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Evaluation d'impact du projet d'appui à  la sécurisation des systèmes de production agricole de Maradi au Niger (PASSPA / PN7 )

( Télécharger le fichier original )
par Mahaman Sani GARBA
Université Paris 1 Sorbonne / CEFEB ( centre d 'études financières économiques et bancaires ) - Diplôme d'études supérieures spécialisées en gestion des projets et programmes de développement 2005
  

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Annexe II

LES VILLAGES BENEFICIAIRES DIRECTS DES ACTIVITES DU PROJET

Au total, le projet était directement intervenu dans 98 villages issus des départements de Guidan Roumdji (67 villages) et de Madarounfa. (31 villages).

Répartition des villages bénéficiaires par départements, selon les zones et le nombre d'activités soutenues :

1) Le département de Madarounfa

Villages

Nombre de types d'activités réalisées

Villages

Nombre de types d'activités réalisées

Gaja

11

Matséré

1

Gandou

7

Mayya Oukou

9

Garin Bajini

11

Sabon Garin Abara

14

Garin Kouroum

4

Tofa

4

Garin Tanko

15

Touroumboudi

4

Kankara 2

7

Alapta

4

Kouari

1

Batata

7

Kouassaou

3

Ganyawa

3

MaigamJi

1

Kankaré

5

Mazadou Abdou

4

Sakata

8

Oumba

3

Bouzeye

3

Angoual Mata

1

Goulbawa

8

Barahiya

7

Guidan Basso

10

Dan Makaou

10

Guidan Kata

17

El Kokia

10

Guidan Matché Daya

3

Garin Liman

10

 
 

Une moyenne de sept (7) activités par village est comptabilisée dans le département de Madarounfa.

2) le département de Guidan Roumdji

Villages

Nombre de types d'activités réalisées

Villages

Nombre de types d'activités réalisées

Badeta

9

Garin Bouwey

4

Batakwalhewa

7

Garin Nissa

9

Todah peulh

4

El Gada

4

Dan kadou

7

Guidan Ara

9

Darai

2

Dan Dajin Makao

5

Djinguilma

7

Guidan kaché

9

Garin El Mindao

4

Wayé kay

7

Garin Gado

5

Kalgo Ajiya

7

Garin Malam sani

4

Indoto Almou

8

Guidan tawayé

5

Foura Guirké

11

Kakkin

5

Garin Kasso

9

Karta

5

Guidan Aché

12

Kassagui

1

Garin

10

Katsinawa

6

Garin Yahaya

5

106

Kodawatsi

2

Karoussa

6

Kokki

9

Ngoudague

1

Koukourey

9

Guirman Kobo

5

Kounyago

4

Karhin Aska

10

Mairiga saboua

11

Koutoumbi

5

Mairiga Sofoua

5

Koringo

8

Mallmawa saboua

12

N'zague

6

Oumarou Datchili

10

Marake Jiji

3

Oumarou Saboua

7

Marake Saboua

6

Rougawa

10

Kalangawa

2

Sarkin Makera

3

Kouloumbouteye

14

Sarkin Rafi

7

Dan Malam

5

Tabarawa

5

Sarkin hatsi

8

Tagaza

5

Zodeye

11

Talgui

3

Botche

6

Tchido

8

Barade

1

Tsouké

2

Taouri

3

Wangarawa

2

Dadalmaga

2

Zaboua

6

Tiadi

7

Zango

1

 
 

Source : Bilan des principales réalisations du projet, Cellule Socioéconomique, novembre 1999.

On observe une moyenne de six (6) activités ayant débouché sur des réalisations visibles par village dans le département de Guidan Roumdji.

107

Annexe III

TERME DE REFERENCE DE L'EVALUATION EX POST DU PROJET D'APPUI A LA
SECURISATION DES SYSTEMES DE PRODUCTION AGRICOLE DE MARADI
.

A) CONTEXTE ET PRESENTATION GENERALE

Le projet d'appui à la sécurisation des systèmes de production agricole (PASSPA) avait démarré ses activités en janvier 1995 pour clôturer en 1999. il avait comme objectif final « l'amélioration de l'efficacité des systèmes de production dans les exploitations agricoles de 14.000 ménages ruraux » des arrondissements de Madarounfa et de Guidan Roumdji.

Le premier objectif intermédiaire pour réaliser une telle mission avait porté sur la création et la pérennisation des services d'appui villageois à la production agricole et avait consisté à « accroître la capacité de 70 villages à gérer des services d'appui à la production agricole ».

Le deuxième objectif intermédiaire était destiné à la sensibilisation, l'information et la formation des productrices et producteurs ruraux et avait consisté à « accroître la disponibilité et la qualité des informations relatives aux activités de production dans les exploitations agricoles de 14.000 ménages »

En décembre 1999, trois cent trente trois (333) villages de la région de Maradi ont été directement ou indirectement atteint par le PASSPA37. Quatre-vingt-dix-huit (98) de ces villages étaient les partenaires directs du projet soit 29,4% des 333 villages. Le dénombrement effectué dans 70 de ces 98 villages avait permis d'identifier 7504 ménages impliqués dans au moins une activité soutenue par le projet. Une extrapolation sur les 98 villages avait donné le nombre de 10506 ménages touchés par le projet. 12% de ces ménages étaient dirigés par des femmes et 59% étaient classés dans la catégorie des plus vulnérables (niveau C).

Quatre axes stratégiques d'intervention avaient caractérisé la philosophie du projet dans ses rapports avec les acteurs bénéficiaires. Il s'agissait de :

la recherche d'un développement villageois participatif,

la création d'un partenariat conscient avec les productrices et producteurs

la formation et l'information au développement rural des partenaires villageois dans la perspective de créer des capacités locales dynamiques et pérennes ;

la valorisation des innovations, savoir et savoir-faire paysans comme premières réponses aux contraintes du milieu et comme facteurs de progrès technique et économique. Ainsi, l'incorporation

37 source : bilan des principaux extrants et réalisations du projet

108

de tout apport exogène aux stratégies de production et de gestion des communautés de base passera systématiquement par la mise en oeuvre d'activités de recherche participative.

Les différents diagnostics conduits avec les différentes communautés de base ont permis d'identifier trente-trois principales contraintes réparties comme suit :

32,1% des contraintes relevaient de la pauvreté des sols agricoles associée à la difficulté d'accès à l'engrais ;

28,6% se rapportaient à l'insuffisance d'eau de boisson et à l'insécurité alimentaire ;

21,4% étaient liées aux attaques des ennemies de cultures (Criquet, rats etc.), à l'insuffisance des semences et au manque de pâturage pour les animaux ;

- Les vingt-six autres contraintes restantes représentant17,9% concernaient : (1) L'insuffisance qualitative et quantitative des semences, (2) la mauvaise structure des productions agricoles, (3)l'insuffisance de pâturage, (4) le manque des plants forestiers pour les diverses utilisations, (5) les problèmes de santé animale, (6) l'insuffisance des connaissances en gestions des ressources naturelles, (7) l'insuffisance des comportements adéquats de gestion des ressources naturelles, (8) la baisse de la biodiversité floristique, (9) l'analphabétisme, (10) l'accroissement des dégâts champêtres, (11) l'érosion hydrique et éolienne, (12) L'envahissement des parcours pastoraux par le cida cordifolia, (13) l'insuffisance d'arbres et de bois, (14) les attaques des ennemies de culture, l'érosion hydrique, (15) le bradage des productions agricoles, (16) la difficulté pendant les périodes de soudure, (17) l'inaccessibilité au crédit, (18) l'insuffisance de fonds de roulement, (19) la faiblesse de l'épargne, (20) l'absence de financement des micro-projets individuels et collectifs, (21) le manque d'organisations villageoises et la léthargie des villages, (22) l'absence ou l'insuffisance de la cohésion sociale au sein des villages, (23) l'accroissement des conflits intercommunautaires, (24) le manque d'autonomie ou « d'autogérance » pour les villages, (25) le manque d'équipements et (26) les difficultés d'accès aux premiers facteurs de productions agricoles et animales.

Les réponses à ces contraintes étaient consignées dans des plans d'action villageois (PAV) et avaient généré dix (10) grandes catégories d'activités soutenues par le projet. S'étaient :

1. l'appui aux aménagements durables avec 8 types d'activités ;

2. l'appui aux productions végétales avec 10 types d'activités ;

3. la formation et l'organisation des visites, voyages et rencontres avec 28 types d'activités ;

4. la mise en contact et facilitation dans le domaine de l'hydraulique villageoise avec 5 types d'activités ;

5. la mise en contact et facilitation pour l'approvisionnement en intrant et l'équipements villageois avec 5 types d'activités ;

6. la mise en contact et facilitation pour l'obtention de crédit rural avec 11 types d'activités ;

7.

109

le soutien au développement des services d'appui de type 1 (banques et pépinières villageoises, dépôts et centres autonomes d'alphabétisation avec 10 types d'activités) ;

8. le soutien au développement des services d'appui de type 2 (groupements d'épargne et de crédit) avec 4 types d'activités ;

9. l'appui au développement des organisations socioéconomiques paysannes avec 2 types d'activités ;

10. le soutien au développement des petites activités génératrices de revenus avec 4 types d'activités.

B) FINALITE DE L'EVALUATION

La finalité de cette évaluation est de tirer des enseignements issus d'une analyse impartiale de l'intervention du projet afin de faire des recommandations aux décideurs de l'ONG Care international en vue d'améliorer les actions futures.

C) LES PRODUITS ATTENDUS DE L'EVALUATION

Les produits attendus de la présente évaluation sont :

- l'appréciation de la pérennité des activités,

- l'identification des liens de causalité entre les changements constatés au sein des communautés et les actions engagées par le projet afin de ressortir l'ampleur des impacts positifs ou négatifs induits par l'intervention.

- l'identification des meilleures pratiques permettant d'améliorer la conception et la gestion des activités futures.

D) LES QUESTIONS CLES DE LA PRESENTE EVALUATION

Les questions centrales auxquelles nous chercherons des réponses à travers la présente évaluation ex post porteront sur :

O la pertinence du projet. Il s'agit de déterminer si le projet correspondait bien aux priorités nationales et aux besoins des bénéficiaires à l'époque de sa mise en oeuvre.

~ l'efficacité du projet. Ici, nous chercherons à connaître si le projet a produit des effets positifs attendus au niveau des ménages.

O l'efficience du projet. Il s'agit de préciser dans quelles mesures les produits du projet traduisent une utilisation rationnelle des ressources.

110

O le degré de changement. Ici, l'analyse consiste à identifier les changements positifs ou négatifs, intentionnels ou non, qui ont été induits par l'intervention du projet.

O la viabilité des activités de développement appuyées par le projet. Cette partie de l'étude constitue l'axe central de la présente évaluation. Par conséquent une attention particulière lui sera accordée. Dans ce cadre, les principales questions porteront sur :

- l'appropriation par les bénéficiaires des technologies promues par le projet.. Il s'agit d'établir si les technologies appliquées continueront d'opérer au-delà du projet..

- la viabilité institutionnelle. La question est de juger de la pérennité des structures et des organisations mises en place dont surtout celle des groupement d'épargne et de crédit..

- les aspects socioéconomiques et questions de genre concernant la motivation et la participation des bénéficiaires aux différentes activités. Ici, l'analyse consistera à vérifier si les besoins de tous les groupes constitutifs de la population bénéficiaire sont couverts par le projet et que ces groupes continuent à tirer profit du projet en ce qui concerne leur sécurité économique et leur niveau de vie. Un accent sera particulièrement mis sur l'empowerment féminin et la situation des groupes vulnérables.

- l'impact sur l' environnement. la question sera de savoir si le projet a préservé ou détérioré l'environnement.

E) LE CHAMP DE L'EVALUATION

1) Les limites dans l'espace.

L'échantillon servant de champs d'évaluation est composé de 15 villages issus des 98 bénéficiaires directs du projet. Soit un taux de sondage de 15 %.:

dans le souci d'avoir une représentativité de l'ensemble des systèmes de vie, les villages à enquêter doivent répondre aux critères suivants :

a) 60% appartiennent au département de Guidan Roumdji (soit 9 villages) et 40 % issus du département de Madarounfa (soit 6 villages);

b) appartenir aux différentes zones agroécologiques ;

c) présenter un niveau élevé de participation des femmes aux activités ;

d) présenter une variété d'activités ;

e) présenter les différentes périodes d'intervention du projet. C'est en tenant compte de ces critères que les villages suivants ont été choisis

VILLAGES

DEPARTEMENTS

ZONES

TYPE D'ACTIVITES

ANNEE

111

 
 
 
 

D'ARRIVEE DU PROJET

Kokki

Guidan Roumdji

7

Formation, AMDUR, SA2, SA138

Mars 1996

Djinguilma

Guidan Roumdji

1

AMDUR, SA1, Formation,

APROVE, SA2

Nov 1995

Garin Gado Saboua

Guidan Roumdji

1

Formation, SA239, OSEP

Mars 1997

Badeta

Guidan Roumdji

1

Formation, MEC-HYDRO, SA1, SA2, OSEP MECREDIT,

Dec 1996

Guidan Ara

Guidan Roumdji

5

MEC-HYDRO, SA1, SA2, MECREDIT

Avril 1997

Dan Makaou

Madarounfa

6

APROVE40, AMDUR, SA2,

OSEP, SA1

Fev 1998

Guidan Aché

Guidan Roumdji

5

Formation, APROVE,

MECREDIT, SA1

Déc 1995

Koringo

Guidan Roumdji

4

SA1, SA2, MECREDIT, formation, AMDUR

Juil 1997

Zodeye

Guidan Roumdji

7

APROVE, SA1, SA2, Formation, PAGER, OSEP MECAPRO41, MECREDIT

Mars 1997

Garin Koutoubou

Guidan Roumdji

4

SA1, SA2, APROVE, Formation,

ADUR Mars 1997

Garin Tanko

Madarounfa

2

SA1, SA2 , PAGER 42, AMDUR43,

OSEPMars 1995

Guidan Kata

Madarounfa

3

APROVE, SA1, SA2, AMDUR, Formation

Juin 1995

Guidan Basso

Madarounfa

3

AMDUR, MEC HYDRO -45, SA1, SA2, MECREDIT

Mars 1996

Sakata

Madarounfa

4

SA1, MEC HYDRO, OSEP, formation, MECREDIT

Janvier 1996

Garin Bajini

Madarounfa

2

SA1, APROVE, Formation,

AMDUR, OSEP

Juin 1996

2) Les limites dans le temps.

La mission d'évaluation sur le terrain se déroulera à partir du lundi 11 juillet, selon le planning indicatif suivant :

Calendrier

38 SA1 : Services d'appui de type 1

39 SA2 : Services d'appui de type 2

40 APROVE : Activités d'appui aux productions végétales

41 Activités de mise en contact pour l'approvisionnement

42 PAGER : petites activités génératrices de revenus

43 AMDUR : Activités d'aménagements durables

44 OSEP : Organisations socioéconomiques paysannes

45 Activité de mise en contact pour l'hydraulique

112

Activités

Durée (jour)

Négociation du calendrier des activités avec les partenaires villageois

2

Revue de la méthodologie et préparation de terrain et formation de l'équipe d'évaluateurs

1

Investigation de terrain

9

Restitution à chaud à l'équipe

1

Synthèse et rédaction du rapport

3

Total

16

Les durées sont des estimations à ajuster en fonction des réalités du terrain et de moyens disponibles.

F) METHODOLOGIE

1) Source d'informations

Les informations utiles à l'analyse de la situation seront collectées auprès des bénéficiaires, par observation sur le terrain et au niveau des documents du projet qui constitueront des données secondaires

2) La stratégie d'analyse

En vue de mesurer l'impact net du projet sur les bénéficiaires, nous avons tenté d'opérer un choix conforme au contexte du projet parmi les quatre modèles d'évaluation de l'impact suivants :

1 Modèle d'évaluation aléatoire avant-après projet qui donne lieu à la collecte et la comparaison d'informations auprès des groupes touchés par le projet, à au moins deux dates différentes ;

(c) Modèle quasi expérimental avec comparaison avant-après des situations des bénéficiaires directs et celles d'un groupe témoin présentant des caractéristiques aussi proches que possible de celles des bénéficiaires ;

3 Modèle de comparaison de la situation des bénéficiaires et celle d'un groupe témoin une fois le

projet exécuté ;

4 Enfin, le modèle d'évaluation participative de l'impact à posteriori qui repose à la fois sur des études de cas, des données secondaire et des méthodes participatives à travers des entrevues des bénéficiaires. Ce modèle consiste surtout à permettre aux bénéficiaires d'identifier les changements associés au projet, ceux qui en ont bénéficié, les points forts et faibles du projet.

113

Pour des raisons de coût et du temps que nécessitent les trois premiers modèles et surtout à l'absence d'une base de référence concernant les bénéficiaires et aux difficultés de trouver des villages témoins46, nous avons opté pour le dernier modèle.

4) la méthode de collecte de l'information

Cette collecte sera faite à travers des entretiens avec des informateurs clés, des réunions communautaires et une enquête

En ce qui concerne la méthode de collecte nous combinerons l'approche qualitative et l'approche quantitative. En effet, pour cette dernière, nous ferons recours aux enquêtes auprès des ménages bénéficiaires tirés aléatoirement au sein des différents groupes sociaux, afin d'évaluer les liens de causalité entre l'évolution observée et les actions menées par le projet à travers une appréciation chiffrée de certains indicateurs. En ce qui concerne la méthode qualitative, les entretiens avec les informateurs clés et les réunions communautaires nous permettrons de recueillir les perceptions, appréciations et aussi les témoignages des bénéficiaires. Ce qui constituera une façon d'impliquer ces derniers dans le processus d'évaluation.

Les informations servant à la présente évaluation seront collectées dans les quinze (15) villages présentés plus haut..

Dans le souci d'avoir l'adhésion des membres des communautés, la première tâche à opérer une fois arrivée dans un village, consistera à présenter l'équipe, les objectifs de l'étude et les différents outils à administrer.

Après l'administration des questionnaires communautaires, des informateurs clés seront demandés pour le recensement exhaustif et la classification des ménages selon les degrés de vulnérabilité et le sexe du chef. A certains de ces ménages seront administrés les « questionnaires ménages » et les questionnaires destinés aux femmes exclusivement. Pour répondre au souci de représentativité de l'échantillon, le nombre de ménages à enquêter par villages dépendra du nombre de ses habitants. Ainsi pour un village dont la population est inférieure ou égale à 400 habitants, 24 ménages seront enquêtés. Un ménage supplémentaire sera ajouté pour chaque 300 habitants de plus.

5) Les informations à collecter

A travers la multitude d'activités soutenues, le projet PASSPA était censé produire des impacts positifs sur l'état nutritionnel, alimentaire, sanitaire, économique, éducationnel, environnemental et

46 Il convient de signaler actuellement il est très difficile de trouver des villages n'ayant pas connu d'intervention des projets de care ou d'autres ONG dans les départements de Madarounfa et de Guidan Roumdji.

social de la communauté cible. Les informations à collecter concerneront surtout les indicateurs clés de l'impact relatifs aux différents niveaux de sécurité. :

NIVEAU DE SECURITE

INDICATEURS RETENUS

Sécurité économique des ménages

L'évolution des classes de vulnérabilité des ménages.

L'évolution des critères de vulnérabilité.

La protection de la force de travail des ménages (évolution du niveau de salariat

agricole)

L'accroissement des revenus générés par les systèmes de production agricole,

Sécurité alimentaire

L'accroissement de la production agricole La durée de la période de soudure

Sécurité de l'environnement

L'évolution de la superficie boisée

L'évolution de la fertilité des sols :

L'évolution du taux de mise en valeur des terres (superficie cultivée/ superficie

cultivable)

L'évolution du taux de rendement des terres (quantité produite/ surface cultivée)

Sécurité des relations sociales

L'évolution des conflits au sein de la communauté et entre les communautés

L'évolution du statut de la femme au sein du foyer (niveau de dépendance économique des femmes, le niveau de contribution des femmes aux dépenses du foyer)

L'évolution du statut de la femme dans la communauté (nombre de femme ayant une fonction dans les organisations socioéconomiques paysannes)

L'évolution des droits effectifs des femmes à utiliser, être propriétaires et hériter des terres et autres actifs productifs (pourcentage des femmes ayant acquis des actifs productifs, y compris les titres fonciers)

Sécurité nutritionnelle des enfants (impact de l'éducation nutritionnelle des mères)

La Pratique de la planification familiale

La pratique de l'allaitement maternel immédiat (nombre de nouveaux-nés qui sont nourris au lait maternel dès la première heure/nombre total de nouveau-nés). L'évolution de la pratique des tabous au niveau de l'alimentation des enfants.

Sécurité de l'éducation élémentaire

Evolution du taux d'alphabétisation des adultes âgés de 15 ans et plus

G) COMPETENCES REQUISES ET LA LOGISTIQUE

Pour bien mener cette évaluation un appui en personnel et en logistique serait sollicité. Ainsi, Six (6) agents de care (avec au moins 2 femmes) ayant des expériences avérées dans les investigations de terrain ou le suivi évaluation seront sollicités.

Par ailleurs, des véhicules de terrains et des papiers rames seront d'un grand apport.

114

H) LE RAPPORT D'EVALUATION

115

Le rapport comprendra de façon explicite les résultats attendus, les recommandations et tout élément qui mérite une attention particulière et qui auront été identifiés par les évaluateurs.

Il ressortira éventuellement les difficultés rencontrées dans le déroulement de l'évaluation et surtout les conclusions auxquelles est aboutie l'équipe d'évaluateurs.

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"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo