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Evaluation d'impact du projet d'appui à  la sécurisation des systèmes de production agricole de Maradi au Niger (PASSPA / PN7 )

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par Mahaman Sani GARBA
Université Paris 1 Sorbonne / CEFEB ( centre d 'études financières économiques et bancaires ) - Diplôme d'études supérieures spécialisées en gestion des projets et programmes de développement 2005
  

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Section 1.2 Les efforts de l'Etat et des agences de développement

A l'instar de l'économie nationale en générale et de la production de la région de Maradi en particulier les services techniques connaissaient beaucoup de problèmes à l'époque. Par conséquent, ils étaient pratiquement incapables de fournir de façon significative un appui et une assistance aux ménages ruraux en détresse. Ces services qui manquaient de moyens et du personnel, n'étaient pas en mesure de répondre efficacement à la demande. Par ailleurs, les organisations villageoises soit avaient échoué et disparu par absence d'objectif ou d'appui, soit n'existaient que de nom. Les services techniques de l'Etat n'avaient pas été en mesure de promouvoir les moyens locaux d'auto assistance. De nombreuses organisations villageoises

2 Il l'est encore.

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étaient plutôt directement associées aux projets d'appui initiés et financés par des agences d'aide étrangères.

L'un des défis du projet PASSPA était de rompre avec cette tendance en adoptant une approche par étapes au niveau de chaque village de sorte que la planification des activités puisse se faire en collaboration avec les villageois et non à leur place.

Section 1.3 Les stratégies de survie des ménages ruraux

Vu les conditions écologiques difficiles, la pression sans cesse croissante exercée par la démographie sur les ressources naturelles et les possibilités limitées dans le secteur primaire, les ménages ruraux étaient contraints de faire recours à une diversité d'activités génératrices de revenus pour améliorer leurs conditions de vie. Ainsi, presque tous les ménages ruraux pratiquaient la diversification des sources de revenus. Celle-ci reposait essentiellement sur un faible capital, une prise de risque limitée et un important recours à la main d'oeuvre. De 25 à 30% des revenus des ménages étaient générés par des activités menées hors exploitations agricoles et 50% provenaient d'activités non agricoles. L'élevage contribuait, bien que faiblement, à compenser l'irrégularité des revenus agricoles. Les principales sources de revenus extra agricoles étaient constituées par les services et le petit commerce du secteur informel pratiqués le plus souvent pour le compte de grands commerçants. La cueillette, les travaux agricoles rémunérés et les autres travaux ne nécessitant pas de connaissances techniques particulières étaient les principales sources de revenus annexes des ménages. Ces revenus étaient en général utilisés pour l'achat de denrées alimentaires et d'intrants agricoles.

Les activités génératrices de revenu variaient selon les sexes des pratiquants. Les hommes et les femmes pratiquaient l'élevage et l'agriculture. Toutefois les femmes pratiquaient de petits commerces relevant en majorité de la production agricole. Ces activités étaient pratiquées en général à côté du domicile. Il s'agissait de la restauration, la préparation d'huile d'arachide et les autres entreprises commerciales à petite échelle. Quant aux hommes, en plus du travail des champs, ils s'occupaient d'activités non agricoles telles que l'artisanat et le commerce, parfois sur une grande échelle.

Les stratégies des ménages en la matière étaient évidemment influencées par la possibilité d'accéder ou non aux principaux services d'appui tels que l'éducation, la formation, le crédit et l'assistance technique.

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