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Evaluation d'impact du projet d'appui à  la sécurisation des systèmes de production agricole de Maradi au Niger (PASSPA / PN7 )

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par Mahaman Sani GARBA
Université Paris 1 Sorbonne / CEFEB ( centre d 'études financières économiques et bancaires ) - Diplôme d'études supérieures spécialisées en gestion des projets et programmes de développement 2005
  

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Section 2.2 : Les objectifs du projet

Les objectifs du PASSPA étaient les suivants :

Objectif Global: «Mettre en place un système opérationnel basé sur la communauté et géré par les membres de celle-ci».

Ce système était destiné à appuyer les stratégies de survie mises en oeuvre par les ménages afin d'assurer leurs besoins alimentaires.

Objectif spécifique : «Améliorer l'efficacité des systèmes de production dans les exploitations agricoles de 14 000 ménages ruraux des départements de Guidan Roumdji et de Madarounfa». Le projet avait prévu de mettre particulièrement l'accent sur l'amélioration des activités productives agricoles, du semis au stockage et à l'utilisation finale. Cette amélioration devait accroître l'efficacité de la main d'oeuvre familiale disponible et réduire la dépendance des familles par rapport aux sources de revenus extra agricoles pour assurer leur sécurité alimentaire. Les ménages devaient donc être en mesure d'accroître leurs revenus nets et par conséquent d'améliorer leur situation économique générale.

Objectif intermédiaire N°1 «Accroître la capacité de 70 villages à gérer des services d'appui à la production agricole».

Objectif intermédiaire N°2 «Accroître la disponibilité et la qualité des informations relatives aux activités de production dans les exploitations agricoles de 14 000 ménages ruraux»

Section 2.3 L'approche du projet

Le projet avait mis en oeuvre une approche participative pour l'élaboration des plans d'actions basée sur le développement communautaire. Par développement communautaire il ne faut pas entendre ici la réalisation d'initiatives locales ou de micro projets ponctuels, mais plutôt le

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déclenchement d'un processus d'autogestion autonome, collectif, participatif, avec une dimension maîtrisable par les acteurs qui le produisent.

Cette approche impliquait la participation, entendue non comme un transfert à la population cible de fonctions, de charges matérielles et financières, mais comme un processus de prise d'initiatives et de décisions dans la définition et la mise en oeuvre des actions pendant toutes ses phases. L'approche participative dans toutes les actions et à tous les échelons d'intervention suppose la mise en oeuvre d'un choix d'alternatives simples, facilement maîtrisables et reproductibles pour un développement villageois participatif.

Pour atteindre ses objectifs, le projet avait développé une stratégie d'intervention qui devait prendre en compte non seulement la connaissance du milieu (humain et physique) par un diagnostic participatif mais aussi la recherche-action. Cette dernière devait constituer le moyen d'apprentissage des comportements et attitudes par lesquels les bénéficiaires pouvaient développer leurs capacités de formulation, de planification, d'exécution et d'évaluation d'actions à partir de leurs propres acquis (savoir et savoir-faire) et des situations concrètes.

Une approche de développement communautaire ne saurait donc être complète, qu'avec la mise en place d'une stratégie d'intervention et de mise en oeuvre des actions retenues. La programmation des activités du projet devait entrer dans cette optique, s'articuler autour des étapes ci-dessous:

· Le diagnostic participatif: Le projet voulant développer une approche participative, devrait

de ce fait s'appuyer sur un diagnostic concerté qui prenne en compte, les aspirations, les objectifs et les contraintes des communautés. A cet effet, plusieurs outils liés à la Sécurité des conditions de vie des ménages (SCVM), à la Méthode Active de Recherche et de Planification Participatives (MARP) ont été utilisés.

· L'élaboration des plans d'action villageois (PAV) en relation avec les contraintes

identifiées lors des diagnostics participatifs. Un plan d'action villageois est un ensemble de grandes activités définies par un village avec l'appui du projet de façon à résoudre les contraintes qui « assaillent » la communauté. Il devrait s'inscrire dans une période de temps bien déterminée au cours de laquelle, il pouvait être revu et corrigé.

· L'élaboration des propositions d'activités (PA) par les communautés villageoises en relation avec les plans d'actions élaborés ;

· L'analyse des plans d'actions. Elle devait se faire avec le concours des services techniques de la zone concernée. Elle consistait non seulement à étudier la faisabilité technique des actions programmées par les communautés, mais aussi, à chercher les acteurs principaux à contacter pour les actions non directement appuyées par le projet.

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La tenue des fora de programmation. Le forum de programmation et de planification participative est le cadre idéal qui permet au projet et à ses partenaires d'ajuster, de valider, de programmer et de planifier les propositions d'activités faites par les communautés. C'est également l'occasion de répartir les coûts et les responsabilités entre le projet et les communautés.

· La validation des résultats issus des fora. Cette étape était appelée à sanctionner les sessions du forum. Elle devait regrouper les agents du projet et les différents partenaires ayant pris part au forum. Elle devait également permettre de valider les résultats des fora, notamment par les prises d'engagements de chaque partie relatives aux activités.

· La mise en oeuvre et le suivi des activités. Cette étape devait être assurée par les animateurs villageois avec l'appui des agents du projet ou certains partenaires techniques dont le projet pouvait solliciter l'appui. Les tâches et responsabilités de chaque acteur impliqué dans une activité donnée devaient être explicitées à travers des protocoles élaborés de façon formelle.

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand