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Contribution du système financier dans le processus de réduction de la pauvreté "cas de la côte d'Ivoire"

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par Guy YAVO
Institut des technologies d'Abidjan ( ITA ) Côte d'Ivoire - Diplôme d'ingénieur de conception en finances 2007
  

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RESUME

Les pays de la communauté Economique Des Etats de L'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et ceux de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) en particulier ont connu un ralentissement de leur croissance au cours des dix dernières années. Cette situation a favorisé le taux élevé de la pauvreté dont le cas de la Côte d'Ivoire.

L'incident de la pauvreté reste toujours fort en Côte d'Ivoire où le fléau touche environ 48,9% de la population.

Dans le dispositif de lutte contre la pauvreté, la fourniture de services financiers est un volet important dans la mesure où l'accès des pauvres à ces services influence directement et positivement leur capacité à générer des revenus et à créer ou préserver des emplois.

Mais plusieurs études réalisées en Côte d'Ivoire, témoignent du faite que le secteur financier classique a tendance à exclure les transactions à petite échelle, principalement du fait des coûts élevés, ainsi que les opérateurs offrant peu de garanties. En revanche, les banques préfèrent généralement traiter avec les clients opérant dans les secteurs économiques formels, notamment installés dans les centres urbains et disposant des revenus réguliers. Leur politique de crédit est donc prioritairement orientée vers les entreprises disposant d'une bonne assise financière et de garanties conséquentes. De ce fait, cette frange de la population est exclue du jeu économique et de l'accès du bien être.

Le présent mémoire est une contribution à la réflexion sur le rôle du système financier dans le processus de lutte contre la pauvreté en Côte d'Ivoire. Il a pour objectif l'instauration d'un cadre d'implication plus grande et efficace du système financier au processus de lutte contre la pauvreté.

D'une part, la réflexion a porté sur l'état de la pauvreté en Côte d'Ivoire et la contribution actuelle du système financier à son éradication ;

D'autre part, il s'est agit d'analyser les conditionnalités d'un nouveau cadre d'intervention du système financier dans le processus de lutte contre la pauvreté.

Présenté par YAVO Yavo Guy, élève Ingénieur en Finances

L'analyse de la pauvreté montre que ce phénomène de portée nationale connaît une hausse importante entre 1985 et 1998 (période associée à la dévaluation du Francs CFA) où le taux de 10% en 1985 est passé à 33,6% en 1998. Depuis le coup d'Etat de 1999 accentué par la crise politico-militaire du 19 juillet 2002, aujourd'hui (2008) le taux de pauvreté est passé à près de 50%.

Les couches défavorisées déplorent périodiquement les difficultés de financement auprès du secteur financier classique pour le financement d'activités génératrices de revenus et d'emplois. L'avènement de la microfinance, qui était censée apporter une solution durable à la bancarisation des couches défavorisées, n'a pas permis d'obtenir la satisfaction souhaitée. On note en effet que la pénétration des systèmes de financement décentralisé (SFD) en milieu rural demeure encore faible, touchant seulement 5 à 20% des ménages ruraux.

Pour corriger les insuffisances du système financier actuel et favoriser son implication efficace dans le processus de lutte contre la pauvreté, il est important de : (i) améliorer le système bancaire actuel en favorisant une participation plus grande du système au financement des microprojets et des milieux pauvres par la création au sein de chaque banque d'une cellule spécialisée dans l'étude de financement des microprojets du secteur informel ; (ii) accorder, par le truchement de la commission bancaire et de la banque centrale, des assoupissements et des adaptations significatifs en faveur des opérations effectuées par ladite cellule ; (iii) redynamiser le financement agricole par l'élargissement des activités du fonds de garantie des coopératives café-cacao (FGCCC) à toutes les filières agricoles et l'instauration de synergie d'actions entre le FGCCC et la Banque pour le Financement de l'Agriculture (BFA) ; (iv) créer un fonds de garantie PME/PMI ;(v) étendre l'accessibilité et accroitre la sécurisation des activités des SFD ; (vi)favorise les interactions fructueuses entre les SFD et les banques primaires à plusieurs niveaux (financier, technique et institutionnel).

Présenté par YAVO Yavo Guy, élève Ingénieur en Finances

Présenté par YAVO Yavo Guy, élève Ingénieur en Finances

Présenté par YAVO Yavo Guy, élève Ingénieur en Finances

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus