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Contribution du système financier dans le processus de réduction de la pauvreté "cas de la côte d'Ivoire"

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par Guy YAVO
Institut des technologies d'Abidjan ( ITA ) Côte d'Ivoire - Diplôme d'ingénieur de conception en finances 2007
  

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INTRODUCTION

1- Contexte général

A l'instar de la plupart des pays d'Afrique subsaharienne, la situation de la pauvreté demeure préoccupante dans l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine. Il s'agit véritablement d'un phénomène de masse qui touche une grande majorité de populations des milieux urbains et plus encore des zones rurales. Elle affecte principalement les agriculteurs, les opérateurs économiques du secteur informel des villes, les femmes et les jeunes. La prise de conscience générale du problème est le résultat d'un long processus initié à la fin des années 1980. Tout au long des années 1990, plusieurs sommets des Nations Unies ont par la suite contribué à une prise de conscience dans ce domaine. Il faut mentionner particulièrement le sommet mondial pour le développement humain qui s'est tenu à Copenhague (Danemark) en 1995 dont l'une des résolutions les plus importantes est l'initiative 2020. De plus, l'Assemblée Générale des Nations Unies a proclamé l'année 1996 « Année internationale de l'éradication de la pauvreté » et la décennie 1997-2006 « Première décennie des Nations Unies pour l'élimination de la pauvreté ». Il faut souligner également les résultats du Comité d'Aide au Développement (CAD) de l'OCDE, qui a mis la pauvreté au centre de ses travaux et qui fixe plusieurs objectifs internationaux de développement dont entre autre la réduction de moitié de la population mondiale vivant dans une situation d'extrême pauvreté entre 1990 et 2015.

En Côte d'Ivoire, le fléau que représente la pauvreté est de plus en plus marqué dans les ménages. L'Indicateur de Pauvreté Humaine (IPH) qui s'attache aux déficits rencontrés dans trois domaines essentiels de l'existence humaine (durée de vie, niveau d'instruction et condition de vie), montre également que pour la période 1990-1995,environ 43% de la population ivoirienne est affectée par les différentes formes de pauvreté.

L'évolution de la précarité des conditions de vie des ivoiriens constituait la conséquence directe des déséquilibres engendrés par la crise économique. Pour faire face à ces déséquilibres économiques, le gouvernement ivoirien, sous l'impulsion de la banque mondiale et du

Présenté par YAVO Yavo Guy, élève Ingénieur en Finances

FMI, a adopté en 1981, 1982 et 1986 des programmes d'ajustements structurels. Ces politiques d'ajustements structurels reposaient sur la théorie économique des marchés compétitifs. Par conséquent, les objectifs à court terme de l'ajustement structurel cherchent à stabiliser l'économie par le contrôle de l'inflation et l'équilibre tant du budget que de la balance des paiements. Leurs objectifs à long terme sont la promotion d'une croissance économique durable et la réduction de la dépendance vis-à-vis de l'aide extérieure. Mais à mesure que les plans d'ajustement se succédèrent, les principaux problèmes qui sous-tendent leur application gangrenaient d'avantage l'Etat : le niveau d'endettement s'est accru, les indicateurs de la pauvreté et du développement humain ont une tendance baissière et une mauvaise gestion des affaires politiques de l'Etat, surtout depuis l'éclatement de la crise politico-militaire du 19 septembre 2002.

Les causes de la pauvreté sont variées et interagissent ; elles sont généralement de plusieurs ordres : Naturel (qualité de sols, aléas climatiques, désertification, enclavement des régions,...) ; politique (troubles sociaux, déficit démographique,...) ; Social (niveau élevé d'analphabétisme, forte croissance démographique, difficulté d'accès aux services sociaux de base,...) ; Economique (stagnation ou récession des économies nationales, chômage et sous-emploi, inaccessibilité aux actifs de production, faible productivité du travail, mauvaise gestion des affaires politiques,...), Technique (difficulté d'accès aux techniques de production, à la science et aux nouvelles technologies, inaccessibilité aux infrastructures économiques de base,...) ; Culturel (existence de nombreux tabous, absence de culture de l'excellence,...).

C'est pourquoi, l'éradication de la pauvreté nécessite un diagnostic clair et rigoureux à la base qui va au delà des questions de sémantique pour retenir les manifestations du phénomène de la pauvreté notamment les déficits de revenus, la malnutrition, le manque d'accès aux services de base (éducation, santé, électricité, eau potable, infrastructures routières), aux services financiers, etc.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus