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Rentabilité financière et économique des systèmes de productions maraà®chères au Sud- Bénin. Cas de la tomate( Lycopersicum esculentum ) et du chou pommé ( Brassica oleracea )

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par Landry FANOU
Université d'Abomey- Calavi (Bénin ) - Ingénieur agronome 2008
  

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2.1.3.  Caractéristiques socio-démographiques et économiques.

La population de la commune d'Adjohoun est estimée en 2002, à environ 60.955 habitants, avec une densité globale de 189,9 habitants/km² (RGPH3). Elle est composée de 48% d'hommes et 52% de femmes. La population est très jeune, avec plus de 80 % de personnes âgées de moins de 40 ans. Les quatre (04) ethnies essentielles sont par ordre d'importance : les Wémés, les Fons, les Yorubas et les Adjas. Les religions importantes pratiquées sont : l'animisme et le christianisme. On observe cependant le développement de l'Islam dans la Commune et un foisonnement d'églises. L'homogénéité linguistique constitue un fait remarquable et devrait constituer un levain pour le fonctionnement de la solidarité (Assogba op cit).

Au plan économique, l'agriculture est la principale activité qui occupe environ 80 % de la population. Les principales cultures sont : le maïs, le manioc, l'arachide, le palmier à huile, les cultures maraîchères et le niébé. D'autres activités telles que le commerce, les transformations agro-alimentaires, les petits métiers, la pisciculture, le petit élevage, l'élevage de porcs, la production de plantes ornementales et l'artisanat constituent après l'agriculture, les occupations des populations (Tchégnon op cit).

Par ailleurs, les résultats du RGPH3 indiquent que la ville de Porto-Novo compte environ 223.552 habitants répartis sur 52,5 km², contre 179.138 habitants en 1992. La population de Porto-Novo est très jeune. Les jeunes (0 à 49 ans) représentent 90, 46% alors que les vieux (Plus de 50 ans) ne représentent que 9, 54%. (INSAE, 2002). Les groupes socioculturels dominants sont  les Goun (46 %) et les Yoruba (33 %). La religion chrétienne est la plus pratiquée (45,70%). Elle est suivie par la religion traditionnelle (29,20%) et l'Islam (25,10%) ; Vodouhè (2007).

Le commerce représente la principale activité de la population de la ville de Porto-Novo. Il porte sur les produits agricoles et les produits manufacturés pour la plupart importés du Nigeria. L'industrie est peu développée. En ce qui concerne le secteur primaire, en dehors de la pêche qui est pratiquée sur la lagune de Porto-Novo, il se développe sur les sols marécageux bordant la lagune, une agriculture urbaine qui offre aux populations, une diversité de produits maraîchers (Gandonou op cit).

En ce qui concerne la commune de Sèmé-Kpodji, la population est estimée en 2002 à environ 115.238 habitants contre 65.016 habitants en 1992 (INSAE, 2003). Cette population est aussi caractérisée par la forte dominance de la population jeune (63% de la population a moins de 25ans alors que celle âgée de plus de 55ans ne représente que 5,16 %). La diversité socio-culturelle à Sèmé-Kpodji est assez remarquable. Plusieurs ethnies habitent aujourd'hui la commune de Sèmé-Kpodji, mais les plus dominantes sont : les Xwla, les Goun, les Tori, les Yoruba et les Fons. Trois principales religions cohabitent dans presque tous les arrondissements de la commune. L'animisme ou la religion traditionnelle fut la toute première religion pratiquée par les populations. Cette religion est de plus en plus délaissée au profit des religions importées que sont : le christianisme et l'islam. Parmi celles-ci, le Christianisme est la religion la plus répandue à travers ses différentes congrégations (Catholique, Protestante, Céleste, etc.), L'Islam est par contre minoritaire et surtout pratiqué par les immigrants (Kora op cit).

L'économie de la commune de Sèmé-Kpodji est assez diversifiée avec cependant, une prédominance remarquable des secteurs primaire et tertiaire. Le secteur primaire occupe environ 30 % des actifs dans l'agriculture, la pêche et l'élevage. Quant au secteur tertiaire, il occupe environ 53 % des actifs. Les activités commerciales et celles de transit sont les deux pôles essentiels de ce secteur. Il est peu développé et surtout informel (Vodouhè 2007).

Cotonou représente la première ville béninoise, en termes d'importance démographique. Sa population est estimée à 665.100 habitants (RGPH3, 2003). On dénombre dans cette population 94,5 hommes pour 100 femmes. Son poids démographique est de 9,82 % de la population du pays avec une densité de 8.419 habitants au km². Les groupes socio-culturels majoritaires sont: les Fon (32,9 %), les Goun (15,2 %). On trouve également les Mina et les Yoruba pour respectivement 5,9 % et 5,5 %. La population de Cotonou est également jeune avec une forte proportion de la population de 15-59 ans (62,7 %). A Cotonou, le christianisme est la religion la plus pratiquée avec 57.8% de Catholiques, 5.7% de Protestants, 4.4% de Célestes et 7.8% d'autres chrétiens. L'Islam vient en seconde position avec 14.2% suivi du Vodoun avec 2.3%.

Les activités économiques pratiquées à Cotonou sont multiples et tournent autour de quelques industries manufacturières, de la pêche, de l'élevage, du maraîchage et surtout du commerce. Dans le domaine de l'industrie, Cotonou concentre le plus grand nombre d'usines au plan national. Les activités artisanales sont assez diversifiées et le secteur moderne est plus développé. Sur le plan commercial, Cotonou abrite des marchés d'envergure locale, nationale et internationale. Plus de 90 % des échanges commerciaux du Bénin avec l'extérieur se font à partir de Cotonou. Le port, poumon de l'économie nationale, offre une ouverture sur la mer aux pays de l'hinterland (Niger, Burkina-Faso, Mali).

Le secteur primaire est représenté par la pêche et l'élevage. La pêche est relativement développée et mobilise beaucoup de personnes, des nationaux comme des étrangers, dans les nombreux plans d'eau (lacs et lagunes). L'agriculture se résume essentiellement à la production maraîchère qui se développe dans les marécages et sur le littoral. Environ 40 hectares de terres, répartis en plusieurs sites, sont exploités par les maraîchers. C'est une ville à grande consommation de produits maraîchers (Akomagni op cit).

La population de la Commune de Grand-Popo a été évaluée en 2002 à 40.335 habitants, soit une densité moyenne de 140 habitants/km². Elle compte environ 9.633 ménages avec une taille moyenne de 4,2 individus. La répartition spatiale de la population est peu homogène, avec près de 45% de la population concentrée dans les deux arrondissements urbains de la Commune (Grand Popo et Agoué). En 2002, le rapport de masculinité était de 100 femmes pour 92,7 hommes. La répartition par âge indique que plus de 50% de la population appartiennent à la tranche d'âge de 0 à 9 ans. Suivant le RGPH2, la religion traditionnelle mobilisait 62,9 % de la population de Grand Popo en 1992, suivie de la religion catholique (24,6 %), suivie de loin par les religions protestante (2,1 %), musulmane (2, 0 %) et des autres (8,3 %).Le peuplement de Grand Popo s'est construit autour des groupes socio-culturels majoritaires que sont : les Xwla, les Xwéda et les Mina, tous dérivant du grand groupe socio-culturel Adja (Vodouhè, op cit).

Les principales activités économiques pratiquées à Grand Popo sont : l'agriculture, la pêche, l'élevage, la transformation des produits agricoles, l'artisanat et le commerce. On y pratique aussi du petit élevage, une intense activité de commercialisation des produits agricoles, des activités artisanales de transformation des produits agricoles.Le secteur agricole occupe plus de 40 % des ménages. Le domaine de production concerne les céréales (maïs, riz), les cultures maraîchères (oignon, tomate, carotte, piment, légumes feuilles), les légumineuses (niébé, arachide) les tubercules (manioc) et les cultures industrielles (canne à sucre, palmier à huile, etc.). L'essentiel de la production maraîchère est exportée vers Cotonou (Capo-chichi op cit).

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille