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Relations homme- éléphant dans le sud- ouest du Parc National de Ta௠en Côte d'Ivoire: caractérisation et facteurs déterminant la distribution des éléphants

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par Foungoyé Allassane OUATTARA
Université d'Abobo- Adjamé Côte d'Ivoire - Diplôme d'études approfondies en gestion et valorisation des ressources naturelles 2007
  

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IV. RESULTATS ET DISCUSSION

1. Résultats

1.1. Enquêtes socio-écologiques

1.1.1. Importance et périodicité des dégâts

L'analyse des résultats du questionnaire montre que 12 chefs d'exploitations sont victimes de dégâts de cultures sur 42 rencontrés soit 28,5%. Après le passage des éléphants dans les plantations, chaque chef d'exploitations perd en moyenne 35,5% du poids des produits agricoles. La destruction des cultures par les éléphants a commencé dans les années 1995 (Fig. 6). A cette période les chefs d'exploitations avaient été victime de 33,3% de dégâts. Quatre ans plus tard (en 1999), les incursions dans les cultures par les éléphants ont repris avec des dégâts plus faibles (4%). En 2002, les attaques de cultures sont répétitives jusqu'en 2005 avec un maximum de victimes en 2004 (18% de dégâts de culture). Les dégâts sont plus importants d'octobre à mars variant en moyenne de 1,2% à 34,4% et nuls d'avril à septembre (Fig. 7). Par ailleurs, aucun dégât n'a été observé pendant la période de l'étude.

Le pourcentage de dégâts croît avec la distance qui sépare les cultures de la limite du parc (R² = 0,95 ; p = 0,003). Les plantations situées à moins de 100 m sont caractérisées par des dégâts supérieurs ou égaux à 50% tandis que celles à plus de 100 m affichent des dégâts compris entre 2% et 34% (Fig. 8).

D'après les paysans, les populations d'éléphants se déplacent par petit groupe de 2 à 6 individus (tous sexes et âges confondus). La majorité des chefs d'exploitations victimes (66,7%) affirment que 14,9% des dégâts ont lieu les nuits contre 16,7% des chefs d'exploitations victimes de 8,3% de dégâts les matins. Aussi, 16,7% des chefs d'exploitations avec 21,2% des dégâts n'ont pas pu circonscrire les dégâts dans la journée (Fig. 9).

1.1.2. Moyens de lutte

Des stratégies sont menées par quelques paysans pour dissuader les éléphants. Ainsi, sept (7) chefs d'exploitations sur 12 soit 58,3% utilisent une stratégie alors que 5 sur 12 soit 41,7% ne mènent aucune action. Les stratégies de lutte traditionnelle contre les dégâts occasionnés par les éléphants sont les suivantes:

- fumée du feu de bois ;

- clôture en bois autour de la plantation ;

- statuette en forme d'humain ;

- les bruits (cris, frappe de bois ou boîte, radio allumée toute la nuit) ;

- la lumière (torche, lampe) ;

Figure 6 : Variation interannuelles des dégâts Figure 7 : Variation mensuelle des dégâts de de cultures dans la période cultures de 1995 à 2007

allant de 1995 à 2007

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius