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La division internationale du travail: un frein pour le développement de la RDC.

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par Aurélien NGOMA MAYANGI
Université de Kinshasa RDC - Licence en relations internationales 2009
  

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ANNEXES

1. LEXIQUE

I. Aide publique au développement

On appelle aide publique au développement les dons ou les prêts à des conditions financières privilégiées accordés par des organismes publics de l'OCDE ou de l'OPEP. Il suffit donc qu'un prêt soit consenti à un taux inférieur à celui du marché (prêt concessionnel) pour qu'il soit considéré comme une aide, même s'il est ensuite remboursé jusqu'au dernier centime par le pays bénéficiaire. Les prêts bilatéraux liés (c'est-à-dire que le pays destinataire doit utiliser l'aide pour l'achat de produits du pays prêteur) et les annulations de dette font aussi partie de l'aide publique au développement. Outre l'aide alimentaire, on peut distinguer trois grands types d'utilisation des fonds ainsi dégagés : le développement rural, les infrastructures, l'aide hors projet (financement des déficits budgétaires ou de la balance des paiements des pays aidés). C'est ce dernier poste qui augmente le plus. Cette aide est « conditionnée » par la réduction du déficit public, la privatisation, la bonne conduite écologique, l'attention aux plus pauvres, la démocratisation, etc. Toutes ces conditions sont définies par les principaux gouvernements du Nord et le couple Banque mondiale/ FMI. Cette aide passe par trois canaux : l'aide multilatérale, l'aide bilatérale et les ONG.

II. Anti-développement

L'anti-développement est un projet de violence, autant physique que symbolique. Ainsi, il est l'exact contraire du développement. Cependant, pour BERGERON, le développement est une invention qui reste à faire : tout est à redéfinir, tout est à recommencer, au sein des pays industriels comme du tiers-monde.

III. Balance commerciale

La balance commerciale d'un pays mesure la différence entre ses ventes de marchandises (exportations) et ses achats (importations). Le résultat est le solde commercial (déficitaire ou excédentaire). La balance commerciale est de moins en moins significative, en raison de la progression forte des échanges internationaux de services, qui n'y sont pas pris en compte (ceux-ci sont repris dans la « balance des invisibles » et concernent : assurances, services financiers, télécommunications, transports, tourisme, brevets, redevances, etc.). Les services représentent désormais un tiers des échanges de marchandises. On peut donc imaginer qu'un gros déficit de la balance commerciale soit compensé par un excédent des échanges des services et inversement.

IV. Balance des paiements

La balance des paiements d'un pays est le résultat des transactions commerciales (c'est-à-dire des biens et des services importés et exportés) et de ses échanges de revenus financiers avec l'étranger. En clair, la balance des paiements mesure la position financière d'un pays par rapport au reste du monde. Un pays disposant d'un excédent de ses paiements courants est un pays prêteur vis-à-vis du reste du monde. Inversement, si la balance d'un pays est déficitaire, ce pays devra se tourner vers les prêteurs internationaux afin d'emprunter pour ses besoins de financement.

V. Banque mondiale

Créée en 1944 à Bretton Woods dans le cadre du nouveau système monétaire international, la Banque mondiale possède un capital apporté par les pays membres et surtout emprunte sur les marchés internationaux des capitaux. La Banque mondiale finance des projets sectoriels, publics ou privés, à destination des pays du tiers-monde et des ex-pays dits socialistes. Elle se compose des trois filiales suivantes.

· La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD, 180 membres en 1997) octroie des prêts concernant de grands secteurs d'activité (agriculture et énergie).

· L'Association internationale pour le développement (AID ou IDA selon son appellation anglophone, 159 membres en 1997) s'est spécialisée dans l'octroi à très long terme (15 ou 20 ans) de prêts à taux d'intérêts nuls ou très faibles à destination des pays les moins avancés (PMA).

· La Société financière internationale (SFI) est la filiale de la Banque mondiale qui a en charge le financement d'entreprises ou d'institutions privées du tiers-monde.

Avec l'accroissement de l'endettement, la Banque mondiale a, en accord avec le FMI, développé ses interventions dans une perspective macro-économique. Ainsi la Banque mondiale impose-t-elle de plus en plus la mise en place de politiques d'ajustement destinées à équilibrer la balance des paiements des pays lourdement endettés. La Banque mondiale ne se prive pas de « conseiller » les pays soumis à la thérapeutique du FMI sur la meilleure façon de réduire les déficits budgétaires, de mobiliser l'épargne interne, d'inciter les investisseurs étrangers à s'installer sur place, de libéraliser les changes et les prix. Enfin la Banque mondiale participe financièrement à ces programmes en accordant aux pays qui suivent cette politique, des prêts d'ajustement structurel depuis 1982. Types de prêts accordés par la Banque mondiale :

1. les prêts-projets : prêts classiques pour les centrales thermiques, le secteur pétrolier, les industries forestières, les projets agricoles, barrages, routes, distribution et assainissement de l'eau, etc.

2. les prêts d'ajustement sectoriel qui s'adressent à un secteur entier d'une économie nationale : énergie, agriculture, industrie, etc.

3. les prêts à des institutions qui servent à orienter les politiques de certaines institutions vers le commerce extérieur et à ouvrir la voie aux transnationales. Ils financent aussi la privatisation des services publics.

4. les prêts d'ajustement structurel, censés atténuer la crise de la dette, qui favorisent invariablement une politique néolibérale.

5. les prêts pour lutter contre la pauvreté.

VI. Bien-être

Le bien-être est une situation financière qui permet de satisfaire les besoins matériels.

VII. Biocarburants

Les biocarburants sont des carburants d'origine végétale génétiquement modifiée.

VIII. Biodiversité

La biodiversité (diversité biologique) fait référence à la pluralité des espèces vivantes.

IX. Biosphère

La biosphère est la couche idéale que forme autour de l'écorce terrestre l'ensemble des êtres vivants.

X. Chômage déguisé

Le chômage déguisé est une situation où plusieurs personnes travaillent sur une tâche où un petit nombre aurait suffi dès le début. On peut considérer l'insuffisance du travail, de formation préalable de capital, comme l'origine du chômage déguisé.

XI. Club de Paris

Le Club de Paris est un groupement d'Etats créanciers spécialisés dans la normalisation des défauts de paiement des pays en développement ; il a été créé en 1956 autour de la crise d'Egypte. Les liens entre le Club de Paris et le FMI sont extrêmement étroits : ils se matérialisent par le statut d'observateur dont jouit le FMI dans les réunions -confidentielles- du Club de Paris. Le FMI joue un rôle clé dans la stratégie de la dette mise en oeuvre par le Club de Paris qui s'en remet à son expertise et son jugement macro-économiques pour mettre en pratique l'un des principes essentiels du Club de Paris : la conditionnalité. Réciproquement, l'action du Club de Paris préserve le statut de créancier privilégié du FMI et la conduite de ses stratégies d'ajustement dans les PVD.

Ø Club de Londres

Ce club réunit les banques privées qui détiennent des créances sur les Etats et les entreprises du tiers-monde. Pendant les années 1970, les banques de dépôt étaient devenues la principale source de crédit des pays en difficulté. Dès la fin de la décennie, ces dernières allouaient déjà plus de 50% du total des crédits accordés, tous prêteurs confondus. Au moment de la crise de la dette, en 1982, le Club de Londres eut donc intérêt à travailler avec le FMI afin de gérer cette crise. Ces groupes de banques de dépôts se rencontrent pour coordonner le rééchelonnement de la dette des pays emprunteurs. On qualifie plus précisément ces groupes de commissions consultatives. Ces rencontres (à la différence du Club de Paris, qui se réunit toujours à Paris) ont lieu à New York, Londres, Paris, Francfort ou ailleurs selon les préférences du pays et des banques. Les commissions consultatives, formées dans les années 1980, ont toujours conseillé aux pays débiteurs d'adopter immédiatement une politique de stabilisation et de demander le soutien du FMI, avant de solliciter un rééchelonnement ou une requête d'argent frais auprès des banques de dépôt. Ce n'est qu'en de très rares occasions que les commissions consultatives donnent suite à un projet sans l'aval du FMI, si les banques sont convaincues que le pays mène une politique adéquate.

XII. Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED)

La CNUCED a été créée en 1964, sous la pression des pays en voie de développement, pour faire contrepoids au GATT (prédécesseur de l'OMC) et analyser le commerce international du point de vue du Sud.

XIII. Combustibles fossiles

Les combustibles fossiles (houille, charbon, lignite, pétrole, gaz naturel, uranium) proviennent de la décomposition des plantes et d'animaux microscopiques profondément enfouis dans le sol. Ils fournissent à l'homme l'énergie pour s'éclairer, se chauffer, se déplacer,... bref, pour faire tourner ses machines.

XIV. Coût de la vie

Le coût de la vie est une notion faisant ressortir, à une période donnée, le niveau des prix d'un certain nombre de biens et services entrant dans un budget type, et son évolution entre deux ou plusieurs périodes.

XV. Décomposition internationale du processus productif (DIPP)

La décomposition internationale du processus productif ou décomposition plus poussée de la chaîne de valeur fait référence au fait de décomposer la fabrication des produits : plus le produit est complexe et plus il comporte de composants et de sous-ensembles qui peuvent être fabriqués de façon autonome les uns des autres. Par exemple, une voiture automobile comporte plus de 5000 pièces. Ces composants sont progressivement réunis en sous-ensembles qui sont associés lors de l'assemblage final. Cette décomposition du produit autorise alors la fabrication des diverses pièces dans des pays différents en fonction de leurs avantages comparatifs. Ainsi, la production est décomposée internationalement.

XVI. Economie

L'économie est l'ensemble des activités d'une collectivité humaine, relatives à la production et à la consommation des richesses.

XVII. Economie de marché

L'économie de marché est un système économique dans lequel des mécanismes naturels assurent seuls l'équilibre permanent de l'offre et de la demande. En effet, pour le libéralisme économique, un marché se crée spontanément et une fois en opération, il fonctionne selon sa propre logique interne.

Le mécanisme régulateur de ce système est la concurrence. Cette dernière peut contribuer de façon notable à promouvoir l'efficacité car un régime ouvert d'échanges commerciaux et des paiements encourage l'utilisation optimale des ressources disponibles. Et le pouvoir régulateur de la concurrence exclut toute intervention de l'Etat. La seule intervention justifiable doit être limitée au respect de la loi et de l'ordre et à la défense nationale. Sur ce, plus la zone d'échange sera vaste, plus vive sera la concurrence et plus puissant sera le marché.

XVIII. Ecosystème

L'écosystème est l'ensemble des êtres vivants d'un même milieu et des éléments non vivants qui leur sont liés vitalement c'est-à-dire que chaque milieu ainsi que des êtres vivants qui s'y trouvent forment ensemble un écosystème. Et les éléments de chaque écosystème dépendent les uns des autres pour vivre. En effet, la disparition d'une espèce déséquilibre et affecte l'écosystème.

XIX. Elasticité

En économie, élasticité fait référence à la faculté de variation d'un phénomène en fonction de la variation d'un autre.

XX. Environnement

L'environnement est l'ensemble des éléments naturels et artificiels qui constituent le cadre de vie dans lequel les êtres vivants évoluent.

XXI. Facilité d'ajustement structurel (FAS) et Facilités d'ajustement structurel renforcé (FASR)

Les FAS sont des facilités de crédits octroyées par le FMI et adaptées sur une période de trois ans. Les FASR comportent des prêts d'un montant plus élevé mais exigent des efforts importants dans le domaine structurel et font l'objet d'une conditionnalité rigoureuse : un programme d'ajustement structurel à moyen terme (trois ans). Pour pouvoir en bénéficier, un pays doit présenter un document-cadre de politique économique (DCPE) définissant son programme d'ajustement structurel. La FASR est financée par plus de 40 Etats-membres du FMI, dont la moitié environ sont des pays en développement. Ces facilités d'ajustement ont été rebaptisées « Facilités pour la croissance et la réduction de la pauvreté » en septembre 1999.

XXII. Fonds monétaire international (FMI)

Le FMI est né le même jour que la Banque mondiale avec la signature des Accords de Bretton Woods. Le rôle du FMI était de défendre le nouveau système de changes fixes. A la fin de Bretton Woods (1971), le FMI est maintenu et se révèle petit à petit le gendarme et le pompier du capitalisme mondialisé : gendarme lorsqu'il impose ses programmes d'ajustement structurel ; pompier lorsqu'il intervient financièrement pour renflouer des Etats touchés par une crise financière. Son mode de décision est celui d'une répartition des droits de vote en fonction du montant de la cotisation des Etats membres. Il faut 85% des voix pour modifier la charte du FMI (les USA possèdent donc une minorité de blocage, vu qu'ils possèdent 17,35%). Cinq pays dominent : les USA (17,35% des voix), le Japon (6,22%), l'Allemagne (6,08%), la France (5,02%) et la Grande-Bretagne (5,02%). Les 177 autres Etats membres sont divisés en groupes dirigés par chaque fois un pays. Le groupe le plus important (5,21% des voix) est dirigé par la Belgique (Autriche, Biélorussie, République tchèque, Hongrie, Kazakhstan, Luxembourg, Slovaquie, Slovénie et Turquie). Le second est dirigé par les Pays-Bas (4,92% des voix -Arménie, Bosnie, Bulgarie, Croatie, Chypre, Géorgie, Israël, Macédoine, Moldavie, Roumanie et Ukraine). Et ainsi de suite jusqu'au groupe le moins important (1,17% des voix) présidé par le Gabon (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Cap Vert, République centrafricaine, Tchad, Comores, République du Congo, Côte d'Ivoire, Djibouti, Guinée équatoriale, Guinée, Guinée-Bissau, Madagascar, Mali, Mauritanie, Iles Maurice, Niger, Rwanda, Sao Tomé et Principe, Sénégal et Togo).

XXIII. GATT

L'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) a été signé en 1947 à Genève et a consisté à abaisser d'une moyenne de 40-50% à 4-5% les barrières commerciales des marchandises. En 1994, avec la signature des Accords de Marrakech, le GATT est devenu l'OMC, qui s'est vue octroyer le rôle d'organisation internationale, s'est vue munir d'un tribunal contraignant (l'Organe de règlement des différends) et a vu ses prérogatives s'ouvrir à d'autres domaines que les marchandises.

XXIV. Industrialisation

Définition large

Pour F. PERROUX, « l'industrialisation est un processus cumulatif structurant l'ensemble social par l'emploi intensif de systèmes de machines et permettant l'augmentation à un coût décroissant des objets bénéfiques au groupe humain ».

Ainsi, l'industrialisation n'est pas simplement l'existence d'industries, mais inclut l'idée de productivité croissante, de moindre pénibilité des travaux et l'effet d'entraînement cumulatif des « systèmes de machines ».

Définition restreinte

Pour R. GENDARME, l'industrialisation est définie de façon plus centrée sur les problèmes de sous-développement : « Nous définirons l'industrialisation par la substitution des importations, comme la satisfaction d'une plus grande proportion de la demande intérieure par la production de biens de consommation, puis progressivement, en utilisant sur place les matières premières dans le but d'économiser des devises et de réduire la domination des pays industrialisés ».

(BREMOND, J. et GELEDAN, A., Dictionnaire économique et social. 100 articles thématiques, 1200 définitions, 3ème édition augmentée, Hatier, Paris, 1981, Pp. 348-349)

XXV. Inflation

L'inflation est une hausse des prix ou hausse cumulative de la masse monétaire au-dessus du niveau du PIB. En effet, elle est une hausse cumulative de l'ensemble des prix (par exemple, une hausse du prix de pétrole, entraînant à terme un réajustement des salaires à la hausse, puis la hausse des autres prix, etc.).

XXVI. Investissements directs étrangers (IDE)

Les investissements directs étrangers (IDE) désignent les investissements visant l'acquisition d'un intérêt durable dans une entreprise située dans un pays étranger et n'impliquent pas nécessairement les transferts de technologie attendus au tiers-monde. Et leur but est d'influer sur la gestion de l'entreprise en question (en acquérant 10% ou plus des actions et des droits de vote de cette entreprise). Les bénéfices des IDE ne profitent guère aux populations locales : les firmes transnationales les rapatrient en masse sous forme de dividendes et des royalties vers leurs maisons-mères, opération facilitée par le développement de zones franches industrielles dans de nombreux pays du tiers-monde.

XXVII. Monétarisme

Le monétarisme est l'école de pensée estimant que la monnaie influe seulement sur les prix et que, par conséquent, il est vain et dangereux d'utiliser l'arme monétaire pour autre chose que pour lutter contre l'inflation. Le monétarisme repose sur l'idée que la monnaie n'influence ni la production, ni la répartition. Sur le plan plus philosophique, le fondement du monétarisme réside dans l'idée que les hommes en savent forcément moins que le marché (efficience des marchés).

XXVIII. Mieux-être

Le mieux-être est l'amélioration du confort, de la santé, etc.

XXIX. Organisation mondiale du commerce (OMC)

L'OMC a été créée en remplacement de l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT). Son rôle est de s'assurer qu'aucun de ses membres ne se livre à un quelconque protectionnisme, c'est-à-dire qu'aucun Etat signataire du texte final de Marrakech (signé en avril 1944) ne place de barrières à l'ouverture de ses marchés. Elle a donc évidemment comme conséquence d'exacerber la libéralisation mondiale des échanges commerciaux, la généralisation de la division mondiale du travail et les stratégies mondialisées au sein des firmes multinationales, puisque son rôle est précisément de s'assurer qu'aucune décision étatique ne puisse entraver la bonne marche du commerce international.

XXX. Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD)

Créé en 1965, le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD, siège à New York) est le principal organe d'assistance technique de l'ONU. Il aide -sans restriction politique- les pays en développement à se doter de services administratifs et techniques de base, forme des cadres, cherche à répondre à certains besoins essentiels des populations, prend l'initiative de programmes de coopération régionale, et coordonne, en principe, les activités sur place de l'ensemble des programmes opérationnels des Nations-Unies. Le PNUD s'appuie généralement sur un savoir-faire et des techniques occidentales, mais parmi son contingent d'experts, un tiers est originaire du tiers-monde. Le PNUD publie annuellement un Rapport sur le développement humain qui classe notamment les pays selon l'Indicateur de développement humain (IDH).

XXXI. Plans d'ajustement structurel (PAS)

Les plans d'ajustement structurel contiennent la politique imposée par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale en contrepartie de l'octroi de nouveaux prêts ou de l'échelonnement d'anciens prêts. L'ajustement structurel repose habituellement sur le dosage des éléments suivants : réduction des dépenses publiques, dévaluation de la monnaie nationale (afin de réduire les prix des produits exportés et d'augmenter ceux des produits importés), privatisation et/ou réduction des subventions publiques de fonctionnement à certaines entreprises ou à certains produits, blocage des salaires, libéralisation, hausse des exportations, etc.

XXXII. Pouvoir d'achat

Le pouvoir d'achat est une quantité de biens ou des services que permet d'obtenir une somme d'argent.

XXXIII. Premier choc pétrolier

Le premier choc pétrolier (en 1973) désigne une première hausse brutale et importante du prix du pétrole (atteignant 400%). Il déclencha une crise profonde dans l'économie mondiale. En effet, le paysage industriel mondial fut affecté.

XXXIV. Produit intérieur brut (PIB)

Le produit intérieur brut (PIB) calcule les valeurs ajoutées de toutes les entreprises opérant à l'intérieur du territoire national. Il additionne l'ensemble des activités créatrices de revenus à l'intérieur du territoire.

XXXV. Récession

La récession est le ralentissement du rythme de croissance de l'activité économique dans un pays ou une branche pendant au moins deux trimestres.

XXXVI. Rééchelonnement

Le rééchelonnement est une modification des termes d'une dette, par exemple en modifiant les échéances ou en reportant les paiements du principal et/ou des intérêts.

XXXVII. Révolutions industrielles

La première révolution industrielle repose essentiellement sur la mécanisation née de progrès techniques déterminants dans les industries textile, minière et métallurgique (machine à vapeur, mécanisation de la filature et du tissage, extraction du charbon, utilisation du coke) ; elle a profité aussi de la généralisation du crédit. Apparue en Grande Bretagne à la fin du 18ème siècle (de 1760 à approximativement 1830) avant de se propager au reste de l'Europe, elle s'est traduite par un dynamisme industriel et commercial.

La deuxième révolution industrielle (dans les années 1880) est liée à l'utilisation de nouvelles énergies (pétrole, gaz, électricité) et à des inventions majeures (moteur à explosion, éclairage électrique, etc.).

La troisième révolution industrielle (seconde moitié du 20ème siècle) procède principalement des applications de la physique quantique, de l'électronique et de l'informatique, et du développement des communications.

XXXVIII. Royalties

Les royalties désignent la redevance due au propriétaire d'un brevet, du sol dans lequel sont assurées certaines exploitations, etc.

XXXIX. Sécurité alimentaire

La sécurité alimentaire fait référence à l'accès de tous durablement à une nourriture saine et suffisante.

XL. Souveraineté

Par souveraineté, nous entendons la qualité du pouvoir politique d'un Etat qui n'est soumis au contrôle ni d'un autre Etat ni d'un organisme international.

XLI. Système monétaire international (SMI)

Le système monétaire international est une expression désignant l'ensemble des règles élaborées par les pays pour assurer, par le biais de la monnaie, une stabilisation des échanges, ainsi que l'ensemble des institutions chargées de contrôler et d'organiser les échanges monétaires entre les pays. En effet, l'exigence d'une collaboration au niveau international en matière monétaire découle de la nature du commerce international, qui constitue une richesse pour les nations, mais également une source potentielle de déséquilibres monétaires. Et son but est d'assurer une certaine stabilité des taux de change.

XLII. Théorie des avantages comparatifs

La théorie des avantages comparatifs a été formulée par David RICARDO. Elle établit les bienfaits du commerce en démontrant que l'échange, avec les spécialisations qu'il provoque, bénéficie à tous les co-échangistes. En effet, l'avantage comparatif se vérifie par le fait qu'un pays, dans le secteur choisi, obtient le plus faible coût de production sur la planète. Et l'exemple type de RICARDO, à ce sujet, est celui de l'échange coton/porto entre le Portugal et l'Angleterre. Si le Portugal ne peut produire des tissus dans d'aussi bonnes conditions que l'Angleterre, c'est-à-dire, s'il doit y consacrer plus de temps et de travail qu'elle, il a avantage à produire du vin qui lui servirait de monnaie d'échange pour acheter des cotonnades en Angleterre, cette dernière ne pouvant produire du vin dans d'aussi bonnes conditions que le Portugal. Au regard de ce qui précède, il paraît irrationnel de produire chez soi ce qu'un autre est capable de produire à un moindre coût. Ceci oppose, en effet, la théorie des avantages comparatifs à celle du développement en autarcie.

XLIII. Tiers-monde

L'expression « tiers-monde » apparut pour la première fois le 15 août 1952 dans la dernière phrase d'un éditorial du journal français L'Observateur, sous la plume d'Alfred SAUVY. Il écrivait : « car enfin, ce tiers-monde ignoré, exploité, méprisé, comme le tiers- Etat, veut lui aussi être quelque chose ». En effet, la référence au tiers-Etat de la Révolution française sous entend la volonté d'abolition des privilèges des deux autres mondes. Entendez le bloc de l'Est et celui de l'Ouest, car c'est aux lendemains de la deuxième guerre mondiale marqués par un climat de « guerre froide » que l'on désignait ainsi les pays se présentant comme n'étant ni de l'Est ni de l'Ouest. Et d'extrapolation en extrapolation, le tiers-monde en est arrivé à signifier l'ensemble des pays marginalisés dans l'économie mondiale.

XLIV. Transfert de technologie

Le transfert de technologie est l'acquisition en investissements directs de biens d'équipement, de brevets ou d'usines clés en main issues des pays développés, par des pays en développement afin d'accélérer leur développement par des technologies modernes.

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"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"