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Problématique des identités nationales dans la région des grands lacs: cas de la RDC et du Rwanda.

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par Charles-Augustin MUHINDO MUSONDOLI
Université de Bunia RDC - Licence 2010
  

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LES ABREVIATIONS

Art: Article

Éd: Edition

RDC: République Démocratique du Congo

NEPAD: Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique

LDGL: Ligue des Droits de la Personne dans la Régions des Grands Lacs

ONU:Organisation des Nations Unies

ONG: Organisation Non-gouvernementale

MONUC: Mission de l'Organisation des Nations Unies au Congo

MONUSCO: Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo

CEPGL: Communauté Economique des Pays des Grands Lacs

SADC: Communauté de Développement de l'Afrique Australe

VIH/SIDA: Virus Immuno Humaine/ Syndrome Immuno Déficience Acquise

FDLR: Force Démocratique pour la Libération du Rwanda

SDN: Société Des Nations

FPR : Front Patriotique Rwandais

MINUAR : Mission de l'Organisation des Nations Unies et d'Assistance au Rwanda

MRND : Mouvement Républicain National pour le Redressement et le Développement

TPIR : Tribunal Pénal International pour le Rwanda

AFDL : Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération

RCD: Rassemblement Congolais pour la Démocratie

FDD/CNDD: Force pour la Défense de la Démocratie, conseil National pour la Défense de la Démocratie

PALIPEHUTU: Parti pour la Libération des Peuples Hutu

ONUC: Opération des Nations Unies au Congo

OPDS:

U.E: Union Européenne

FAR : Force Armée Rwandaise

ADP: Alliance Démocratique du Peuple

CNRD : Conseil National pour la Résistance et la Démocratie

ARLZ : Alliance des Révolutionnaires pour la Libération du Zaïre

PRP :PartidesRévolutionsPopulaires
RCD/KML: Rassemblement Congolais pour la Démocratie/ Kisangani Mouvement de Libération

DDRRR: Désarmement, Démobilisation, Rapatriement, Réinstallation et Réinsertion

MLC : Mouvement de Libération du Congo

0. INTRODUCTION

0.1. Etat de la question

Du début du 20èsiècle à sa fin, l'Afrique en générale et la Région des Grands Lacs en particulier traversent une période caractérisée par la colonisation, la traite négrière, les dictatures, les coups d'Etat, les guerres : ethnique, religieuse, les maladies de toutes sortes dont les plus médiatisées sont le sida, la tuberculose, la maladie du sommeil, la fièvre ebola, la poliomyélite...et, d'autre part, par la fin de la colonisation, l' indépendances de plusieurs Etats africains, la fin de l'apartheid en Afrique du sud . Mais après ces indépendances, il faut noter les guerres civiles ont éclaté notamment en RDC, Rwanda, Burundi, Ouganda,RépubliqueCentreAfricaine,CongoBrazza,Soudan,Tchad,Angola,Nigeria ,Mozambique. Les conséquences des ces violences sont ressenties jusqu'à ce jour et s'expriment par  la pauvreté, la misère, le sous-développement, la descente aux enfers des nombreux Etats,la corruption et l'absence des infrastructures de base comme routes, écoles, hôpitaux...

Le 21ème siècle a commencé selon DELANYO ADADEVOH « sur fond d'un nouvel optimisme pour une Afrique nouvelle. La guerre froide entre l'Est et l'Ouest a pris fin et les guerres d'indépendances dans plusieurs Etats africains sont terminées. Plusieurs Etats jouissent alors de leur souveraineté nationale. Le paroxysme de cette vague d'indépendance était la chute de l'apartheid en Afrique du sud en 1994»A travers l'Union Africaine les pays africains ont embrassé la démocratie et le souci du développement en inventant le NEPAD (Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique) acceptée par les institutions de Bretton Woods et par le G8. L'Afrique retrouve donc progressivement sa place sur l'échiquier économique mondial. Les dirigeants africains sont donc conscients que le développement du continent dépend de la vision des africains pour transformer le continent en paradis. Malgré cette ambition, l'Afrique est toujours confrontée à des problèmes tels que : conflits de nationalité ou des identités, les conflits fonciers, la question démographique, le chômage des jeunes, les groupes armés, les guerres tribalo-ethniques...et la Région des Grands Lacs n'a pas échappé à ces réalités déplorables.

La Région des Grands Lacs est l'une des régions la plus ensanglantée au monde. La question de nationalité ou des identités, ethniques en est la base. L'Afrique est confrontée de manière générale à cette situation dans la mesure où elle a connu et continue à connaître des décennies des guerres fratricides et des conflits d'intérêts divers qui se propagent au delà des frontières nationales, affectant même les relations interétatiques. Cette situation plonge la population dans la misère et la désolation. L'Afrique du 3ème millénaire traverse en son sein une crise multiforme qui selon KUMBU KINGIMBI « menace ou rompt dangereusement la paix au sein des Etats, entre les nations et les peuples. En effet, près de tiers de l'humanité vivent dans les guerres ou les conflits armés, dans le sous développement et l'oppression ».1(*) La Région des Grands Lacs selon la Ligue des droits de la personne dans la région des Grands lacs ''LDGL'' « est aujourd'hui le théâtre des conflits dont certains viennent de durer une trentaine d'années tantôt à l'état latent tantôt sous forme ouverte par des guerres civiles, des mouvements des réfugiés, des massacres, voire de génocide ».2(*) A y regarder de près, la question identitaire occupe une place prépondérante dans les causes déterminantes de ces conflits.

La question identitaire dans la Région des Grands Lacs selon KAZUNGUZIBWA NYENYEZI Jean Marie Vianney « a fait couler pas mal d'encre et soulève des passions incontrôlées. Elle a empoisonné les débats à la Conférence Nationale Souveraine et entraîné de 1993 à 1995, de la violence et des excès dus à des causes de nature outre que juridique. Elle est semble-t-il à l'origine de guerre de libération dans le Sud Kivu en septembre 1996 »3(*). Les passions et les excès ont existé et existent encore car le retour probable des présumés réfugié congolais se trouvant au Rwanda s'annonce. Et pourtant ceux qui occupent les terres laissées ne souhaitent pas ce retour. Pour eux, ce sont des étrangers.

Le monde de l'après-guerre froide « a mis fin au condominium americano-sovietique. L'une des conséquences de cette transformation est que les conflits qui, hier, étaient localisés et maîtrisés, semblent aujourd'hui se manifester à travers le phénomène de mondialisation. Celle-ci mettant en péril la souveraineté des Etats, laisse les acteurs non-étatiques une place importante dans le système international, jusqu'à faire dépendre de leur volonté l'avenir des peuples ».4(*)

L'Afrique du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest en passant par le Centre, est en proie à des conflits qui paraissent en ce jour interminable. La paix est donc en péril, la notion des droits de l'homme reste inexistante ou mieux bafoués aussi bien par les groupes armés que les troupes royales, le développement socio-économique un mythe si pas un idéal.

La guerre comme antithèse de la paix n'entraîne que la mal gouvernance, l'injustice sociale, l'exploitation de l'homme par l'homme, , la criminalité, la sous alimentation, les détournement des deniers publics, la corruption, les malaises et les tensions entre les peuples, les diverses maladies, la liste n'est pas exhaustive. Et pourtant bon nombre de ces Etats d'Afrique célèbrent cette année le cinquantenaire de leurs indépendances.

A l'heure de la mondialisation, l'Afrique se trouve à l'abri et « ne se trouve qu'avec deux options : ou bien retourner à une Afrique faite de violence et d'exploitation de la part des trafiquants autochtones et étrangers. Soit entré au XXIè siècle et, dans ce cas, l'Afrique devra affronter les défis de la compétitivité des ses économies à l'échelle internationale avec les risques d'exclusion sociale que cela implique ».5(*)

Aujourd'hui, l'Afrique est au coeur des multiples débats qui visent non seulement la paix, la sécurité, le développement... mais également son intégration régionale, sous régionale et son entrée au concert des grands décideurs de ce monde, notamment au Conseil de Sécurité de l'ONU et en être membre permanent. L'Afrique à travers l' Union Africaine (U.A) et ses organisations sous régionales doivent « s'engager de plus en plus de façon active à promouvoir la coopération entre les Etats pour réaliser ses objectifs ». En ce 3è millénaire, l'Afrique est confrontée aux conflits fonciers, armés, interethniques, identitaires... qui bloque dans une certaine mesure son intégration économique, politique, culturelle...malgré les multiples aides et investissements du Nord. Son niveau reste très bas et pourtant les initiatives et les hommes ne manquent pas et l'on se pose constamment ces questions : quel est le rôle de l'Union Africaine, les organisations sous régionales africaines, les ONG internationales et locales du développement, les universités où il y a la faculté ou le département du développement... pour remettre tant soi peu l'Afrique en générale et la région des grands lacs en particulier sur le sentier du progrès.

Du 20ème au 21ème siècle, certains conflits armés en Afrique ont été résolus, d'autres, sa résolution tarde à venir. Bien que la guerre soit considérée comme une situation normale et faisant partie de la réalité sociale, elle est une suite de la politique, un des moteurs de changement. Mais elle plonge l'Afrique vers son enterrement certain. Les conflits armés ou non y compris la violence qu'il entraîne, aucun africain digne de ce nom ne peut l'accepter car il instaure au sein de la société la haine, la loi du plus fort, l'arbitraire et compromet les progrès. Tel est le cas au Tchad, au Darfour, en Centrafrique, au Nigeria, en Algérie, en Somalis, Erythrée, Niger, Cote d'ivoire, Mali...L'instabilité politique africaine laisse à désirer et plonge plus d'une personne au désarroi. La question identitaire a sa place.

Les guerres dans la Région de Grands Lacs ont occasionné des déplacements massifs de la population, la résurgence de la haine ethnique, la xénophobie, l'exclusion des uns et des autres, les pillages systématiques des ressources naturelles par les multinationales, les violations des droits humains, les violences sexuelles faites à la femme et aux jeunes filles, l'enrôlement des enfants dans l'armée régulière et dans les bandes armées aussi bien nationales qu'étrangères. Le droit international humanitaire et public est violé.

Hier, la région des grands lacs considérée comme berceau de l'humanité est devenue « un tombeau pour tant d'hommes, des femmes et d'enfants ».6(*) La région meurt parcequ'elle se suicide. Il faut qu'elle quitte la violence, éradique la pauvreté, construise une paix solide. Les autorités de la région des grands lacs doivent requalifier leurs politiques qui passeront de l' « Etat sauvage à l'état civilisé (c'est-à-dire participant activement et positivement au concert des nations) ; de l'état primitif à l'Etat moderne, de l'état arbitraire à l'Etat de droit ».7(*)

KALULAMBI PONGO Martin pense que l' « identité en Afrique est un produit de confrontation où la violence se manifeste autant dans les mots que sur le terrain ».8(*)

L'Afrique «  est un continent où d'innombrable être humains-hommes et femmes, enfants et jeunes sont étendus, en quelque sorte, sur le bord de la route, malades, blessés, impotent, marginalisés et abandonnés. Ils ont un extrême besoin de bons samaritains qui leur viennent en aide »

S'agissant de la Région des Grands Lacs, la question des identités nationales, il faut le reconnaître, a fait couler du sang. D'une part, ceux qui estiment être marginalisés jugent bon d'user de la force afin de ne pas être exclus de la sphère sociale, politique et économique. D'autre part et principalement dans les provinces du Nord et Sud KIVU, l'identité et la terre sont des causes propres et majeures des conflits. Du coté du Rwanda, le génocide, la forte démographie, l'exclusion des Hutus accusés d'être génocidaire se fait encore sentir. Bon nombre des Hutu se trouve en errance dans les forêts congolaises pourchassées par l'armée congolaise avec l'appui logistique de la MONUC aujourd'hui MONUSCO. Ils sont accusés des tracasseries, viols et violences sexuelles dont les plus importants remontent à juillet et début août 2010. A cet effet, plus des 200 femmes ont été violées en territoire de WALIKALE. Les multiples bavures et crimes contre l'humanité commis dans cette région ne cessent d'inquiéter plus d'une personne et en appelle à la création d'une juridiction pénale internationale. Bien qu'il y ait des réactions ou des condamnations au niveau tant international que national, par les ONG des défenses des droits de l'homme, leurs présences restent ennuyantes car leur errance dans la forêt congolaise et l'exil pour les autres à travers le monde nécessitent une solution politique. La RDC et d'autres pays d'Afrique en ont fait autant pour résoudre leurs conflits. Le rapport Mapping de l'Onu publié en octobre 2010 décrit toutes formes de violations des droits humains en RDC et cela dans toutes les provinces du pays. Les rapports des experts indépendants de l'Onu, de la MONUSCO (MONUC hier)

Malgré la similitude des rwandophones avec d'autres populations congolaises frontalières ayant des prolongements au delà des frontières, ce sont eux qui sont pointés du doigt et leur nationalité constamment mise en doute à tord ou en raison car ils sont en cheval entre les deux pays et ils payent le prix de leur non intégration dans la culture congolaise. Ils sont même accusés de servir de refuge pour leurs frères se trouvant au Rwanda. L'on ignore même l'historique de leur immigration car chaque auteur tire la couverture chez soi. Cela va de son ascendance politique ou ethnique. L'instrumentalisation, la politisation et la manipulation de la question a certes engendrées des critiques aussi graves et occasionna les flux massifs des réfugiés de part et d'autre. Les différents régimes de la région ont réduit certains citoyens à la seconde zone et d'autre à l'apatridie, à l'errance totale où seule la mort reste leur salut.

Les guerres dites de libération de 1996 et 1998 sont certes liées aux revendications identitaires ou en rapport avec la nationalité, au droit du sol, aux revendications des reconnaissances de leurs chefferies, groupements... C'est pourquoi les experts de la Région des Grands Lacs affirment que les « conflits en RDC sont en grande partie causée par l'évolution de la politique qui n'a cessé de progresser en dents de scie »9(*) malgré l'existence des moyens pacifiques pour résoudre ces différends.

Ce qui crée les protagonistes en quête du pouvoir. Cette situation se trouve aussi bien dans nos religions où par exemple la minorité chrétienne au Nigeria, en Egypte...est massacrée par les musulmans. Le sang appelle le sang dit-on. Voilà plus des décennies, la région des grands lacs est devenue le siège de la violence sous toutes ses formes. Cela au nom des nos différences ethniques, religieuses, raciales, tribales ...qui débouchent trop souvent aux tueries, massacres à grande échelle. Tel est le cas du génocide rwandais de 1994, les confits interethniques en Ituri entre 1999-2OO3, la guerre entre les serbes, les bosniaques et les cossovars en Europe orientale. La guerre entre Israël et Palestine, les confits entre Ibos et Yoruba au Nigeria, les touaregs au Mali et au Niger, les berbères au Maroc, Algérie, les Serere au Sénégal et bien d'autres ailleurs.

Les conflits qui endeuillent l'Afrique en général et la Région des Grands Lacs en particulier se jouent sur le fond d'exclusion de l'autre sur base d'identitaire. AMIN MALOUF dira « c'est notre regard qui renferme souvent les autres dans leurs plus étroites appartenances, et c'est notre regard aussi qui peut les libérer ».10(*)

En Afrique, il est vrai que la question identitaire ou ethnique est connue de tous car elle serve de calcul politique lors des élections au pays. Elle est source des nombreux conflits sociaux et culturels de plus en plus complexes depuis l'accession de ces pays à l'indépendance jusqu'en nos jours. Les pays ci-après peuvent être cités : Rwanda, Burundi, RDC, Somali, Soudan, Nigeria, Tchad, Mali, Niger, Algérie...malgré les changements politiques, l'adoption des constitutions aussi bien au referendum que par la volonté des hommes au pouvoir. L'ethnie est à la une lorsqu'on accède au pouvoir. C'est ainsi que l'on a des associations syndicales, les églises, les universités... qui n'échappent pas à cette logique des identités tribalo-ethnicistes.

Selon l'encyclopédie "THEMA" « la fréquence des conflits ethniques ou identitaires s'explique en partie par l'unification tardive des Etats africains dont la majorité on été créées lors de la période coloniale ».11(*) Les frontières étant plus ou moins mal tracées entretiennent des rapports conflictuels et pourtant l'Afrique ante la colonisation était organisée en société bien structurée. Dans son état actuel, l'identité inspire les tentatives seccessionistes (Voir le Nord Kivu, le sud Soudan, le Rwanda, le Biafra au Nigeria...mais hélas, malgré cette idée de sécession, l'éclatement de l'Etat hérité de la décolonisation n'a pas encore abouti.

* 1 KUMBU-KI-NGIMBI "l'Efficience des Institutions régionales et Internationales dans la question de la paix",

in « les enjeux de la paix au troisième millénaire », Kinshasa, éd. Loyola, 2000, pp.91-118.

* 2 LIGUE DES DROITS DE LA PERSONNE DANS LA REGION DES GRANDS LACS, « Introduction » in

« LDGL »Kigali, 1999, pp. 1-4.

* 3 KAZUNGUZIBWA NYENYEZI Jean-Marie Vianney" La problématique de la nationalité et d'intégration en

RDC" in « LDGL » Kigali, 1999, pp. 75-90.

* 4 DIUR KATOND et IBWILAKWINGI Didier,''La communauté Internationale à l'épreuve de la «libre circulation de la violence» In « Mouvements et Enjeux Sociaux» N°0003, Kinshasa, FSSPA, Janv-Févr2002,pp 1-7

KUMBU-KI-NGIMBI, Idem

* 5 KUMBU-KI-NGIMBI, Op .Ct

* 6 SMITH STEPHEN, Pourquoi l'Afrique meurt ?, Paris, éd. Calmann-Levy, 2003, p 227.

* 7 AKELE ADAU Pierre et DJOLI ESENGEKELI, Jacques, "Les élections pour quel projet de société ?, Election

Et Emergence dune société démocratique «in « Congo-Afrique », n°402-403 février-mars 2006, pp.61-101.

* 8 KALULILAMBI MPONGO Martin, Etre Luba au XXe siècle. Identité chrétienne et Ethnicité au Congo-

Kinshasa, Paris, éd. Karthala, 1997, p.264.

* 9 YAV KATSUNG

* 10 AMIN MALOUF, Identités meurtrière, cité par MBONYIKEBE, 2001.

* 11 Encyclopédie "THEMA".

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"Ceux qui rĂªvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rĂªvent de nuit"   Edgar Allan Poe