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L'approche par les risques et sa contribution dans l'amélioration du jugement de l'auditeur

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par Moncef Bn Mohamed Jahech
Institut supérieur de gestion de Gabès - Maà®trise en sciences comptables 2006
  

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II. Le risque de non contrôle :

Le risque de non contrôle est « le risque qu'un solde de compte ou une catégorie d'opération puisse être significative et ne pas être évitée ou corrigée au temps opportun par le système de contrôle interne »11(*).

Le système de contrôle interne comprend l'ensemble des mesures de contrôle appliquées par l'entreprise dans le but d'assurer la protection du patrimoine d'une part, et la régularité et la sincérité des enregistrements comptables et des comptes annuels, d'autre part.

La qualité de ce système peut être jugée mauvaise ou bonne soit dans sa conception soit dans l'application des directives par le personnel, c'est-à-dire que même si le système est fiable dans sa conception, il peut être défaillant dans son fonctionnement car des contrôles prévus peuvent ne pas être effectués.

Donc pour apprécier et évaluer le risque lié au contrôle, l'auditeur devra rechercher l'existence de ces systèmes, puis dans le cadre de ses travaux s'assurer que leur conception et leur fonctionnement est fiable.

III. Le risque de non détection lié à l'audit :

Le risque de non-détection est le risque que des procédés d'audit ne permettent pas au réviseur de repérer une erreur dans les états financiers. Ce risque est défini par l'IFAC comme étant : «  Le risque que les procédures mises par l'auditeur ne lui permettent pas de détecter une inexactitude présente dans d'autres soldes ou catégories d'opérations, pourraient être significative  »12(*)

Ce risque a pour conséquence d'émettre, par l'auditeur, une opinion inappropriée sur les états financiers. Ce risque est dit aussi risque propre à l'auditeur, c'est-à-dire que ce dernier est tenu de concevoir son programme de travail de façon à obtenir une assurance raisonnable que les erreurs significatives existantes dans les comptes annuels sont détectées.

Il est directement relié au travail de l'auditeur et il comprend le risque lié au sondage, le risque hors sondage et le risque lié aux autres procédés :

1) Le risque lié au sondage :

C'est le risque lié à la probabilité d'avoir des conclusions d'un sondage qui ne représentent pas fidèlement la population, il comprend les risques « alpha »et « bêta ».

a) Le risque alpha : C'est le risque que par un sondage, l'auditeur rejette une population qui doit être acceptée. Dans ce contexte, Denis Cormier affirme que : « ce

risque influe sur l'efficience de l'audit car, suite à ce rejet, le sondeur est amené à tester plus qu'il n'aurait dû ».

b) Le risque bêta : Ce risque est présent lorsque les résultats d'un sondage donné incitent l'auditeur à accepter une population qui doit être rejeté.

A ce propos Denis cormier propose que : « l'erreur de type bêta peut entraîner des conséquences plus graves aussi bien pour le réviseur que pour le client et les tiers qui utilisent les états financiers  ».

Ce risque peut influer l'efficacité des tests et des procédures mises en oeuvre lors d'une mission d'audit  ce pour cela il doit être réduit au maximum.

2) Le risque hors sondage :

Ce risque correspond à la possibilité que l'auditeur examine des informations probantes sans leur accorder une attention suffisante ou encore à une évaluation et une interprétation erronée des résultats du sondage. « Ce risque fondamentalement causé par l'erreur humaine peut être minimisé par une formation appropriée, une bonne planification du travail, un encadrement adéquat des employés et une révision systématique du travail effectué »13(*).

3) Le risque lié aux autres procédés :

Il s'agit du risque que les procédés d'audit supplémentaires n'ont pas permis détecter une erreur. Les procédés analytiques et d'audit global peuvent le réduire sans toutefois l'éliminer. Donc, compte tenu de la nature imprécise de la preuve obtenue dans ses investigations, le réviseur devra généralement considérer ce type de risque comme étant élevé.

En effet, un groupe d'étude de l'Institut Canadien des Comptables Agrées (I.C.C.A.) ont indiqué qu'en l'absence de l'évaluation des différents types de risque les praticiens peuvent faire recours aux pourcentages suivants14(*).

 

FAIBLE

MODERE

ELEVE

Risque inhérent (général)

40 %

50 %

60 %

Risque de non contrôle

20 %

50 %

80 %

Risque lié aux autres procédés

30 %

50 %

70 %

* 11 IFAC : Recommandation internationale d'audit n°25, octobre 87-13

* 12 IFAC : Recommandation internationale d'audit n°25, octobre 87-13

* 13 Gilles Chevalier, Yvon Houle, « L'expert comptable et la mission de vérification  ».p 383.

* 14 L'ICCA (L'étendue des Sondages en vérification, 1981, p112).

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