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Etudes du renforcement de la maintenance du système d'alimentation en eau potable dans la vile de N'Djamena au Tchad.

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par Bichara LOUKMAN
Institut universitaire polytechnique de Mongo-Tchad. - Licence 2001
  

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II. CONTROLE DE LA QUALITE BACTERIOLOGIQUE DES EAUX DE LA STEE :

Nous savons bien avance que l'aspect bactériologique d'une eau de consommation nécessite un contrôle minutieusement car les bactéries pathogènes sont dangereuses pour la santé humaine et qui sont à l'origine des maladies hydriques. La STEE effectue des temps en temps des analyses micro biologiques mensuellement. De plus en plus, lors de ces analyses ; le test de présence /absence est beaucoup plus sollicité que le test de dénombrement. Ce test est porté sur le flore total, les coliformes totaux, le streptocoque, les stophylocoques , les clostridiums, les sulfates réducteur , les salmonelles ainsi que les shiguelles.

Pour la station GD26, le test était fait à base de coliforme et les streptocoques ; pour rechercher les coliformes dans l'eau traitée de la STEE, on procède de la manière suivante :

- On prélève d'abord l'échantillon après flambé le robinet, on transporte celui-ci au laboratoire et on met sur une paillasse nettoyée avec un linge imprégné d'une substance desinfectueuse ;

- On se minus des matériels tels que les béchers gradués de 100ml et un sachet de scellage pour l'incubation Dans ce bécher, on verse alors l'échantillon et on fait dissoudre dans celui-ci la capsule de poudre de colibert 18 heures (18h), on verse ensuite les 100ml de solution contenue dans le bécher, dans ce sachet de scellage et on y introduit ce dernier dans l'appareil sealer 2X pour le scellage.

- Et enfin, on place le sachet scellé à l'incubation dans l'étuve pendant 18h à 37°C.

L e résultat de test est déterminé par comparaison à un spécimen négatif incolore. Si les coliformes existent dans l'échantillon prélevé, la couleur de la solution après incubation est jaune.

Pour les streptocoques, leur recherche débutera aussi par flambement du robinet lors du prélèvement et le nettoyage de la paillasse au laboratoire. Pour ce type de test, on se sert d'un bécher de 100ml et d'une bouteille. On fait dissoudre la capsule de la poudres de streptocoque 24h dans 100ml d'eau contenue dans le bécher. On verse la solution dans une bouteille que l'on place dans l'étuve pour l'incubation pendant 24h à 44°C .

On assiste à un changement de couleur tel que le rouge violacé au marron de l'échantillon après incubation nous indique la présence de streptocoque.

Les résultats de ces tests pour la station montre une absence des coliformes (fécaux et totaux) et les streptocoques mais quand on a examiner le résultat des autres stations on trouve quelque fois la présence de l'une et ou de l'autre bactérie.

De manière générale, sur l'étude bactériologique, il est difficile de se prononcer sur la qualité de l'eau produite par la STEE mais on estime le nombre des bactéries pathogènes dans cette eau ne pourrait pas avoir d'influence nette sur la santé publique.

En définitive, vue les résultats d'analyses d'eau traitée de la STEE et vue les normes de l'OMS, on affirme que la qualité organoleptique de l'eau produite par la STEE est bonne (satisfaisante) mais l'analyse physique et chimique ne sont pas fait ?. La qualité bactériologique est acceptable .Alors l'eau traitée par la STEE est sollicitable (acceptable).

Or compte tenu des nombreuses difficultés rentrées par le réseau de distribution, on y cherche à savoir est ce que cette eau conservera -t- elle sa qualité au cours de la distribution ?

ANALYSE QUALITATIVE DU RESEAU DE DISTRIBUTION EN EAU DE LA

STEE 

Dans le chapitre passé, il a été démontré le réseau de distribution en eau de la STEE, qui rencontre d'énormes problèmes tels que : fuites, étouffements du réseau, nous allons examiner dans ce paragraphe de ce chapitre, les effets néfastes de chaque classe de problème sur la qualité d'eau. En d'autre terme, nous allons examiné l'influence de ce réseau sur la qualité de l'eau transportée vers les clients.

&-INFLUENCE DU RESEAU DE DISTRIBUTION EN EAU DE LA STEE SUR LA QUALITE D'EAU POTABLE DISTRIBUEE :

Nous avons déjà observer les causes des fuites de conduites. Celles qui ont retenu notre attention est la vétuste( vieille).

Dans un angle de gestion d'eau, on peut dire que la fuite des conduites contribue au gaspillage (perte d'eau). Elle engendrera la chute de pression d'eau dans les conduites. C'est ce qui entraînera que les abonnés lointains sont souvent privés d'eau.

Suivent l'hygiène, elle formerait un des facteurs d'altération de la qualité d'eau traitée. Le réseau étant vétuste mais non étanche ; on pourrait ignorer une possibilité de contamination de l'eau produite par la STEE pour plusieurs raisons :

- Les agents extérieurs pourront entrer dans le réseau : Nous savons d'avance que la ville de N'djamena est notamment manquée d'un réseau d'assainissement. Les eaux usées sont canalisées de manière anarchique car dans certains quartiers de la ville, on avait mentionner que les conduites d'eau potable de la STEE sont mis proches ou même sous les canalisations. Les conduites ne sont pas étanches ; il y'avait une possibilité que les eaux usées arrivent dans les conduites de distributions ; par conséquent, elles contaminent l'eau potable à distribuée pour la population de la ville de N'djamena.

- Nous avons aussi les bactéries pathogènes qui peuvent facilement atteindre le réseau :Alors les zones défectueuses qui permettent les points des fuites constitueraient ainsi une porte d'entrée pour les micro bactéries d'où la pénétration des bactéries dans l'eau potable au cours de son transport et alors l'indice de sa contamination par les bactéries.

- Nous avons des pratiques dangereuses qui ont été entrepris sur le réseau de distribution de la STEE .

En agrandissant ou en réduisant les diamètres des conduites en PVC neufs ( c'est-à-dire la conduite qui doit remplacer celle qui a été défectueux), on met les huiles de moteur vidangé aux bouts des conduites en PVC afin de bien faciliter la dilatation de celle-ci au feu. Mais c'est dans cette conduite que l'eau traitée circulera. De point de vue, nous pensons que cette façon de faire augmente la chance d'incorporation des bactéries dans le réseau.

- En plus, lors des réparations des conduites comme par exemple le branchement des conduites qui peut en avoir des déblais contenu dans le plastique ; ce bouchon sert à maintenir l'eau de ne pas coulée c'est pour cette raison que les agents mainteniciens du réseau de distribution de la STEE les font en remplaçant les conduites d'eau boueuse dans la conduite ; c'est l'un des majeurs problèmes que l'avons rencontrés comme exemple la route qui mène vers l'aéroport en quittant le ronpoint ; il y'avait une fuite qui a durée on a détruit une partie butimé avant d'enlever l'ancienne conduite ;tous les arrangements inadéquats contribueront à une contamination de l'eau traitée pendant le transport vers les clients.

- Le contat de l'eau avec les parois des conduites pourront permettre le développement rapide des certaines bactéries dans le réseau lui-même ainsi que la dissolution de certaines substances chimiques provenant des tuyaux galvanisés, ciments ainsi que d'autres matériaux de constructions de réservoirs participeront à la dégradation de la qualité d'eau produite.

- En plus de ces facteurs, se trouvant également l'étouffement du réseau. Comme l'avait cité, cet étouffement s'exprime par l'absence de la ventouse. Son impacte se matérialise dans la non dissolution de l'oxygène dans l'eau. Ceci pourrait nous pensé que l'eau distribué par la société tchadienne d'eau et d'électricité n'est pas suffisamment oxygéné car l'oxygène manqué de cette eau.

En définitive, compte tenue de manque d'énergie, les stations de pompage d'eau de la STEE sont privées d'eau à cause des coupures d'eau permanent. Cela emporterait une apparition des micro-organismes anaérobies rougureux (clostridium) ainsi que les algues dans les conduites ; alors on est devant une situation de contamination.

Pour s'assurer de la confirmité de nos hypothèses que nous examinés comme signes de contamination, il nous faut effectuer une analyse sur l'eau potable distribuée. Alors, nous penserons sur l'hypochlorite de calcium injecté à l'eau lors de son traitement est- elle suffisante pour attester la sécurité de cette eau potable lors de son transport.

Pour mieux connaître,étudions les limites du traitement par chloration :

· Limite du traitement par chloration :

On a qu'une seule procédure de traitement de l'eau par la STEE : la désinfection par chloration. Vue son efficacité, ce traitement à des limites :

-Premièrement, il est à relever que réussir le traitement par désinfection avec les produits oxydants, n'est pas une chose aisée ; en particulier, le réseau de distribution ou l'interface eau matériaux représentant un milieu d'accumulation des dépôts organiques et minéraux représenteraient un fort pouvoir réducteur. On peut se dire qu'il a une réelle difficultés pour un oxydant relativement puissant comme l'hypochlorite de calcium qui a un pouvoir d'éliminer les bio films. La mauvaise diffusion de l'oxydant au sein du bio film plus encore à l'intérieur des cellules formant ce bio film, a dont beaucoup de micro organismes au traitement .

La limite de ce traitement par chloration se résultant à la fois de la non diffusion d'oxydant dans le bio film épais et de l'induction de leur mécanisme de résistance. Les virus résistent également à ce traitement.

Ce principe de traitement par chloration employé par la STEE, celui par gravité est moins fiable car il est manuel. Ainsi sur le réseau de distribution de la STEE visité, on a remarqué qu'il y'a des fuites. Tout ceci nous montre que nos indices de contaminations retenus peuvent sembler à une réalité . Si cela est la situation, nous sommes tentés de dire que les dommages liées à la qualité défectueuse de l'eau de la STEE est l'absence de son fonctionnement. Ce réseau pourrait induire des risques liées à la qualité de l'eau potable distribuée. Il est à l'origine des maladies hydriques ( causées par l'eau) existant dans cette ville de N'djamena que nous allons représenté brièvement

MALADIES HYDRIQUES

L'eau est la source de la vie, or elle peut être la cause de la mort de ces consommateurs si sa qualité est dégradante. L'eau est un actif de transmission des maladies hydriques. Certaines pénétrations et développements bactériennes telles que les fièvres typhoïdes, paratyphoïdes, la dysenterie bacillaire, le choléra, la diarrhée persistante sont transmissent par l'eau.

La propagation subite et rapide d'une maladie infectieuse à salmonella et shingle et dans l'amibiase sont aussi liées par ces bactéries. D manière indirecte, l'eau joue un rôle dans la transmission du paludisme ainsi que certaines maladies (filariose et bilharziose).

Devant ces défaillances du réseau de distribution en eau potable de la STEE qui induiraient ces maladies hydriques, nous allons offrir certains éléments pour renforcer ce réseau.

&- RENFORCEMENT DU RESEAU :

Avant d'offrir les éléments de renforcement du réseau de distribution en eau ; il faut d'abord apporter quelques suggestions d'améliorations du système d'adduction d'eau de la STEE.

SOLUTION PRECONISEE AU SYSTEME D'ADDUCTION D'EAU POTABLE :

En considérant les difficultés rencontrées dans le système d'adduction d'eau, nous allons suggéré ce qui suit :

- Maintenir les forages, bien les entretenir ainsi qu'on multiplie les nombres des forages pour que les quartiers périphériques de la ville aient l'eau potable de la STEE.

Ces forages existant ne satisfaisant pas, assurer une alimentation en eau potable permanant dans cette ville qui s'accroît de temps en temps.

En plus de ces 19 stations, la STEE pourrait également déterminer le nombre de forages d'eau qu'il faut pour l'alimentation de la ville de N'djamena au moyen de cette formule : Nf=Qic/Qf avec Qf : débit de forages (m3/j)

Qic : débit d'eau transité depuis le point de piquage jusqu'aux stations de traitements (m3/j)

Nf : le nombre de forages

- Faut construire dans chaque station des réservoirs de stockages d'eau à des cuves comme le cas de jumellé ainsi que le GD1 pour remédier au problème de coupure.

- Faire de nettoyage des réservoirs chaque année (annuellement) ; vidanger la cuve, éliminer les dépôts sur la paroi des réservoirs par injection d'eau sous pression et désinfecter la cuve avec des produits chlorés.

- Rendre les réservoirs étanches et renouvellement permanant de l'eau dans ceux la.

- Acceder au remplacement de traitement gravitaire par le traitement à la pompe doseuse.

- Faire adopter le système de traitement qui doit être compter un prétraitement ; une filtration sur charbon actif et la désinfection. Nous avons proposé ce système de traitement adéquat pour l'avenir de notre pays. Si jamais les nappes de la ville de N'djamena arriveront un temps à un degré inquiétant de la pollution.

- Mettre à la disposition des pompes les sources d'énergies sures et de façon continuel pouvant assurer le bon fonctionnement de celles-ci.

SUGGESTION POUR RENFORCER LES CAPACITES DU RESEAU DE DISTRIBUTION EN EAU POTABLE DANS LA VILLE DE N'DJAMENA :

Conservons ce réseau de distribution en eau de la STEE ; on proposera :

· Faire limité l'importance des pertes d'eau dans le réseau ;On pourrait également limité par une surveillance de lutte contre les pertes d'eau et les gaspillages. Pour tout cela ; il faut prendre des mesures pour limiter toutes les pertes.

Ces mesures impliqueront la mise en oeuvre d'un dispositif de surveillance humaine ou mécanique qui exigera l'emploi des compteurs qui demandent d'entretien :

- On instaure un système de contrôle des habitants pour repérer les vannes ainsi que les robinets défectueux ; puis en assurant leur réparation ;

- En supprimant toutes les causes des fuites des conduites ;

- En précédent au remplacement systématique des conduites des quartiers par quartiers ;

- Faut pas attendre que ces dernières puissent connaître des fuites avant de les remplacer, or en agissant ainsi, on pourra limiter les risques d'altérations de la qualité d'eau traitée ;

- On doit augmenter la capacité du réseau de manier à servir toute la ville de N'djamena ;

- Veiller protégé les conduites contre les phénomènes de corrésions et des coups de bélier. Pour ces coups de bélier, on peut mettre des systèmes d'anti-bélier (les directions d'équilibres tels que les réseau qui sont à l'air libre pouvant remplacer un ballon dans les cas des faibles hauteurs de refoulement et sou page de décharge : il faut lutter contre les surpressions, car elles s' ouvrent et laissent passer un bon débit dès que le pression dépasse sa valeur déterminée).

Contre cette corrésion, on adoptera la protection cathodique c'est-à-dire la production qui constituait à modifier les réactions métal électrolyte par l'action d'un courant électrique de manière à ne pas avoir à l'interface entre le métal et le milieu des réactions de réducteurs ainsi que les protections actives et passives.

-Il faut protéger le réseau de distribution en appliquant les techniques suivantes :

* Les tuyaux en fonte ductile : Faire une protection extérieure supplémentaire par manchon en polyéthylène ;

* Les conduites en acier utilisées dans les canalisations aériennes ; on doit prévenir une application d'une vernie bitumeuse ou encore d'une peinture ;

Concernant les conduites enterrées, une résistance mécanique du revêtement pourrait en cas des besoins être remplacée par l'enroulement d'une couche des tissus de verre et le badigeonnage blanc à l'aide d'une base du lait de chaux ; permettant alors une protection anti-solaire pour les tubes ;

· Surveiller les vitesses de circulation (débit) d'eau dans les conduites. Pour cela, il faut disposer un regard tout le long ( 50 à 70m) de la ligne droite ; d'un regard à chaque angle ou d'un regard de section et des regards enfin du réseau , il faut installer dans chaque branche du réseau de distribution des robinets de décharges en cas des fuites, on accède au remplacement des conduites , on laisse l'eau boueuse couler en dehors du réseau.

· Mettre des ventouses pour évacuer l'air qui se combine avec l'eau ;

De manière générale, la ville de N'djamena est située dans une plaine plate forme ; on pourra identifier les points ou on peut installer les ventouses ;

· Mettre des panneaux de signalisations dans tous les points ou on a installé des vannes pour qu'un cas de problèmes tel que les fuites : on les repère facilement pour les fermer ;

En dehors de ces éléments de renforcements, nous imposons fermement à la STEE de bien contrôler la qualité de l'eau potable distribuée quotidiennement. Nous suggérons à ce qu'elle effectue ces analyses avant et après le traitement.

En définitive, elle fasse les tests de traitements chaque jour afin de déterminer les taux adéquats.

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