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Analyse de la réponse de quelques génotypes de blé dur ( Triticum turgidum ssp durum ) à  la contrainte saline dans trois Gouvernorats du centre de la Tunisie

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par Zoubeir Chamekh
Institut national agronomique de Tunisie - Master en agronomie et biotechnologie végétale  2010
  

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2.2.2. Effet de la salinité sur la partie aérienne

L'effet de la salinité se traduit généralement par une réduction de la croissance végétative, qui est en fonction de la division et l'élongation cellulaire. Elle retarde la croissance des pousses qui sont plus sensible au sel que les racines (Läuchli et Epstein, 1990).

Selon Katerji et al. (2006) l'effet du sel se traduit généralement par une réduction de la croissance en hauteur. Pour les céréales, l'effet majeur de la salinité sur la partie aérienne se traduit par une réduction du nombre de talles et de feuilles (El-Hendawy et al., 2005).

2.2.3. Effet de la salinité sur la partie racinaire

La salinité affecte le développement de la plante en particulier la croissance des racines (Läuchli et Epstein, 1990). Bayuelo et al. (2002) ont montré que la salinité augmente le rapport PR/PA. En effet, les plantes maintiennent une croissance racinaire relativement importante sous forte contrainte saline, l'augmentation du rapport PR/PA qui s'ensuit semble être associée à une augmentation de leur tolérance au sel. Kafkai (1991) suggère que, sous contrainte saline, la plante dépense plus d'énergie photosynthétique pour maintenir un statut hydrique élevé et pour la production de racines en vue de la recherche d'eau et/ou la réduction de la perte d'eau. Dans ces conditions, il semble que l'arrêt de la croissance foliaire soit déclenche par des signaux hormonaux (Schuppler et al., 1998 ; Munns, 2002) et qu'une part importante des photosynthètats soit alors réallouée a la croissance racinaire. C'est l'une des réponses anatomiques clefs aux stress osmotiques chez de nombreuses espèces, dont le caractère adaptatif apparait évident puisqu'une augmentation du ratio masse des racines/

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masse de la canopée maximise la surface d'absorption de l'eau en diminuant la surface d'évaporation (Munns, 2002).

Figure 2 : Développement racinaire du blé en situation de stress (A) ou normal (B), d'après Taiz et Zeiger (2006).

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