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Inventaire des techniques de lutte anti érosive dans le degré carré de Ouahigouya au Burkina Faso

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par Abdoulaye RABDO
Université de Ouagadougou Burkina Faso - Maà®trise en géographie 2006
  

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I.5.2. Synthèse de la revue littéraire

Au terme de la collecte des données bibliographiques, force a été de constater que les questions relatives à la lutte anti-érosive ont fait l'objet de plusieurs études par des chercheurs tel que :

ILBOUDO, P, (1998), dans son mémoire a fait l'inventaire exhaustif des techniques de lutte anti-érosive dans le degré carré de Kaya. Il subdivise son document en deux parties : une première partie qui fait cas de l'érosion des sols et une deuxième partie qui traite des méthodes de lutte anti-érosive dans le degré carré de Kaya. Le document fut consulté et cité dans notre mémoire, afin de montrer les similitudes qui existes entre les techniques de CES réalisé dans sa zone d'étude et le degré carré de Ouahigouya. Le mémoire de ILBOUDO, P. à traité à quelques nuances près du même thème que nous, mais dans une zone différente qui est le degré carré de Kaya. Ce mémoire fait la description des différentes techniques de lutte anti-érosive dans la zone d'étude, des forces et faiblesse des techniques et montre, la perception paysanne de l'érosion, ainsi que des perspectives pour une meilleure adoption par les paysans des différentes techniques inventoriées dans le degré carré de Kaya.

ROCHETTE, R .M., (1989) : dans son document («le Sahel en lutte contre la désertification» ) qui est un ouvrage collectif qu'il a dirigé et rédigé, relate dans la première partie (page7), les expériences de la lutte contre la désertification et le développement au Sahel. Dans cette même partie, les différentes expériences dans les pays du Sahel sont illustrées (expérience n° 1 à expérience n° 21). Les pays concernés sont le Niger, le Mali, la Mauritanie, le Burkina Faso et le Sénégal. Nous nous sommes référé aux expériences effectués au Burkina Faso et plus particulièrement a ceux qui ont été effectués dans le Yatenga c'est-à-dire : à Ranawa, Noogo, Saye, et à Ziga. Ce sont respectivement les expériences n° 12 page 221; n° 15 page 281; n° 17 page 323 ; n° 19 page 349.

ROCHETTE, R. M. a été cité dans notre étude afin de montrer une fois de plus les nombreux programmes, projets et travaux engagés dans la lutte anti-érosive dans notre zone d'étude, leurs financements, objectifs, réalisations, impacts, etc.

Dans ce document, l'auteur illustre les techniques anti-érosives dans ces régions avec des photos et des données quantitatives que qualitatives. Dans la deuxième partie, il fait cas des chemins de l'expérience (page 405), de "la désertification : un fléau», qui pour l'auteur est la source de notre misère, les techniques de lutte contre la désertification, l'approche des population, l'approche globale.

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Dr HIEN et al. (2004). Les résultats de ce document sont les plus proches de notre étude. En effet, l'étude mené par l'équipe de recherche dirigé par le Dr HIEN Victor, à mis l'accent sur les différentes techniques de lutte anti-érosive réalisé aux Sahel et une grande partie dans les provinces de la région du nord du Burkina Faso. Dans cette étude, l'équipe de recherche fait ressortir les impacts socio-économiques et agro-écologiques de différentes techniques tel que : le zaï agricole, le zaï forestier, le tapis herbacé et le décompactage à l'aide des charrues. Tréno et Delphino.

HIEN et al, ont d'abord cherché à faire ressortir, les facteurs de la baisse de la fertilité des sols et de la dégradation des ressources naturelles dans le sahel, avant d'aborder le volet conservation des eaux et des sols (CES) et la lutte anti-érosive. Dans cette partie, ils font la description, la mise en place et les contraintes des principales techniques.

Dans ce document, les auteurs font ressortir les atouts et faiblesses des différentes techniques de lutte contre la désertification dans la zone Sahélienne du Burkina.

MARCHAL J.Y. (1986). La thèse de MARCHAL reste toujours un document de référence pour une étude qui prend en compte la zone de l'ancien Yatenga (Ouahigouya, Titao, Gourcy). En effet, nous nous sommes référé à cette thèse pour comprendre l'évolution du milieu naturel (la distribution des faits physiques) à travers, le modelé, les roches et les cuirasses, les unités de sol, les formations végétales ; et l'évolution du milieu humain (l'inventaire des faits anthropiques) grâce à l'occupation du sol, les densités de population, la physionomie ethnique et les types d'utilisation de l'espace. Dans ces différentes parties l'auteur décrit la zone sur son aspect physique humain et social.

ROOSE E., KABORE V., et GUENATE C., (1993). Dans la zone soudano-sahélienne semi-aride, les techniques conventionnelles de réhabilitation des terres sont limitées et coûteuses. Roose et al, ont donc paru intéressant d'étudier en détail le « zaï », une pratique traditionnelle mossi de récupération des terres dégradées par la culture ou le surpâturage, et de tester quelques améliorations des pratiques du zaï sur la production de sorgho (grain et biomasse) et sur la diversité des herbes (vingt-trois espèces) et arbustes fourragers (treize espèces) qu'elle permet de réintroduire progressivement. Des enquêtes au nord-ouest du Burkina ont montré l'intérêt, les limites (pluies de 400 à 800 mm/an) et la diversité des pratiques du zaï en fonction de la texture du sol et de la disponibilité en fumure organique et en main-d'oeuvre. L'expérimentation pendant deux ans sur deux sols de potentialités nettement différentes (sol ferrugineux tropical superficiel et sol brun profond) a permis de comprendre l'importance de la réserve hydrique et du travail du sol, ainsi que des apports d'eau et d'éléments fertilisants, organiques et minéraux. Roose et al, dans ce document ont également montré que : la restauration de la productivité du sol et la réhabilitation de la couverture végétale seraient donc plus rapides que la restauration des caractéristiques physico-chimiques du sol. Nous sommes référés à ce document afin de mieux comprendre les forces et les faiblesses du zaï, qui reste une technique très appréciée et plus pratiqué dans notre zone d'étude.

Les autres auteurs n'ont par ailleurs pas considéré la description et l'analyse des différentes techniques de lutte anti-érosive comme centre d'intérêt de leurs études. Ils les abordent généralement sous un angle restreint dans certains passages de leurs ouvrages.

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