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Financement bancaire des petites et moyennes entreprises (pme)

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par Kamel et Aziz BAALI et BOURRAS
Université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou Algérie - Licence en sciences de gestion 2010
  

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3-3-4-L'Agence Nationale de Gestion du Microcrédit (ANGEM)

A été créée par décision du conseil de gouvernement du 16 décembre 2003. Elle est présente sur l'ensemble du territoire. Elle vise notamment la promotion du micro crédit dont les montants varient crédit de 50.000 à 400.000 DA. Elle a repris le portefeuille de crédits octroyés par l'Agence de Développement Social (ADS). Les microcrédits de l'ANGEM (inférieurs à 30.000 DZD) sont décaissés directement par l'Agence depuis avril 2005. Pour les montants plus importants, transitant par les banques, des conventions sont signées avec quelques banques publiques.

L'environnement législatif ainsi très rapidement résumé a consacré, depuis la promulgation du code des investissements en 1993, beaucoup de principes et d'avantages qui devaient selon leurs concepteurs ouvrir de larges perspectives en matière d'investissement et de création d'entreprises.

Concrètement cependant, les efforts de promotion de la création d'entreprises depuis plus d'une décennie, dans le cadre de l'APSI, l'ANSEJ et des CALPI, n'ont manifestement pas abouti à des résultats satisfaisants.

L'examen des bilans des dispositifs de l'APSI et des CALPI (puis de l'ANDI) à l'échelle des wilayas, et à titre indicatif celui de l'ANSEJ, ce dernier dispositif intéresse surtout les micro-entreprises.

Par ailleurs, avec un taux de dix PME pour mille habitants, l'Algérie est loin des standards internationaux où le taux le plus faible est de l'ordre de quarante cinq PME pour mille habitants45(*) .

Concernant la répartition spatiale des projets d'investissements, on relève une concentration des projets autour des grands centres urbains. Le choix de la localisation des projets d'investissement reste subordonné à la disponibilité des infrastructures et à la proximité, notamment au niveau des wilayas du Nord. Alger concentre à elle seule 21 % des projets totaux.

Cette répartition déséquilibrée est particulièrement dangereuse pour le développement régional qui a été l'une des forces de l'organisation économique développée dans le passé. Au plan de l'aménagement du territoire, la PME représente un vecteur efficace pour favoriser une occupation rationnelle du territoire national par les activités et les populations.

Conclusion :

Aujourd'hui on s'interroge sur l'apport de ces structures de soutien et d'aide à la création d'entreprises. Ont-elles amélioré l'environnement dans lequel évoluent les PME ? Autrement dit, constituent-t- elles la solution aux différents problèmes qui entravent la poussée de ces entreprises de petite et moyenne taille?

La réponse est très claire. Certes les pouvoirs publics ont, depuis le début des réformes et même avant, tenté d'encourager et de promouvoir l'investissement privé. De nombreuses mesures incitatives ont été ainsi initiées. Elles sont contenues dans les exonérations fiscales et parafiscales, des bonifications de taux d'intérêt, l'octroi de terrain etc.

Mais beaucoup de créateurs et d'investisseurs souffrent encore des obstacles qui ont existé bien avant que ces appuis soient instaurés. De ce fait, aujourd'hui l'ANDI ainsi que l'APSI qu'elle a remplacé avec ses guichets uniques « ne sont que des boites d'enregistrement incapables de décisions concrètes qui motivent les investisseurs. »

Le représentant de l'ANDI qu'il soit douanier, fiscaliste, banquier, ou représentant foncier, n'est pas capable de prendre une décision sur place en connaissance de cause, sans se retourner à son responsable hiérarchique. Ailleurs les guichets uniques sont de véritables centres de décision.

Force est de constater que même dans la mise en oeuvre des mécanismes du soutien de l'Etat, la banque reste un acteur décisif de la concrétisation des projets, le lieu où est finalisé le montage financier de ces derniers.

Si théoriquement l'apport de ces dispositifs de soutien aux projets d'investissement ne pose pas problème pour peu que ces-derniers satisfassent aux critères d'éligibilité, la réalisation de ces projets est confrontée essentiellement aux exigences liées au fonctionnement des banques, ces dernières, étant couramment réticentes à s'engager et partager avec les entrepreneurs les risques inhérents à la mise en oeuvre des projets d'investissement.

Mais, si les banques reprochent aux investisseurs le manque de visibilité dans le montage technico-économique de leurs projets, il n'en demeure pas moins que celles- ci doivent développer leurs capacités d'évaluation et d'ingénierie financière des projets. Elles doivent désormais (ce qui découle des logiques de gestion privée) intégrer dans

Leur fonctionnement l'évaluation et la prise du risque en se rapprochant et en intensifiant pour ce faire, leur collaboration avec les investisseurs à travers la dynamisation des activités de conseil, d'assistance, de prospective.

* 45 PME/PMI en Algérie : 45 milliards de dinars mis en jeu » La Dépêche hebdo, mardi 30 mai 2006.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius