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Financement bancaire des petites et moyennes entreprises (pme)

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par Kamel et Aziz BAALI et BOURRAS
Université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou Algérie - Licence en sciences de gestion 2010
  

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Conclusion générale

Depuis prêt de deux décennies, l'économie algérienne est devenue un véritable chantier de construction, résultant des mesures de reformes. Une forte dynamique économique est mise en marche engendrant un développement important et rapide de la PME, dans un cadre encore en transformation.

Il est bien clair que la croissance économique, aboutira pour une grande part de la réhabilitation et de la promotion de la PME vue, qu'elle constitue un moyen efficace de la création d'emplois, qui est la préoccupation principale de l'économie nationale.

Pour ce faire, l'Etat engage de plus en plus d'efforts dans le but de soutenir et encourager la création d'entreprises.

Les caractéristiques de la PME, notamment, la flexibilité et l'adaptation font d'elle un vecteur principal de développement, de dynamisme économique à travers notamment :

-La création de l'emploi.

-La contribution à la croissance à la fiscalité hors hydrocarbure.

-La réduction des importations et l'objectif d'exportation.

Cependant, la création et le développement de la PME se heurtent à plusieurs lacunes, lourdeurs administratives, problème du foncier, et les difficultés d'accès au financement pour n'en citer que celles-là.

Face à la faiblesse de l'autofinancement, et n'ayant pas la possibilité de recourir à d'autres moyens de financement, tels que le leasing (crédit-bail), le capital-risque, qui sont des créneaux à promouvoir. La PME algérienne n'a pas de choix que de recourir à l'endettement bancaire, c'est un partenaire obligé, mais, qui n'est pas souvent la solution à sa contrainte de financement en niveau externe, or, la PME se trouve fréquemment confrontée à un problème décourageant qui est la réticence des banques.

Les torts en réalité sont partager, et chacun des deux acteurs présente guère réelles faiblesses par rapport aux conditions que l'autre formule en fonction de ses habitudes et besoin.

On pourrait attribuer beaucoup de responsabilités à chacun de ses deux partenaires.

Parmi les principaux aspects qui préoccupent la banque concernant la PME, on citerait en premier lieu la faiblesse des fonds propres qui est à l'origine de la réticence du promoteur dans la recherche d'autres actionnaires, la rareté des trésoreries disponibles et la sous-évaluation des coûts de fonctionnement et d'investissement, ce qui rend le poids de l'emprunt important.

En deuxième lieu en citerait l'insuffisance de l'organisation des PME (ressources humaines, comptabilité, gestion administrative tend à ...) le seul décideur est souvent le chef d'entreprise et la formalisation étant modeste favorisent les erreurs, les fraudes et défavorisent la régularité des processus.

Enfin l'absence des capacités managériales, et le manque de vision du futur de l'entreprise. Beaucoup de sociétés naissent d'une idée impulsive de l'entrepreneur sans tenir en compte l'analyse du marché et de la concurrence ce qu'il fausse la vision sur le chiffre d'affaires est donc sur la capacité de remboursement des encours bancaires.

Du côté de la banque en pourrait lui imputer en moins trois responsabilités remarquables, la première, est l'incapacité du suivi des encours placés par le banquier contrarié par la fragilité de l'organisation et l'impossibilité de projection dans le futur, en conséquence, la PME ne donne pas une vraie place de conseiller à son banquier. La deuxième responsabilité que l'on pourrait imputer à la banque, et bien le manque de cadres spécialisés dans la gestion des dossiers concernant le financement des PME, d'où un manque de procédures adaptées à la modestie des informations financières.

Et enfin la troisième insuffisance des banques, est l'environnement institutionnel qui l'oblige à durcir leurs conditions.

C'est dans ce sillage qu'apparaît l'intervention de l'État se matérialisant dans la création d'instruments facilitant l'accès au crédit bancaire des PME, à l'instar du FGAR et d'autres instruments tels que la CGCI (caisse de garantie des crédits d'investissement) à travers la participation dans le partage du risque de non solvabilité des PME, avec la banque, garantissant ainsi un certain pourcentage du crédit bancaire, que ce soit dans le cadre d'une création, extension ou de développement.

Il y a lieu de signaler que, malgré l'intervention de ces mécanismes de garantie, la banque n'est toujours pas prête à partager le risque d'insolvabilité avec la PME, vu que, la banque maintient toujours sa réticence.

La création de ces instruments, ne constitue pas la solution à la contrainte de financement des PME, beaucoup d'améliorations restent à apportées notamment au niveau de l'environnement dans lequel la PME évolue. Quelques recommandations peuvent être préconisées dans le but de remédier à ces insuffisances :

-la création d'une banque de financement des PME en proposant le cofinancement bancaire des entreprises.

- Introduire d'autres services bancaires (leasing, capital risque...) plus adaptés aux spécificités des PME.

- Renforcer les capacités d'évaluation et d'ingénierie financière des banques, en direction des PME.

- L'assainissement du foncier industriel.

- Dynamiser le marché financier qui est un élément incontournable en économie de marché.

- Propager et soutenir la culture de l'entrepreneuriat en faisant participer la population et autres épargnants potentiels au financement des antennes plus.

Le soutien de l'Etat doit être plus pertinent et débarrassé des lourdeurs administratives et bureaucratiques qui l'ont souvent grevé.

Enfin, au-delà de la prise en charge de la contrainte de financement, le développement de la PME en Algérie reste tributaire dans une large mesure du climat des affaires qui comme nous l'avons déjà montré, n'est pas très bien apprécié comparativement aux autres pays de la méditerranée.

C'est la combinaison de tous ces efforts qui pourront remédier au problème du financement des petites et moyennes entreprises.

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