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Le développement des entreprises de production comme l'une des stratégies de la réduction de la pauvreté : cas de la Bralirwa Ltd 2007-­2010.

( Télécharger le fichier original )
par Jolie Uwineza INYANGE
Université libre de Kigali Rwanda - Licence en gestion 2011
  

Disponible en mode multipage

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UNIVERSITE LIBRE DE KIGALI

(ULK)

CAMPUS DE GISENYI

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET GESTION

DEPARTEMENT DE GESTION

LE DEVELOPPEMENT DES ENTREPRISES DE PRODUCTION COMME L'UNE DES STRATEGIES DE LA REDUCTION DE LA PAUVRETE : Cas de la Bralirwa Ltd 20072010

B.P 243 GISENYI

Mémoire présenté et défendu en vue de

L'obtention du grade de licencie enGestion

Par  INYANGE Uwineza Jolie

Directeur :CCA GASHEJA Faustin

Gisenyi, 2011

DEDICACE

ADieu tout Puissant ;

A la vierge Marie, Mère du Verbe ;

A mes parents ;

A nos frères et soeurs ;

A nos cousins et cousines

A tous ceux qui nous sont chers.

REMERCIEMENTS

A Dieu, pour son amour et gratitude, Il restera Eternellement Digne de notre confiance.

Le présent travail n'est pas l'oeuvre de l'effort exclusivement personnel. Son élaboration a bénéficié de la contribution intellectuelle, morale et matérielle de plusieurs personnes auxquelles nous devons toute notre reconnaissance.

Il est pour nous agréable d'exprimer tout d'abord notre gratitude au fondateur de l'ULK Prof. Dr. RWIGAMBA BALINDA pour son oeuvre de grande valeur dans la promotion de l'enseignement, et aux autorités de l'ULK/Gisenyi en général et à celles de la faculté des sciences Economiques et Gestion pour leur dévouement de notre formation.

Notre gratitude s'adresse à la CCA GASHEJA Faustin qui, très volontiers a accepté de diriger ce mémoire. Nous lui disons chaleureusement merci pour son courage, ses conseils et ses judicieux critiques tout au long de ce travail.

Nous manifestons un sentiment d'amour et d'attachements à ma mère BAGENERA Immaculéepour l'affection, l'amour, soutien, et plusieurs. Nous disons grandement merci!

Nous ne devrions pas manquer de profiter de cette occasion pour remercier toutes ma famille premièrement à la famille RUTIGERERA toto, tous nos frères et soeurs, cousins(es), oncles maternels et à tous membres de notre famille pour la contribution de ce travail tant matériel ou moral.Qu'ils soient convaincus qu'ils sont de grand prixdevant nos yeux.

Nous souhaitons que l'utilité de ce mémoire soit une expression parfaite de notre gratitude envers toute personne de bonne volonté qui, de près ou de loin, a contribué àsa réalisation.

INYANGE UWINEZA Jolie

SIGLES ET ABREVIATION

BCR  : Banque Commerciale du Rwanda

B.G  : Boisson Gazeuse

BK  : Banque de Kigali

BPR  : Banque populaire du Rwanda

CCA : Charge de cours associe

CSR  : Caisse sociale du Rwanda

EWASA  : Energy, Water and Sanitation Autority

ISB  : Impôts sur les Bénéfices

JORR  : Journal Officiel de la République Rwandaise

KCB  : Kenya Commercial Bank

MINISANTE : Ministère de la Santé

MINICOM : Ministère de Commerce de l'industrie et des Coopérative

Op.cit  : Opere citato (déjà cité)

PIB  : Produit intérieur brut

PME  : Petites et Moyennes Entreprises

PRSP : Povety reduction strategy paper

RRA : Rwanda Revenue Authority

TPR : Taxe Professionnels sur les rémunérations

TVA  : Taxes sur la Valeur Ajouté

ULK  : Université Libre de Kigali

WWW : World Wide Web

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: Classification des entreprises selon le chiffre d'affaires et le nombre d'employés 3

Tableau 2. Différence entre micro entreprise et petite entreprise 23

Tableau 3: Actionnaires de la BRALIRWA LTD : 33

Tableau 4: Evolution effectif du personnel et leurs charges salariales 37

Tableau 5: Evolution de la cotisation de la Bralirwa Ltd à la CSR EN FRW 38

Tableau 6: Les impôts et taxes payés en milliards de FRW 40

Tableau 7 : Identification de l'échantillon par âge 48

Tableau 8 : Identification de l'échantillon par sexe 49

Tableau 9 : Raisons de faire l'épargne selon les personnels de la BRALIRWA 49

Tableau 10 : Réalisation des personnels de la BRALIRWA Ltd grâce à l'épargne 50

Tableau 11 : contribution de la Bralirwa à l'amélioration du bien être 51

Tableau 12 : Accepter un travail dans entreprise qui n'est pas la Bralirwa 51

Tableau 13 : Amélioration du revenu 52

Tableau 14: Opinion sur l'apport alimentaire 53

Tableau 15: Opinion sur l'apport sanitaire 55

Tableau 16: Secteur d'enseignement plus encadre par les personnelles de la BRALIRWA 56

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Piège misère

Figure 2 : Phases de la vie d'un produit

Figure 3 : Critères de classement des entreprises

LISTE DE GRAPHIQUE

Graphique 1: Volume du personnel et leur masse salariale

Graphique2 : Cotisation de l'entreprise Bralirwa à la CSR

Graphique 3: Actions menées en matière de l'habitat

TABLE DES MATIERES

DEDICACE i

REMERCIEMENTS ii

SIGLES ET ABREVIATION iii

LISTE DES TABLEAUX iv

LISTE DES FIGURES v

LISTE DE GRAPHIQUE vi

TABLE DES MATIERES vii

INTRODUCTION GENERALE 1

1. Choix et intérêt du sujet 1

1.1 Intérêt personnel 2

1.2 Intérêt social 2

1.3. Intérêt Académique et scientifique 2

2. Délimitation du sujet 2

3. Problématique 3

4. Hypothèses 4

5. Objectifs du travail 5

6. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE 5

6.1. Techniques 5

6.1.1. Technique documentaire 6

6.1.2. Technique de questionnaire 6

6.1.3. Technique d'interview 6

6.1.4. Technique d'observation 6

6.2. Méthodes 6

6.2.1. La méthode historique 6

6.2.2. La méthode comparative 7

6.2.3. La méthode analytique 7

6.2.4. La méthode statistique 7

7. Subdivision du travail 7

CHAPITRE 1. CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE 8

1.1. Définition de concepts clés 8

1.1.1. Développement 8

1.1.2. Entreprise de production 9

1.1.2.1. Production 9

1.1.2. 2. Entreprise 9

1.1.3. Réduction de la pauvreté 10

1.1.4. La pauvreté 10

1.2. Cadre théorique 12

1.2.1. Théorie sur le développement 12

1.2.1.1. Les étapes d'un processus de développement 13

1.2.1.2. Indicateurs de développement 14

1.2.2. Théorie sur l'entreprise de production 15

1.2.3. Théories sur réduction de la pauvreté 25

Conclusion partielle 29

CHAPITRE 2 : LA BRALIRWA LTD COMME ACTEUR A LA REDUCION DE LA PAUVRETE 3

2.1. Présentation de la BRALIRWA Ltd 30

2.1.1. Introduction 30

2.1.2. Historique de la Bralirwa Ltd 30

2.1.3. Le statut juridique 32

2.1.4. Le capital social de la BRALIRWA Ltd 32

2.1.5. Les produits de la BRALIRWA LTD de Gisenyi 33

2.1.6. Mission, vision et objectif de la BRALIRWA LTD 34

2.1.7. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE 35

2.2. Contribution de la Bralirwa à la réduction de la pauvreté 37

2.2.1. Réduction du chômage 37

2.2.2. La contribution de la Bralirwa à la CSR 38

2.2.3. La Bralirwa participe à l'amélioration de la santé 40

2.2.4. Payement des taxes et impôts 40

2.2.5. Contribution de la Bralirwa à l'épargne dans des institutions financières 41

2.2.6. Education 42

2.2.7. Autres gestes socialement responsables 42

Conclusion partielle 44

CHAPTRE 3 : CONTRIBUTION DE LA BRALIRWA AU DEVELOPPEMENT SOCIO- ECONOMIQUE DE SES PERSONNELS 3

3.1. DEMARCHE METHODOLOGIQUE 45

3.2. Population et échantillon d'étude 46

3.3. Population d'étude 46

3.4. Identification des enquêtés 48

3.5. La contribution de la BRALIRWA à l'amélioration socio économique des 49

Personnels 49

3.6. Amélioration du revenu 52

3.7. Impact de BRALIRWA sur le plan alimentaire 53

3.8. Impact sur le plan de l'habitat 54

3.9. Impact sanitaire sur les personnels de le BRALIRWA LTD 55

3.10. Impact éducatif 56

Conclusion partielle 58

CONCULUSION GENERALE ET SUGGESTIONS 61

CONCULUSION GENERALE 61

BIBLIOGRAPIE 64

ANNEXES

INTRODUCTION GENERALE

La question de la pauvreté a été au coeur des différentes théories, des colloques internationaux et c... Beaucoup de débats et de réflexions ont eu lieu pour essayer de trouver des solutions aux problèmes de la pauvreté.

Ce dernier devient chaque année plus inquiétant de la part le monde et surtout dans le pays envoie de développement, dont le Rwanda notre pays.

A cet effet, une entreprise apparaît comme une des voies et moyens les plus indiqués pour pallier à ce problème étant donné qu'elle revêt un double but: «du point de vue économique, elle vise d'améliorer la condition de vie de ses membres et du point de vue humaine, de promouvoir par le même effort le sens de la responsabilité, la solidarité, l'entraide et la justice sociale.»

1. Choix et intérêt du sujet

Le choix du présent sujet de recherche n'est pas le fruit du hasard. L'inspiration nous est venue des efforts que le Gouvernement mobilise dans lutte contre la pauvreté. Le thème de ce travail a été dicté par un intérêt à 4 volets à savoir le volet personnel, académique, scientifique et social.

1.1 Intérêt personnel

Ce sujet nous permet d'étudier la façon dont les entreprises sont développées et de rendre compte de la part des entreprises dans l'économie du pays.

1.2 Intérêt social

Compte tenu de la situation économique qui connaît notre pays, il permet au décideur économique et d'autres intervenants dans ce domaine de voir dans quels angles appuyer les entreprises pour qu'elles participent activement à la réduction de la pauvreté étant donné les avantages qu'elles présentent.

1.3. Intérêt Académique et scientifique

Sur le plan Académique, les règlements obligent les étudiants du cycle de licence de faire un travail de recherche qui met en application des connaissances théoriques acquises aux réalités du terrain dans lequel sont appelés à oeuvrer.

Du point de vue scientifique, l'étude pourrait constituer un document de travail qui serrait de référence pour les chercheur intéressés autant qu'il ouvre le débat sur le système d'entreprise.

2. Délimitation du sujet

Dans un travail de recherche scientifique, le sujet doit être limité dans le temps, dans l'espace et dans le domaine.

Dans le domaine, le sujet prend sa source dans la gestion des entreprises de production.

Dans le temps,notre étude porte sur une période de trois ans allant de l'an 2007-2010.

Dans l'espace,notre étude concerne la BRALIRWA Ltd.

3. Problématique

Toute création d'une entreprise a comme point de départ une étude générale du marché à partir de la quelle l'entrepreneur cherche à connaître les besoins réels ressentis par les consommateurs.

Il analyse les informations sur l'environnement dans lequel son entreprise va évoluer. Les activités de l'entreprise peuvent engendrer des effets favorables ou défavorables sur son environnement. La déjection des fumées nocives tant pour l'homme que pour la biosphère et le déversement anarchique des déchets et autres résidus dans la nature par certaines usines constituent une réelle externalité négative.

Or toute transformation de l'environnement a comme objectif de contribuer à la réduction de la pauvreté par la création de l'emploi, la réduction de l'exode rural et la contribution aux finances publiques.

Tous gouvernement et bailleurs de fonds, politiciens ou techniciens; portent un intérêt croissant pour développer les entreprises notamment du secteur productif.

Les entreprises de production font actuellement dans beaucoup de pays tant industrialisé qu'en voie de développement, l'objectif d'une politique attentivement suivie.

En effet, pour développer un milieu et lui assurer un dynamisme interne suppose le concours d'efforts soutenus et la volonté propre des habitants .Nous pouvons, donc faciliter le processus de développement en nous adonnant, soit aux différents projets de développement, soit aux coopérative et à la création des entreprises, qui tirent leurs sources des initiatives locales.

Pour résoudre ce problème, le tiers monde doit compter d'abord sur ses propres moyens et ses propres orientations. On n'ignore pas d'ailleurs que monsieur UMALELE a abondé dans le même sens en ces termes : «les pays du tiers monde sont actuellement les plus frappés par les problèmes sociaux et économiques et la politique actuelle du développement veut que chaque peuple puisse avoir ses propres orientations selon ses propres moyens et possibilités à savoir maintenir son équilibre intérieur1(*).

Bien que le terme «développement» soit interprété de plusieurs façons, nous avons retenu le sens suivant :

«Le développement d'un pays dépend non seulement des transformations économique, mais il dépend aussi de la formation des hommes, du renouvellement de la mentalité, de l'effort d'investissement qui doit aller de paire avec une prise en main de la population de leur responsabilité. Aussi une ferveur commune de toute la nation doit canaliser ces aspirations vers le progrès ainsi, le développement n'est pas seulement l'oeuvre de tout un peuple. Tous ces facteurs nécessaires au développement doivent être coordonnes par un plan, qui est l'affirmation de la volonté nationale de progrès.

Ainsi le développement doit-il être réalisé par un effort conscient de planification basée sur le programme d'investissement tous azimuts»2(*). De ceci il nous vient de nous poser deux questions :

ü Le développement des entreprises de production est l'une des stratégiesde réduire la pauvreté?

ü La contributionde la BRALIRWA LTD au développement socio-économique de ses personnel est ellesignificative?

4. Hypothèses

DELAND Sheere définit une hypothèse comme étant « une affirmation provisoire concernant la relation entre deux ou plusieurs variables, la recherche ayant pour but de confirmer, d'infirmer ou de nuancer cette affirmation3(*) ». L'hypothèse de recherche est une proposition de réponse à une question posée.

L'hypothèse scientifique doit être confirmée ou infirmée par les faits. Dans le but de répondre aux questions de problématique, nous formons les réponses provisoires suivantes :

ü Le développement des entreprises de production serait l'une des stratégiesde réduire la pauvreté.

ü La BRALIRWA contribuesignificativement au développement socio-économique de ses personnels.

5. Objectifs du travail

L'objectif de ce travail est d'analyser les stratégies qui peuvent contribuer au développement durable et ainsi réduire la pauvreté.

6. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE

Dans cette partie nous allons parle de déférentes techniques et méthodes que nous avons utilisé.

6.1. Techniques

La technique selon CHEVALIER, J.C. sont des outils de recherche indiquant des procédés de collecte des données, à la fois à l'objet d'investigation, à la méthode d'analyse adopté et surtout une guide de la recherche4(*).

Nous avons privilégies les techniques suivants:

6.1.1. Technique documentaire

Pour pouvoir formuler les hypothèses et les objectifs ainsi que délimiter notre sujet de recherche, nous nous sommes basé sur les documents officiellement reconnus pour éviter des affirmations gratuites. Cette technique nous a aidés à collecter les données écrites, utiles à notre sujet de recherche

6.1.2. Technique de questionnaire

Selon BLANCHET, A., 2000 : 83) le questionnaire est un ensemble des questions rédigées à l'avance strictement posées, il produit une série des réponsesgrâce à cette technique nous avons administré un questionnaire aux enquêtés en vue de recueillir les informations et les données permettant de vérifier nos hypothèses.

6.1.3. Technique d'interview

Quand nous étions en contact avec les enquêtés, les entretiens menés devraient permettre à l'enquêté de répondre aux questions posées verbalement. La forme utilisée était l'interview directe ou les questions visaient à savoir directement ce que les sujets enquêtés pensaient, savaient, désiraient et faisaient.

6.1.4. Technique d'observation

La technique d'observation est une technique directe d'investigation qui sert à observer habituellement un groupe (un village, une association) de façon non directive en vue de faire un prélèvement qualitatif pour comprendre les attitudes et comportements.

6.2. Méthodes

La méthode est un ensemble ordonné des principes, des règles et des opérations intellectuelles permettant de faire l'analyse en vue d'atteindre un résultat. C'est dans ce sens que pour bien analyser cette étude, les méthodes ci-dessous nous ont facilité la tâche.

6.2.1. La méthode historique

La méthode historique consiste à chercher l'explication des phénomènes ou des faits qui se déroulent aujourd'hui dont les causes lointaines ou proches sont situées dans une passée reculée ou récente. Nous avons montré l'historique des entreprises en générale et en particulier celle de la BRALIRWA Ltd mais aussi le suivi de sa croissance au fil du temps (son évolution).

6.2.2. La méthode comparative

La méthode comparative consiste à rechercher les différences et ressemblances existant entre deux ou plusieurs phénomènes dans le temps et dans l'espace, en appuyant sur l'analyse systématique de faits ou des événements comparés. Cette méthode nous a permis d'établir une comparaison de l'accroissement des activités de la BRALIRWA.

6.2.3. La méthode analytique

Cette méthode nous a permis de faire une analyse sur les données et sur les informations récoltées en vue d'avoir un ensemble cohérent.

6.2.4. La méthode statistique

Cette méthode aide à pouvoir quantifier et chiffrer les résultats de la recherche dans cette étude, elle nous a servi de pouvoir quantifier et chiffrer les données et les résultats de notre recherché en les représentant sous formes des tableaux.

7. Subdivision du travail

Notre travail est compose d'une introduction suivie de trios chapitres.

Le premier chapitre parle de considération théorique et conceptuelle ou tout simplement du cadre théorique de notre travail. Le deuxième chapitre est consacre à la BRALIRWA LTDcomme acteur dans la réduction de la pauvreté.

Quant au troisième chapitre nous parlons audéveloppement socio-économique de ses personnels de la BralirwaLTD. En fin, la conclusion générale qui comprend la synthèse de l'étude ainsi que quelques suggestions.

CHAPITRE 1. CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE

L'homme né avec multiples besoins et ses besoins touche sa vie quotidienne, alors pour satisfaire ses besoins l'entreprise vient au premier rang pour répondre ses besoins.

La création d'une entreprise couvre l'ensemble de différents stades par lesquels passe une idée de projet pour atteindre sa maturité, sa croissance.

Le noyau central dans lequel une création d'entreprise ne pourrait avoir lieu, est l'idée de projet .cette idée grandit et mûrit lentement avant d'être mise en action5(*)

1.1.Définition de concepts clés

Le concept est un élément indispensable à toute recherche. Il n'est pas seulement une aide pour percevoir, mais aussi pour concevoir. La définition des concepts clés de notre étude va conduire à une compréhension des réalités présentées au long de notre recherche et va lever l'équivoque qui peut nuire à la compréhension des résultats de notre recherche.

1.1.1. Développement

Le concept «développement» sous-entend d'un processus ascendant de changement vers le stade ultime qui touche à des aspects matériels, financier, éducationnels, psychologiques, culturels6(*).

SUNKES trouve le développement comme un processus de transformation des structures et d'institution économiques, sociales, politiques, et culturelles7(*)

Le développement = croissance+progrès

1.1.2. Entreprise de production

Pour comprendre l'entreprise de production, il nous faut au préalable définir la production et puis une entreprise

1.1.2.1. Production

La production est l'activité économique qui consiste àcrée de biens ou de service en vue de satisfaire des besoins individuels ou collectifs. Très souvent cette activité de création est en fait une activité de transformation; En effet le producteur est amené à transformer des produits intermédiaires. Ce producteur est généralement une entreprise de production8(*).

1.1.2. 2. Entreprise

Une entreprise est définie comme l'action d'entreprendre, pour dire qu' «elle une initiative, une action de conduite de façon volontaire et organise en vue d'atteindre un objectif économique ou social»9(*).

GESPACH et MELLOUL, définissent l'entreprise comme une organisation qui se caractérise par un groupe humain ayant une finalité, une répartition, un système de communication et de contrôle permet de coordonner ses activités10(*)

S'agissant encore de la définition du mot entreprise, Alphonse VERHULST (1984 :9) suggère une autre définition : « l'entreprise est une cellule économique où sont combinés, à l'initiative et sous la responsabilité de l'entrepreneur, les facteurs nature, travail, et capital, en vue de la production des biens et services dans un but de lucre ».

Cette définition évoque l'importance de l'entrepreneur entant que celui qui initie et responsabilise les facteurs en guise d'une production. C'est-à-dire qu'il la dirige pour son propre gré, en prenant ses risques et son profit.

Pour le moment l'entreprise est considérée comme une organisation ayant des ressources humaines, matérielles, et financières pour but d'exercer des activités de manière structurée.

Enfin, une entreprise est une unité de production des biens ou des services capables de satisfaire des besoins de consommateurs, en vue de gagner les bénéfices.

1.1.3. Réduction de la pauvreté

La réduction de la pauvreté est le concept fondamental qui détermine les engagements de la communauté internationale à l'égard du développement dans le cadre des objectifs de développement pour le millénaire.

Le principal instrument de planification et d'application réside, en matière, dans les programmes stratégiques de réduction de la pauvreté (povetyreductionstrategypaper« PRSP»).

1.1.4. La pauvreté

La pauvreté est définie comme les manques des ressources permettant de satisfaire les besoins les plus essentiels au développement humain.

Ces ressources peuvent être spirituelles, matérielles, sociales, politique, et économique.Aussi définie comme la manque d'argent, des ressources. Etat d'une personne pauvre, aspect de ce que dénote le manque des ressources, dénuement apparent11(*).

Pour CHEMBERS R, la pauvreté est un tissus dans lequel se combinent et s'enchevêtrent le manque des capitaux, l'insuffisance des flux et des réserves de nourriture et de revenus, la faiblesse physique, et la maladie, l'isolement, la vulnérabilité face aux imprévus et le manque d'influence. Il donne une figure du « piège de la misère».

Figure 1 : Piège misère

Impuissance

Vulnérabilité

Isolement

Pauvreté

Faiblesse physique

 

Source : CHAMBERS R, 1978 :9

Selon lui, la pauvreté détermine en grande partie toutescatégories.

Elle contribue à la faiblesse physique pour le manque de nourriture, la petitesse de la stature, le mal nutrition qui réduit les défenses organiques contre les infections, l'incapacité à payer les frais d'écolage, à acheter un radio ou une bicyclette pour arriver près du centre du village ou d'un grand axe, d'où l'isolement. Elle favorise la vulnérabilité le manque d'argent pour faire face aux grosses dépenses et aux imprévue et impuissance, car les pauvres situés tout au bas de l'échelle social.

1.2. Cadre théorique

Même si les recherches que nous avons menées portent sur les entreprises comme stratégie pour laréduction de la pauvreté, nous ne manquerons pas à survoler certains aspects sur le développement en général.

1.2.1. Théorie sur le développement

On entend par le développement les changements économiques et sociaux qui consistent à améliorer la qualité de la vie de tous. Ce qui désigne d'abord la satisfaction des besoins matériels fondamentaux (logements, nutritions, éducations, santé,...) indispensables au bien-être «de la population12(*)

Le développement est en fait toute la démarche de l'homme dans le sens d'équilibrer la société en s'attaquant à toute entrave pour la réalisation de « l'avoir plus» et de «l'être plus», bref du bien être général (le mieux être). Le développement permet l'évolution radicale des structures économiques, sociales,mentales,condition essentielle à la réalisation des phénomènes de croissance. Une véritable révolution dont le but est d'assurer à tous les membres de la communauté nationale les nécessaires13(*).Des nombreux critères doivent donc évoluer simultanément :le niveau de vie (mesuré par le PNB par habitant),la part de l'industrie, entreprise et des services dans la production et dans la population active,les écarts de revenus,l'expérience de vie,le taux de mortalité infantile,le nombre d'étudiants, de chercheurs etc.

Actuellement, il semble être reconnu par tous que le développement est plus q' une simple croissance économique, car il influe sur toutes les activités de la communauté nationale y compris la transformation de la structure économique et sociale pour une harmonisation des rapports sociaux.

1.2.1.1. Les étapes d'un processus de développement

SelonErick KASUKU KALABA, Tout processus de développement doit passer par 4étapes :

1)Mobiliser tous les intrants c'est-à-dire toutes les ressources existantes dans le milieu concerné (matérielles, humaines, techniques, financières),

2) Combiner et réengager ces ressources dans les activités réorganisées dans le sens de promouvoir le développement (Entreprises, ...)

3)Faire participer les partenaires de combinaison productive au réaménagement de leurs éléments constitutifs ainsi quant à l'affectation de leurs résultats,

4)Combiner les changements des conditions d'existence de la population dont font partie les producteurs.

Il faut donc, modifier les ressources productives et les réengager dans des combinaisons beaucoup plus productives.

Ces deux premières étapes sont indispensables pour toute entreprise, qu'elle soit publique, privée, capitaliste ou non et constituent même la condition de croissance pour toute organisation.

Mais seules, ces deux étapes ne suffisent pas pour assurer à une organisation. La durabilité de sa croissance dans le temps et déclencher un développement solide. Il faut également que les acteurs soient adaptés aux outils qu'ils utilisent et que ces outils soient aussi adaptés aux acteurs. Autrement dit, il faut adapter réciproquement les équipements et les qualifications de travailleurs.

1.2.1.2.Indicateurs de développement

Ci-après, nous avons montre les indicateurs de développement :

1. La croissance économique

La croissance, d'une manière générale, est l'augmentation de dimensions d'un corps ou d'un ensemble. La croissance se traduit non seulement par l'accroissement de quantités ou des volumes, mais par une modification de la structure de ces quantités ou volumes à l'intérieur de l'ensemble examine14(*).

La croissance économique désigne l'augmentation de la production des biens et services dans une économie sur une période donnée qui est généralement une période longue.

En pratique, l'indicateur utilisé pour la mesurer estleproduitintérieur brut ou PIB. Il est mesuré « en volume » ou « à prix constants » pour corriger les effets de l'inflation. Le taux de croissance, lui, est le taux de variation du PIB. On utilise la croissance du PIB par habitat comme indicateur de l'amélioration du niveau de vie.

2. La valeur ajoutée d'un bien économique

La valeur ajoutée (VA) est une notion d'économie qui permet de mesurer la valeur créée par un agent économique. Elle mesure l'écart entre la somme des valeurs des consommations intermédiaires et la somme des valeurs des produits ou services qu'il vend.

Les agents économiques qui créent da la valeur sont les entreprises, les organisations, ou encore le secteur public. Dans le cas de production qui n'est pas vendue (les services non marchands), la valeur finale de la production est estimée dans la comptabilité nationale comme égale aux salaires. La somme des valeurs ajoutées d'un pays constitue son produit intérieur brut.

Valeur ajoutée = Valeur des biens et services produits valeur des consommations intermédiaires + Marge commerciale entre vente et achats de marchandises

3. Le produit intérieur brut (PIB)

Le produit intérieur représente la valeur des biens et services produits à l'intérieur d'un pays au cours d'une période donnée15(*). Le PIB est un indicateur économique très utilisé, qui mesure le niveau de production d'un pays.

Le PIB sert souvent d'indicateur de l'activité économique d'un pays ; le PIB par habitant, quant à lui, sert d'indicateur du niveau de vie en donnant une valeur indicative du pouvoir d'achat. La variation du PIB est l'indicateur le plus utilisé pour mesurer la croissance économique.

4. Le produit national brut (PNB)

Le PNB est la valeur totale de la production finale de biens et services des acteurs économiques d'un pays donné au cours d'une année donnée. A la différence du PIB, le PNB inclut les produits nets provenant de l'étranger, c'estàdire le revenu sur les investissements nets réalises à l'étranger. Le PNB, de même que le PIB, inclut la TVA du pays, ce dont la légitimité est contestée.

PNB=PIB+solde extérieur

1.2.2.Théorie sur l'entreprise de production

Après l'analyse des besoins ou désirs ressentis par les consommateurs, le créateur d'une entreprise cherchera maintenant à mettre sur pied ou à produire un objet physique ou un service capable de satisfaire ce besoin.

Ainsi, un produitest définit comme » une réponse aux besoins ou désirs ressentis par les consommateurs. C'est une façon de satisfaire les besoins des consommateurs »16(*).

La décision sur la sélection d'un produit approprié est normalement basée sur une étude du marché qui, en partie, recense les besoins et désirs de la clientèle. Une sélection correcte du produit ou d'un service aurait comme résultat les possibilités suivantes :


· Un produit /service qui répond aux besoins et désirs de la clientèle


·Un produit /service qui est consommé et apprécié par la clientèle

Avant de fabriquer ou d'introduire un produit sur le marché il faut concevoir et approfondir les attentes des consommateurs.

Le choix des produits exige nécessairement 17(*) : L'étude minutieuse du marché, la collecte des données nécessaires, la segmentation du marché, la confirmation des besoins que ce produit peut satisfaire.

1.2.2.1. CYCLE DE VIE D'UN PRODUIT

Le cycle de vie d'un produit est décomposé en cinq phases qui sont :

1. La phase de lancement

2. La phase de croissance

3. La phase de maturité

4. La phase de déclin

Voyons ci-après une figure qui représente les phases de la vie du produit.

Figure 2 :Phases de la vie d'un produit

Volume des ventes

Lancementcroissance maturité déclin

Temps

Source :GESPACH, F. et MELLOUL, M., op.cit.P.34 

Le grand avantage de ce modèle est sa simplicité, qui le rend facilement utilisable même par des petites entreprises africaines :il leur aisé de classer leurs produits dans les quatre catégories du cycle.

1.Une phase de lancement :période de faiblesse croissance correspondant à la diffusion progressive du produit sur le marche car ce dernier est mal connu ;

2. une phase de croissance :les ventes s'accroissent, la profitabilité du produit s'améliore, mais le prix a tendance à baisser. Le nombre de firmes engagées augmente (stratégie du deuxième arrivé). Le degré de différenciation du produit est assez fort ;

3.une phase de maturité :le marché se rapproche du marché potentiel, puis les ventes atteignent un palier où il est nécessaire d'engager une publicité d'entretien pour les soutenir. Pour survivre, il est important de réduire le coût de production ;

4.une phase de déclin : les ventes régressent, le produit éventuellement disparaît.La durée totale du cycle varie suivant les produits, mais la tendance contemporaine est à la diminution de la durée de vie des produits.

1.2.2.2.Classification des entreprises

D'abord l'objectif des analyses effectuées, un critère de classement peut être préféré à un autre. Il en résulte une pluralité de classements possibles.

v Critères de classement des entreprises

Figure 3 : Critères de classement des entreprises

Petite entreprise

Moyenne entreprise

Grande entreprise


Nature des opérations

Commerciales

Industrielles

Agricoles

Financières

Prestation de service

Grande entreprise

Types de produits fabriqués

ENTREPRISE

Taille OpérationStructure juridique

Originede

Capitaux

Privée

Publique

Entreprises individuelles

Sociétés : SARL, LTD

Coopératives

Mutuelles

Source : GESPACH, et MELLOUL, op.cit. , p. 34

?Selon leur nature des opérations

On distingue :

1.Entreprises commerciales : Sont celles qui dans un but lucratif achètent des marchandises pour les revendre à leur état normal ou après une légère transformation.

2.Entreprises industrielles :sont celles qui achètent des matières premières, des matières de consommations et les transforment en produits semi-finis et produits finis, qui sont vendus en vue de la réalisation des bénéfices.

Ensuite les entreprises industrielles dont les fonctions sont les suivants :


· Achat des matières premières et des matières de consommation ;


· Transformation des matières premières en produits semi-finis et en produits finis,


·vente de ces produits en vue de la réalisation des bénéfices.

3.Entreprises agricoles :sont celles qui réalisent des activités en rapport avec l'agriculture. Elles sont classées parmi les entreprises industrielles, car les fonctions principales sont les mêmes.

4.Entreprises financières :Dans ce type d'entreprise nous trouvons :les banques, les caisses sociales, les assurances, les établissements de crédits spécialisés, etc.

5.Entreprises de prestation des services :sont celles qui ont pour fonction la transaction des services. Elles tirent leur profit dans la prestation de ses services.

?Selon leurs capitaux

On distingue :

1.Les entreprises publiques :sont dotées d'une certaine autonomie juridique et fonctionnelle. Ou encore elles appartiennent en totalité ou en partie aux collectivités publiques, Etat ou collectivités locales.

Ainsi, certains établissements publics poursuivent-ils une activité économique qui entre dans le cadre de leurs missions de service public et ne vise pas, à titre principal, la réalisation du profit.

2.Les entreprises privées :ces entreprises peuvent être classées selon les structures juridiques :

1.Individuelles, si elles sont exploitées par des individus agissant sous leurs responsabilités. Le plus souvent, elles n'ont pas d'existence autonome. Elles constituent la propriété d'une seule personne physique ; l'exploitant et son entreprise faite partie de son patrimoine au même titre ses autres biens. L'exploitant peut être aidé par son conjoint et un ou plusieurs salariés.

Parmi ces entreprises individuelles, on trouve celles qui exercent leurs activités en utilisant les moyens et archaïques, artisanales, voire manuelles. Elles peuvent être nombreuses chacune comptant réduit de salariés. Leurs produits sont souvent consommés localement.

2.Sociétaire,si elles sont constituées par un groupe de personnes, appelées «associes» .cette constitution se fait par une mise en commun d'un capital social.

Les entreprises sociétaires bénéficient d'une personnalité morale. Elles ont une existence propre, distincte de celle des associés, et peuvent effectuer en leur nom toutes opération nécessaires à leur fonctionnement (déclarations fiscales, actions en justice,...).

Le capital de la société est divisé en un certain nombre titres appelés« parts sociales» ou «actions». Les associés possèdent le droit de participer à la gestion et reçoivent une part du bénéfice appelée« dividende» qui varie selon le profit réalisé.

Lors de la liquidation, l'actionnaire a droit à une part indivise dans l'actif net de la société. D'autres droits doivent être énumérés dans les statuts de l'entreprise.

3.Mutuelle :forme de prévoyance volontaire par la quelle les membres d'un groupe, payent un ou plusieurs cotisation pour s'assurer réciproquement contre certains risques ou pour se promettre certaines prestation.

4.Coopérative : est définie comme : »entreprise où les droits de chaque associé à la gestion sont égaux et où le profit est reparti entre eux »18(*) .

La coopérative est » une association autonome de personnes volontairement réunies pour satisfaire leurs aspirations et besoins économiques, sociaux, et culturels communs au moyens d'une entreprise dont la propriété est collective et où le pouvoir est exercé démocratiquement »19(*).

Sortes des coopératives

A chaque secteur d'activités économiques correspondent les sortes de coopératives y afférentes : Coopérative de production, Coopérative de consommation, Coopérative d'approvisionnement, Coopérative d'épargne et crédit, Coopérative de services, Coopérative multifonctionnelle. 

?Selon leur dimension

Partant de la taille des entreprises, elles sont catégorisées des manières suivantes :

-Petites entreprises :sont celles qui ont les nombres de salariés inférer à 20.

-Moyenne entreprises :leur nombre de salariés varie entre 20 et 495.

-Grandes entreprises :quiont un nombre de salaries supérieur à 500. -Micro entreprises :sont celles qui font des activités à temps plein et constituent la principale source de revenus pour le propriétaire et sa famille.

En se basant sur la taille des entreprises au Rwanda, on les différencier selon le nombre des employés et chiffre d'affaire dans un tableau comme suit :

Tableau 1: Classification des entreprises selon le chiffre d'affaires et le nombre d'employés

Taille

Chiffre d'affaire

Nombre d'employés

Micro entreprise

 

Moins de 10

Petite entreprise

Moins de 60 millions

10 à 50

Moyenne entreprise

de 60 à 150 millions

50 à 100

Grande entreprise

Plus de 150 millions

Plus de 100

Source : RRA,DépartementTVA, 1998, P.110

Quant au Rwanda Revenue Authorithy(RRA), Les entreprises sont classées suivant leur façon de paiement de ISB,TPR. Ainsi que leurschiffres d'affaires.Les entreprises sont donc catégorisées selon le nombre d'entreprises voulues.

Tableau 2.Différence entre micro entreprise et petite entreprise

Micro entreprise

Petite entreprise

-Caractère familial.

-Gestion et finance : prérogative de membre des familles.

-Principale source de revenue de la famille.

-Nombres d'employés inférieur ou égal à 10 dont la majorité appartient à la famille.

-Production : produits finis en utilisant les techniques.

-souvent à caractère sociétaire.

-Gestion et finance : par les dirigeants ou les copropriétaires.

-Principale source de revenue des propriétaires et de l'entreprise elle-même pour son autofinancement.

-Nombre d'employés inférieur à 20 venant de l'extérieur.

-Production : Produits finis fabriqués à partir des innovations technologiques.

Source:MariaôteraElisabeth Ryne: « The new word of micro enterprise finance buildinghearth financial institution for the poor»p.186

Toutes ces classifications montrent combien les gens sont capables de créer des entreprises concordant avec leursmoyens20(*).

1.2.2.3. Les caractéristiques communes à toutes les entreprises

Il y a besoin initial du capital ;

Il y a la recherche du profit ;

L'entreprise fonctionne à l'initiative et sous la responsabilité de l'entrepreneur ;

L'entreprise doit nécessairement exercer la fonction de « produire » ;

Le  produit (bien et service) est destiné à l'échange de la monnaie ;

La répartition du profit se fait sous forme de salaire, loyers, intérêt, impôt, réinvestissement, répartition entre associés et également sous forme de profit pour l'entreprise elle-même (VERHULST A., 1999 :13).

1.2.2.4. Le rôle de l'entreprise

L'entreprise a pour rôle de produire dans les meilleures conditions, par une bonne organisation.

Le rôle de l'entreprise sur le plan économique est :D'assurer la satisfaction des consommateurs au point de vue quantité, qualité, prix, etc., D'innover c'estàdire de créer de nouveaux procédés, de nouveaux produits, pour assurer le progrès économique, De participer au développement économique de la région où elle est installée.

Le rôle de l'entreprise sur le plan social :Fournir l'emploi et la stabilité de celui-ci, Assurer l'épanouissement des travailleurs qui participent à son activité (COSTE et CIR ; 1971 : 97).

1.2.2.5. Objectifs des entreprises

Les entreprises réelles poursuivent des finalités fondamentales disparates et par fois divergentes. Dans l'économie du marché la plus part des unités économiques sont clairement orientées vers la recherche du profit.

1.2.3. Théories sur réduction de la pauvreté

1.2.3.1. Les objectifs internationaux pour la réduction de la pauvreté

Selon RUHARA Charles, dans son cours d'économie de développement distingues huit objectifs internationaux de développement pour le millénaire :

-Réduire l'extrême pauvreté et la faim : diminuer de moitié la proportion de la population dont le revenue est inférieur à un dollar par jour. Diminuer de moitié la proportion de la population qui souffre de la faim ;

-Assurer l'éducation primaire pour tous : donné à tous les enfants, garçons et filles, les moyens d'achever le cycle complet d'études primaire ;

-Promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes : éliminer les disparités entre les sexes à tous les niveaux ;

-Réduire la mortalité infantile : réduire de deux tiers le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans ;

-Améliorer la santé maternelle : réduire de trois quart le taux de mortalité maternelle ;

-Combattre le SIDA, le paludisme et d'autres maladies: stopper la propagation du SIDA et inverser la tendance; éviter la malaria et autres maladies ;

-Assurer un développement écologiquement viable : intégrer les principes de développement durable dans les politiques nationales, inverser la tendance actuelle à la déperdition des ressources environnementales.

Réduire de moitié le pourcentage de la population qui n'a pas accès à l'eau potable. Améliorer sensiblement les conditions de vie d'au moins 100 millions d'habitants vivants dans les bidonvilles ;

-Mettre en place un partenariat mondial pour le développement : accroître l'aide publique au développement et élargir l'accès aux marchés.Chaque objectif doit être atteint d'ici 2015.

1.2.3.2. La pauvreté

L'évaluation participative national combinée aux enquêtes statistiques a trouve qu'à un niveau individuel ; un homme ou une femme est considéré pauvre s'il, elle :confronte à une complexité de problèmes, inter reliés qu'il ne peut pas résoudre, incapable de se prendre en charge, n'a pas assez de terre, des revenues ou d'autres ressources pour satisfaire ses besoins le plus fondamentaux.

1.2.3.2.1.Classification de la pauvreté

-La pauvreté extrême: la personne ne dispose pas de revenus nécessaires pour satisfaire ses besoins alimentaires essentiels habituellement définis sur la base de besoins caloriques et minéraux ;

-La pauvreté générale: la personne ne dispose pas de revenus suffisant pour ses besoins non alimentaires (habillement, énergie, logement) ;

-La pauvreté humaine: c'est l'absence des capacités humaines de base : analphabétisme, maladie pouvant être évitée,...

1.2.3.2.2. Les causes essentielles de la pauvreté

Les différents éléments accusés d'être à l'origine de la pauvreté :

- La pauvreté résulte de l'ignorance : certains membres des pays développés, affirment que les pays africains et asiatiques sont pauvres pour leur ignorance, parce que ils ne savent pas travailler ;

- Le pays peut être naturellement pauvre: dans certains pays où la terre est rare, où il n'y apas d'eau, où les forets sont maigres et où le sous-sol est démuni et où il y a la quasi absence de ressources naturelles, la pauvreté s'y accentue très facilement ;

- Dans certains pays, la pauvreté résulte des effets de la colonisation : sous l'héritage de cette dernière, la plupart des pays décolonisés se sont rendus compte de leur incapacité de prendre en charge leur croissance économique indépendamment de leurs métropoles ;

- La pauvreté est causée par l'insuffisance du capital et la mauvaise répartition des richesses : ceci est évident, car si les revenus sont faibles, il est impossible d'épargner, d'investir, de produire, ce qui emmène à l'absence de progrès économique. La répartition inéquitable des fortunes engendre aussi la pauvreté, car certaines classes se sont appauvries au profit des autres dominantes qui consacrent sur elles toutes les richesses21(*) ;

- La surpopulation est aussi à la base de la pauvreté: la forte croissance liée soit à la forte pression démographique, soit au phénomène d'immigration dans une société donnée, engendre la pauvreté si cette croissance n'est pas proportionnelle à la croissance économique ;

- La pauvreté est causée par une politique économique déficiente : l'instabilité des politiques économiques des pays en développement et la planification de développement ne tenant pas compte des besoins exprimés par la population, implique toujours la pauvreté, ce qui est contraire dans les pays développés qui adoptent une politique bien réfléchie et favorable pour l'Etat et la population ;

- La pauvreté est causée par l'analphabétisme : ceci paraît juste car partout dans le monde, il est généralement observé que les classes des illettrés sont celles qui contiennent plus de pauvres ;

- La pauvreté résulte du manque de connaissance technologiques : lesméthodes primitive sont dans la plupart des cas improductive ;

- La pauvreté peut être cause par l'insécurité : les guerres, les conflits, lescatastrophes naturelles, épidémies,....

Un autre moyen de connaître les causes de la pauvreté, est de se baser sur les dimensions signalées par les pauvres, tel que présentés par la banque mondiale (2000 :28)

- Un revenu et des actifs insuffisants pour se procurer l'essentiel : nourriture, logement, vêtement et niveau de santé et d'éducation convenable ;

- Sentiment de ne pas compter aux yeux des institutions de l'Etat et de la société : vulnérabilité aux chocs défavorables, due à l'incapacité d'y faire face.

1.2.3.2.3. Objectifs clés nationaux dans la lutte contre la pauvreté

Au Rwanda, avec vision 2020, le gouvernement s'est fixé les objectifs clés(PRSP 2002 : 12) :

-Réduction de l'extrême pauvreté : la proportion des gens vivant dans l'extrême pauvreté doit être réduite de moitié d'ici 2015 ;

-Enseignement primaire doit être universel ;

-Egalité du genre : progrès en matière d'égalité du genre et de l'attribution des pouvoirs, spécialement en éliminant l'écart de l'éducation du niveau primaire et secondaire;

-Mortalité infantile : réduire le taux de mortalité infantile de deux tiers d'ici 2015 ;

-Mortalité maternelle : réduction de trois quart le taux de mortalité maternelle avant 2015 ;

-Lutte contre la faim et réduire le nombre de personnes sous alimentées.

-Augmenter l'espérance de vie de 49 à 69ans ;

-Réduire l'infection du VIH / SIDA, la malaria et autres maladies infectieuses ;

-Environnement : mettre en place une stratégie nationale en vue d'arriver au développement durable de façon à assurer le renversement des tendances actuelles de destruction des ressources environnementales.

Conclusion partielle

Pour clôturer ce chapitre nous rappelons d'abord que notre travail est intitulé «le développement des entreprises de production comme l'une des stratégies de réduirela pauvreté ».

Dans ce premier chapitre, nous avons premièrement défini les concepts clés à fin de faciliter la bonne compréhension du message véhiculé par le texte. Ces concepts clés sont : Développement, entreprise de production et la réduction de la pauvreté. Nous avons ensuite présenté les théories sur les mêmes concepts.

Dans le même chapitre, Nous y avons relevé les différentes entreprises en les différenciant les uns des autres selon leur nature, leur capitaux,leur dimension.

En fin de donner un sens aux chapitres suivants.

CHAPITRE 2 : LA BRALIRWALTD COMME ACTEUR A LA REDUCION DE LA

PAUVRETE

Ce chapitre est consacré à la BralirwaLtd comme acteur dans la réduction de la pauvreté qui vérifiera la première hypothèse de notre travail. Le chapitre commencera par une brève présentation de notre milieu d'étude à savoir la BralirwaLtd Gisenyi.

2.1. Présentation de la BRALIRWA Ltd

Nous commençons par une brève introduction sur la Bralirwa Ltd.

2.1.1. Introduction

La BralirwaLtd est une abréviation qui signifie «Brasseries et limonaderies du Rwanda », est une société anonyme de droit rwandais dont le siège social est établi à Kigali dans la capital rwandaise précisément dans le district de Kicukiro. Dans ses activités quotidiennes, la BRALIRWA Ltd produit, commercialise et distribue des boissons gazeuses (B.G) et bières.

L'entreprise a deux usines : l'usine qui fabrique les bières est implantée à Gisenyi et celle qui de production de boissons gazeuses à Kigali21(*).

La BRALIRWA Ltd étant l'une des grandes entreprises du Rwanda, Elle joue un rôle économique, social, et financier de très grande importance dans le pays.

2.1.2. Historique de la BralirwaLtd

L'idée de création d'une brasserie au Rwanda émane du conseil d'administration de la brasserie de Léopold ville, société congolais à responsabilité limitée (SCRL), en 1956, de préférence à cote du lac Kivu, pour le marché du Rwanda et du NordKivu malgré la concurrence de la BRASSIMBA à Goma.

Avant 1957, le Rwanda était approvisionné par la Brasserie de Bukavu via Cyangugu et Bujumbura via Butare. Cet approvisionnement était fort coûteux.

Elle a commencé son exploitation en Avril 1959 à Gisenyi avec une capacité mensuelle de produire 1.000.000 bouteilles de Primus et un personnel de 182 personnes dont 170 nationaux et 12 expatriés. Etant donne qu'il avait une installation d'épuration d'eau et une centrale hydroélectrique et sur tout par le fait que le lac Kivu était seul canal `approvisionnement en matière première en provenance de Dar es-Salaam via le lac Tanganyika.

C'est en 1963 que fut créée la société de droit Rwandais : « Brasserie et limonade rie du Rwanda (BRALIRWA LTD)

En 1971, le groupe Heineken entra dans l'actionnariat de la BRALIRWA LTD qui devient 70% Heineken, tout en y apportant une amélioration de l'usine de limonade rie à Kigali qui permet à la BralirwaLtd d'élargir les gammes de ses produits.22(*)

En Mai 1974, la BralirwaLtd inaugure son usine de limonade rie de Kigali, sous licence de « Thé coca-cola company », elle produit le coca-cola, Fanta orange, Fanta citron, Fantasprite, krest tonic, fiesta, et l'eau gazeuse sous la marque de vital' o.

En 1976, l'Etat Rwandais entrait dans le capital de la BralirwaLtd et dans trois ans qui suivirent, il consolida sa position dans la société par de nouveaux apports jusqu'à concurrence de 30% du capital.

En 1980, le siège social de la BralirwaLtd fut installé à KICUKIRO /KIGALI. Pour être proche des autorités et du pouvoir central et pour être au centre du pays et ainsi bien coordonner et atteindre facilement un grand nombre des consommateurs.

En 1981 à 1982, La Primus subit un changement de son emballage. Elle se débarrasse de sa bouteille longue de 72cl et effilée pour mettre désormais une bouteille robuste23(*) , et en 2007 la sortie de Primus NTOYA (nom commercial) en bouteille de 33cl.

En 1987, La Mutzig, une nouvelle marque de bière sort de l'usine de Gisenyi premièrement dans une bouteille de 65cl et en suite dans celle de 33cl.

En 1989, La Guinness en bouteille de 33cl fait son apparition sous licence.

En 1991, Les Rwandais importés pour la première fois la bière Heineken de la Hollande dans l'objectif de partager avec le reste du monde le goût de celle-ci.

En Juin 2001, La BralirwaLtdentreprit d'importer la bière Amstel produite au Burundi qui, d'une façon illégale, était déjà présente sur le marché Rwandais, et en 2005, L'Amstel sorti cette fois ci de la Brasserie de Gisenyi.

En 2006, L'installation d'une nouvelle chaîne de production des BG à la Brasserie de Gisenyi.

2.1.3. Le statut juridique24(*)

La société BRALIRWA Ltd dénommée « brasseries et limonade ries du Rwanda », est une société anonyme de droit Rwandais et son siège social est situe à Kigali dans le district de Kicukiro.

2.1.4. Le capital social de la BRALIRWA Ltd

Le capital social de la BRALIRWA Ltd d'après ses statuts, s'élevé à 385.713.750frw correspondant à 102.857actions, une action vaut 3.750frw, il a été intégralement souscrit et entière ment libéré de la manière suivante :

Tableau 3: Actionnaires de la BRALIRWA LTD :

Institution

Nombre

Equivalent en FRW

Heineken international beer B.V

36.000

135.000.000

Belegginsmaatchappij»Limba» B.V

35.995

134.981.250

Etat Rwandais

30.857

115.715.750

Monsieur Pierantinolasta

1

3.750

Monsieur Elbertwits

1

3.750

Monsieur Louis home

1

3.750

Monsieur Siephiemstra

1

3.750

Monsieur George hanin

1

3.750

Total

102.857

385.713.750

Source: BRALIRWA Ltd,«Les statuts de la BRALIRWA Ltd », J.O.R.R, n°13 du 1/7/1997 p.8.

2.1.5. Les produits de la BRALIRWA LTDde Gisenyi

La BRALIRWA Ltd fabrique une multitude des produits différents de point de vue physique et technologique qui sont suivants:

1°) La Primus

2°)Turbo King 

3°) La Mutzig

4°) La Guinness

5°) La Heineken

6°) Amstel

7°) Fanta

2.1.6. Mission, vision et objectif de la BRALIRWA LTD

1. Mission de la BralirwaLtd25(*)

La mission principale de la Bralirwa, est de garantir l'offre de bières et B.G dont la qualité est d'un standard international sur le marché Rwandais à des prix compétitifs.

Pour réaliser cette mission, La BralirwaLtd dispose d'un personnel hautement qualifié selon les normes internationales. Elle exploite des matières premières et des installations techniques plus performantes, ainsi qu'un ensemble de processus de production et d'opérations strictement contrôlées.

Quant à Heineken, son intervention est le service technique,c'est à dire la consultation, la supervision des équipements et le processus de production y compris la formation du personnel.

Les matières premières utilisées pour la production des bières c'est-à-dire l'eau, le malt, le sorgho, maïs, le sucre, le houblon et la levure sont achetées, stockées et traitées selon les normes Heineken.

Tandis que celles utilisées dans la production des boissons gazeuses tel que l'eau, le sucre, le gaz carbonique, les concentrées et les extraits d'arômes sont achetées, stockées et traitées selon les normes de « The coca-cola company ».

1. Vision de la BralirwaLtd26(*)

La BralirwaLtd a pour vision « être une entreprise de production à l'échelle mondiale offrant des marques de haute qualité pour satisfaire les besoins de consommateurs tout en donnant du plaisir dans le respect de ses employées de la société et de l'environnement ».

2. Objectifs de la BralirwaLtd

La BralirwaLtd possède deux objectifs :

Le premier est de réaliser des bénéfices, et le second est de satisfaire les besoins des consommateurs par la qualité et la quantité satisfaisantes.

De même la BralirwaLtd a pour objectif de produire et de commercialiser les boissons alcoolisées et celles gazeuses en vue de tirer profit de ses activités tout en fournissant à la société, les produits susceptibles de satisfaire leur désir.

2.1.7. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE

L'organisation de la BRALIRWA LTD est basée sur deux types d'organes à savoir :

1. L'organe chargé de la prise de décision : qui est constitué par :

- L'assemblée générale des actionnaires

-Le conseil d'administration

-Le commissariat aux comptes

2. L'organe chargé de la gestion journalière:Qui est aussiconstituépar :

1°) La direction de ressources humaines : elle chargé de tous ce qui concerne les conditions dans lesquels les employés et les ouvriers travaillent, leur santé et la qualité de travail qu'ils offrent à la BRALIRWA LTD.

2°) La direction financière : cette direction a six départements à savoir :

ü Audit interne

ü Trésorerie

ü Comptabilité

ü Contrôle de gestion

ü Informatique

ü Licence et approvisionnement

3°) La direction technique : Elle est constituépar :

- Département de production

- Contrôle qualité et technologie

- Magasins généraux

4°) La direction de logistique

Cette direction doit organiser doit organiser les flux des matières premières depuis les fournisseurs qu'à la production, et les flux des produits finis des usines vers les dépôts de BralirwaLtd, et leur stockage, il a pour mission de garantir à toutes les autres direction opérationnelles de la BralirwaLtdtout les matériel dont elles ont besoins pour fonctionner.

5°) La direction commerciale

Cette direction est chargée de l'écoulement des produits de la société (distribution et vente). Tout ce qui concerne les ventes, le marketing se passe au sein de cette direction. Cette direction valide ou corrige les provisions de vente en tenant compte de sa création des clients.

2.2. Contribution de la Bralirwa à la réduction de la pauvreté

Dan cette partie nous avons montre la contribution de la Bralirwa à la réduction de la pauvreté :

2.2.1. Réduction du chômage

Le développement des entreprises pour la réduction de la pauvreté est d'une grande importance parce qu'elle permettra une augmentation significative des emplois.

Tableau 4: Evolution effectif du personnel et leurs charges salariales

Rubrique

2007

2008

2009

2010

Effectifs

376

415

459

542

Masse salariale en frw

1.117.197.074

1.268.888.211

1.302.904.128

1.400.00.000

Source : Elaboré par nous-mêmes sur base des factures données par le service des finances depuis 2007 à 2010.

La Bralirwa contribue à la réduction de la pauvreté par la création d'emplois en engageant les employés permanents et temporaires et par la distribution des salaires correspondants.

Graphique 1:Volume du personnel et leur masse salariale

Source : Fait par nous même à partir du tableau 4

Le tableauet le graphique Ci dessus nous montre une évolution significative du nombre d'employés et du volume des salaires y relatifs. Entre 2007 et 2008 l'effectif des personnels est passé de 376 à 415 employés, 2008 et 2009 l'effectif des personnels est passé de 415 à 459 employés et entre 2009 et 2010 l'effectif est passé de 459 à 542.

De même, le volume de salaires s'est accru en passant de 1.117.197.074FRW en 2007, 1.268.888.211FRW en 2008, 1.302.904.128FRW en 2009, et 1.400.00.000FRW en 2010.

2.2.2. La contribution de la Bralirwa à la CSR

Ici, notre analyse concerne la participation de la BralirwaLtd au financement des actions de la CSR.

Le développement de la sécurité sociale d'un pays exerce une influence sur la marche du travail.

Les entreprises Rwandais ont l'obligation d'immatriculer l'ensemble de leur au près de la CSR et de verser régulièrement (mensuellement) les parts de la cotisation sociale pour chaque employé.

La Bralirwa est une entreprise du pays qui participe à l'amélioration des conditions sociales pour les indemnités de ses employées en s'acquittant de la cotisation sociales pour les indemnités de vieillesses ou de retraite auprès de la caisse sociale du Rwanda.

Tableau 5: Evolution de la cotisation de la BralirwaLtd à la CSR EN FRW

ANNEES

COTISATION A LA CSR

Variation

2007

287.000.081

-

2008

311.500.000

24499919

2009

334.000.000

22500000

2010

348.000.000

14000000

Source : Service comptabilité de la CSR

Pour illustrer d'avantage le contenu du tableau ci haut, faisons recours au graphique 2 qui montre de manière visuelle l'évolution de la contribution de la Bralirwa à la retraite de ses employés.

Graphique2 : Cotisation de l'entreprise Bralirwa à la CSR

Source : Fait par nous même à partir des données du tableau 5

Du tableau5 et du graphique 2 cihaut, nous constatons que les sommes versées par BralirwaLTD à la caisse sociale du Rwanda, connaisse une augmentation dans le temps.

De 2007 la cotisation est passée de 287.000.081, 2008 la cotisation est passée de 311.500.000, 2009 la cotisation est passée de 334.000.000, et 2010, 348.000.000. Cette augmentation de la cotisation est causée par l'évolution du nombre des employées et de salaire.

2.2.3. La Bralirwa participe à l'amélioration de la santé

L'entrepriseBRALIRWALTDa fait la construction d'un dispensaire de l'usine à Gisenyi, elle prend totalement soins de tous les travailleurs et leurs familles, et en cas d'urgence, elle donne le transfert. A part le transfert à l'extérieur du pays, elle donne aussi le transfert en Belgique et à Kenya.

2.2.4. Payement des taxes et impôts

La BralirwaLtd contribue au trésor public par le paiement des impôts et taxes, ainsi que l'impôt sur le bénéfice. L'impôt comme étant une prestation pécuniaire requise des membres de la collectivité (personne physique ou moral) est perçu par voie d'autorité, à titre définitif et sans contre parti, en vue de la couverture des charges qui jouent un rôle important dans la vie économique d'un pays. Outre la mission de couvrir les charges, l'impôt permet à l'Etat d'intervenir dans la vie économique de la population bien sûr pour la réduction de la pauvreté.

Les bénéfices imposable est l'excèdent positif des produits par rapport aux charges. Il est déterminé d'après les résultats d'ensemble des opérations de toutes nature effectuées par les redevables.

Tableau 6: Les impôts et taxes payés en milliards de FRW

Année

2007

2008

2009

2010

Impôts et taxes

20.000.000.000

24.000.000.000

27.000.000.000

30.000.000.000

Variation

-

4.000.000.000

3.000.000.000

3.000.000.000

Source:Rapport annuel de la Bralirwa

En analysant ce tableau, nous remarquons que les impôts varient, non seulement de l'effectif du personnel employé concernant les taxes professionnelles, mais aussi du montant de salaire octroyé aux agents et des bénéfices gagnés déboursés dépendent des opérations et d'activités exercés.

En 2007, le montant des impôts était de 20.000.000.000, ce montant était passé de 24.000.000.000 en 2008, pour 2009, les impôts étaient de 27.000.000.000, et en 2010, ce 30.000.000.000.

2.2.5. Contribution de la Bralirwa à l'épargne dans les institutions financières

Les économistes considèrent « épargne » comme la part de revenu disponible qui n'est pas consommée.Cette définition ne signifie pas, selon Philipe Couche, que l'épargne existe seulement quand les besoins sont satisfaits27(*).

L'épargne contribue également au développement économique du pays. Le fonctionnement de l'économie actuellement dépend en grande partie du flux des ressources des banques (c'est-à-dire les sommes collectées auprès de clients et sur le marché de l'argent) et de la manière dont elles peuvent mettre, sous forme de crédits, ces ressources à la disposition des entreprises et des ménages.

Le rôle de la Banque ou institution financières revêt donc une grande importance car la banque, l'épargne se transforme en fonds de roulement pour l'autofinancement de ses investissements.

La Bralirwa n'a pas ignoré cet aspect économique car elle consacre chaque année, une partie de son revenu et qu'elle fait loger dans les banques notamment dans la BCR, BK, KCB,BPR. Cette épargne contribuant par le biais des banques à financer les activités d'autres entreprises en quête de financement au moyen des crédits.

Les montants épargnées sont chaque année plus 25 000 000 FRW dans des différentes banques commerciales évolues positivement et peuvent être bénéfique par plusieurs personnes physiques ou morale.

2.2.6. Education

La Bralirwa contribue à l'éducation des enfants orphelin (e)s des leurs travailleurs qui furent travaillé dans cette usine. Elle paie les frais scolaire dans des écoles de l'Etat, des uniformes, matériel scolaire pour les enfants moins de 25ans. Mais pour les employés, il leur donne un salaire suffisant pour qu'il puisse payer le frais scolaire de leurs enfants.

2.2.7. Autres gestes socialement responsables

1. Habitat

Le gouvernement Rwandais ont pris les mesures de la lutte contre nyakatsi qu'on appelle « BYE BYE NYAKATSI » la Bralirwaavec la diaspora et le gouvernement avaient fait cette action pour le pauvre, La diaspora a un projetde la lutte contre nyakatsi, la BralirwaLtd a mis sa contribution de vingt et un millions de francs Rwandais.

La Bralirwaavait donne huit cent cinquante dollars américain à l'UTEXIRWA d'acheter 140.000moustiquaire pour les donnesà la MINISANTE de distribue ces moustiquaire aux habitats de Kicukiro et Rubavu, Le développement de la Bralirwa a aussi contribue à la construction de l'école secondaire de RAMBO dans le district de Rubavu, cette construction prendra fin début 2012.

2. Protection de l'environnement

Actuellement, notre Pays connaît des problèmes environnementaux suite à la déforestation et à l'abattage des arbres. Pour toutes ces raisons, le gouvernement a suspendu l'abattage des arbres sans autorisation des autorités compétentes.

Pour résoudre ces problèmes la BralirwaLtd et la société Rwandaise ont contribue à la protection de l'environnement par le fait de plante les arbres. En 2010, La BralirwaLtd avait planté environ 50.000 arbres. Elle se prépare dans trois ans c'est-à-dire de 2011 à 2013, plante 150.000 arbres, les industries abîmes l'environnement par les fumes qu'il dégager mais le développement de cette entreprise avait pris des mesures pour protéger l'environnement. Encore pour la protection de l'environnement la Bralirwa a construit une usine d'eau utilisait dans la fabrication de ses produits mais aussi la population près de l'usine utilise cet eau, cette usine est situé dans le district de Kicukiro à Kigali, pour cette usine la Bralirwa avait dépensé un million deux cent euros.

Conclusion partielle

A la fin de notre deuxième chapitre qui voulait vérifier la première hypothèse qui disait que le développement des entreprises de production comme BRALIRWA Ltd est l'une des stratégies efficaces pour la réduction de la pauvreté.

Les résultats de ce travail ont montré que le développement de la BRALIRWA Ltd d est l'une des stratégies efficace pour la réduction de la pauvreté car il contribué à la diminution du nombre de chômeur (cfr tableau 4), à l'augmentation de revenu du pays, cotisation à la CSR pour ses employées qui était 287.000.081en 2007 ; 311.500.000en 2008 et 334.000.000 en 2009. Aussi, les montants épargnées chaque année qui est plus 25 000 000 FRW dans des différentes banques commerciales évolues positivement et peuvent être bénéfique par plusieurs personnes physiques ou morale par conséquent il contribué à l'amélioration de la santé, de l'éducation,etc.

CHAPTRE 3 : CONTRIBUTION DE LA BRALIRWA AU DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE DE SES PERSONNELS

Au cours du chapitre précédent, a été consacré à la BralirwaLtd comme acteur dans la réduction de la pauvreté. Dans cette partie nous avons parlé sur lacontribution de la BRALIRWA Ltd au développement socio-économique de ses personnels. Dans ce chapitre, seront également développés : la population cible, l'échantillonnage et afin l'analyse et l'interprétation de résultat.

3.1. DEMARCHE METHODOLOGIQUE

Comme nous l'avions dit, nous ne pouvons pas entamer l'analyse et interprétation des données de notre enquête sans montrer la façon dont nous avons procédé pour la récolte et l'analyse de celles-ci.

En effet, cette étape est nécessaire dans tout le travail scientifique dans la mesure où elle permet de montrer à nos lecteurs la façon dont nous avons récoltés fidèlement et scientifiquement les données et les informations.

Cependant, dans ce point il n'est pas question de détailler toutes les techniques et méthodes qui nous ont servies dans notre travail car elles ont été suffisamment détaillées dans la partie introductive. Ici, il importe de revenir tout simplement sur la technique d'échantillonnage pour pouvoir montrer comment nous avons sélectionné notre échantillon.

3.2. Population et échantillon d'étude

La conception d'une enquête exigée la détermination de la taille de l'échantillon pour estimer les paramètres de la population avec une précision désirée. Cette précision est celle qui exige un choix d'un échantillon représentatif28(*).

3.3. Population d'étude

Le terme population désigne « un ensemble dont les éléments sont choisis parce qu'ils possèdent tous les mêmes propriétés et qui sont de même nature»29(*).

Plus d'un auteur a défini d'expression «population d'étude» MUCCHIELLI. R., propose la définition suivante : «La population est l'ensemble de personnes sur les quelles porte l'enquête et constituent une collectivité. Elle désigne un ensemble d'individu auxquels s'intéresse une étude ayant un caractère commun»30(*).

Pour ce travail, portant sur `' Le développement des entreprises de production comme l'une de stratégies de la réduction de la pauvreté'' : Cas de Bralirwa, période 2007-2010'', l'effectif de la population d'étude est de 542 personnels.

v Echantillon d'étude

L'échantillonnage d'après SELLTIZ, C., est «un sous ensemble de la population étudiée, prélevée de façon à conserver les caractéristiques principales de celle-ci (âge, sexe, niveau d'études etc.31(*). Plus généralement, il s'agit d'un modèle réduit de la population étudiée.

«L'échantillonnage est la partie de la population qui sera étudiées et les résultats qui en secourent sont extrapolés à l'ensemble de la population du milieu d'étude» (Op. cit).

BAILLARGEON G., distingue deux grands types d'échantillonnage32(*) : Probabiliste et non Probabiliste. Pour ce travail, nous nous contentons du premier car celui-ci considère que, toute personne appartenant à l'échantillon ; c'est l'échantillonnage aléatoire du premier degré.

C'est pour répondre à la question de savoir ce que pense les personnelssur `' Le développement des entreprises de production à de la réduction de la pauvreté''que notre échantillon aléatoire a été constitué. Il comprend 91personnelles et sélectionnée sur sa base de leur disponibilité au sein de la population ciblée.

En outre, il sied de rappeler ici, que nous nous sommes servies d'un échantillonnage raisonné (qui consiste à grouper à chaque unité statistique correspondant à un certain nombre de caractère connu).

Pour déterminer la taille de l'échantillon, nous nous sommes servi de la formule de

GOURIERROUX, C.33(*):

Avec n : La taille de l'échantillon

Z : 1,96 (La valeur de la variable)

P : 0, 5 (Probabilité pour avoir un bon échantillon)

1-P : 0, 5 (Probabilité pour avoir un échantillon médiocre)

d : 10-2(le choix de l'erreur)

N : 542 (Population concernée dans l'étude qui est le nombre des personnels)

Conformément à cette formule, la taille de notre échantillon est de 91 enquêtés (personnelles), dont 45 de la branche Kigali et 46 de la branche Gisenyi.

Après avoir décrit la démarche méthodologique qui a illuminé notre recherche du début à la fin, le présent chapitre va être développé. Il va s'atteler sur la présentation, l'analyse des données et l'interprétation des résultats issues de l'enquêté sur le terrain.

3.4. Identification des enquêtés

Tableau 7 : Identification de l'échantillon par âge

Classe d'âge

Effectif

Pourcentage

Moins de 25 ans

8

8.8

26- 35 ans

33

36,3

36 - 45 ans

35

38,4

46 et plus

15

16,5

Total

91

100

Source : Enquête personnelle menée auprès des personnels de la BRALIRWA Ltd, 2011

Du point de vue âge, les enquêtés sont classés majoritairement parmi la population active et jeune. Deux tranches représentent à elles seules 74,7% (26 à 35 ans et 36 à 45 ans). Les tranches des plus jeunes et les plus âgées sont faiblement représentées 8.8% pour ceux de moins de 25 ans et 16,5% pour ceux ayant 46 ans et plus.

Tableau 8 : Identification de l'échantillon par sexe

Sexe

Effectif

Pourcentage

Masculin

82

90,1

Féminin

9

9,9

Total

91

100

Source : Enquête personnelle menée auprès des personnels de la BRALIRWA Ltd, 2011

Concernant le sexe des enquêtés, il se révèle que la majorité est composée de hommes soit 90,1% et 9,9% sont de sexe féminin.

3.5. La contribution de la BRALIRWA à l'amélioration socio économique despersonnels

Tableau 9 : Raisons de faire l'épargne selon les personnels de la BRALIRWA

Q : Quelles sont les raisons qui te poussent à épargner ?

Raisons

Effectif

Pourcentage

Précaution

38

41,8

Sécurité et gestion

46

50,5

Autres

7

7,7

Total

91

100,00

Source : Enquête personnelle menée auprès des personnels de la BRALIRWA Ltd, 2011

Ce tableau montre que les personnels de la BRALIRWA épargnent pour se garantir la sécurité et la bonne gestion de leur patrimoine, par le souci de jours à venir. Le tableau suivant résume les modes d'épargne des personnels de la BRALIRWA avant d'être personnels de la BRALIRWA.

Tableau 10 : Réalisation des personnels de la BRALIRWA Ltdgrâce à l'épargne

Réalisation

Effectif

Pourcentage

Parcelle

39

42,8

Minerval

12

13,2

Construction

21

23,1

Besoin ménage

9

9,9

Autres activités

7

7,7

Equipement ménager

3

3,3

Total

91

100 ,00

Source : Enquête personnelle menée auprès des personnels de la BRALIRWA Ltd, 2011

En observant ce tableau on remarque que 42,8% se procurer de la parcelle, 23,1% fait les constructions des maisons, 13,2% paye le minerval de leurs enfants, 9,9% réalise les besoins de leur ménage, 7,7% fait autres activités et 3,3% achète d'équipement ménager.

D'ailleurs les personnels chantent la part de la BRALIRWA dans l'amélioration de leur vie à l'exemple d'une sociétaire qui s'exprime en disant  qu'il a un pâturage, a parvenu à se marier et ses activités ont continué à se dérouler normalement, mais en plus, il a démarré un atelier de couture grâce du salaire obtenu.

Tableau 11 : Contribution de la Bralirwa à l'amélioration du bien être social

Contribution

Effectif

Pourcentage

Amélioration du bien-être

60

65,9

Augmentation du patrimoine

25

27,5

Autres

6

6,6

Total

91

100,0

Source : Enquête personnelle menée auprès des personnels de la BRALIRWA Ltd, 2011

Les personnel de BRALIRWA a conduit à l'amélioration des conditions de vie de ces derniers, à l'augmentation de leurs patrimoines et autres avantages. Ils ont amélioré leur bien- être 65.9% en répondant à leurs besoins quotidiens comme par exemple se procurer un champ, le bétail, soin de santé, besoins de l'éducation etc.

L'amélioration de leur patrimoine a été le résultat des activités engagées par les personnels ayant reçu les crédits différents qu'ils ont affectés dans des projets rémunérateurs de revenus et ils affirment que l'obtention de ces crédits n'a été possible qu'au fait d'avoir l'emploie dans la BRALIRWA.

Tableau 12 : Accepter un travail dans une autre entreprise qui n'est pas la Bralirwa

Si on vous donne un travail dans une autre entreprise outre que la Bralirwa vous pouvez accepte?

Effectifs

%

Oui

2

2,2

Non

89

97,8

Total

91

100

Source : Enquête personnelle menée auprès des personnels de la BRALIRWA Ltd, 2011

Selon 97,8% des enquêtés, affirment qu'ils ne peuvent pas accepter l'emploi dans autre entreprise, alors que 2,2% des personnels enquêtés disent qu'ils peuvent accepte un travail dans un autre entreprise. Ceci s'explique par le fait qu'ils profitent les frais de pension, les frais de soins médicaux, etc.

3.6. Amélioration du revenu

La stabilité du revenu familial est une chose importante dans tout ménage. Ainsi grâce au travail, les personnels de la BRALIRWA ont amélioré leur revenu, le tableau qui suit nous le montre.

Tableau 13 : Amélioration du revenu

L'argent obtenu pour le travail à laBralirwavous ont-ils permis d'améliorer votre revenu ? 

Effectifs

Pourcentage

Oui

79

87

Non

12

13

Total

91

100

Source : Enquête personnelle menée auprès des personnels de la BRALIRWA Ltd, 2011

Selon 87% des enquêtés le revenu a été amélioré grâce de leur emploi dans BRALIRWA Ltd. Seulement 13% estiment que le revenu n'est pas amélioré. Un personnel nous a déclare que son compte est souvent vide, ou mieux, il n'y a que l'argent pour garder le compte.

3.7. Impact de BRALIRWA sur le plan alimentaire

Le droit à l'alimentation n'est pas toutefois garanti à travers le monde. Jean ZIGLER alors Haut Commissaire des Nations - Unies à l'alimentation fait remarquer :

« Toutes les cinq minutes de dix ans meurt immédiates plus de 6 millions en 2007. Toutes les quatre minutes, quelqu'un perd la vie à cause du manque de vitamines C.

L'équation est simple : quiconque qui a de l'argent mange et vit. Qui n'en a pas souffre, devient invalide ou meurt »34(*)

C'est ici ou nous voulons alors voir la contribution de l'entreprise BRALIRWA à l'amélioration de l'alimentation desses personnelles.

L'alimentation est un secteur clé dans le processus de lutte contre la pauvreté. C'est l'un des besoins fondamentaux de l'homme qui couvre même une grande partie du revenu surtout dans les ménages à faibles ressources.

W.W.ROSTOW abonde dans même sens et affirme : « Les gens ayant un faible niveau de revenu ont tendance à consacrer une part importante de leurs ressources totales à l'alimentation ...»35(*).

Tableau 14: Opinion sur l'apport alimentaire

Q. Appréciez le nombre de repas que vous vous procuriez avant ou après être personnel de Bralirwa ?

Opinion Nombre des repas

Avant

Pourcentage

Apres

Pourcentage

Un seul

39

42,8

21

23,1

Deux repas

30

32,9

46

50,6

Trois repas

22

24,1

23

25,3

TOTAL

91

100

91

100

Source : Enquête personnelle menée auprès des personnels de la BRALIRWA Ltd, 2011

L'entreprise BRALIRWA a produit des effets positifs sur le plan alimentaire. Ainsi avant d'être personnel à la BRALIRWA, 42,8% des enquêtés mangeaient une fois par jour. Pour le moment, c'est seulement 23,1%qui accèdent à un seul repas. Ceux qui prenaient deux repas étaient estimés à 32,9%, mais ceux -ci sont passés à 50,6%.

Cette situation a été possible grâce à l'amélioration du revenu des enquêtés, grâce au travail octroyé par la BRALIRWA Ltd. Ainsi en cas de manque de nourriture ces personnels recouraient à leur compte pour pallier aux besoins alimentaires.

3.8. Impact sur le plan de l'habitat

L'accès à un logement convenable est un sérieux problème au niveau planétaire. Certains source estiment que « 100 millions de personnes dans le monde n'ont pas de logement et que le nombre de mal loges atteint soit 17% de la population de la planète »36(*). Le graphique qui suit nous donne lesdétailles sur l'implication dela BRALIRWA en faveur de l'amélioration de l'habitat.

Graphique 3: Actions menées en matière de l'habitat

Q : Sur le plan de l'habitat l'argent obtenu pour le travail à la Bralirwa vous ont permis de réaliser les actions suivantes ?

a) Location maison

b) Réhabilitation maison

c) Construction ou achat maison

d) Acquisition d'une parcelle

e) Aucune réalisation

Source : Enquête personnelle menée auprès des personnels de la BRALIRWA Ltd, 2011

Légende :

A : Location

B : Réhabilitation des maisons.

C : Constructions ou achat des maisons.

D : Acquisitions des parcelles.

E : Aucune réalisation.

Selon 44% des enquêtés, l'emploi à la BRALIRWA a permis de contribuer à la location des maisons. Pour 12,7%, ceux-ci ont pu réhabiliter leurs maisons construites avant l'engagement ; il s'agit notamment du remplacement total ou partiel des toitures, de l'application d'une autre couche de peinture,...Un habitant de la cellule MBUGANGARI nous a affirmé avoir électrifié sa maison après être employé à la BRALIRWA Ltd ce qui lui a permit de verser les frais de l'EWASA ainsi que l'installation.

Pour 12% des répondants, ceux-ci ont acquis des parcelles ; et d'autres ont même entamé ou achevé les constructions soit 3,3% des personnels enquêtés. Une autre catégorie nous a déclaré n'avoir rien fait dans ce domaine d'habitat (28%).

3.9. Impact sanitaire sur les personnels de le BRALIRWA LTD

Le domaine sanitaire a aussi intéressé notre étude. Ainsi, nous avons voulu savoir si le fait d'avoir un travail à la BRALIRWA les ont permis d'améliorer leur bien être sanitaire. Le tableau qui suit nous donne les plus amples informations.

Tableau 15: Opinion sur l'apport sanitaire

Q : Sur le plan de santé l'argent obtenu pour le travail à la Bralirwa vous ont permis d'améliorer la santé de votre famille ?

Ont observé une amélioration sanitaire

Effectifs

Pourcentage

a. Oui

b. Non

68

23

94,7

5,3

TOTAL

91

100

Source : Enquête personnelle menée auprès des personnels de la BRALIRWA Ltd, 2011

Au regard du tableau qui précède, il se relève que le quasi totalité des enquêtés ont noté un changement en matière de santé soit 94,7% des personnels enquêtés et seulement 5,3% des personnels enquêtés n'affirmé pas avoir observe une amélioration sanitaire.

La Bralirwa a un dispensaire pour les soins de ses personnels et donne des transferts aux personnels gravement malades. Mais ils affirment que de fois le transfert sont donne difficilement, ce qui peut occasionner la mort.

3.10. Impact éducatif

L'éducation est un secteur clé qui montre le degré de développement d'un pays. Au Rwanda le recensement de 2002 a montre que sur 6.108.133 habitants de plus de 6ans on comptait 2.440.114 personnes ne sachant ni lire ni écrire. Ceux qui savaient lire et écrire étaient estimes à 3.287.883contre 380.136 personnes qui savaient lire seulement37(*).

Le tableau suivant répond à la questionqui suit en tenant compte de tous les cycles : maternel, primaire, secondaire et universitaire.

Tableau 16: Cycle d'enseignement encadre par les personnelles de la BRALIRWA

Q : Quel est le degré de satisfaction des enquêtes au processus de scolarisation grâce à la BRALIRWA Ltd ?

Secteur

Effectifs

%

Maternel

Primaire

Secondaire

Universitaire

35

38

12

6

43,3

45,3

7,4

4

TOTAL

91

100

Source : Enquête personnelle menée auprès des personnels de la BRALIRWA Ltd, 2011

Il est clair que l'encadrement des enfants au niveau primaire occupe la première place soit (45,3%). Quant aux cycles maternels, les frais y affectés sont 43,3%. L'apport sur le plan secondaire est retenu par 7,4% des personnels enquêtés.Comme nous avions dit précédemment l'éducation est un secteur clé qui montre le degré de développement d'un pays et contribue à la réduction de la pauvreté car Une bonne éducation doit permettre à l'individu d'utiliser ses possibilités au maximum, de faire face aux difficultés qu'il rencontrera inévitablement dans la vie et de s'adapter à l'évolution sociale de son temps qui peut avoir une répercussion directe sur son mode de vie ou son activité professionnelle.

Et ceci a été confirmé par KANT, E., comme suit «L'homme ne peut devenir l'homme que par l'éducation. Il n'est que ce que l'éducation fait de lui (...). C'est au fond de l'éducation qui gît le grand secret de la perfection de la nature de l'homme. » Selon ses idées, on comprend que l'homme sans éducation serait marginalisé par la société. Sur ce, nous disons qu'avec l'éducation notre pays sera développé nous seront à la lutte contre la pauvreté.

Conclusion partielle

En égard à ceux qui précèdent, il nous est permis de confirme notre hypothèse qui stipule que `'la BRALIRWA contribuerais significativement au développement socio-économique de ses personnels, et permet de réduire la pauvreté en ce sens que ses actions favorise leurs activités et génératrice de revenus. Bref, l'obtention du travail à la BRALIRWA a permis aux personnels d'améliorer leur revenu et satisfaire les besoins socio-économique:

Nous avons remarque que 44.4% se procurer des parcelles, 22,2% fait les constructions des maisons, 12,1% paye le minerval de leurs enfants, 11,1% réalise les besoins de leur ménage, 8,8% fait autres activités et 2,2% achète d'équipement ménager.

Le travail à la BRALIRWA, a conduit à l'amélioration des conditions de vie de ces derniers, à l'augmentation de leurs patrimoines et autres avantages.

Selon 87% des enquêtés leur revenu a été amélioré grâce de leur emploi dans BRALIRWA Ltd.

L'entreprise BRALIRWA a produit des effets positifs sur le plan alimentaire. Ainsi avant d'être personnel a la BRALIRWA, 42,8% des enquêtés mangeaient une fois par jour. Pour le moment, c'est seulement 23,1%qui accèdent à un seul repas. Ceux qui prenaient deux repas étaient estimés à 32,9%, mais ceux -ci sont passés à 50,6%. Cette situation a été possible grâce à l'amélioration du revenu des enquêtés grâce au travail octroyé par la BRALIRWA Ltd. Ainsi en cas de manque de nourriture ces personnels recouraient à leur compte pour pallier aux besoins alimentaires.

Au regard du tableau 15, il se relève que le quasi totalité des enquêtés ont noté un changement en matière de santé soit 94,7% des personnels enquêtés et seulement 5,3% des personnels enquêtés n'affirmé pas avoir observe une amélioration sanitaire.

CONCULUSION GENERALE ET SUGGESTIONS

Au terme de ce travail de recherche intitulé `Le développement des entreprises de production comme l'une de stratégies de la réduction de la pauvreté'' : Cas de Bralirwa, période 2007-2010''.

Il avait comme objectif de démontre la contribution des entreprises de production au développement durable et ainsi réduire la pauvreté.

Les questions identifiées dans notre problématique étaient formulées de la manière suivante :

ü Le développement des entreprises de production est l'un des stratégies de réduire la pauvreté?

ü La contribution de la BRALIRWA LTD dans la réduction de la pauvreté est elle significative?

En cherchant des réponses préalables à ces questions, nous nous sommes bornés sur les hypothèses suivantes :

ü Le développement des entreprises de production serait l'une des stratégies de réduction de la pauvreté.

ü La BRALIRWA contribue significativement au développement socio-économique de ses personnels.

Pour bien mener nos recherches nous avons fait recours aux différentes techniques et méthodes : Technique documentaire ; technique d'interview ; technique d'observation ; la méthode historique ; la méthode statistique ; la méthode analytique ; la méthode comparative.

Notre travail était structuré en 3 chapitres :

Dans le premier chapitre de notre travail, il a été question de présenter les concepts clés relatifs à notre étude et de développer une revue de littérature en rapport avec le sujet.

Le deuxième chapitreàporté sur la présentation de l'entreprise Bralirwa d'une manière générale, nous avons décrit la démarche méthodologique qui a guide notre travail. Notre préoccupation à ce niveau était la confrontation de la première hypothèse aux réalités du terrain.

Le constat a été que, les résultats de ce travail ont montré que le développement de la BRALIRWA Ltd est l'une des stratégies efficace pour la réduction de la pauvreté car il contribué à la diminution du nombre de chômeur (cfr tableau 4), à l'augmentation de revenu du pays, cotisation à la CSR pour ses employées qui était 287.000.081en 2007 ; 311.500.000 en 2008 et 334.000.000 en 2009. Aussi, les montants épargnées chaque année qui est plus 25 000 000 FRW dans des différentes banques commerciales évolues positivement et peuvent être bénéfique par plusieurs personnes physiques ou morale par conséquent il contribué à l'amélioration de la santé, de l'éducation, etc.

Le troisième chapitre a été consacré sur En égard à ceux qui précèdent, il nous est permis de confirme notre hypothèse qui stipule que `'la BRALIRWA contribuerais significativement au développement socio-économique de ses personnels, et permet de réduire la pauvreté en ce sens que ses actions favorise leurs activités et génératrice de revenus. Bref, l'obtention du travail à la BRALIRWA a permis aux personnels d'améliorer leur revenu et satisfaire les besoins sociaux-économique:

Nous avons remarque que 44.4% se procurer des parcelles, 22,2% fait les constructions des maisons, 12,1% paye le minerval de leurs enfants, 11,1% réalise les besoins de leur ménage, 8,8% fait autres activités et 2,2% achète d'équipement ménager.

Le travail à la BRALIRWA, a conduit à l'amélioration des conditions de vie de ces derniers, à l'augmentation de leurs patrimoines et autres avantages.

Selon 87% des enquêtés leur revenu a été amélioré grâce de leur emploi dans BRALIRWA Ltd.

L'entreprise BRALIRWA a produit des effets positifs sur le plan alimentaire. Ainsi avant d'être personnel a la BRALIRWA, 42,8% des enquêtés mangeaient une fois par jour. Pour le moment, c'est seulement 23,1%qui accèdent à un seul repas. Ceux qui prenaient deux repas étaient estimés à 32,9%, mais ceux-ci sont passés à 50,6%. Cette situation a été possible grâce à l'amélioration du revenu des enquêtés grâce au travail octroyé par la BRALIRWA Ltd. Ainsi, en cas de manque de nourriture ces personnels recouraient à leur compte pour pallier aux besoins alimentaires.

Au regard du tableau 15, il se relève que le quasi totalité des enquêtés ont noté un changement en matière de santé soit 94,7% des personnels enquêtés et seulement 5,3% des personnels enquêtés n'affirmé pas avoir observe une amélioration sanitaire.

Notre sujet étant très vaste, nous n'espérons pas l'avoir épuisé raison pour laquelle nous exhortons les futurs chercheurs à y apporter leurs coups de main pour le succès de la science et du bien-être social. Ainsi, nous proposons à ceux qui voudront nous emboîter les pas, le thème qui à notre avis est intéressante. Ce thème est la suivante :

- « Rôle des stratégies des entreprises de production dans la maximisation de revenu». 

Aussi, nous suggérons que les chefs des entreprises de production doit fournir les efforts sur le respect des stratégies qui, et afin de réaliser la production dans le meilleur délai et pouvant contribuer à la réduction de la pauvreté.

BIBLIOGRAPIE

Ouvrages

1. ALBAGLIC. ; Création de l'entreprise en Afrique, éd. EDICEF, Paris, 1997

2. Développement, éd. Mouton & Cie, Paris, 1966

3. GESPACH et MELLOUL, Economie des entreprises, éd Nathan, Paris 1992

4. HOHLENACO, Qu'est ce que la révolution industrielle, paris 1980

5. IBESE M. P, La création et la promotion des PME .ULK déc. 2000

6. SUNKER OSWALDO, Politique nationale de développement et dépendance de l'économie tome 22 paris 1970

7. TECHNOSERVE/RWANDA, Guide de marketing pour les petites et moyennes entreprises, Kigali, Mars 1991

8. PHILIPE Couche et al, Sciences économique et sociales, éd. Armand, Paris, 1993

Dictionnaire et cours

1. Dictionnaire LE PETIT ROBERT, Paris

2. FREYSSINET, J., Economie du développement : le concept de sous-

3. Le petit Larousse, op.cit. ; p.210

4. KASUKU K, E. Cours de planification des projets, ULK, inédi46t, 2008

5. COHEN, E. : Dictionnaire de gestion, Edition la découverte, Paris 1997

6. Revue de la BRALIRWA, BRALIRWA contact, 1959

7. BRALIRWA, «Les statuts de la BRALIRWA LTD», in J.O.R.R n°13 au 1/7/1997

8. Matthieu Valens in BRALIRWA LTD, Revue contract, Avril 2001

9. GATARIKO.O. Diagnostic financier de la BRALIRWA LTD, 20042006, ULK, Gisenyi, 2008

ANNEXES

QUESTIONNAIRE D'ENQUETE ADRESSE AUX PERSONNELS DE LA BRALIRWA

Bonjour, nous répondons au nom de INYANGE UWINEZAJolie nous sommes entrain d'effectuer une recherche sur un sujet intitule `' Le développement des entreprises de production comme l'une de stratégies de la réduction de la pauvreté'' : Cas de Bralirwa, période 2007-2010''.

Je vous prie de bien vouloir répondre à ces questions qui vous prendront environ 3 minutes.

Les informations que vous nous fournirez resteront strictement confidentielles, et ne seront transmises à personne.

La participation à cet entretien est volontaire. Nous espérons cependant que vous acceptez de participer à cet entretien car votre opinion est importante pour nous.

CONSIGNES : - Cochez ou encerclez dans la case/numéros qui correspond à votre choix.

- Pour les questions ouvertes, complétez brièvement les pointillées.

A. Identification des enquêtés

1. Sexe: 1. M 2. F

2. Age: a. Moins de 20 ans b. [20-30] c. [30-45] d.[46 et plus ]

3. Etat matrimonial: a. Marie b. Veuve c. Divorce

d. Célibataire

B. Questions en rapport avec développement socio-économique des personnels de laBralirwa

1. L'argent obtenu pour le travail à la Bralirwa vous ont-ils permis d'améliorer votre revenu ?

a) Oui b) Non

2. Appréciez le nombre de repas que vous vous procuriez avant ou après être personnel de Bralirwa ?

Nombre des repas

Avant

Après

a) Un seul

b) Deux

c) Trois

 
 

3. Sur le plan de l'habitat l'argent obtenu pour le travail à la Bralirwa vous ont permis de réaliser les actions suivantes ?

f) Location maison

g) Réhabilitation maison

h) Construction ou achat maison

i) Acquisition d'une parcelle

j) Aucune réalisation

4. Sur le plan de santé l'argent obtenu pour le travail à la Bralirwa vous ont permis d'améliorer la santé de votre famille ?

a) Oui b) Non

Expliquez votre réponse ...................................................................

5. As-tu le programmé d'épargne ?

a. Oui b. Non

Si oui, combien d'argent épargnes-tu (par mois, par trimestre, par an) ?

.....................................................................................................................

Si nom,pourquoi ?............................................................................................

6. Quelles sont les raisons qui te poussent à épargner ?

1. Précaution

2. sécurité et gestion

3. Non précis ou autres

7.Si on vous donne un travail dans une autre entreprise outre que la Bralirwa vous pouvez accepte?

a. Oui b. Non

MERCI BEAUCOUP!

* 1 UMALELE, le développement rural : l'expérience Africaine, ED. Economico, Paris 1977, p. 341.

* 2. NKURAYITA J.C., Economie de développement, note de cours, ULK, 1998, inédit.

* 3 . DELAND, S. ; L'initiation de recherche scientifique, Ed. Du CERUKI, 1986, p. 41

* 4. Chevalier, J.C., organisation, administration de l'entreprise, t.L. Duno, Paris, 1978, p. 168.

* 5ALBAGLIC. ; Création de l'entreprise en Afrique, éd. EDICEF, Paris, 1997, p .79

* 6KASUKU K, E. Cours de planification des projets, ULK, inédi46t, 2008, page 46

* 7 SUNKER OSWALDO, Politique nationale de développement et dépendance de l'économie, Tome 22, paris 1970

* 8 WWW.ebiz.Fr 16 avril, 2005.

* 9COHEN, E. : Dictionnaire de gestion, Edition la découverte, Paris 1997, p131.

* 10GESPACH et MELLOUL, Economie des entreprises, éd Nathan, Paris 1992, p8

* 11Le petit Larousse, op.cit. ; p.210

* 12SAYINZOGA., op.cit, inédit.

* 13HOHLENACO, Qu'est ce que la révolution industrielle, paris 1980, p.68

* 14DELHALLE, C. & CRUTZEN, A., op.cit, P.239

* 15FREYSSINET, J., Economie du développement : le concept de sous-développement, éd. Mouton & Cie, Paris, 1966, P. 1980

* 16TECHNOSERVE/RWANDA, Guide de marketing pour les petites et moyennes entreprises, Kigali, Mars 1991, p.19

* 17TECHNOSERVE /RWANDA, op.cit., p.20

* 18Dictionnaire LE PETIT ROBERT, Paris, p .389

* 19BALOLEBWAMI Ephrem, op.cit 2002-2003

* 20IBESE M. P, la création et la promotion des PME .ULK déc. 2000 p 31_32.

* 21Revue de la BRALIRWA, BRALIRWA contact, 1959, p.3.

* 22Revue de la Bralirwa Ltd, op.cit. ; P.5

* 23Revue de la BRALIRWA LTD, BRALIRWA contract, P.10

* 24BRALIRWA, «Les statuts de la BRALIRWA LTD», in J.O.R.R n°13 au 1/7/1997,p.8.

* 25Matthieu Valens in BRALIRWA LTD, Revue contract, Avril 2001, P56

* 26GATARIKO.O. Diagnostic financier de la BRALIRWA LTD, 20042006, ULK, Gisenyi, 2008, P. 38

* 27PHILIPE Couche et al, Sciences économique et sociales, éd. Armand, Paris, 1993, p.142

* 28B. GRAIS, Méthodes statistiques, Dunod, Paris 2000 :12

* 29GRAWITZ, M., Méthodes des sciences sociales, 4ème édition, Dalloz, Paris, 1979, P496

* 30MUCCHIELLI, L., Monoparentalité, divorce et délinquance juvénile : une liaison empiriquement contestable, Déviance et société, 1971, P3

* 31SELLTIZ, C., Les méthodes de recherche en sciences sociales, Montréal, HRW, 2003

* 32BAILLARGEON G., Probabilités et statistique, édition SMG, Québec., 1981, p 36

* 33GOURIERROUX C., Théorie des sondages, Paris, 1981, P43

* 34 ZIEGLER, J <<le droit a l'alimentation >> in W.W.W. l'instruction Mondial.com consulté le 23.10.2008

* 35 ROSTOW, W. : L'ultimatum de l'an 2000: chances de survie de l'économie mondiale, Ed.Economica, Paris, 1981, p.74

* 36 http :/ / cyberschoolbus.ur.org consulté le 20.10.2009

* 37 MINECOFIN, Indicateurs de développement au Rwanda, Kigali, Juillet, 2004.






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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille