WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Analyse numérique des contraintes résiduelles dans les structures assemblées par soudage "cas des pipelines en acier à  haut grade"

( Télécharger le fichier original )
par Soufyane BELHENINI
Université Djilali Liabes de Sidi Bel Abbés ( Algérie) - Magister en génie mécanique, option: mécanique des matériaux avancés 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

I.7.3.3.e Résolution du problème mécanique par la MEF

La résolution du problème mécanique est beaucoup plus lourde que la résolution du problème thermique dans la mesure ou le nombre d'inconnues par noeud est plus important, et ou le problème est plus fortement non-linéaire. En outre les propriétés mécaniques, (par ailleurs parfois difficiles à obtenir), peuvent poser des problèmes numériques à haute température : en effet, les propriétés mécaniques tendent vers des valeurs très faibles en des points extrêmement localisés.

Bien que ce ne soit pas obligatoire, l'analyse mécanique est souvent menée sur le même maillage que l'analyse thermique. Toutefois, si des éléments linéaires sont suffisants pour l'analyse thermique, il est préférable d'utiliser pour l'analyse mécanique des éléments quadratiques.

Chapitre I Recherches bibliographique.

41

I.7.3.3.f Simulations bidimensionnelles

Comme nous l'avons dit, le recours à des simulations bidimensionnelles demeure fréquent, et reste quasiment obligatoire dans le cas du soudage multipasse, d'autant plus lorsque l'acier présente des transformations de phases métallurgiques. D'un point de vue mécanique, les simulations qui considèrent une section transversale à la direction de soudure (fig. 1.9.a) adoptent l'hypothèse de déformations planes, voire de déformations planes généralisées. Dans le cas de soudage de conduites cylindriques (fig. 1.9.b), la modélisation est, comme en thermique, bidimensionnelle axisymétrique.

Ces simulations bidimensionnelles permettent parfois de bien retrouver les contraintes transverses dans le plan modélisé, mais surestiment en général la contrainte dans le sens de soudage (surtout dansle cas de soudures longitudinales). En outre, comme nous l'avons dit précédemment, les simulations 2D ne permettent pas de représenter correctement les déformations du joint soudé.

I.7.3.4 Approche locale/globale

Pour déterminer les distorsions dues au soudage de structures complexes, une solution consiste à travailler à deux niveaux et à coupler les résultats obtenus sur un modèle local (premier niveau) avec une simulation globale sur l'ensemble de la structure.

Les déformations plastiques et la microstructure induites par le soudage sont supposées être localisées à proximité du joint soudé et ne dépendre que des conditions thermiques et mécaniques locales. Il est alors possible de les déterminer en utilisant un modèle 3D local, voir 2D, ne concernant que le joint et son voisinage, en incluant tous les phénomènes physiques. Ces déformations plastiques locales sont ensuite injectées, comme déformations initiales, dans un modèle 3D global concernant cette fois toute la structure et évidemment beaucoup moins fin dans la zone soudée que le modèle local. Ce modèle peut être utilisé pour déterminer les distorsions résiduelles par une simple analyse élastique ou encore pour détecter d'éventuels problèmes de flambement de l'assemblage réalisé en calculant la charge critique de flambement par la résolution d'un problème aux valeurs propres [15].

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille