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Analyse numérique des contraintes résiduelles dans les structures assemblées par soudage "cas des pipelines en acier à  haut grade"

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par Soufyane BELHENINI
Université Djilali Liabes de Sidi Bel Abbés ( Algérie) - Magister en génie mécanique, option: mécanique des matériaux avancés 2009
  

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II.2.3 Calcul des contraintes et des distorsions résiduelles

Il existe deux types de calcul thermomécanique (couplé/découplé), selon l'introduction des données :

? On peut effectuer un calcul thermique complet et déterminer des cartes de températures dans la structure. Le calcul mécanique va alors relire à l'instant demandé la carte de température, affecte à chaque noeud du maillage cette donnée qui est récupérée en automatique.

? L'autre possibilité consiste à donner au programme la température estimée en quelques noeuds de la section transversale, y compris la ZAT. La température dans le domaine est obtenue par une interpolation. A partir de là, le programme détermine la température moyenne dans l'élément et modifie en conséquence le module d'élasticité (si cette variation est prise en compte). Connaissant la température de l'état thermiquement non contrait (qui est une donnée), le programme calcule le saut de température dans l'élément et génère les charges nodales équivalentes. Le coefficient de dilatation thermique ne doit pas être oublié dans les données mécaniques, faute de quoi les charges thermiques sont identiquement nulles [22].

Pour des raisons de gain de temps, on a choisi la méthode couplée (coupled failed) ou le calcul thermique et structural se fait en une seule séquence. La figure II.6 montre l'organigramme du programme de calcul.

Chapitre II Modélisation du procédé de soudage d'un tube

Début

Pré-process

Introduire les propriétés
thermiques & physiques

Imposer le cycle thermique à la

ZAT

49

Calcul de températures nodales

Introduire les propriétés mécaniques

Calcul des déplacements, déformations et contraintes résiduels

Fin

After-process

Calcul des contraintes résiduelles
instantanées (après chaque passe)

Fin

Figure II.6 : Logique séquentielle du calcul thermomécanique

Chapitre II Modélisation du procédé de soudage d'un tube

50

II.2.3.1 Calcul thermique

On adopte un comportement non linéaire complet : propriétés fonction de la température, hypothèse de convection et de rayonnement à la surface extérieure. On effectue un calcul thermique non linéaire transitoire, passe par passe.

L'apport de matière en fin de passe est pris en compte par ajout, à chaque passe, dans le modèle thermique, des éléments finis correspondant à la modélisation de la passe, auxquels on applique la source de chaleur.

II.2.3.1.a Hypothèses de calcul ? Effets convectifs

Il est bien connu que les écoulements du fluide peuvent de manière significative affecter le champ thermique et particulièrement la forme associée de bain fondu. De grands efforts ont été réalisés depuis les années 60 sur la compréhension phénoménologique et particulièrement sur la modélisation du bain fondu. Cependant, l'introduction des phénomènes hydrauliques intervenant dans une opération de soudage n'est pas encore compatible avec une simulation thermique, métallurgique et mécanique globale de ce procédé. Le code de calcul par éléments finis sélectionné dans cette étude, ANSYS®, ne peut pas simuler les phénomènes de convection se produisant dans le bain fondu. Ainsi, une solution usuelle consiste à simuler les transports de la chaleur par la convection. Dans le cas du soudage, la convection accélère fortement l'homogénéisation thermique dans la zone fondue et jusque dans la zone affectée thermiquement. La solution consiste à attribuer une conductivité appropriée dans la zone où la température est plus élevée que la température de liquidus.

? Pertes thermiques

Les pertes de chaleur par convection naturelle de l'air ambiant s'expriment de manière générale par les expressions suivantes :

(23)

Chapitre II Modélisation du procédé de soudage d'un tube

51

Et par rayonnement

(24)

Dans ces expressions classiques de perte de chaleur qc et qr

hc est le coefficient d'échange de chaleur associé à la convection avec l'air,

? est la constante de Stefan-Boltzmann,

? est l'émissivité thermique,

T et Ta sont respectivement la température à la surface et la température ambiante.

Pour estimer les pertes par rayonnement, il faut déterminer l'émissivité du matériau. Des études effectuées par Nicholas Stone [8], quantifient l'émissivité de l'acier X100 à des valeurs comprises entre 0,2 et 0.4 en fonction de la température.

Pour notre simulation on prend la température ambiante Ta =25 °C.

Le coefficient d'échange en convection avec le milieu extérieur hc est égale à 15 W/m °C

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