WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La dynamique de la petite et moyenne entreprise: moteur du développement économique du Katanga ( RDC).

( Télécharger le fichier original )
par Emile Christophe MOTA - NDONGO K
Université de Lubumbashi RDC - Doctorat en sciences économiques  2000
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

SECTION V. LES EFFETS EN AMONT DE 1975 À 1995

Durant cette période, seuls les secteurs de l'énergie et du ciment ont continué à pourvoir l'industrie du cuivre en amont, tandis que les autres secteurs analysés durant la période de 1912 à 1975 ont complètement disparu parce que dilués dans l'unité motrice.

Les consommations internes de ses différentes usines deviennent de plus en plus complexes quant à leur valorisation, vu le gigantisme actuel de la société et la complexité du circuit de traitement de l'information.

Les centres de coûts, ayant été regroupés au niveau central à LUBUMBASHI, ne permettent plus, malgré des clés de répartition définies, à cerner la production de chaque unité, antérieurement entité autonome. Le gigantisme actuel de ce système est très néfaste à son développement.

Schéma n° 3 : Flux réels de l'industrie minière de 1975 à 1995

AMONT AVAL

Construction métallique

Ciment métallurgique

Transports

Transports

Approvisionnements

- Pièces de rechange

- Carburant

- lubrifiant

- Pneumatiques

Salaire

Enseignement

Industrie du cuivre

cuivre

Cimenteries et

Produits dérivés

Minoteries

Energie

Enseignement

Sociale

Source : Nous-mêmes sur base des données du texte de notre analyse.

Il découle du schéma ci-haut que les mesures de zaïrianisation /rétrocession, ayant intégré toutes les sociétés connexes à l'industrie minière, ont été à la base du fait que l'industrie devenait à la fois productrice des inputs et consommatrice, à très faible quantité, de ses outputs, comme nous l'avons démontré dans la première période de 1912 à 1975.

Ceci dénote que le manque de confiance du secteur privé se traduit non seulement par un volume d'investissements réduit, mais aussi par l'orientation de ces investissements vers des activités sans grands risques, en particulier, vers l'importation et la distribution, qui se dénouent facilement et qui sont très rémunératrices.

Ce type d'activité comprenant à la fois des effets en amont et en aval, contribue très peu à un développement intégré et autocentré des secteurs productifs. L'insuffisance des investissements dans ce secteur a constitué l'un des obstacles majeurs à la relance de l'économie congolaise.

En ce qui concerne la dépendance extérieure de l'économie, trois grandes conclusions se dégagent , à savoir :

- la dégradation de la production locale, le développement négatif des transactions extérieures qui représentent de 1980 à 1982 un volume supérieur au PIBC (110 %) alors qu'il n'en représentait que 71 % de ce même agrégat de 1968 à 1970 ;

- les effets négatifs de la récession/inflation dans les pays partenaires ont durement affecté l'économie congolaise, à cause de cette dépendance vers des marchés extérieurs, tant pour les importations que pour les exportations ;

- Les échanges intersectoriels peu développés: de par sa structure extravertie et sa base étriquée, l'industrie congolaise n'a pu et ne peut développer des relations d'échange entre les différents secteurs de l'économie, ou entre les branches d'un même secteur.

Avec la dégradation de l'agriculture et de l'industrie manufacturière, les relations qui commençaient à se développer avant 1974 ont stagné pendant toute cette deuxième période. Ce qui s'est traduit par des déséquilibres sectoriels et régionaux.

1° Transport

Dans le contexte de notre travail, nous avons retenu le secteur du transport qui s'avère être le plus important dans le soutien de l'industrie minière ; il s'agit aussi bien du transport des minerais dans l'hinterland minier, que de celui entre les différentes usines.

Le fait que les activités de l'industrie minière étaient en baisse, a provoqué dans le chef du transporteur principal la SNCC, des performances médiocres et même négatives, une dépendance de l'extérieur, en ce qui concerne les approvisionnements en carburant, lubrifiant et autres pièces de rechange. Ces aspects négatifs font obstacle à l'intégration économique ; même à l'intérieur du groupe des entreprises publiques, la complémentarité est très faible : en deçà de ce qui serait nécessaire et souhaitable.

Il est à noter aussi une mauvaise définition des tâches, comportant de nombreuses contraintes à caractère administratif et favorisant les interférences politiques, les responsabilités des gestionnaires dans les résultats qui ne sont pas clairement définis.

Quant aux autres entreprises dont la gestion est mixte, telle que la Cimenterie de LUBUDI (CIMENKAT) dont la gestion est totalement assurée par les partenaires privés, ce système n'attache pas la même importance aux difficultés du secteur public. D'ailleurs, la collaboration entre partenaires est difficile sur le plan financier, ce qui constitue une entrave à l'apport de nouveaux capitaux privés, pourtant nécessaires à l'investissement et à la naissance de ces entreprises.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein