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La dynamique de la petite et moyenne entreprise: moteur du développement économique du Katanga ( RDC).

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par Emile Christophe MOTA - NDONGO K
Université de Lubumbashi RDC - Doctorat en sciences économiques  2000
  

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CHAPITRE XII : LA CROISSANCE ECONOMIQUE DE LA PETITE ET MOYENNE ENTREPRISE

SECTION I : ANALYSE DES PARAMÈTRES DE CROISSANCE

Le paramètre de croissance de la population du KATANGA, au regard de l'ensemble du pays a été estimé à un taux de croissance de 3,5 % par tranche de trois ans et par catégorie de la population selon les études faites dans ce domaine par le Révérend Père Léon DE SAINT MOULIN. Cette estimation a été fondée sur différents taux hypothétiques de fertilité et de mortalité.

Premièrement, une augmentation de la fertilité s'accompagne généralement d'une élévation du niveau des revenus et de l'éducation. Si les projets de développement sont réalisés rapidement, il est possible que l'augmentation de la fertilité se manifeste beaucoup plus tôt que prévu.

Deuxièmement, on peut s'attendre à un progrès rapide des méthodes de régulation des naissances, qui deviendront moins coûteuses et plus efficaces. En d'autres termes, le principe de développement exige un taux de croissance annuel de 10 % selon le principe (+ 3 ) + (+ 4 ) + (+ 3 ). Ce qui veut dire que le taux de croissance annuel de la population ne doit pas dépasser + 3 %.

Si la prévision moyenne de la population se révèle exacte, le niveau du revenu par habitant passera de 115 dollars en 1960 à 600 dollars environ en 2005. (78)(*)

Ceci est particulièrement réalisable d'autant plus que l'agriculture congolaise ainsi que les services ont toujours été sous-estimés. Le cadre du développement adopté suppose une transformation notable de la structure économique du Congo. La part de l'agriculture tomberait de 45 % en 1960 à 30 % à la fin du siècle ; par contre, la part de l'industrie passerait de 40 % à plus de 60 % vers les années 2005.

On a considéré que si la croissance démographique correspond à l'estimation moyenne, la main d'oeuvre disponible du KATANGA passera de 209.200 personnes, soit 20 % de la population totale exclus les enfants de 0 à 15 ans en 1960 à 231.166 personnes en 1970, de 814.860 personnes en 1980 et de 1.222.290 personnes en 2005. Ceci veut dire que la main-d'oeuvre disponible aura augmentée de 5,8 fois en quarante cinq ans.

La main-d'oeuvre actuellement utilisée dans les secteurs productifs, à savoir la GECAMINES, la SNEL, la SNCC,... se chiffre à 150.000 personnes. Il découle de cette analyse qu'en dehors de la main-d'oeuvre non enregistrée et qui oeuvre dans le secteur agricole artisanal, cette main d'oeuvre supplémentaire ne peut être absorbée qu'en partie par la Petite et Moyenne Entreprise qui sera créée.

D'où il s'ensuit que pour assurer le plein emploi, des efforts soutenus seront nécessaires dans le secteur de la Petite et Moyenne Entreprise.

En outre, nous avons démontré que la production industrielle a connu un accroissement de 8 % dans un cycle de plus ou moins 20 ans et que dans les années à venir compte tenu du faible taux de croissance des industries extractives, ce taux ne dépassera pas 3 %. Par contre, les industries de transformation se situeront aux environs de 7 % pour la prochaine décennie allant de 1995 à 2005. Les industries légère regroupées principalement dans les Petites et Moyennes Entreprises, soit industrielles ou agricoles se développeront plus rapidement.

Il s'agit enfin de traduire le schéma en objectifs ou en estimation des possibilités par secteur. Nous allons nous attarder essentiellement sur la production des biens intermédiaires, des biens d'équipement et des biens de consommation agricoles, en mettant l'accent sur les industries de ces trois secteurs qui exigent, pour être viables et prospères, des marchés locaux et étrangers.

Notons, que la Petite et Moyenne Entreprise joue un rôle très important dans l'économie, surtout qu'elle emploie une nombreuse main-d'oeuvre relativement peu qualifiée. Les localisations suggérées sont basées pour la plupart sur le coût minimum rendu aux centres de consommations, compte tenu de la répartition équitable des industries dans le pays.

* (78) J. N. YPSICANTIS.,World and Regional Estimates and Projections of Labour Force, document rédigé pour un cycle d'études des Nations Unies à Elseneur, août, 1966.

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