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Approche comparative de la liberté de circulation au sein de la communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) et de l'union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA)

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par Ferdin Isaac ZO'O
Université de Douala - Cameroun - Diplôme d'études approfondies (DEA) 2006
  

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ABSTRACT

The reasons behind the creation of CEMAC and UEMOA are clearly stated in the preambles of the treaties signed respectively on 10 January and 16 March 1994. Following the failure recerded by the preceding multiple integration attempts, the signatories of the treaties are convinced that in order to succed, the solidarity which already exists among member states in the monetary fiels should also be extended to the economic field by the use of new tranfers of sovereinity. The objective of this process is to faster the social and economic development of member states through the unification is sustained by liberalising the mobility of production factors in each economic area, hence the special emphasis laid on the principle of fee mouvment of persons and oragnisations.

Everywhere, this principle enjoys a very shong judical consecration whose implementation mechanism may converge at the formal level, but are divergent in practice from one institution to the other, owing to the specific socio-political, economic, sociological and cultural contexts.

III

AVANT-PROPOS

Cet ouvrage est une réflexion sur la liberté de circulation des personnes, les droits d'établissement et de résidence.

L'Afrique des temps modernes se caractérise par la génération du principe « le roi de France et empereur en son royaume ». Elle est composée d'Etats souverains échappant à toute autorité qui leur soit supérieur. Les relations internationales classiques mettent face à face des entités souveraines et inégales dans un tel univers, le puissant amène sans cesse le petit, le faible, à adopter telle ou telle conduite. Les Etats sont séparés par des frontières, des douanes ; leurs relations, fondées sur la diplomatie, la signature de conventions internationales, sont de plus en plus régies par le droit international. Chaque Etat se distingue de plus en plus du voisin. La prééminence des Etats souverains entraîne ceux-ci dans un double effort d'hégémonie pour les Etats puissants, d'équilibre pour ceux qui le sont moins. Cette source de division politique se double d'un nationalisme économique, des divisions religieuses, culturelles et linguistiques. Les temps modernes apparaissent donc comme une ère marquée pour l'Afrique par la division.

Divisée par ses rivalités politiques, religieuses, économiques, impériales, l'Afrique n'en reste pas moins une communauté de civilisations caractérisée par l'aptitude de ses « habitants » à produire et à assimiler des idées communes. Au rang de celle-ci s'inscrit la désacralisante idée de brassage des peuples qui procède de la revendication du droit fondamental d'aller et venir à travers les frontières physiques, économiques, culturelles et douanières. C'est ce qui fera dire à KOFI ANNAN,

IV

Secrétaire Général des Nations Unies, en septembre 1999 : « la souveraineté étatique, dans son sens le plus fondamental, est en pleine redéfinition *- et pas seulement sous l'effet des forces de la globalisation et de la coopération internationale. Les Etats sont maintenant largement considérés comme des instruments au service de leur peuple, et non l'inverse. Au même moment, la souveraineté de l'individu [...] est renforcée par une conscience renouvelée et en pleine diffusion des droits individuels [...] Une nouvelle et plus large définition de l'intérêt national s'impose au XXIe siècle ; elle incitera les Etats à parvenir à une plus grande unité dans la poursuite d'objectifs communs et de valeurs partagées ».

La formation des grands ensembles régionaux à l'instar de ce qui se fait ailleurs, l'Union Européenne, l'Accord de Libre Echange Nord-américaine (ALENA) en Amérique, l'Association des Nations Sud-Est Asiatiques (ASEAN), fondent la fin du repli sur soi, de la préférence nationale et de la nécessité de renforcer les structures de coopération régionales et sous-régionales existantes en Afrique afin de créer des espaces économiques plus viables par le biais de la mise en commun des compétences et des facteurs de production à travers la libre circulation des personnes.

C'est conscient de ces enjeux et de l'urgence de la réflexion sur cette question que nous avons entrepris une démarche comparative de la liberté de circulation des personnes au sein de la CEMAC et de l'UEMOA.

V

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote