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Demain, tous développeurs?

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par Romain GODARD
Ecole Sciences-U Lyon - Master 2012
  

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3. Tous développeurs de logiciels?

Nous avons pu voir que si nous voulons être tous développeurs d'applications, il faut passer par de la génération de code et de la modélisation. Qui dit modélisation dit ingénierie dirigée par les modèles (IDM). Nous avons quasiment notre réponse dans le nom de ce concept. Il fait intervenir le mot ingénierie, qui est, on le rappelle, l'art de l'ingénieur. Etre ingénieur ce n'est pas innée, cela s'apprend, donc de part ce premier point nous ne serons pas tous développeurs de logiciels.

Si l'on souhaite quand même s'approprier l'IDM, nous avons deux approches (comme déjà vu) : le MDA et le DSML.

Concernant le MDA il présente plusieurs problèmes, notamment le changement de plates-formes, comment fera un non initié s'il doit changer de plate-forme ? De plus, nous avons vu que le MDA utilisait l'UML pour le langage de modélisation. Or, UML nécessite un processus très strict si l'on veut générer du code utile et fonctionnel. L'UML est un langage à part entière et comme tout langage (que ce soit écrit ou parlé) il faut un apprentissage pour l'utiliser et le comprendre. Une approche par les modèles ne permet qu'à peu de personnes d'avoir les compétences pour modéliser complètement les systèmes. Il nécessite forcément l'implication de professionnels.

Le DSML quant à lui implique une forte connaissance du domaine auquel il appartient mais surtout une expertise dans le développement de langage. Comme pour l'IDM, qui dit expert dit une petite partie des gens concernés.

Pour faire un logiciel, il y a aussi toute la partie interface utilisateur à créer. Comme nous l'avons vu, il est bien sûr très simple de les créer, cela peut donner un rendu satisfaisant au premier regard. En revanche, sans connaissance en programmation, il est impossible de le rendre fonctionnel. Malgré certains outils, comme Windev, qui vont proposer des options selon les modèles graphiques que nous mettons en place, mais il est impossible d'avoir toutes les possibilités.

Bien que l'on tende justement vers des outils de ce calibre à l'avenir, il est encore prématuré de dire si un outil pourra exister de façon simple, et qui proposera en plus de l'éditeur graphique, de pouvoir faire un logiciel pouvant répondre à différentes attentes (de l'utilisateur final). En revanche, avec l'apparition SaaS (Software as a Service) et du Cloud-Computing qui voient désormais le logiciel comme un service en ligne et non plus comme une application de bureau, on peut très bien imaginer un développement collaboratif et participatif, comme ce que l'on a vu pour les sites web. Chacun pourrait apporter sa pierre à l'édifice et participer ainsi au développement de ces nouveaux logiciels qui risquent très fortement de se développer d'ici quelques années. Il ne faudrait surtout pas non plus oublié que l'on soit dans un monde hyper connecté si l'on veut être tous développeurs. Avoir les outils qu'il faut pour l'être c'est bien mais il faut également avoir les moyens.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault