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L'analyse de l'interdépendance des instruments de diagnostic financier: cas de la SENELEC.

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par Mike SHUKURU MWEZI
Université Dakar-Bourguiba Sénégal - Maitrise 2008
  

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Section3 : La valeur ajoutée

Ce solde indique le volume de richesse nette créé par l'entreprise qui se mesure par la différence entre ce qu'elle à produit et ce qu'elle à consommer pour réaliser cette production. La consommation ne se limite pas aux seules matières premières ou produits semi-fini qui seront transformés pour donner un produit fini.

L'entreprise va aussi consommer de l'énergie (pour faire fonctionner ses machines...), des prestations fournies par des tiers (maintenance du matériel, recours à des conseils qui vont facturer des honoraires, abonnement à des documentations techniques...), des services (publicité, téléphone...), autrement dit tout ce qui sera nécessaire à la réalisation de cette transformation.

La différence (production - consommation) exprime donc bien la valeur que l'entreprise réellement ajouté à la valeur d'origine de ce qu'elle à consommé.

La valeur ajoutée est la somme de la marge commerciale et la production de l'exercice, le tout, diminué des consommations en provenance des tiers.

Elle constitue un bon indicateur de la croissance de l'entreprise. C'est un solde qui renseigne sur le degré d'intégration de l'entreprise. On dit d'une entreprise qu'elle est plus ou moins « intégrée » selon qu'elle maitrise un processus de production plus ou moins long.

On mesure en générale ce degré d'intégration par le ratio Valeur ajoutée/production :

- Moins de 30% : production peu intégrée,

- De 30% a 60% : production relativement intégrée,

- Plus de 60% : production très intégrée.

Si le degré d'intégration a une incidence directe sur le volume des capitaux à mettre en oeuvre, on examinera l'origine de ces capitaux, leur cout, leur répartition, etc. aussi bien pour ceux qui ont été investis dans l'outil que pour ceux qui financent le cycle d'exploitation.

Section4 : L'excédent brut d'exploitation (EBE)

L'EBE mesure la performance économique de l'entreprise, celle que réalise sa seule exploitation, avant prise en compte de décisions « politiques » ou d'incidences fiscales qui n'affecteront, elles, que le résultat final : politique de provisionnement, d'amortissement, de financement, etc.

Il est obtenu en retranchant de la valeur ajoutée les impôts et taxes et le frais de personnel.

Si le compte de résultat fait apparaitre des subventions d'exploitation, on les rajoutera à la valeur ajoutée pour obtenir l'EBE.

On pourra dire aussi que l'EBE est la première mesure réelle de la rentabilité de l'exploitation avant qu'elle soit polluée par des opérations qui lui sont étrangères :

· Payer des frais financiers, ou percevoir des produits financiers, n'est pas lié à l'exploitation mais à une physionomie particulière au bilan...

· Un produit ou une charge exceptionnelle résulte, comme son nom l'indique, d'une opération non directement liée à l'exploitation.

· Provisionner ou ne pas provisionner, telle partie du stock ou du compte « client », et une décision du dirigeant, parfois à but fiscal, mais certainement pas une opération d'exploitation.

· L'impôt sur les bénéfices a un caractère exceptionnel puisqu'il n'est du que s'il y a bénéfice (hors l'impôt forfaitaire), alors que les impôts comptabilisés (taxe professionnelle, par exemple) sont dus quel que soit le niveau de résultat.

Mesure de la rentabilité des seules opérations d'exploitation, l'EBE mesure aussi la rentabilité des capitaux dont l'entreprise a besoin pour fonctionner. On pourra donc comparer utilement ce taux de rentabilité avec celui que l'on aurait pu attendre d'un autre investissement.

Si le détenteur des capitaux, a le choix entre un placement bancaire ou monétaire et un placement dans une entreprise commerciale ou industrielle, il va comparer l'espérance de rentabilité de chaque formule. Si le placement bancaire, par définition non risqué, offre une rentabilité 5%, il est logique et légitime d'attendre du placement industriel un taux de 9 ou 10%, la différence constituant la rémunération du risque de tout perdre.

On utilise parfois le terme « marge opérationnelle » pour designer l'EBE. Si ce dernier est négatif, on parle d'insuffisance brute d'exploitation.

L'EBE est un solde de gestion qui jouit actuellement d'une certaine faveur !

On commence même à voir des annonces de vente de fonds de commerce qui indiquent le CA et l'EBE, la ou, autrefois, on indiquait le CA et le résultat.

C'est évidement beaucoup plus logique puisque l'EBE n'est pas affectée par les décisions financières; dans le cas du fonds de commerce, il ne sera même pas affecté par des arbitrages d'amortissement (un fond de commerce ne peut pas s'amortir). Indiquer à un acquéreur éventuel revient à lui dire : « voila ce que dégage l'exploitation de ce fonds ».

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"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo