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La mesure du risque de crédit à  la banque togolaise de développement : approche par le stress-testing.

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par Abdel Razak BOUKARI
Centre ouest africain de formation et d'études bancaires (COFEB) - Diplôme d'études supérieures bancaires et financières (DESBF) 2011
  

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2.3. Méthodes de construction de scénarios de Stress :

La VaR est nécessaire pour élaborer un programme de Stres-Testing, mais elle n'est pas suffisante. Il faut la compléter avec un scénario de crise. Pour ce faire, deux approches sont généralement utilisées. Selon Thierry RONCALLI in « Gestion des risques financiers », Economica (2ème édition), 2009, p124, les banques utilisent deux types de méthodologies pour construire les scénarios dans leurs programmes de Stress-Testing : l'approche macroéconomique et l'approche historique.

L'approche macroéconomique est une méthode subjective. Il s'agit d'une approche fondée non pas sur l'analyse des données passées mais qui, à partir d'un évènement inattendu (politique ou économique), tente de créer l'enchaînement des évènements engendrés, puis les calibre quantitativement de manière à créer le scénario de crise. On a donc une méthode en deux étapes : élaboration d'un scénario dynamique à partir d'une entrée (par exemple une baisse de 10% du taux de croissance du PIB), puis construction d'un bilan final chiffré du portefeuille. On parle de Macro Stress-Testing lorsqu'on entend déduire la dynamique de la crise ainsi que le bilan chiffré des facteurs macroéconomiques

Par contre, l'approche historique est une méthode explicitement demandée par les régulateurs depuis le passage à Bâle II (la commission bancaire française par exemple). L'idée est simple : on se concentre sur l'évolution des facteurs de risque sur une période donnée et on en déduit la ou les pires périodes qui constitueront les scénarios de crise. C'est dans le choix de ces pires périodes que va résider la qualité des scénarios proposés.

Elle consiste, en fait, à répertorier pour chaque facteur de risque la variation à la hausse ou à la baisse la plus importante sur un pas de temps préalablement choisi. On peut alors composer différents scénarios de crise en sélectionnant certaines de ces valeurs, les autres facteurs de risque étant censés restés identiques à leur valeur actuelle. On voit néanmoins que l'absence de corrélation entre les différents facteurs est un obstacle à la crédibilité de tels scénarios, d'où l'idée de choisir comme scénario de crise une configuration historique incluant tous les facteurs. Pour Thierry RONCALLI, le pire est défini comme la période où les valeurs extrêmes (le minimum ou le maximum) ont été obtenues. Ce type d'approche fournit alors un scénario dont la crédibilité est assurée puisqu'il s'est déjà produit.

C'est cette dernière approche que nous avons adoptée dans ce mémoire pour construire le scénario de référence et pour poser la problématique.

Une gestion efficace et moderne du risque de crédit d'une banque doit alors prendre aussi en compte les facteurs extrêmes.

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