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La mesure du risque de crédit à  la banque togolaise de développement : approche par le stress-testing.

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par Abdel Razak BOUKARI
Centre ouest africain de formation et d'études bancaires (COFEB) - Diplôme d'études supérieures bancaires et financières (DESBF) 2011
  

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2. Les modèles de gestion du risque extrême et la VaR :

2.1. Modèles alternatifs basés sur la VaR :

La gestion du portefeuille de crédits s'apparente à la gestion classique d'un portefeuille d'actifs, sauf que celle-ci se différencie par le fait qu'au-delà des rendements exigés pour le risque, l'on doit faire l'allocation de fonds propres économiques destinés à couvrir les risques inattendus de la banque.

Les modèles internes de gestion de risque de crédit extrême ont pour base la théorie des valeurs extrêmes. Cette théorie a donné naissance à des modèles commerciaux dont les plus connus sont les suivants :

· KMV Portfolio Model : ce modèle jouit d'une simplicité de calcul pour les entreprises cotées, car il fait appel à des données de marché (VASICEK en est un co-auteur),

· CreditMetrics de JP Morgan : ce modèle est développé en 1997 par JP Morgan et est basé sur la probabilité de changement de rating d'une qualité de crédit vers une autre dans une période de temps donnée (migration de crédit),

· CreditRisk+ : ce modèle proposé par Credit Suisse First Boston apparaît comme une alternative aux deux principales méthodologies rencontrées sur le marché, à savoir celles de JP Morgan et de KMV Corporation. Ce modèle est fondé sur une approche probabiliste du processus de défaut de paiement sans faire aucune hypothèse sur la cause du défaut.

Tous ces modèles s'inspirent de l'approche VaR.

2.2. La Value-At-Risk (VaR) :

A l'origine, la méthodologie VaR était appliquée au risque de marché. Elle a ensuite été empruntée pour l'évaluation du risque de crédit.

D'abord, la Valeur en Risque, plus connue sous le nom anglais ValueAt-Risk ou VaR, est une mesure de la perte potentielle qui peut survenir à la suite de mouvements adverses des prix de marché. Elle permet de répondre à la question suivante : combien l'établissement financier peut-il perdre avec une probabilité á pour un horizon de temps T fixé ? Deux éléments sont donc indispensables pour interpréter le chiffre VaR (qui permet de donner une vision globale du risque de marché d'un portefeuille) :

· La période de détention T ou Holding Period qui correspond à la période sur laquelle la variation de la valeur du portefeuille est mesurée;

· Le seuil de confiance á du chiffre VaR qui correspond à la probabilité de ne pas dépasser cette mesure du risque.

Si ces deux paramètres ne sont pas spécifiés, l'on ne peut pas interpréter le chiffre VaR. Avec la mesure VaR, on passe donc d'une mesure de risque comme volatilité à une mesure de risque comme quantile. « Voir l'annexe N° 1 pour l'illustration graphique de la VaR »

Ensuite la VaR de crédit, qui est définie comme la VaR de marché, est utilisée habituellement pour mesurer le risque de crédit. Cette autre notion de la VaR repose sur trois paramètres fondamentaux :

· La distribution des résultats des portefeuilles (supposée Normale),

· Un niveau de confiance choisi (entre 95% ou 99,9% en général),

· Et un horizon temporel donné.

Le principe de détermination d'une VaR de crédit est simple. La relation entre une valeur possible et ses chances de survenir est une distribution de probabilité. Il s'agit de déterminer quel niveau de pertes potentielles ne sera dépassé que dans une fraction faible de cas. Au-delà, l'établissement bancaire fait défaut par définition. Cette fraction s'appelle le seuil de tolérance pour le risque.

Les facteurs extrêmes sont rarement pris en compte dans les modèles utilisés en finance, alors que ce sont eux qui sont cruciaux dans la prise en compte du risque dans les décisions. La connaissance de ces facteurs permet de construire des scénarios de Stress

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore