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Commercialisation de l'anacarde et lutte contre la pauvreté en Cote d'Ivoire. Cas de la commune de Koun Fao.

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par Issouf kouakou
Université Felix Houphouet Boigny - Master 2014
  

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I-4 Peuplement

La commune de Koun Fao est majoritairement peuplée d'autochtones Agni et Abron venus vers la fin du 18ème siècle du Ghana et d'allochtones Koulango. Ces peuples ont conservé, malgré les influences extérieures, les traits fondamentaux de leur civilisation : système matrilinéaire, importance de l'or etc. A ces trois ethnies, il faut ajouter une forte colonie d'immigrants venus des autres pays de la CEDEAO dont des burkinabés et des maliens.

Ces immigrants ont été attirés dans la région par les cultures pérennes (café et cacao) à l'époque où la commune était praticable à ces deux cultures. En raison de la raréfaction des terres propices au café et au cacao et de la dégradation des conditions agro-climatiques, cette immigration s'est ralentie. Par ailleurs, ces facteurs provoquent également le départ massif des populations vers les zones forestières du sud et de l'ouest de la Côte d'Ivoire.

I-5 Cultures pratiquées

Cultures vivrières : Dans toute la commune, l'alimentation repose fondamentalement sur l'igname (pour les Koulango et les Abron) et sur le plantain (pour les Agni), le taro et le manioc constituent les principaux aliments de soudure traditionnels. Toutefois à cause des aléas agro-climatiques, certaines de ces cultures ont connu un recul. Parallèlement, le maïs occupe une place de plus en plus importante dans l'alimentation des populations.

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Cultures légumineuses : Jadis produites en petites quantités, soit en association avec d'autres cultures, soit sur une petite parcelle contigüe au champ principal, les légumineuses sont demeurées sous la responsabilité exclusive des femmes jusqu'à une époque récente. Actuellement, force est de reconnaître que les hommes s'y intéressent de plus en plus. Aussi observe t-on des champs purs de gombo, de piment, d'aubergine, de tomate, de gingembre et d'arachide. Malgré des prix non garantis aux producteurs, les cultures légumières deviennent globalement une source de revenus assez sure pour les populations.

Culture industrielles : Jadis, la prospérité de cette commune reposait essentiellement sur la production et la commercialisation du café et du cacao. Toutefois, la production de ces cultures de base est en baisse dans la commune à cause de la dégradation des forêts. Aujourd'hui la commercialisation de la noix de cajou domine toute les autres cultures.

Fruitiers : Bien que la commune paraisse propice aux cultures fruitières, celles-ci font l'objet de plantations pures que de façon exceptionnelle. On rencontre dans la plupart des plantations des pieds d'orangers, de

mandariniers, de pamplemoussiers, de colatiers, d'avocatiers et de
manguiers.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus