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Commercialisation de l'anacarde et lutte contre la pauvreté en Cote d'Ivoire. Cas de la commune de Koun Fao.

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par Issouf kouakou
Université Felix Houphouet Boigny - Master 2014
  

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2-L'apport économique

L'analyse du développement de la Côte d'Ivoire, surtout au niveau agricole montre que le choix de stratégie d'ensemble du développement s'est longtemps inscrit dans une stratégie de mise en valeur coloniale. En ayant opté pour un système capitaliste en milieu rural l'on observe une préférence pour les cultures de rente ou pérennes qu'aux cultures vivrières intensives. Cette attitude se justifie par le fait que `'le capital étranger» n'est pas intéressé par un développement autocentré.

Ainsi, l'adoption de ce système a permis au monde paysan de disposer de ressources ou de capitaux importants. Ce qui a pour effet ou pour conséquence de faire face à certains besoins familiaux et bouleversant ainsi le concept de richesse.

78

En milieu rural traditionnel, deux conceptions de la richesse se heurtent. L'une est rattachée au statut et se compte en Hommes (nombre d'individus) et l'autre est associée à l'utilité et se compte en biens (billets de banque).

Aujourd'hui, cette seconde conception de la richesse a pris des proportions importantes au point de sur planter la première. A ce niveau, l'acquisition de billets de banque se révèle capital. Ainsi, la seule motivation du paysan est d'optimiser ses gains économiques. A ce propos, les cultures à forte potentialité commerciale ou pérennes (qui se caractérise par la pérennité de l'occupation du sol ou par la supériorité de leur rapport monétaire) se révèlent adapter aux nouvelles préoccupations ou nouveaux besoins du monde rural.

Ainsi, vu l'enjeu économique que pourrait représenter la culture de la noix de cajou, les paysans n'ont pas eu du mal à s'adonner à celle-ci. Elle leur permet de satisfaire certains besoins primordiaux tout en diversifiant leurs sources de revenus. (Voir tableau IX)

Tableau IX : Répartition des enquêtés en fonction de la

diversification des activités.

Menez vous autre activité à part l'agric

Nb.cit.

Fréq.

Oui

24

46,2%

Non

28

53,9%

TOTAL OBS.

52

100%

Source : données d'enquête

A la question menez- vous une autre activité à part l'agriculture ?

24 ont répondu par l'affirmative tandis que 28 ont répondu par la négative. Près de la moitié des enquêtés exercent une autre activité à part la culture de

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la noix de cajou soit 46,2%. Cette diversification est liée au fait que ceux-ci ne voient pas toujours leurs efforts couronnés de succès. Autrement dit, les efforts fournis ne sont pas toujours proportionnels au revenu escompté.

D'autres, au nombre de 28 soit 53,9%, par contre préfèrent se consacrer à la seule culture de la noix de cajou dans l'optique d'obtenir un lendemain prometteur.

Ainsi, dans ce processus de diversification de leur activité économique, certains adoptent des activités comme le commerce, la menuiserie, la maçonnerie etc.

En ce qui concerne de la répartition des revenus voir le tableau suivant. (Tableau X)

Tableau X : Répartition des enquêtés en fonction de l'utilisation des revenus.

 
 
 
 
 

58,3 ( 7)

41,7 ( 5)

 

Menez vous autre activité à part l'agric

Oui

30,0 ( 6)

Non

70,0 (14)

TOTAL

Utilisation des revenus

57,9 (11)

42,1 ( 8)

 

Entretien du verger

0,0 ( 0)

0,0 ( 0)

100 (12)

Nourrir la famille

0,0 ( 0)

100 ( 1)

100 (20)

Scolarisation

0,0 ( 0)

0,0 ( 0)

100 (19)

Soins de santé

46,2 (24)

53,9 (28)

0,0 ( 0)

remboursement des dettes

Autre

TOTAL

Source : données d'enquête

100 (52)

Nous retenons de ce tableau, que pour la finalité accordée à l'utilisation de leur revenu, 20 soit 38,5% des enquêtés affirment que leurs revenus sont dédiés pour nourrir la famille ; 19 soit 36,5% affirment dédier leurs revenus

80

pour la scolarisation et 12 soit 23,1% affirment dédier leurs revenus à l'entretien du verger.

Près d'une personne sur trois (1/3) de la population enquêtée, dédie ses revenus à nourrir la famille et à la scolarisation des enfants. Par contre peu de personnes consacrent leurs revenus à l'entretien du verger car les travaux effectués occasionnent une main d'oeuvre moins importante, sans toutefois oublier que cette main d'oeuvre n'est pas gratuite.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon