WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Contribution de la culture maraà®chère (échalotes et pommes de terre) aux revenus des exploitations agricoles dans la zone office du Niger : Cas de la zone agricole de Niono


par Awa Drabo
Université Paris-Sorbonne - Master 2 2017
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Annexe 2 : Questionnaire: Commerçants de l'échalote et la pomme de terre

1. Que commercialisez-vous ?

o Échalote

o Pomme de terre

o Les deux

2. Vous êtes un :

o Intermédiaire

o Commerçant grossiste

o Commerçant détaillant

3. À combien achetez vous le kilo d'échalote/pomme de terre ?

4. À qui achetez-vous vos produits :

o Producteur sur son exploitation

o Producteur sur les marchés

o Intermédiaire

o Commerçant grossiste

5. À combien le revendez vous ?

6. Quelle marge tirez-vous de la commercialisation de l'échalote / de la pomme de terre ?

7.

145

Combien vous coûte le transport de vos produits ?

8. Comment conservez-vous vos produits ?

9. Quand commercialisez-vous l'échalote et/ ou la pomme de terre ?

10. Pour quelles raisons choisissez-vous la commercialisation de cette (ces) spéculation (s) ?

11. D'où viennent la majorité de vos clients ?

12. Où vendez-vous vos produits ?

13. Quels sont les atouts pour la commercialisation de l'échalote et/ou la pomme de terre ?

14. Quelles sont les contraintes auxquelles vous faites face pour la commercialisation de cette (ces) spéculation (s) ?

15. Comptez-vous apportez des améliorations à la commercialisation de l'échalote /pomme de terre ? Si oui, justifiez.

146

Annexe 3 : HISTORIQUE DE LA CULTURE DE L'ECHALOTE A L'ON selon Monsieur Mahamadou Issa MAIGA, Chef Division Vulgarisation Formation à l'Office du Niger, à Ségou le 2 Février 2018

Longtemps considéré comme une activité annexe à I `Office du Niger, le maraîchage était pratiqué comme une culture de case dont le produit (essentiellement des légumes) était destiné à la consommation familiale. Bien que I `Office n'ait jamais vu d'un très bon oeil ces cultures "concurrentes", elles se sont progressivement étendues vers la saison sèche grâce à I `arrosage permis par la création, avec la complicité de I `encadrement, de petites rigoles "piratant" les canaux de I `Office. Celui-ci a fini par accepter leur présence sans toutefois les reconnaitre formellement par l'attribution de terres pour les jardins.

Le passage de la culture de légumes de case pour l'autoconsommation à une production commerciale a été progressif à l'allure du développement des petits centres urbains et des voies de communication.

- Le bitumage de la route Niono- Markala en 1984 a facilité l'évacuation des produits agricoles vers Ségou, Bamako, Cote d'Ivoire...

- La libéralisation du commerce du riz en 1987 a favorisé l'arrivée de nombreux commerçants sur les marchés de centres urbains. Ces commerçants ont développé d'autres opportunités avec les produits maraichers

- L'adoption de la diversification dans sa stratégie de développement par l'Office du Niger a été sans doute le catalyseur de l'essor du maraichage en général et de la culture de l'échalote en particulier. Ceci c'est traduit par :

V' une politique d'extension des superficies maraichères,

V' l'aménagement des parcelles

V' une politique de formation / information de l'encadrement, des producteurs

V' une synergie entre différents partenaires : ON, Retail,, URDOC, ARPON, RD,

IER, APROFA

V' une politique de cadre de concertation.

L'historique de la culture de l'échalote à l'Office du Niger se confond dans toutes ses dimensions à celle du maraichage en général, elle-même liée à l'arrivée des premiers colons L'échalote était initialement cultivée dans les jardins de case par les colons. La production s'est ensuite étendue au fil des années aux zones hors casiers d'abord et ensuite aux casiers rizicoles en contre-saison du riz.

147

L'ON est de nos jours la principale zone productrice au Mali. D'ailleurs l'échalote y est actuellement, la principale culture maraîchère et représente plus de 90% de la production maraîchère de la région. L'ON assurerait également 2/3 de la production nationale même si es superficies cultivées restent peu importantes, moins de 0,5 ha en moyenne.

148

Annexe 4 : Retranscription d'un entretien avec un membre de la collectivité locale, le 30 Mars 2018 à Niono.

Je suis le secrétaire général de la Mairie de Niono, dans le cadre du développement de la commune, nous travaillons sur la base d'un document stratégique et décisionnel : Le Plan de Développement Économique et Sociale (PDESEC).

Il est consensuel : C'est un outil qui est élaboré par tous les acteurs de la commune :

· Les élus

· La société civile

· Les services techniques (Finances, Agriculture, L'éducation...)

· Les ONG

Une phase de diagnostic est réalisée auprès des villages notamment durant une « journée intercommunautaire » organisée, afin de recueillir les préoccupations, les attentes mais aussi les objectifs des villageois ; Permettant ainsi de fixer les priorités pour les cinq années à venir. Et le conseil communal statut sur le document pour le valider et s'assurer de la bonne cohérence avec les attentes locales. Puis la validation ultime se fait auprès du préfet. Suite à cela, des projets sont envisagés par village.

Un budget annuel est prévu par la commune, pour le financement de ces projets découlés du PDESEC.

Nous travaillons sur les vraies préoccupations de la commune. Chaque année une restitution est réalisée afin de s'assurer de ce qui a été fait et ce qui ne l'a pas été. Dans ce sens, lorsque les exploitants de la commune de Niono émettent des souhaits, comme l'entretien du réseau électrique, nous le faisons. Mais aussi, nous accompagnons les partenaires au développement lorsqu'ils mènent des projets dans un village. Comme la construction supplémentaire d'un forage pour le village. Nous aidons, les exploitants, par ces projets à améliorer leur quotidien.

Aussi, en cas de dons pour les villages, on passe forcément par la mairie.

Et concernant la situation alimentaire de la commune, nous faisons partie du système d'alerte précoce. Et nous aidons les enquêteurs de l'ENSAN (ENQUETE NATIONALE SUR LA SECURITE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE) en leur donnant des renseignements sur les ménages, les nouvelles personnes arrivées, les départs.

149

Car depuis le début des conflits dans le nord du pays en 2012, nous avons fait face à une vague importante de déplacés (près de 5 000 personnes). Logistiquement c'était très compliqué. On les recensait à la mairie et les aides venaient en fonction de ces registres. OXFAM, La CROIX-ROUGE, CARE Mali... Ont tous apporté une aide. Mais aujourd'hui la situation rentre dans la normale. Beaucoup ont quitté la commune.

Mais vous savez, avec ces conflits, cela a eu un impact négatif sur la commercialisation des cultures maraichères de la commune de Niono, on fait fasse à un gros manque a gagner. Tant on sait que c'est une activité qui contribue énormément à l'économie de la commune. Même nous les membres de la mairie nous disposons en plus de notre travail ici, des parcelles dans les villages, où nous réalisons un maraichage comme complément à nos revenus.

Et ces conflits, ont fait que des villes comme Tombouctou ou encore Léré ne peuvent plus être approvisionnées en échalote, en tomate, en chou... Les prix ont chuté. Car la demande a véritablement diminuée pour les pôles de consommation environnant.

150

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein