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Contribution de la culture maraà®chère (échalotes et pommes de terre) aux revenus des exploitations agricoles dans la zone office du Niger : Cas de la zone agricole de Niono


par Awa Drabo
Université Paris-Sorbonne - Master 2 2017
  

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Annexe 5 : Entretien avec M. Ousmane DJIRE, le 1 février 2018 à NIONO

Je suis le directeur de SOCAFON, qui est une coopérative regroupant des artisans de la zone de l'ON. Nous disposons de 22 ateliers dans la zone et un atelier central à Niono. Nous réalisons des matériels agricoles, adaptés aux exigences des exploitants maliens. En essayant à la fois de les rendre accessibles au plus grand nombre. Ainsi, SOCAFON réalise des engins pour la transformation de culture maraichère robuste (10 ans) et a des prix abordables. Notamment l'échalote, qui est la spéculation dominante. Comme le broyeur, mais encore faut-il que les exploitants puissent se regrouper, pour créer des unités de transformation et se payer ses engins.

Le maraichage est une activité extrêmement porteuse si l'on s'en donne les moyens. L'eau est là, les terres sont là, les ressources humaines aussi. Nous avons un potentiel inestimable. Il peut être véritablement un levier pour l'atteinte de la souveraineté alimentaire. C'est donc une activité que nous ciblons, au vu de son importance dans le paysage de la zone de l'ON en période de contre-saison. Après la riziculture elle est la seconde activité. Mais elle est marquée par de nombreux défis, qui à mon sens sont la conservation et la transformation pour l'échalote. Car les prix pas assez rémunérateurs ne permettent pas de véritables gains pour les producteurs. Ces derniers doivent faire face à une production massive et à des récoltes à une période où les prix chutes. Des réponses doivent être trouvées pour échelonner la vente (Donc la conservation) et / ou la transformer pour permettre d'avoir une valeur ajoutée plus grande.

La transformation doit être un objectif principal. Il est temps de se tourner vers une transformation répondant à toutes les normes sanitaires (qualité du produit transformé, emballages...) pour une remontée de gamme de la filière échalote.

Pour la pomme de terre les défis sont les mêmes. Ils sont tous deux des produits périssables qui engendrent de nombreuses pertes. Des pertes imputées certes à la conservation mais surtout aux méventes. La concurrence des Dogons, qui sont très communautaires menacent la commercialisation de l'ON. Car ils sont les plus grands commerçants de Bamako et rachètent l'échalote de Niono, qu'une fois la production de leur zone écoulée. Et en plus ils sont malins, face à l'imminence des besoins monétaires des maraichers, ils n'hésitent pas à caser les prix. Il faut donc sécuriser le paysan, en fixant des prix minimums d'achats pour protéger ces exploitants.

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