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Scolarisation des enfants en rupture familiale dans la maison Bakanja Ville à  Lubumbashi


par Thierry Kawaya Yuma
Université de Lubumbashi - Sociologie 2018
  

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2.2. Les méthodes et techniques de socialisation

Les enfants ne sont jamais forcés d'entrer dans la maison. Les collaborateurs s'occupent à sensibiliser les enfants : Ils tirent leur attention sur les dangers de la vie dans la rue et leur expliquent en quoi consiste l'aide qu'ils peuvent recevoir dans les maisons d`accueil. Un enfant décide alors si oui ou non il veut recevoir de l'aide. Il entre librement dans une maison (motivation intrinsèque). Monsieur EMILE explique : « Les portes sont toujours ouvertes. Ils savent que s'ils entrent dans une maison, leur réintégration dans la famille et la société a commencé. Les jeunes sont toujours libres de venir au centre, mais ils doivent aider à retrouver leurs familles en donnant des informations (adresses, tél., noms). Le centre est une maison de passage et non un internat ».

La maison utilise comme méthodes et technique suivantes : I.D.T.R

I : identification c'est-à-dire identifier les enfants de la rue dans la ville, on leur explique sur la vie de la rue, Ils devaient se réaliser que la vie dans la rue est pleine de dangers et de défaillances ; cela se passe par la négociation entre les deux parties (enfant et les assistants sociaux), au moment où le jeune se présente et accepter d'entrer dans la maison, il est accueilli parun éducateur. Cela permet directement de passer à la seconde technique.

D : documentation : elle consiste à poser quelque question à l'enfant « Quel est ton nom ?`'D'où viens-tu ? Depuis combien de temps vis-tu sur la rue ? Qui t'a envoyé vers Bakanja-ville ? Etc. ». La durée que le jeune a passé dans la rue est un élément crucial dans le premier contact avec ce dernier. C'est en se basant sur cela que l'éducateur va décider si oui ou non le jeune sera directement accueilli dans la maison. L'assistant social entretient personnellement avec lui. Le but du premier contact est d'identifier le jeune et de recueillirles premières informations sur la situation.

T : traissing familiale : consiste à chercher la famille de l'enfant.

R : réinsertion : consiste à la médiation entre les deux parties, l'enfant d'une part et d'autre part la famille, cela veut dire que l'enfant d'abord doit accepter de rentrer dans sa famille et la famille aussi doit accepter par-là la réinsertion est réussi. Tout ce processus explique la réinsertion familiale.

2.3. Source de financement

En tant qu'A.S.B.L., la maison est dépendante des donateurs sur le plan financier. L'organisation ne reçoit pas de subventions du gouvernement Congolais. Les entreprises privées sont obligés par la loi d'organiser une action de bienfaisance annuelle. Des entreprises nationales et internationales, des ONG, l'Etat Belge et des personnes privées sont de très importants donateurs. Chaque année, il y a besoin de 300.000 €. Cet argent permet aux 14 centres de nourrir, habiller, acheter des besoins particuliers, les frais médicaux, les salaires des professeurs, assistants sociaux, éducateurs, personnel médical, personnel d'entretien. Les donateurs demandent un rapport financier annuel. Chaque année il faut chercher de nouvelles entreprises pour arriver à rassembler assez d'argent pour le bon fonctionnement des centres.

Il faut signaler que, depuis la création de la maison Bakanja, elle n'a jamais été assistée financièrement par un enfant qui était hébergé là.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld