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Scolarisation des enfants en rupture familiale dans la maison Bakanja Ville à  Lubumbashi


par Thierry Kawaya Yuma
Université de Lubumbashi - Sociologie 2018
  

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4.3.2 : Interprétation des données d'enquête

Tableau N° 4 : causes du phénomène enfant de la rue

Cause

Effectif

Pourcentage

Cause sociale

13

43.3

Cause économique

2

6.7

Cause familiale

15

50

Total

30

100


Source : Données d'enquête

Nous avons constaté que la cause familiale (Dislocation des foyers, Enfant refusé par son père qui ne le connait pas, Enfant abandonné, Enfant orphelin de père et de mère, etc.) est majoritaire avec 15 enfants, soit 50 % ; 13 enfants soit 43.3 % sont dans la rue pour la cause sociale (Enfant dont la mère se prostitue, Irresponsabilité des parents, Influences extérieures, Stigmatisation d'enfants etc.); 2 enfants soit 6.7 %, quant à eux pour la cause économique(enfant voleur).

Les causes du phénomène « enfant de la rue » en République Démocratique du Congo sont multiples.Les enfants et les jeunes adaptent le mode de vie de la rue pour différentes raisons : la pauvreté, la guerre, l'urbanisation, l'instabilité politique, l'insuffisance des revenus et la violence, et qu'elle soit physique, émotionnelle ou sexuelle. Toutes ces causes que nous venons de citer vont se diviser en trois causes principales qui sont les causes majeures de ce phénomène :

1/ Causes familiales

2/ Causes sociales

3/ Causes économiques

1. Causes familiales

Ø Dislocation des foyers

La dislocation des foyers, où les parents ne vivent plus ensemble, constitue une cause non négligeable de la descente des enfants dans la rue. En effet, suite au divorce, il est toujours difficile que les enfants soient soudés entre eux d'abord, puis avec leurs parents séparés. Avec tout cela, les enfants qui ne trouvent plus leurs comptes sous le toit parental descendent dans la rue. Cette cause est très courante et ne touche pas que des familles misérables.

Ø Enfant refusé par son père qui ne le connait pas.

Ø Enfant abandonné.

Ø Enfant orphelin de père et de mère

Ø Enfant maltraité :

-enfant battu ;

-enfant trop puni par des parents pourtant bien intentionnés ;

-enfant violé ou victime de l'inceste.

-enfant de fous.

Prenons le cas de FAUSTIN 10 ans, je suis le deuxième d'une famille de 3 enfants, ma mère est déjà morte et mon père est vivant. Mon n'est pas ici à Lubumbashi il est à Kongolo, il m'avait laissé entre les mains de ma tante maternelle, ma tante me maltraité beaucoup, elle ne voulait pas que je sois avec ces enfants, elle ne me donne ne pas a mangé ce pourquoi j'avais décidé de quitter la maison depuis 2018. J'ai vraiment envie de rentrer chez nous, pour aller regarder si mon père est déjà rentré.

2. Causes sociales

Ø Enfant dont la mère se prostitue

Certaines enfants de prostituées fuient de chez eux lorsqu'ils découvrent les activités de leur mère.

Prenons le cas de ILUNGA 17ans, je suis orphelin du père, ma mère est une pute, chaque fois il se prostitué dans la maison avec ce soit disant maris. Pendant la nuit elle vient avec un de ce chéri pour faire l'amour dans la maison, or moi je suis à l'intérieur, c'était difficile de dormir lorsque j'écoute tout ce qui se passe dans la chambre ; un jour j'avais dit à ma que trop ce trop je n'arrive pas a supporté ses bêtises, depuis ce jour ma mère me dis que je suis sorcier, il a ma refouler de la maison en disant que je suis sorcier, or la vérité est là.

Ø Enfant issu d'une famille des drogués :

Lorsque les parents se droguent, la vie est insupportable pour un enfant qui prend très vite son indépendance. Malheureusement pour lui la drogue sera mystifiée et il risque lui aussi de devenir très jeune un toxicomane qu'il sera très dur de désintoxiquer.

Ø Irresponsabilité des parents

Certains parents sont irresponsables soit par leurs propres faits, soit suite à des circonstances indépendantes de leurs bonnes volontés. Prenons le cas de JOO 13 ans, je suis le premier d'une famille de 4 enfants, chez nous ce à KIPUSHI, j'avais quitté chez vous car mon père est très méchant et il ne prenait pas soins de nous. Chaque fois que je commets une erreur il me frappe comme un animal. Toujours c'était comme ça, ce pourquoi j'avais décidé de quitter la maison est venir à Lubumbashi pour rester sur la rue et après quelques jours j'avais intégré la maison BAKANJA. Je me suis séparé avec ma famille depuis 2018. J'ai vraiment envie de rentrer chez nous, car la vie de la rue est mauvaise.

Ø Enfant dont le père et/ou la mère sonten prison

Il arrive souvent que des adultes soient mis en prison et que l'on ne se soucie pas du sort de leurs enfants complètement livrés à eux-mêmes. Le monde des enfants des rues est souvent le seul qui accueille des petits.

Ø Stigmatisation d'enfants

Avec l'apparition d'une multitude des églises dites de réveil, les enfants sont victimes des situations qu'eux-mêmes ignorent. La plupart d'entre eux sont accusés de la sorcellerie. D'autres sont considérés comme porte malheur dans la famille. L'enfant inculqué dans la mentalité des parents et de la société, ces derniers cherchent de se débarrasser d'eux. En fin de compte, ces enfants sont jetés par leurs propres parents dans la rue.

Prenons le cas de ALAIN 15 ans, je suis premier d'une famille de 3 enfants, mon père est déjà mort, j'étais chez mon oncle a FUNGURUME mais ma mère est venu me récupérer pour venir avec moi à Lubumbashi où elle avait un mari. Elle se quereller avec son mari et après elle a commencé à m'envoyer vendre les baignes pour qu'on trouve a mangé. Lorsque je vendais en ville les vagabonds me frappaient et récupéraient l'argent, j'avais dit à maman et directement elle a commencé à me traiter de sorcellerie dès lors, elle ma refouler de la maison soit disant que j'ai refusé d'aller à l'église pour qu'on prie pour moi, or ce faux. Elle m'a traité de sorcellerie, or je ne suis pas sorcier. Je me suis séparer de ma famille depuis 2007 et je suis arrivé à Bakanja en 2017.

Ø Influences extérieures

Il y a des enfants qui se trouvent dans la rue, non pas parce que leurs parents n'ont pas la possibilité de les prendre en charge, non plus parce qu'ils n'ont pas des personnes qui veillent sur eux, mais parce qu'ils sont influencés par leurs copains se trouvant dans la rue. Un adage ne dit-il pas que l'homme est naturellement bon, mais c'est la société qui le rend mauvais. L'éducation diffuse que les enfants reçoivent pèse et influe considérablement sur leurs vies. Cela est dû actuellement par la fréquentation de certains milieux comme les cinés-vidéo, le lieu des jeux des enfants, voire même dans des écoles certains enfants partent échanger leurs mauvaises expériences.

Prenons le cas de Jonathan 13 ans, je suis le premier d'une famille de 7 enfants, mon père et ma mère sont tous vivants. J'avais quitté chez nous parce que j'avais volé l'argent à cause de l'influence de mes amis du quartier, j'avais totalement que on va me frapper. Ce depuis 2016 que je suis à Bakanja, mais je rentre chaque fois chez nous voir maman et papa. Avant d'arrivé ici a Bakanja j'étais a Kamalondo seul dans le rue, je n'avais pas de groupe de pairs. Je suis arrivé ici a Bakanja se lorsque je passé et subitement j'avais vu qu'on a écrit Bon bosco j'étais totalement impressionné pour entrer et en entrant on m'a bien accueilli par les frères et les amis. Pour moi la vie de la rue est très bien, car tu es libre de faire ce que tu veux, tu dors seul sur ton carton, Donc, j'ai une liberté totale. A Bakanja la vie est très bien.

3. Causes économiques

Le chômage reste la première raison qui pousse les jeunes dans la rue. Les parents qui ne travaillent pas, estiment qu'ils ne peuvent pas subvenir aux besoins de leurs enfants. Par manque des moyens financiers, beaucoup de jeunes ne peuvent pas étudier par ce que l'école n'est pas gratuite. En plus de cela, ils n'ont pas accès à aucune activité parascolaire. Ils ne sont donc pas occupés ce qui les pousse à aller chercher d'eux-mêmes une occupation dans la rue.

Ø La pauvreté

Elle est aussi une cause évidente de ce phénomène. Les conjonctures socio-économiques de notre pays ont fait que beaucoup de personnes vivent misérablement (insuffisance alimentaire, non assouvissement des besoins primaires tels que la santé, la scolarisation, vêtement,). Même ceux qui travaillent ont des salaires ne leur permettant pas de nouer convenablement les deux bouts du mois. Ainsi les enfants insatisfaits vont chercher à se satisfaire ailleurs. Et il faut signaler que, les enfants sont les premières victimes de la pauvreté.

Prenons le cas de KABONGO 12 ans, je suis le cadet d'une famille de 4 enfants, orphelin de la mère. J'avais l'habitude de vendre les SAMBUSA chaque jour, un jour j'avais fait tombé l'argent, j'avais dit ça à ma marâtre directement elle ma refouler de la maison que je suis voleur, et ce depuis 2016 je me suis séparer de ma famille. Je ne veux pas entrer chez nous car il y a la souffrance, je vais seulement rester ici à BAKANJA.

Ø Exode rural

Les campagnes étant de plus en plus démunies, la ville exerce un attrait considérable. Les enfants pensent qu'ils pourront aisément gagner leur vie dans les villes et préfèrent quitter leur foyer.

Ø Enfant au travail

Même s'il travaille volontairement, l'enfant qui travaille trop loin de ses parents ne retourne progressivement plus dans sa famille et n'éprouve plus le besoin d'y retourner les voir.

L'enfant mis au travail de force est souvent maltraité, il refuse les traitements inhumains ou humiliants qui sont infligés.

Les éléments que nous avons soulevés ci-dessus ne sont pas limitatifs. La liste peut être allongée. Ces causes sont aussi variables d'un milieu à un autre, d'une civilisation à une autre.

Dans la ville de Lubumbashi les causes principales du phénomène enfant de la rue sont multiples.


Tableau N° 5 : Premier jour dans la rue.

Réponse

Effectif

Pourcentage

Bien accueilli

26

86.7

Pas bien accueilli

4

13.3

Total

30

100


Source : Données d'enquête

Dans le tableau ci-haut, nous avons 26 enfants soit 86.7 % qui disent que leur premier jour d'être en contact avec leurs nouveaux amis dans la rue était bien et 4 enfants, soit 13.3 % disent que leur premier jour était très mauvais.

L'enfant doit trouver un environnement social qui lui permet desurvivre et de se sentir en sécurité pour permettre son épanouissement tant physique que morale. Après sa descente dans la rue, très vite, l'enfant va intégrer un groupe de pairs déjà présents,qui va l'initier aux codes et aux règles de la rue. A partir de là, débute l'étape desocialisation qui va lui permettre de survivre dans son nouveau milieu.

Le processus de socialisation de l'enfant nouvellement arrivé dans la rue s'inscrit donc dans un rapport d'interdépendance entre l'enfant et le groupe auquel il appartient, tout du moins jusqu'à ce qu'il ait accumulé l'expérience suffisante pour contester son statut de faible et de victime du groupe.
Tableau N° 6 : Premier jour dans le centre.

Réponse

Effectif

Pourcentage

Oui

29

96.6

Non

1

3.3

Total

30

100


Source : Données d'enquête

Nous avons 29 enfants, soit 96.6 % qui disent que leur premier jour d'accueil dans la maison Bakanja était bien et 1 enfant soit 3.3 % dit que son premier jour était mauvais.

Cela montre que les enfants sont bien accueillis dans le centre. Quand un jeune arrive à Bakanja-ville, il est accueilli par un des frères. On laisse l'enfant se calmer, se laver, manger et puis il se repose. Puis il répond à un questionnaire concernant les informations sur la situation familiale et on remplit la fiche personnelle. Lorsqu'on a noté toutes les informations et surtout écouté ce que l'enfant a à dire, on lui explique les règles de la maison et le but : la réintégration. Dès le premier jour, on essaie de stabiliser le jeune.

Tableau N° 7 : Situation de la vie dans la rue

Réponse

Effectif

Pourcentage

Bonne

2

6.6

Mauvaise

28

93.3

Total

30

100


Source : Données d'enquête

Le tableau ci-dessus représente 28 enfants, soit 93.3 % qui disent que la vie dans la rue est mauvaise, c'est une vie qui a beaucoup de risques et 2 enfants soit 6.6% qui disent que la vie dans la rue est normale, car ils sont libres de faire ce qu'ils veulent, ils ont une liberté totale.

Exclut de sa famille, l'enfant cherche un moyen de se débrouillerpour « survivre » dans la rue avec ses proches. Manger, dormir, se soigner sont des besoins essentiels à lasurvie de l'enfant. Alors déjà exclut de sa famille, l'enfant ne pouvant plus compter sur l'aide de sa famille, dans cette condition les enfants de la ruedoivent se débrouiller seuls pour satisfaire leurs besoins vitaux. Pour survivre, ils doiventcréer un espace de vie et une nouvelle sociabilité entre eux.

Si l'on revient à l'enfant de la rue, on constate que cette jeunesse a su orienter et adapter son mode de vie à son lieu de vie. À long terme, vivre dans la rue entraîne des effets néfastes sur le comportement de ses « habitants ». Avec le temps, c'est le sentiment de mépris qui envahit l'enfant, il va commencer à perdre confiance en lui, et plus encore dans l'adulte. Il rejette tout concept d'autorité (parents, institutions, police...). Son avenir lui semble flou, plus aucuns repères ni dans temps et ni dans l'espace. L'enfant doit toujours être sur ses gardes à chaque moment (nuit et jour), car la rue est parsemée de dangers et la violence y est très présente. Leur vie est rythmée par le froid, la faim et la consommation de drogue. La consommation de drogue est un élément clé dans la stratégie de survie des enfants de la rue, car elle leur permet de : vaincre la peur, surmonter la faim, le froid, d'oublier la souffrance, de se sentir plus fort et invulnérable face aux autres, d'avoir des sensations de joie, d'invincibilité... L'accumulation de ces éléments engendre sur l'enfant des séquelles aussi bien physiques que morales.

Les enfants de la rue passent par trois étapes qui leur permettent de s'adapter dans leur nouveau groupe :2(*)

Les recrues :Les nouveaux cas signifient que le phénomène « enfant de rue » continue à se reproduire même si les entrées dans la rue ne sont pas massives. Ce groupe d'enfants subit beaucoup de supplices qui leur sont infligées par "les anciens". La période qu'ils traversent peut-être considérée comme période probatoire ou d'initiation. Elle couvre le premier jour et peut aller jusqu'à une année de vie de rue.

Les expérimentés : Ces enfants ont finalement tranché ; ils se décident à vivre dans la rue, s'y attachent et s'adaptent. Cependant, ils présentent un danger vu leur nombre important. Ils mettent maintenant et réellement en pratique tout ce qu'ils ont acquis dans la rue : procédures d'approche, techniques offensives et défensives, usages culinaires, etc. Ce groupe d'enfants ont passé plus d'une année en moins de dix ans dans la rue.

Les vétérans : Ils ont passé plus de dix ans dans la rue. Peu nombreux, mais très dangereux, ils sont considérés par les autres comme des prédateurs. Ils commandent par interposition. Les petites activités ne les concernent presque plus ; ils peuvent même quitter la rue et organiser autrement leur vie.

Tableau N° 8 : Les stratégies utilisées pour avoir un petit pain pendant la journée.

Stratégie

Effectif

Pourcentage

Mendicité

8

26.6

Vente des emballages plastiques

4

13.3

Aucune

18

6

Total

30

100

Source : Données d'enquête

Ce tableau traduit que 18 enfants soit 60% n'utilisent aucune stratégie, selon eux, ils ne sortent pas en dehors de la clôture du centre, car le père a déjà refusé ; 8 enfants soit 26.6 % utilisent la mendicité pour avoir un peu d'argent, donc, ils sortent sans demander l'autorisation pour aller mendier et 4 enfants soit 13.3 % font la vente des emballages plastiques au centre-ville.

Les débuts de la vie dans la rue sont toujours difficiles. Ils apprennent des autres enfants les premiers rudiments de la survie dans la rue. Pour cela,les enfants de la rue ont le choix entre plusieurs stratégies : mendier, exercer le petit commerce (vente des emballages plastique) du secteur informel et rester dans la légalité, ou au contraire, préférer des activitésillicites, soit disant marché pirate déjà interdit par l'autorité urbaine.


Tableau N° 9 : Situation de la vie dans le centre

Réponse

Effectif

Pourcentage

Bonne

27

90

Mauvaise

3

10

Total

30

100


Source : Données d'enquête

Ce tableau traduit que 26 enfants, soit 90 % disent que la vie dans le centre est très bien plutôt que de vivre dans la rue où il y a des risques et 3 enfants soit 10 % disent que la vie dans le centre n'est pas bien, ils préfèrent quitter, parfois ils manquent des habits, ils manquent la lotion.

En regardant nos résultats, il est indiqué que les enfants vivent bien dans le centre où l'ambiance règne à tout moment, et il faut signaler que, ils ont le moment de prière car cette maison est dirigé par les prêtres et la prière forme un tout, surtout apprendre à ces enfants que nous sommes dans une société qui est dominée par la religion d'obédience divine, car à travers la prière ces enfants vont oublier certains soucis, ils croient en un seul Dieu qui terminera un jour leur souffrance, le moment de regarder la télévision, de manger etc. Toutes ces activités permettent l'épanouissement de ces enfants, et il faut signaler que, les enfants vivent en solidarité dans le centre. Concernant les soins médicaux il y a une personne qui s'occupe de ça.

Tableau N° 10 : Satisfaction en alphabétisation et scolarisation.

Réponse

Effectif

Pourcentage

Oui

25

83.3

Non

5

16.6

Total

30

100


Source : Données d'enquête

Le tableau ci-dessus traduit que 25 enfants soit 83.3 % sont totalement satisfaits de la prise en charge de la maison Bakanja et 5 soit 16.6% ne sont pas satisfaits de la prise en charge.

Les enfants sont satisfaits de la prise en charge de la maison, car ils trouvent à manger, un endroit pour dormir et surtout ils sont dans la sécurité. La maison inscrit au moins 30 enfants sur 80 enfants qui suivent la scolarisation normale et les autres qui ont eu la rupture scolaire suivent les cours de rattrapage et alphabétisation. Les majeurs qui demandent de l'aide auprès du responsable de la maison suivent une formation accélérée de 6 mois au maximum comme la mécanique auto, la coupe et couture etc.

Tableau N° 11 : le choix des enfants entre rue et centre

Lieu

Effectif

Pourcentage

Centre

30

100

Rue

0

0

Total

30

100


Source : Données d'enquête

Nous avons obtenu comme résultat : 30 enfants soit 100% veulent vivent dans le centre plutôt que d'être sur la rue. Dans la rue il n'y a pas la sécurité, mais dans le centre il y a la sécurité sur beaucoup des choses. Selon eux dans la rue tu ne peux pas connaitre la vérité de ta vie et 0% d'enfants qui veulent être dans la rue.

Selon ces résultats, les enfants veulent vivre dans le centre plutôt que de vivre dans la rue, cela montre que, passer la journée dans la rue, dormir dans la rue c'est comme vivre dans un calvaire. Les enfants sont des êtres à protéger car ils sont vulnérables.

* 2Les enfants de la rue au Katanga, rapport d'enquête effectuée durant la dixième session des travaux de l'observatoire du Changement Urbain, juin-octobre 2003avec le financement de: Unicef, pact-congo et bureau salésien des projets de développement, Presses Universitaires de Lubumbashi Avril 2005.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille