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Scolarisation des enfants en rupture familiale dans la maison Bakanja Ville à  Lubumbashi


par Thierry Kawaya Yuma
Université de Lubumbashi - Sociologie 2018
  

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1.1.5 Les enfants dans la rue ou enfants en situation difficile

Parmi les enfants de la rue, il en est qui gardent encore quelques contacts avec leurs familles. Cette catégorie que nous appelons les « enfants en situation difficile », ils sont dans la rue généralement pour des raisons économiques. Ne pouvant ni étudier ni rester à la maison où la nourriture est devenue un casse-tête ; ils se voient obligés de descendre dans la rue pour se débrouiller et ainsi subvenir à leurs besoins quotidiens. La rue devient pour eux un lieu propice d'où ils tirent leur maigre subsistance de la rue, bien qu'ils gardent encore des relations avec les membres de famille. Ces enfants s'adonnent généralement à la vente des sachets emballages, aux petits contrats journaliers à des tenancières de restaurants, à la mendicité, etc.

Ces enfants passent une grande partie de leur temps dans la rue, mais gardent un lien plus ou moins étroit avec leur famille. Ce sont parfois des enfants qui travaillent pendant toute la journée dans la rue après le soir ils entrent dans leur famille ou des enfants des bidonvilles.

Selon KAHOLA, La présence des enfants dans la rue donne l'image d'une société qui ne se préoccupe pas du devenir de sa jeunesse. Mais surtout d'une société qui cautionne passivement la victimisation de ces enfants abandonnés. Ces enfants appelés shegue sont clairement exclus de la société. Tous ont le même point commun : l'abandon familial, renforcé par la démission sociale collective.

1 .1.6 Enfants sous protection institutionnelle (centre d'hébergement)

Outre les deux catégories précédentes d'enfants de la rue, il y a des enfants qui ne sont pas sous le contrôle de leurs familles et qui ne vivent pas en indépendance ; ils sont recueillis dans certains centres d'hébergement tels Bakanja I et II, Bumi, etc. KAUMBA LUFUNDA (2004 :79)

Soulignons que la plupart de ces centres ne prennent que partiellement en charge ces enfants. Ces centres servent soit des lieux de cuisine soit seulement de dortoir. Les responsables n'ont donc pas plus autorité sur ces enfants qui se débrouillent eux-mêmes pour se nourrir. Ainsi, chaque matin, les centres se vident de leurs pensionnaires qui descendent au centre-ville pour leur débrouille habituelle et ne regagnent le centre que le soir.

2. Concepts connexes

1.2.1. L'éducation

MUKENI,P cité par PASULA, A (2014 :51) définit l'éducation comme l'action de développer un ensemble de connaissances et de valeurs morales, physiques, intellectuelles, scientifiques... considérées comme essentielles pour atteindre le niveau de culture souhaitée. L'éducation permet de transmettre d'une génération à l'autre la culture nécessaire au développement de la personnalité et l'intégration sociale de l'individu. L'éducation de l'enfant et de l'adolescent repose sur la famille, l'école, la société, mais aussi sur des lectures personnelles et l'usage des médias comme la télévision ou internet. « Le domaine de l'éducation est pour toute société la pierre angulaire de la construction de son avenir. L'éducation traduit les tendances et les options présentes dans la société et en même temps elle constitue un processus de projection dans le futur. L'éducation est un facteur essentiel, indispensable pour faire reculer la pauvreté, l'exclusion, la discrimination, la marginalisation dans la société et pour faire progresser ou faire avancer les idéaux de démocratie, de paix, de justice sociale dans la société.

TORSTEN HUSEN cité par PASULA, A (2014 :51-52) dégage deux façons d'envisager l'éducation selon le fonctionnalisme et le libéralisme. Selon les fonctionnalistes, l'éducation est considérée comme un moyen rationnel de sélectionner les gens et de les préparer, suivant leurs capacités, aux divers postes d'une société complexe et organisée en hiérarchie. Contrairement aux néo-marxistes qui perçoivent l'enseignement comme un moyen de préparer des travailleurs dociles et disciplinés. La vision fonctionnaliste se rapproche beaucoup de celle des libéraux classiques pour qui, la mobilité sociale peut être favorisée si on donne à chacun les mêmes chances d'accéder à l'éducation.

Durkheim (1922 :p1-7) vient préciser encore davantage que l'éducation est une action exerce par les générations adultes sur celles qui ne sont pas encore mures pour la vie sociale. Le mot éducation a été parfois employé dans un sens très étendu pour designer l'ensemble des influences que la nature ou les autres hommes peuvent exercer soit sur notre intelligence, soit sur notre volonté.

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