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La mobilisation des recettes fiscales et le développement socio-économique. Cas de la DGI/Kasa௠occidental.

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par Oscar DIBINGA BETU
Université de Kananga - Graduat 2014
  

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CHAPITRE I : APPROCHE CONCEPTUELLE ET PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

SECTION I : APPROCHE CONCEPTUELLE

Cette approche est conçue dans l'optique de permettre à tout un chacun de saisir le sens, la portée et la signification des différents concepts utilisés dans le cadre de notre recherche.

Nous entendons par là, définir des concepts clés pour éviter les interprétations qui peuvent aller à l'encontre des nôtres.

I.1. MOBILISATION

La mobilisation est un processus qui conduit un ensemble de personnes ayant conscience de leur intérêt commun à s'organiser pour le défendre ou le promouvoir (11).

De l'autre part, le Micro Robert entend par « Mobilisation », l'opération qui consiste à mettre une armée, une troupe sur le pied de guerre (12).

Cette définition se rapporte de notre contexte dans le sens où la DPI/K.OCC déploie à travers les territoires, coins et recoins de la Province du Kasaï-Occidental les agents mobilisateurs d'impôts pour le compte du Trésor Public.

Ainsi, l'armée et la troupe à laquelle fait allusion, le Micro Robert est donc l'équivalent de la DGI/K.OCC avec ses agents.

Dans la mobilisation des recettes, il sied de noter que cela se passe par 4 phases ou étapes découlant des dispositions légales et réglementaires en vigueur, notamment :

1. La constatation ;

2. La liquidation ;

3. L'ordonnancement ;

4. Le recouvrement.

Les deux premières phases se découlent en dehors de la DPI/K.OCC plus exactement au sein des services d'assiette ou taxation, qui sont en fait des services poseurs d'actes pour le compte de l'Etat, le Trésor, tant au niveau du Gouvernement Central que celui de la Province du Kasaï-Occidental.

Par ailleurs, la création de la DPI/K.OCC avait pour mission primordiale non seulement d'encadrer les recettes qui ne connaissent pas dans les années antérieures des chutes vertigineuses à la part lui réservée dans la contribution du budget de l'Etat, mais aussi d'améliorer la qualité faite à posteriori des opérations de constatation, liquidation, et par conséquent du niveau de recouvrement pour maximiser les recettes de l'Etat.

(11) Jean Yves et Olivier GARNIER, Dictionnaire d'économie et de sciences sociales, Paris Hatier, 1999, p.45

(12) Le Micro Robert, Dictionnaire, éd. Paul Robert, Manche Courte, 2003, p.60

I.2. LES RECETTES

Les recettes désignent les sommes perçues par les administrations publiques provenant des impôts et taxes. Elles n'incluent pas les cotisations sociales (13).

I.2.1. SORTES DE RECETTES

Nous distinguons dans le cadre de cette étude les recettes non-fiscales et les recettes fiscales.

a. RECETTES NON-FISCALES

Avant d'aborder la notion des recettes ou ressources non-fiscales, il est important que nous parlions d'une manière lapidaire de la notion des ressources publiques qui en fait un ensemble des moyens dont dispose les pouvoirs publics pour assurer le fonctionnement et le développement socio-économique de la nation, lesquelles sont essentiellement des charges courantes de l'administration aussi bien des investissements dans de divers domaines.

Ces moyens d'action proviennent des produits des ressources fiscales, non fiscales et des autres ressources dites exceptionnelles prévues par la loi n°083-03 du 23 Février 1930 telle que modifiée et complétée par l'ordonnance-loi n°087-04 du 10 Janvier 1987 ; loi dite foncière (14).

Les types de recettes non-fiscales est récent et n'est pas universel dans les finances publiques. D'où la nécessité de circonscrire le cadre de recettes non-fiscales. Autrefois, ces recettes étaient qualifiées « d'autres recettes ».

A cet effet, il conviendrait d'expliquer les vocables tels que : l'impôt, la taxe, la redevance, la parafiscalité déjà courant dans le jargon de finances publiques.

Il conviendrait de noter que les recettes non-fiscales se composent essentiellement des ressources domaniales judicaires, administratives et de participation, de dons et legs d'une part et des taxes administratives, parafiscalité de l'autre part.

a.1. Recettes domaniales

Les recettes domaniales sont des ressources que l'Etat fixe dans les domaines publics et privés.

? Le domaine Public : Il s'agit de tous les biens par nature ou par leurs destinations, ne sont pas susceptibles d'appropriation privée, c'est-à-dire que l'Etat les détiennent en qualité de pouvoir souverain et comprend les biens affectés au service public pour usage public, nous avons des routes, des plaines d'avions, des immobiliers, les pâturages, les droits de navigations, etc., les droits de stationnement sur les domaines publics (15).

? Le domaine privé : Il s'agit de tous les biens qui ne sont pas directement affectés à un service public et peuvent être vendus ou loués. Des biens analogues, constituant les

(13) Dictionnaire des sciences économiques, 2ème éd. Armand colin, Paris 2007, p.404

(14) La loi foncière n°083-03 page 5, article 16 et 17

(15) Paul de BRUYNE, Finances Publiques Congolaise, PUK, Kin, 1969, p.96

fortunes des privées gérées comme telle et les ventes des immeubles privés, le droit de coupe des bois des domaines privés (16).

a.2. Les recettes judiciaires

Ces sont des recettes constituées essentiellement des amandes pénales, des frais de production de jugement, des recettes ayant trait aux dossiers judiciaires de différents Cours et Tribunaux ainsi que d'autres Instances Judiciaires.

a.3. Les recettes administratives

Elles découlent de diverses taxes que perçoivent les administrations des ministères et organisations. On a à ce niveau : les taxes rémunératoires tenant lieu d'une contrepartie des services rendus par l'administration publique des redevances d'utilisation de service public, d'une concession et les amandes transactionnelles.

a.4. Les recettes de participation

Ces sont des recettes qui résultent de la participation de l'Etat comme actionnaire ou associé dans certaines entreprises qui peuvent être commerciales, industrielles ou des prestations des services, d'économie mixte et publique.

a.5. La taxe administrative

Le mot « taxe » est employé dans 3 sens différents, il est d'abord synonyme d'impôt. Les anciens impôts cédulaires sur le revenu étaient appelés « Taxe professionnelle » dans les années 42-49 en France, et après on les appelées « Taxe complémentaire ».La plupart des impôts sur la défense sont souvent appelés Taxe, TVA...

Elle est aussi le prix acquitté par l'usage d'un service public non industriel en contrepartie de la prestation ou avantage qu'ils retirent de ce service.

Elle correspond aussi à la notion de la parafiscalité. En gros, les taxes administratives sont des rémunérations pour un service rendu. Il convient de les distinguer des services industriels et de l'impôt (17).

a.6. Taxe parafiscale

Il s'agit des prélèvements opérés par certains organismes publics ou semi-publics, économiques ou sociaux pour assurer les financements de certains projets.

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