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Contribution à  la mise sur pied du laboratoire contrôle qualité du GIC Jgeprol.

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par DIEUDONNE .PATRICK AWONO BITUNDE
ENSAI de Ngaoundere - Ingénieur de conception agricole et alimentaire 2014
  

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I.6.3 Rôle du laboratoire de contrôle qualité

Le laboratoire d'analyses qualité intervient dans des secteurs différents, c'est un outil incontournable pour la préservation d'une santé saine, dans le domaine alimentaire, il donne des renseignements sur la composition des aliments et consiste en outre à savoir si les données sont ou non propres à l'usage auquel elle est destinée. Les objectifs du laboratoire d'analyses doivent être énoncés en termes aussi simples que possible et doivent être clairement définis car c'est leur définition qui caractériseront les activités du laboratoire, tout en prenant en compte les éléments tels que la qualité, la ponctualité et le rapport coût utilité des résultats.

Le rôle principal d'un laboratoire de contrôle qualité est l'analyse, et les résultats de cette analyse doivent correspondre à ce qui est réellement dans l'échantillon (Maurice et al. 1998). Le laboratoire d'analyses est présent dans toutes les étapes de la chaîne de production, il est devenu au fil des ans une référence indispensable à tout acte posé au cour de la production, il donne des renseignements sur la composition des aliments et consiste en outre à savoir si les données sont ou non propres à l'usage auquel elle sont destinées.

I.6.3 .1 Les critères d'un bon laboratoire

Le laboratoire pour son accréditation ou sa certification doit répondre à un certain nombre de critères qui peuvent lui permettre d'être reconnu comme un laboratoire fiable dans le milieu. Parmi ces critères on, peut citer selon (Maurice et al., 1998) :

Les Installation et condition ambiantes

Le matériel

Le personnel

La gestion

Les analyses

Les échantillons

La traçabilité

1) Installation et condition ambiantes

Elles sont importantes dans la mesure où l'éclairage, les sources d'énergie et les conditions ambiantes facilite l'exécution correcte des essais et /ou des étalonnages. Il est donc judicieux de veiller à ce que les conditions ambiantes n'invalident les résultats ou ne compromettent la qualité des mesurages (Aube et al., 1995).

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CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

Les locaux doivent être suffisamment spacieux pour un maintien aisé des zones de travail en ordre et propre. Vingt mètres carrés sont recommandés par analyste (Maurice et al., 1998).

L'ossature du bâtiment doit respecter le principe de « la marche en avant » rencontré dans les usines agroalimentaire, ce qui permet d'éviter les contaminations croisés. Au cas contraire il faut veiller à ce que, l'espace spatio-temporel soit bien aménagé, Lors de la conception des pièces il faudrait prendre en compte les hauteurs de l'immobilier du laboratoire .Les surfaces doivent être lisses, la plomberie doit respecter la norme ceci pour éviter le dépôt de poussière et les condensations des déchets

Les exigences techniques relatives aux installations et aux conditions ambiantes susceptibles d'affecter les résultats sont généralement consignés par écrit. Le maintien de la qualité des locaux passe par l'assurance d'un bon entretien du laboratoire, et de l'établissement des procédures de nettoyages et de désinfection des locaux Personnel (Maurice et al., 1998).

La direction du laboratoire doit assurer la compétence de tous ceux qui assurent le fonctionnement d'appareils spécifiques, effectuent des essais et/ou des étalonnages, évaluent les résultats et signent les rapports d'essai et les certificats d'étalonnage (Mahault et al., 2000). Lorsqu'on fait appel à des collaborateurs qui sont en cours de formation, une supervision appropriée doit être prévue. Le personnel qui effectue des tâches spécifiques doit être qualifié sur la base d'un niveau d'études, d'une formation, d'une expérience appropriée et/ou de compétences démontrées, selon ce qui est exigé (ISO/CEI 17025:2005(F). Un responsable qualité doit être nommée. Les relations fonctionnelles et opérationnelles sont à établir clairement d'où l'intervention de la confidentialité des résultats qui est une obligation pour le personnel, par conséquent des règles doivent être établies pour permettre la bonne marche du laboratoire.

2) Le matériel

L'équipement de laboratoire désigne les divers outils et ustensiles utilisés par les scientifiques qui travaillent en laboratoire. Cela comprend aussi bien des appareils comme les becs Bunsen et les colonnes de distillation que des équipements spécialisés comme les spectrophotomètres et les calorimètres. Le matériel de laboratoire est en général utilisé, soit pour réaliser une manipulation, ou expérience, soit pour effectuer des mesures et rassembler des données, et celle-ci se répartissent en plusieurs catégories :

? Équipement de sécurité en laboratoire (EPI
· Extincteur
· Douche de sécurité ...)

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CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

? Équipement de laboratoire hors sécurité (Bain thermostaté
· Balance
· Bec Bunsen ...) ? Verrerie de laboratoire (Bécher
· Boîte de Petrie
· Burette ...)

3) Gestion

Le fonctionnement du laboratoires d'analyse repose sur une indispensable maîtrise des méthodes instrumentales, et également sur leur aptitude à rendre un service utile aux donneurs d'ordre, sous la forme de résultats de qualité. Ces nouvelles compétences s'appuient sur un ensemble de techniques organisationnelles spécifiques (assurance qualité, maîtrise des risques et informatisation) et expérimentales (plans d'expérience, validation des méthodes et outils statistique (Aube et al., 1995).Cette organisation entraîne un certain nombre de documents tels que les procédures (décrivant qui fait quoi, où, quand, comment...), des modes opératoires, et aussi les enregistrements, preuves de ce qui a été fait et par qui, on parle alors de documentation.

La structure de la documentation dans un laboratoire d'analyse peut être représentée par une pyramide à 4 niveaux. Tout d'abord, le manuel qualité qui est un document qui énonce la politique qualité et qui décrit le système qualité. Au deuxième niveau, nous trouvons les procédures, procédures organisationnelles et procédures fonctionnelles qui représentent la manière spécifiée de réaliser une activité. Au troisième niveau, nous trouvons les instructions techniques ou modes opératoires, qui sont des documents qui enregistrent les consignes nécessaires à la tenue d'un poste de travail et enfin au quatrième, niveau nous allons trouver les enregistrements qui sont des documents qui fournissent des preuves tangibles des activités effectuées ou des résultats obtenus. (Kemajou, 2010)

4) ANALYSES

Pour le cas des analyses qualité, elles sont reparties en deux types : les analyses microbiologiques et physicochimiques

Analyses microbiologiques :

La recherche, le dénombrement ou l'identification de germes d'hygiène ou responsables de toxi-infections alimentaires : Salmonella, Listeria monocytogenes, Staphylocoques, Escherichia coli, font partie du quotidien des analyses microbiologiques effectuées.

Analyses physicochimiques

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CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE DU GIC JGEPROL

Pour le cas des aliments, elles entrent dans le cadre des contrôles qualité. Le contrôle physico-chimique a pour objectif de garantir au produit sa stabilité et sa consistance en ce qui concerne les caractéristiques organoleptiques. Différents tests sont réalisés pour parvenir à atteindre les spécificités de chaque produit.

5) Echantillons

Il est défini comme étant, une Quantité de produit prélevé d'un lot et soumis à des essais en laboratoire (Maurice et al.,1999). Un échantillon peut consister en une ou plusieurs unités d'échantillonnage. Leurs prélèvements et leurs conservations doivent être minutieux, et l'analyste doit s'assurer que les registres sont en ordre, que l'intégrité a été maintenue, que les contenants et les cachetages soient intacts. Toutes ambiguïtés quant aux analyses doit être dissipées.

S'assurer de viabilité des prélèvements et des conservations des échantillons à transférer à d'autres laboratoires.

6) Traçabilités

La traçabilité des opérations est assurée en permanence : opérateurs, lots de réactifs, durée d'incubation. Ce travail scientifique nécessite une équipe d'ingénieurs et de techniciens spécialisés.

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