WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Amélioration de l'approvisionnement des quartiers des villes secondaires du Cameroun en eau potable. Cas du quartier i à  Bangangté.

( Télécharger le fichier original )
par Bérenger TOUMGUEU NKAMKUITA
Université de Yaoundé I - Master professionnel 2013
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

F. CONTEXTE SCIENTIFIQUE DE LA RECHERCHE

La problématique de l'approvisionnement en eau dans les petits centres urbains au Cameroun et dans le monde a déjà fait l'objet de plusieurs études. Nous avons inventorié de nombreuses publications qui abordent certains aspects de notre étude.

Malgré la présence de bornes-fontaines à Yaoundé dans les années 80, la desserte des habitants demeure très insuffisante (la moyenne est d'une borne-fontaine pour 1000 habitants). Dans ces conditions, les habitants de certains quartiers doivent encore puiser de l'eau à la source. Pour remédier à la situation, de nombreux puits sont creusés par les habitants. Par exemple, la ville de Douala, comme plusieurs autres villes du Cameroun, offre plusieurs modes d'approvisionnement. Les quartiers les mieux équipés s'alimentent à partir de robinets privés tandis que les quartiers populaires s'approvisionnent à l'aide de bornes-fontaines. Dans les quartiers les moins urbanisés tels que Bonabéri, Deido, Bassa et Nylon, les populations font recours aux puits, aux sources et aux marigots (le marigot, étant peu utilisé pour la boisson, sert à la baignade, à la lessive, etc.). Puiser de l'eau dans ces différents points s'effectue rarement dans les conditions d'hygiène. Les puits demeurent le mode d'approvisionnement le plus prisé par les populations bien qu'ils soient rarement bien construits ; c'est ce qu'essaie de montrer les travaux d'André FRANQUEVILLE (1984) et Guy MAINET (1985). Conscients de ce fait, certains auteurs font une proposition très intéressante. Ils encouragent à explorer la voie de la renaissance et de l'amélioration des points d'eau traditionnels. Ils traitent des différents types de ressources en eau rencontrées dans le pays en fonction des climats. Ils examinent le contexte institutionnel de l'eau et de l'assainissement tout en identifiant les différents acteurs du secteur de l'eau. Ils analysent également la spécificité de la gestion et de l'exploitation de l'approvisionnement en eau potable en milieu urbain; c'est le cas d'ADELINE, Th. Et al. (1998), DJEUDA H.B et al (2001). De manière générale, les points d'eau traditionnels constituent la principale source d'approvisionnement en eau dans la plupart des ménages.

Une étude fait l'état de la demande et de l'offre en matière d'eau au Cameroun. Elle évoque les modes d'approvisionnement notamment en milieux urbain et rural, tant sur le plan de la consommation humaine que de l'utilisation industrielle. Cette étude fait aussi état des composantes intermédiaires, des aspects socio-économiques, spatiaux et financiers relatifs à l'approvisionnement en eau. Elle s'étend aussi sur le dispositif institutionnel en analysant toutes les lois qui régissent le secteur de l'eau au Cameroun. Un rappel portant sur les

8

différentes politiques est également fait ainsi que l'environnement national et la position du Cameroun par rapport à la mouvance internationale. Elle fait un examen de la loi n?98/005 du 14 avril portant régime de l'eau au Cameroun et présente la situation du pays avant cette loi et met en exergue les changements qui pourraient découler de sa mise en application. Elle définit l'objectif spécifique à moyen terme qui vise à mettre en oeuvre le programme de production et de distribution d'eau potable dans 113 centres secondaires et semi-urbains à très forte concentration humaine. Elle rappelle l'intention du gouvernement Camerounais de mettre sur pied un ensemble de réformes qui visent à promouvoir l'accès de tous à l'eau potable. Ces reformes se feront à travers :

? Une amélioration substantielle du taux de couverture actuel des villes Camerounaises en eau potable.

? Une disponibilité des services adéquats d'assainissement pour la protection et l'évaluation de la quantité et de la qualité de l'eau en considérant l'intégrité de l'écosystème naturel, la santé publique et la valorisation des ressources humaines.

? L'identification des indicateurs objectifs et pertinents pour la programmation et la gestion intégrée des projets d'eau potable et d'aménagement.

Elle se termine par la nécessité du renforcement des capacités de la production hydroélectrique, l'évolution de la stratégie gouvernementale pour un meilleur accès à l'eau et pour la lutte contre les pénuries sévères, les grandes sècheresses, les épidémies et les catastrophes civiles. C'est le cas des études menées par le MINEE (2005), TANAWA. E (1998), Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSCE).

La pauvreté provoque l'absence ou la rareté des dispositifs adéquats tels que l'accès à l'eau courante, l'évacuation des déchets surtout humains et animaux. Cela crée des situations désagréables en ce sens que les cours d'eau, les étangs, les puits et les sources servent de sources d'eau pour les humains. La plupart des ménages estiment que ces sources sont plus accessibles. C'est ce qui ressort des travaux de TANAWA. E, NGNIKAM E et al. (Septembre 2001).

Les petites villes procèdent beaucoup plus de méthodes d'hydrauliques villageoises. Mais les pouvoirs publics n'ont pas une position claire face à ce genre de pratique. Les populations non desservies se débrouillent avec « les moyens du bord », sans pouvoir mesurer les risques pour leur santé. L'État et les municipalités sont incapables de fournir de l'eau potable aux populations notamment celles des petits centres urbains. Face à cette situation, les

9

populations appuyées par les ONG développent des stratégies parallèles pour l'approvisionnement en eau potable. Pour eux, la solution au problème, tout au moins à court et à moyen terme, passe par la mobilisation, la solidarité et l'organisation autour des projets d'approvisionnement en eau potable. Les travaux de TANAWA. E (1998); TCHAWA. P et al (1998) en parlent longuement. TRAORE. M.O, dans un article publié dans les actes de la deuxième rencontre de concertation des acteurs du domaine de l'eau, aborde dans le même sens lorsqu'il met en évidence les différents modes de gestion que les communautés ont développés afin d'assurer la pérennité des ouvrages d'approvisionnement en eau au Sénégal. Une étude s'est penchée sur les modalités de mise en place d'un mode de gestion partagé du service de l'eau potable. Elle s'est également penchée sur les mutations à conduire pour une maîtrise d'ouvrage locale en matière d'approvisionnement des populations en eau. Elle s'est interrogée sur le débat actuel de la gestion décentralisée du service de l'eau et de son enjeu au niveau de l'aménagement du territoire : Programme Solidarité Eau, 1994 et 1998.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand