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Relation banque-entreprise et croissance économique au Cameroun.

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par Pascal Alain DZOU OMGBA
Université Yaoundé II-Soa - Master 2 en Gestion Bancaire et des Etablissements Financiers 2014
  

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CHAPITRE II : LE MARCHE BANCAIRE CAMEROUNAIS : UN MARCHE OLIGOPOLISTIQUE

Selon J. LECAILLON et C. PONDAVEN (1998), « l'oligopole se définit comme une situation dans laquelle, la branche de production se compose d'un nombre d'offreurs suffisamment faible, pour que la politique adoptée par chacun d'eux exerce une influence sur le marché et, par conséquent, sur le profit des autres vendeurs ».

Cette définition cadre avec la situation des établissements bancaires installés au Cameroun, où une dizaine voire, une douzaine d'établissements financiers se partagent le marché bancaire camerounais sans que la politique de l'un puisse influencer l'action de l'autre.

Ce caractère oligopolistique du marché bancaire camerounais qu'on a pu noter depuis la période coloniale a continué de prévaloir après l'indépendance du pays en 1960 et après les réformes monétaires et financières de 1990. La présentation de ce marché se fera donc en distinguant deux périodes : celle qui part de l'indépendance jusqu'à la fin des années 80, et celle qui commence aux moments où ont lieu les réformes de 1990 jusqu'à nos jours.

II.I - LE MARCHE BANCAIRE CAMEROUNAIS AVANT LES REFORMES MONETAIRES ET FINANCIERES DE 1990 : UN MARCHE CONCENTRE MALGRE UNE RELATIVE DIVERSIFICATION DES INTERMEDIAIRES FINANCIERS

A l'accession du Cameroun à l'indépndance en 1960, son marché bancaire est dominé par les filiales des banques françaises (BNP, Société Générale et Crédit Lyonnais, BIAO) et anglaises (Barclays Bank et Lloyd bank) jusqu'aux Accords monétaires et financières de Brazzaville des 22 et 23 novembre 1972. L'objectif général de ces Accords de Brazzaville était d'amener le système monétaire et financier à se mettre effectivement au servce du développement.

Les Accords de Brazzaville visaient trois objectifs spécifiques :

? faire de la BEAC, la Banque Centrale une institution qui devait appuyer financièrement le développement économique du Cameroun et des autres pays membres ;

Relation Banque-Entreprise et croissance économique au Cameroun

V' le capital social des banques devait être détenu par au moins 51 % des intérêts publics et privés ;

V' Toutes les banques devaient être dirigées par des cadres nationaux aux postes de responsabilité les plus élevés.

Au regard de ce qui précède, on peut dire que trois éléments ont caractérisé le système monétaire et financier camerounais de novembre 1972 à août 1989 : le poids de l'Etat, le non respect des normes prudentielles et enfin, la mise en place d'une politique de crédit laxiste.

II.I.1 - LA POLITIQUE DE CREDIT GENEREUSE DES BANQUES ENTRE 1972 ET

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