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Relation banque-entreprise et croissance économique au Cameroun.

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par Pascal Alain DZOU OMGBA
Université Yaoundé II-Soa - Master 2 en Gestion Bancaire et des Etablissements Financiers 2014
  

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I.2 - L'ASYMETRIE DE L'INFORMATION : UN OBSTACLE MAJEUR DANS L'ENDETTEMENT BANCAIRE DES ENTREPRISES

Dans la relation banque-entreprise, en général, les emprunteurs (les entreprises) maîtrisent toutes les informations relatives à leurs entreprises voire à leurs projets, les prêteurs (les banques) quant à eux, ne peuvent prétendre avoir une connaissance parfaite des emprunteurs. Ce problème de difference informationnelle est particulièrement important lorsque les banques analysent les demandes de crédit qu'elles reçoivent. L'information imparfaite rend en effet difficile pour la banque, l'évaluation du risque de l'emprunteur parce que les prêteurs ne peuvent identifier parfaitement ledit risque. Chaque opération de crédit étant unique, il en résulte une très grande variabilité du risque crédit. Aussi convient-il de mettre en relief le problème de financement bancaire propre à travers le concept de risque de crédit d'une part, et les asymétries d'information relatives aux opérations de financement bancaire d'autre part.

I.2.1 - LE RISQUE DE CREDIT

Une information imparfaite sur les entreprises fait courir aux banques un risque dit de crédit. Ce risque revêt une coloration toute particulière lorsqu'il porte sur les PME et devient de ce fait un risque majeur.

Le mot vient du terme italien « riscare » qui signifie oser (BERNSTEIN, 1996). Le risque désigne un choix plutôt qu'un destin. Il peut aussi être défini comme un danger éventuel plus ou moins prévisible. La caractéristique propre voire essentielle du risque est donc l'incertitude temporelle d'un évènement ayant une certaine probabilité de survenance. Pour SMYSKY (1995), on parle alors de risque lorsque l'univers dans lequel se déroulent les transactions économiques est probabilisable.9

Les banques, tout comme d'autres entreprises sont soumises à plusieurs variétés de risques, comparativement aux autres institutions. La maîtrise de ces risques est un enjeu capital pour les banques. Parmi les risques qui peuvent affecter leurs activités, on peut citer entre outre, le risque de liquidité, le risque de marché, le taux d'intérêt, le taux de change

9 C'est-à-dire qu'on admet de façon globale comme hypothèse de départ que le comportement stochastique est gouverné par des distributions de probabilité stable, que ces distributions de probabilité sont observables par les agents, que la distribution est indépendante des actions des agents.

Relation Banque-Entreprise et croissance économique au Cameroun

opérationnel, le risque systémique, le risque administratif...etc. Mais celui qui nous préoccupe dans le cadre de notre travail est le risque de crédit aussi appelé risque de contrepartie. En effet, s'il existe plusieurs types de risque, celui de contrepartie est un risque majeur (MANCHON, 2001).

Le risque de crédit, est le risque que court la banque de ne pas rentrer dans ses fonds engagés pour le financement d'un client à l'échéance fixée. HEEM (2000) définit le risque de contrepartie pour le banquier comme « le risque de voir son client ne pas respecter son engagement financier, qui dans la plupart des cas est un remboursement de prêt ». Il existe donc de l'incertitude quant à la possibilité ou à la volonté de la clientèle d'une banque, de remplir ses obligations. Par conséquent, la banque court un risque lorsqu'elle se met en situation d'attente dans une entrée de fonds provenant de sa clientèle ou d'une contrepartie de marché. Elle doit alors intégrer ce risque dans sa gestion afin de le minimiser.

Bien plus, les banques cherchent à identifier les risques en mettant en place une gestion de l'information. Dans cette optique, on pourrait avoir une approche du risque bancaire qui porte sur l'indentification informationnelle et sur la prise de décision. Tout compte fait, le risque ne paut s'apprecier uniquement à travers des variables quantitatives (production de ratios), il mérite également la prise encompte des variables qualitatives. Cependant, la recherche de l'information relative au risque de crédit est très coûteuse car les banques doivent collecter et analyser des informations externes sur leurs débiteurs (cash flow, examen des bilans) pour éviter le problème des asymétries informationnelles (D.W. DIAMOND, 1984). Le risque de crédit des entreprises résulte en majeur partie des riques liés à certaine catégorie d'entreprise (PME).

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