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à‰conométrie financière. Une comparaison entre les données boursières et le chiffre d'affaires Paris.

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par Francisco Pitthan
Université Paris 8 - License 3 Économie et Gestion 2014
  

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3. MODÉLISATION

Cette section présente la partie empirique de nos travaux : la modélisation. Pour cette partie on va seulement suivre les étapes décrites précédemment dans la méthodologie. Les corrélogrammes des variables, pour des raisons explicités dans la méthodologie, ne seront pas être ici discutés.

Afin de stationnariser les séries temporelles en variance, on va plutôt travailler avec des séries en logarithme, d'après Mignon (2008), on peut constater que la transformation d'une série en logarithme diminue le phénomène de l'hetétéroscédasticité. Hendry et Juselius (2000) constatent que si un ensemble de séries est cointégré en niveau, il sera également cointégré en niveau logarithmique.

Premièrement, cinq groupes d'études ont été créé dans le software gretl, un pour chaque entreprise, en ajoutant ses variables financières et comptables. Ensuite, on teste la stationnarité avec le test de Dickey-Fuller augmenté (ADF). Pour le log du chiffre d'affaire de l'entreprise TOTAL SA, si on regarde le graphique de la série temporelle (les résultats sont en puissance de dix écrites avec la notation computationnelle e):

Graphique 4 : Log du CA de l'entreprise TOTAL SA

On peut apercevoir que la série n'a pas de tendance stationnaire ni de variance constante, ce qui ressemble à un processus de marche aléatoire. D'après les annexes 6, 7 et 9, on peut remarquer que les autres entreprises ont un comportement similaire à ce qui concerne ces graphiques, à l'exception du graphique de l'entreprise LVMH (annexe 8), d'où on peut constater qui le phénomène de la saisonnalité est très évident (des sommets toujours dans le quatrième trimestre).

24

Pour être sûr à propos de la stationnarité de la série on va passer le test ADF à partir du software gretl (les valeurs p. critiques sont liées aux valeurs critiques de student). On va comparer les statistiques t avec les valeurs critiques du test ADF, qui sont présentes dans les tableaux 1 et 2, afin de savoir si l'hypothèse nulle est vraie. En regardant le test en trois étapes pour l'entreprise TOTAL SA, la première étape avec le modèle (3) :

Tableau 4: Modèle (3) du test ADF pour le log du CA de l'entreprise TOTAL SA

 

coefficient

 

t de Student

 
 
 
 
 
 
 
 

const

5,87805

2,47770

2,372

0,0260

 

l_CA_1

-0,337847

0,142570

-2,370

0,3956

 

d_l_CA_1

0,483413

0,176323

2,742

0,0114

 

d_l_CA_2

-0,0474088

0,197423

-0,2401

0,8123

 

time

0,00322662

erreur std.

0,00211218

1,528

0,1397

 

p. critique

**

**

Comme la tendance temporelle (time) n'a pas été significative (d'après la valeur critique du tableau 2, de 2.79 à 5% ou de 2.38% à 10%). Si on regarde les statistiques t des annexes 10, 13, 16 et 19, on peut constater que la tendance temporelle n'est pas significative pour les autres entreprises non plus. On passe à l'étape suivante, pour le deuxième modèle :

Tableau 5: Modèle (2) du test ADF pour le log du CA de l'entreprise TOTAL SA

 

coefficient

 

t de Student

 
 
 
 
 
 
 
 

const

3,50014

erreur std.

1,97843

1,769

p. critique

0,0891

 

l_CA_1

-0,199027

0,112747

-1,765

0,3983

 

d_l_CA_1

0,457754

0,180142

2,541

0,0176

 

d_l_CA_2

-0,144040

0,191938

-0,7505

0,4600

 

*

**

On observe que la constante (const) n'a pas été significative au seuil de 10% (valeur critique de 2.17 pour la constante du modèle (2)). D'après les annexes (11, 14, 17 et 20), on peut apercevoir que les statistiques t pour les constantes des autres entreprises ont une valeur absolue trop faible, et pour cela on peut conclure qu'elles ne sont pas significatives. Donc on passe à la dernière étape du test :

Tableau 6: Modèle (1) du test ADF pour le log du CA de l'entreprise TOTAL SA

erreur std.

p. critique

 

coefficient

 

t de Student

 
 
 
 
 
 

l_CA_1

0,000172064

0,000841220

0,2045

0,7457

d_l_CA_1

0,281719

0,179449

1,570

0,1277

Comme la valeur t de la variable (l_CA_1) est trop faible et inférieur à la valeur absolue critique au seuil de 10% de significance (valeur critique de -1.61), d'après le tableau 1, on ne rejette pas l'hypothèse nulle de racine unitaire (ou non stationnarité). D'après les

25

annexes 12, 15, 18 et 21, on n'a pas rejeté l'hypothèse nulle pour les autres entreprises non plus, ce qui nous oblige à différencier les séries à fin de trouver des séries stationnaires.

On peut regarder le graphique de la série différencié : Graphique 5 : Log du CA différencié de l'entreprise TOTAL SA

Maintenant, on peut apercevoir que le graphique passe souvent sur la valeur nulle et que sa variance est constante presque tous les temps (à l'exception des périodes de crise). Cela suit les caractéristiques d'une série stationnaire. Si on regarde les annexes 22 et 23, on peut vérifier que les entreprises BNP Paribas et L'Oréal ont un comportement similaire à celui de TOTAL SA. Par contre, d'après l'annexe 25, on constate que le graphique pour l'entreprise Sanofi a une variance très expressive et que ne semble pas constante ce qui semble à une série non stationnaire. Comme le test ne prend pas en compte des caractéristiques d'une série avec saisonnalité, la série différenciée du log du CA de LVMH ne va pas être stationnaire, d'après son graphique (annexe 24), on peut apercevoir que la série différencié a encore un comportement de saisonnalité, qui ne correspond pas à une série stationnaire.

On recommence le test ADF pour le log du CA différencié de l'entreprise TOTAL SA. Pour le troisième modèle:

26

Tableau 7: Modèle (3) du test ADF pour le log du CA différencié de TOTAL SA

 

coefficient

 

t de Student

 
 
 
 
 
 
 
 

const

0,00716634

0,0351270

0,2040

0,8400

 

d_l_CA_1

-0,891631

0,222727

-4,003

0,0086

 

d_d_l_CA_1

0,284764

0,185167

1,538

0,1366

 

time

3,62948e-05

erreur std.

0,00177139

0,02049

0,9838

 

p. critique

***

La tendance temporelle (time) n'est pas significative au seuil de 10% si on compare avec la valeur critique présente au tableau 2. D'après les annexes 26, 29, 32 et 35, on peut constater que la tendance temporelle n'est pas significative pour les autres entreprises non plus. Donc il faut qu'on passe à la prochaine étape. Pour le modèle (2) :

Tableau 8: Modèle (2) du test ADF pour le log du CA différencié de TOTAL SA

 

coefficient

 

t de Student

 
 
 
 

erreur std.

 

p. critique

 

const

0,00781853

0,0145678

0,5367

0,5960

 

d_l_CA_1

-0,891397

0,218117

-4,087

0,0010

 

d_d_l_CA_1

0,284747

0,181571

1,568

0,1289

 

***

Comme la statistique t de la constante est inférieur à la valeur critique au seuil de 10% (valeur critique de 2.17), on trouve qu'elle n'est pas significative, si on regarde les annexes 27, 33 et 36, on peut apercevoir que les résultats sont similaires pour les entreprises BNP Paribas, LVMH et Sanofi. Par contre, d'après l'annexe 30, on observe que la constate à été significative au seuil de 10% (d'après le tableau 2) et on rejette l'hypothèse nulle au seuil de 1% (valeur critique de -3.51), d'après le tableau 1, avec cela on peut arrêter le test de stationnarité pour l'entreprise L'Oréal, parce que son chiffre d'affaire est devenu stationnaire après une différentiation. Par contre, il faut qu'on continue le test ADF pour les autres quatre entreprises. Pour la dernière étape du test :

Tableau 9: Modèle (1) du test ADF pour le log du CA différencié de TOTAL SA

erreur std.

p. critique

 

coefficient

 

t de Student

 
 
 
 
 
 
 

***

d_l_CA_1

-0,881115

0,214390

-4,110

4,11e-05

 

d_d_l_CA_1

0,277580

0,178675

1,554

0,1319

 

On peut apercevoir que la statistique t de la variable en question est inférieur à la valeur critique de 1% (-2.60), ce qui nous permet de rejeter l'hypothèse nulle. Après cela, on peut constater que la série différencié est stationnaire. On peut apercevoir, en regardant l'annexe 28, que le log du CA de BNP Paribas est aussi stationnaire quand on prend sa différence première. En contrepartie, si on analyse les annexes 34 et 37, on peut apercevoir que le log du CA différencié des entreprises LVMH, à cause de sa saisonnalité, et Sanofi, à cause de sa variance, n'est pas stationnaire, donc on a besoin de les différencier une autre fois afin de les rendre stationnaires.

27

On peut apercevoir que le phénomène de la saisonnalité est moins évident maintenant pour le CA de l'entreprise LVMH. Dans les deux graphiques la variance n'est pas

Si on différencie une autre fois le CA pour les entreprises LVMH et Sanofi, on peut observer le nouveau graphique pour l'entreprise LVMH :

Graphique 6 : Log du CA différencié deux fois de l'entreprise LVMH

Et le graphique pour l'entreprise Sanofi :

Graphique 7 : Log du CA différencié deux fois de l'entreprise Sanofi

28

assez significative et plus ou moins constante, ce qui est une caractéristique des séries stationnaires.

On passe maintenant au test ADF. On commence par le modèle (3) de l'entreprise

LVMH :

Tableau 10: Modèle (3) du test ADF pour le log du CA différencié deux fois de LVMH

 

coefficient

 

t de Student

 
 
 
 
 
 
 
 

const

-0,0533037

0,0945157

-0,5640

0,5780

 

d_d_l_CA_1

-2,00873

0,283099

-7,095

1,31e-09

 

d_d_d_l_CA_1

0,499192

erreur std.

0,173176

2,883

0,0082

 

time

0,00274186

0,00468233

0,5856

0,5636

 

Et de l'entreprise Sanofi :

p. critique

***

***

Tableau 11: Modèle (3) du test ADF pour le log du CA différencié deux fois de Sanofi

 

coefficient

 

t de Student

 
 
 
 
 
 
 
 

const

0,0276510

0,0571589

0,4838

0,6329

 

d_d_l_COURS_1

-2,28104

erreur std.

0,345310

-6,606

3,18e-08

 

d_d_d_l_COURS_1

0,396165

0,193878

2,043

0,0521

 

time

-0,00138574

0,00283375

-0,4890

0,6293

 

p. critique

*** *

En comparant les statistiques t des tendances temporelles avec les valeurs critiques présentes dans le tableau 2, on peut apercevoir qu'au seuil de 10%, aucune des tendances n'est significative. À cause de cela, on passe à l'étape suivante, pour l'entreprise LVMH :

Tableau 12: Modèle (2) du test ADF pour le log du CA différencié deux fois de LVMH

 
 
 

t de Student

 
 

coefficient

 

erreur std.

 

p. critique

 

const

-0,00257749

0,0373034

-0,06910

0,9455

 

d_d_l_CA_1

-2,01090

0,279330

-7,199

9,49e-011

 

d_d_d_l_CA_1

0,501999

0,170820

2,939

0,0070

***

Et pour l'entreprise Sanofi :

***

Tableau 13: Modèle (2) du test ADF pour le log du CA différencié deux fois de Sanofi

 

coefficient

erreur std.

t de Student

p. critique

 
 
 
 
 
 
 

const

0,00201869

0,0224465

0,08993

0,9291

 

d_d_l_COURS_1

-2,26587

0,338638

-6,691

2,19e-09

***

d_d_d_l_COURS_1

0,387136

0,190037

2,037

0,0524

*

On peut apercevoir que les valeurs des statistiques t des constantes pour les deux entreprises ne sont pas assez fortes, par conséquent les constantes ne sont pas significatives au seuil de 10%. Donc on passe à la dernière étape du test, pour l'entreprise LVMH :

29

Tableau 14: Modèle (1) du test ADF pour le log du CA différencié deux fois de LVMH

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

d_d_l_CA_1

-2,01085

0,273931

-7,341

2,43e-012

 

d_d_d_l_CA_1

0,502002

0,167519

2,997

0,0059

 

Et pour l'entreprise Sanofi :

***

***

Tableau 15: Modèle (1) du test ADF pour le log du CA différencié deux fois de Sanofi

erreur std.

p. critique

 

coefficient

 

t de Student

 
 
 
 
 
 
 
 

d_d_l_COURS_1

-2,26565

0,332108

-6,822

4,91e-011

 

d_d_d_l_COURS_1

0,387244

0,186373

2,078

0,0477

 

***

**

On peut comparer les valeurs des statistiques t avec les valeurs critiques de racine unitaire (d'après le tableau 1), ce qui nous amène à conclure qu'elles sont significatives au seuil de 1% (valeur critique de -2.60). Avec cela, on déduit que les séries deviennent stationnaires après deux différentiations et on peut terminer les tests ADF pour les chiffres d'affaires.

Maintenant, on passe à tester la stationnarité pour la variable dépendante du travail, le cours boursier (COURS). On va travailler avec les logarithmes des cours boursiers pour le même motif explicité au début de la modélisation. Si on regarde le graphique du Log des cours boursiers de l'entreprise TOTAL SA :

Graphique 8 : Log des cours boursiers de l'entreprise TOTAL SA

30

On peut observer que la série temporelle a un comportement similaire à une série de marche aléatoire, ce qui semble à une série non stationnaire. D'après les annexes 43, 44, 45 et 46, on constate un mouvement aléatoire dans toutes les graphiques. Afin de savoir à coup sûr, on va tester la stationnarité avec le test ADF. La première étape pour l'entreprise TOTAL SA :

Tableau 16: Modèle (3) du test ADF pour le log des cours boursiers de TOTAL SA

 

coefficient

 

t de Student

 
 
 
 
 
 

const

0,280682

0,913986

0,3071

0,7617

l_Share1_1

-0,0928986

0,259057

-0,3586

0,9890

d_l_Share1_1

-0,277037

0,306231

-0,9047

0,3754

d_l_Share1_2

-0,283570

0,268913

-1,055

0,3031

d_l_Share1_3

-0,0704265

0,237068

-0,2971

0,7692

time

0,00333827

erreur std.

0,00249514

1,338

0,1946

p. critique

Comme la statiques t de la tendance temporelle est trop faible, on conclue, en comparant avec le tableau 2, qu'elle n'est pas significative. Si on regarde les annexes 47, 50 et 53, on peut apercevoir que la tendance temporelle n'est pas significative pour les entreprises BNP Paribas, L'Oréal et LVMH non plus. Par contre, d'après l'annexe 56, on conclue au seuil de 5% (valeur critique de 2.79, d'après le tableau 2), que la tendance est significative pour l'entreprise Sanofi, donc on a besoin de tester la racine unitaire, comme la statistique t de la variable en question est trop faible, on ne peut rejeter l'hypothèse nulle (la série est non stationnaire), donc il faut qu'on la différencie. On passe au modèle (2) du test :

Tableau 17: Modèle (2) du test ADF pour le log des cours boursiers de TOTAL SA

 

coefficient

 

t de Student

 
 
 
 
 
 

const

0,469339

0,918421

0,5110

0,6142

l_Share1_1

-0,129399

erreur std.

0,262003

-0,4939

p. critique

0,8901

d_l_Share1_1

-0,178522

0,302308

-0,5905

0,5606

d_l_Share1_2

-0,204275

0,266767

-0,7657

0,4516

d_l_Share1_3

-0,0165149

0,237596

-0,06951

0,9452

Après comparer la statistique t de la constante avec les valeurs critiques (tableau 2), on constate qu'elle n'est pas significative au seuil de 10%. Si on consulte les annexes 48, 51 et 54 on peut remarquer que les résultats sont similaires, les constantes pour les entreprises BNP Paribas, L'Oréal et LVMH n'ont pas été significatives. Il faut qu'on continue le test ADF pour le modèle (1) :

31

Tableau 18: Modèle (1) du test ADF pour le log des cours boursiers de TOTAL SA

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

l_Share1_1

0,00334959

0,00516501

0,6485

0,8563

d_l_Share1_1

-0,209726

0,186111

-1,127

0,2694

La statistique t est trop faible ce qui nous amène à conclure que la variable n'est pas significative au seuil de 10%, on ne peut pas rejeter l'hypothèse nulle (la série est non-stationnaire), il faut qu'on la différencie pour la rendre stationnaire. D'après les annexes 49, 52 et 55, on peut apercevoir que les séries sont non-stationnaires, parce qu'on n'a pas rejette l'hypothèse d'existence de racine unitaire d'après la comparaison entre les statistiques t et les valeurs critiques du tableau 1.

Comme les cours boursiers en logarithme ne sont pas stationnaires, il faut qu'on différencie les séries afin de les rendre stationnaires. On peut analyser le graphique du log des cours boursiers différenciés de l'entreprise TOTAL SA :

Graphique 9 : Log des cours boursiers différenciés de l'entreprise TOTAL SA

On peut constater que la série a sa moyenne centrée en zéro et que sa variance est relativement constante, ce qui correspond à un comportement d'une série stationnaire. D'après les annexes 57, 58, 59 et 60, on peut observer que les autres entreprises ont un comportement similaire à ceux de TOTAL SA. Maintenant on passe au test ADF pour la série différencie. On commence par le modèle (3) pour l'entreprise TOTAL SA :

32

Tableau 19: Modèle (3) du test ADF pour le log des cours boursiers différenciés de TOTAL SA

 

coefficient

 

t de Student

 
 
 
 
 
 
 
 

const

-0,0434535

0,0428877

-1,013

0,3207

 

d_l_Share1_1

-1,62475

0,298300

-5,447

2,18e-05

 

d_d_l_Share1_1

0,304577

0,189227

1,610

0,1200

 

time

0,00322198

erreur std.

0,00218567

1,474

0,1529

 

p. critique

***

On constate que la statistique t pour la tendance temporelle est trop faible, donc elle n'est pas significative quand on compare sa valeur avec les valeurs critiques du tableau 2. D'après les annexes 61, 64, 67 et 70, on peut avoir la même conclusion pour les autres entreprises. On continue le test par la prochaine étape :

Tableau 20: Modèle (2) du test ADF pour le log des cours boursiers différenciés de TOTAL SA

 

coefficient

 

t de Student

 
 
 
 
 
 

const

0,00963056

0,0196630

0,4898

0,6291

d_l_Share1_1

-1,25533

0,601752

-2,086

0,2505

d_d_l_Share1_1

0,00956670

0,503242

0,01901

0,9850

d_d_l_Share1_2

-0,210895

erreur std.

0,362796

-0,5813

0,5669

d_d_l_Share1_3

-0,211704

0,214153

-0,9886

0,3336

p. critique

Si on compare la statistique t de la constance avec les valeurs critiques de Dickey-Fuller, on conclue qu'elle n'est pas significative au seuil de 10% (valeur critique de 2.17, d'après le tableau 2). Pour les autres entreprises, selon les annexes 62, 65, 68 et 71, on trouve que les constantes ne sont pas significatives. À cause de cela, il faut qu'on passe à la dernière étape du modèle :

Tableau 21: Modèle (1) du test ADF pour le log des cours boursiers différenciés de TOTAL SA

 

coefficient

 

t de Student

 
 
 
 

erreur std.

 

p. critique

 

d_l_Share1_1

-1,21125

0,585070

-2,070

0,0369

 

d_d_l_Share1_1

-0,0211718

0,490994

-0,04312

0,9660

**

d_d_l_Share1_2

-0,229447

0,354801

-0,6467

0,5242

 

d_d_l_Share1_3

-0,219534

0,209997

-1,045

0,3067

 

En comparant la statistique t avec les valeurs critiques de racine unitaire du tableau 1, on conclue qu'elle est significative au seuil de 5% (valeur critique de -1.95), donc on rejette l'hypothèse nulle, la série est maintenant stationnaire et on peut arrêter le test ADF. D'après les annexes 63, 66, 69 et 72, on peut rejeter l'hypothèse de racine unitaire pour les autres entreprises aussi.

33

Comme on a bien trouvé les séries stationnaires après la différentiation, on peut maintenant commencer les tests de cointégration. On estime les paramètres par MCO en introduisant des variables dummies de correction de saisonnalité, ce qui nous permet de travailler même avec les séries qui n'ont pas de racine unitaire dans les variables indépendantes (LVMH et Sanofi). La modélisation par MCO pour l'entreprise TOTAL SA est comme suit :

Tableau 22: Modèle de MCO avec 3 variables dummies pour TOTAL SA

Modèle 2: MCO, utilisant les observations 2006:1-2013:4 (T = 32)
Variable dépendante: l_Share1

 

Coefficient

Erreur Std

t de Student

p. critique

 

const

-1,6625

2,7005

-0,6156

0,54330

 

l_CA

0,295532

0,153838

1,9211

0,06534

*

T1

-0,0220082

0,0603018

-0,3650

0,71798

 

T2

-0,0397488

0,0601486

-0,6608

0,51431

 

T3

-0,0167468

0,0601588

-0,2784

0,78284

 

Moy. var. dép.

3,525173

Éc. type var. dép.

0,120628

Somme carrés résidus

0,390673

Éc. type de régression

0,120289

R2

0,133924

R2 ajusté

0,005616

F(4, 27)

1,043771

p. critique (F)

0,403088

Log de vraisemblance

25,08388

Critère d'Akaike

-40,16776

Critère de Schwarz

-32,83908

Hannan-Quinn

-37,73851

rho

0,583789

Durbin-Watson

0,856695

Les annexes 77, 78, 79 et 80 présentent la même modélisation pour les autres entreprises. D'après ces modèles de MCO, on va prendre les résidus afin de tester la cointégration (ou la relation de long terme) entre les variables dépendantes (les cours boursiers) et indépendantes (les chiffres d'affaires). Le test d'Engle-Granger pour l'entreprise TOTAL SA :

Tableau 23: Test d'Engle-Granger pour l'entreprise TOTAL SA

coefficient

 

erreur std.

t de Student

p. critique

 
 
 
 
 

l_resid_sais_1

-0,349350

0,253701

-1,377

0,1569

d_l_resid_sais_1

-0,0500037

0,247398

-0,2021

0,8414

d_l_resid_sais_2

-0,126447

0,215999

-0,5854

0,5633

On va comparer la statistique t avec les valeurs critiques d'Engle et Yoo (d'après le tableau 3), comme elle n'est pas assez forte on conclue qu'au seuil de 10% (valeur critique de -2.90) elle n'est pas significative. Cela indique que les variables ne sont pas cointégrées entre elles, donc il n'existe pas une relation de long terme. D'après les annexes 73, 74, 75 et 76, on peut constater que les valeurs absolues des statistiques t sont inférieurs à les valeurs critiques absolues au seuil de 10%, donc on a la même conclusion pour les autres entreprises, il n'y a pas de relation de long terme entre les variables.

34

Comme on n'a pas trouvé une relation de long terme entre les variables, on ne peut pas estimer un modèle à correction d'erreur. Quand même, on peut essayer d'estimer une relation de court terme avec les séries stationnarisées. On va continuer à utiliser des variables dummies afin de résoudre des problèmes éventuels de saisonnalité.

On commence par la modélisation de court terme par MCO pour l'entreprise TOTAL SA. On prendre le log des cours boursiers différenciés une fois comme variable dépendante et le log des chiffres d'affaires différenciés comme variable indépendante en ajoutant les variables dummies de saisonnalité :

Tableau 24: Relation de court terme estimé par MCO pour TOTAL SA

Modèle 6: MCO, utilisant les observations 2006:2-2013:4 (T = 31)
Variable dépendante: d_l_Share1

 

Coefficient

Erreur Std

t de Student

p. critique

const

0,0130686

0,0184859

0,7069

0,48589

d_l_CA

-0,223961

0,23223

-0,9644

0,34373

T1

0,00326834

0,0530074

0,0617

0,95131

T2

-0,0129109

0,0520758

-0,2479

0,80614

T3

0,0127453

0,0512569

0,2487

0,80558

Moy. var. dép.

0,011357

Éc. type var. dép.

0,097742

Somme carrés résidus

0,272360

Éc. type de régression

0,102349

R2

0,049692

R2 ajusté

-0,096509

F(4, 26)

0,339890

p. critique (F)

0,848525

Log de vraisemblance

29,39946

Critère d'Akaike

-48,79891

Critère de Schwarz

-41,62898

Hannan-Quinn

-46,46169

rho

-0,152319

Durbin-Watson

2,275254

On peut apercevoir, d'après la valeur du R2 ajusté, que le pouvoir explicatif du modèle est trop faible, en outre, la variable indépendante n'a pas été significative au seuil de 10% d'après la valeur p. critique, donc la relation statistique n'est pas trop forte. On passe à l'estimation de la relation de court terme pour l'entreprise BNP Paribas :

35

Tableau 25: Relation de court terme estimé par MCO pour BNP Paribas

Modèle 3: MCO, utilisant les observations 2006:2-2013:4 (T = 31)
Variable dépendante: d_l_COURS

 

Coefficient

Erreur Std

t de Student

p. critique

 

const

-0,0131812

0,03198

-0,4122

0,68359

 

d_l_CA

1,19091

0,250651

4,7513

0,00006

***

T1

-0,178337

0,112236

-1,5889

0,12416

 

T2

-0,0556102

0,0909686

-0,6113

0,54630

 

T3

-0,0561573

0,0890435

-0,6307

0,53376

 

Moy. var. dép.

0,003235

Éc. type var. dép.

0,230508

Somme carrés résidus

0,808473

Éc. type de régression

0,176338

R2

0,492810

R2 ajusté

0,414781

F(4, 26)

6,315705

p. critique (F)

0,001089

Log de vraisemblance

12,53512

Critère d'Akaike

-15,07025

Critère de Schwarz

-7,900310

Hannan-Quinn

-12,73303

rho

-0,122873

Durbin-Watson

2,234871

Pour le cas de BNP Paribas, on vérifie que le pouvoir explicatif du modèle est assez significatif (d'après la valeur du R2 ajusté) et que la variable indépendante est significative au seuil de 1%, on peut conclure que la relation statistique de court terme est expressive. Maintenant on va estimer la relation de court terme pour l'entreprise L'Oréal :

Tableau 26: Relation de court terme estimé par MCO pour L'Oréal :

Modèle 4: MCO, utilisant les observations 2006:2-2013:4 (T = 31)
Variable dépendante: d_l_Cours

 

Coefficient

Erreur Std

t de Student

p. critique

 

const

0,0257661

0,0181012

1,4234

0,16650

 

d_l_CA

-0,104435

0,273181

-0,3823

0,70535

 

T1

0,0935905

0,0515365

1,8160

0,08092

*

T2

0,0243706

0,0529019

0,4607

0,64886

 

T3

0,0324862

0,0501883

0,6473

0,52312

 

Moy. var. dép.

0,022678

Éc. type var. dép.

0,098435

Somme carrés résidus

0,253792

Éc. type de régression

0,098799

R2

0,126917

R2 ajusté

-0,007404

F(4, 26)

0,944880

p. critique (F)

0,453896

Log de vraisemblance

30,49395

Critère d'Akaike

-50,98791

Critère de Schwarz

-43,81797

Hannan-Quinn

-48,65069

rho

0,152381

Durbin-Watson

1,615571

Comme le R2 ajusté du modèle est trop faible, le pouvoir explicatif du modèle est insignifiant. La variable indépendante n'est pas significative au seuil de 10% d'après la valeur p. critique. On ne peut pas inférer significativement sur ce modèle parce que son pouvoir explicatif est trop faible. On passe à estimer la relation de court terme pour la prochaine

36

étape, LVMH (comme le log du chiffre d'affaire différencié n'est pas stationnaire, on va travailler avec la série différencié deux fois) :

Modèle 3: MCO, utilisant les observations 2006:3-2013:4 (T = 30)
Variable dépendante: d_l_COURS

 

Coefficient

Erreur Std

t de Student

p. critique

const

0,0241802

0,0235336

1,0275

0,31404

d_d_l_CA

-0,726442

0,470918

-1,5426

0,13549

T1

-0,2815

0,246057

-1,1440

0,26344

T2

0,0386927

0,0686993

0,5632

0,57830

T3

-0,00598602

0,0646872

-0,0925

0,92701

Moy. var. dép.

0,022697

Éc. type var. dép.

0,130751

Somme carrés résidus

0,413475

Éc. type de régression

0,128604

R2

0,166009

R2 ajusté

0,032571

F(4, 25)

1,244089

p. critique (F)

0,317963

Log de vraisemblance

21,69717

Critère d'Akaike

-33,39434

Critère de Schwarz

-26,38835

Hannan-Quinn

-31,15306

rho

0,055241

Durbin-Watson

1,887621

Tableau 27: Relation de court terme estimé par MCO pour LVMH :

Le R2 ajusté a une valeur trop faible, donc le pouvoir d'explication du modèle n'est suffisant pour avoir une bonne relation statistique. La valeur p. critique pour la variable indépendante est supérieure à 10%, ainsi on peut conclure qu'elle n'est pas significative. On passe à la dernière estimation d'une relation de court terme, l'estimation pour l'entreprise Sanofi (on va travailler avec le log du chiffre d'affaires différencié deux fois pour la même raison de l'entreprise LVMH) :

Modèle 2: MCO, utilisant les observations 2006:3-2013:4 (T = 30)
Variable dépendante: d_l_COURS

 

Coefficient

Erreur Std

t de Student

p. critique

 

const

0,0136852

0,0125237

1,0927

0,28492

 

d_d_l_COURS

0,500418

0,0960236

5,2114

0,00002

***

T1

0,0362847

0,0378377

0,9590

0,34676

 

T2

0,0316733

0,0361709

0,8757

0,38955

 

T3

-0,00283213

0,0350154

-0,0809

0,93618

 

Moy. var. dép.

0,012155

Éc. type var. dép.

0,101867

Somme carrés résidus

0,117103

Éc. type de régression

0,068440

R2

0,610866

R2 ajusté

0,548605

F(4, 25)

9,811304

p. critique (F)

0,000065

Log de vraisemblance

40,62039

Critère d'Akaike

-71,24077

Critère de Schwarz

-64,23479

Hannan-Quinn

-68,99950

rho

0,533101

Durbin-Watson

0,923259

Tableau 28: Relation de court terme estimé par MCO pour Sanofi:

37

On peut constater que le R2 ajusté a une valeur considérable, ce qui rend le pouvoir d'explication à un niveau assez significatif. La variable indépendante est significative au seuil de 1% d'après la valeur p. critique, donc on peut apercevoir une relation statistique expressive au court terme.

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