Apport des médias congolais sur l’éducation et la formation des jeunes kinois. Cas de grille de programme de digital Congo télévision.

I.3. Programmation

Falconi et Budimbani estiment que la programmation est un choix de programme radiotélévisé et agencement de leur diffusion. Savant dosage des genres des programmes adaptés au rythme de vie public, la programmation doit répondre aux impératifs économiques de la chaîne, en plus, respecter les contraintes d'ordre juridique telles que les quotas de diffusion.^21(*)

A la lumière de cette définition, nous pensons que la programmation d'une chaîne est une opération et un processus qui déterminent les types de programmes à produire, la technique de programmation et la façon de structurer la grille.

I.3.1. Grille de programmes

Une grille de programmes ou, par métonymie, un programme télévisé ou de télévision est un type de document présentant les différents programmes que les chaînes de télévision ont prévu de diffuser. Ce document est souvent présenté sous forme d'un tableau comportant des programmes agencés dans l'ordre chronologique et classés par date.^22(*)

Falconi et Budimbani^23(*) élargissent l'explication. Pour pouvoir diffuser un programme de radiotélévision, on doit d'abord le construire sur papier. La grille est donc la répartition de ce programme selon un horaire régulier. Son organisation est verticale, la journée, horizontale à la semaine, au moins et à l'année. Elle permet de fixer certains des rendez-vous, les journaux d'informations, variétés, débat. Elle intègre un certain nombre d'obligations de programmation prévues dans le cahier des charges. La construction de la grille est le reflet de la politique d'une chaîne

La grille de programmes est un outil technique, c'est un « menu » de programme, que la chaine de télévision est tenue rendre publique au moins trois semaines à l'avance. De ce fait, elle constitue un support de communication au grand public.

I.3.2 Avantages et inconvénients de la programmation

Les avantages et inconvénients que l'on prêtait aux radiotélévisions étaient symétriques, selon qu'on les avait décrétées publiques ou privées. Aux télévisions publiques, dites également service public, on reconnaissait cette supériorité d'être au service d'une politique culturelle volontariste, ou d'offrir, en d'autres termes, des programmes « de qualité », seuls susceptibles d'éduquer les auditeurs ou les téléspectateurs, sans pour autant renoncer à les distraire et à les informer. Dans le même temps, on craignait toujours que les radiotélévisions, soumises aux contrôles variés et nombreux de l'Etat, ne devinrent un instrument redoutable entre les mains des seuls gouvernants. Quant aux télévisions privées ou commerciales, elles correspondaient à l'image inversée des précédentes : plus promptes à garantir une information complète et objective, mais suspectes de céder à la démagogie en s'alignant sur les gouts les moins exigeants, afin de conquérir l'audience la plus nombreuse.^24(*)

* ²¹ FALCONI, BUDIM'BANI FX., op cit

* ²² http//www.google.fr

* ²³ FALCONI, BUDIM'BANI FX., op.cit. p.80

* ²⁴ BALLE F., Medias et sociétés. Presse, audiovisuel, multimédia, télématique, télécommunication, Montchrestien, 7eme édition augmentée et mise à jour, p.133