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L'internet et son impact dans les organisations de Goma, cas spécifique de la RVA Goma


par Samuel Habamungu Kitwanda
Université du CEPROMAD (UNIC - GOMA) - Licence en Communication des Organisations 2015
  

Disponible en mode multipage

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RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, UNIVERSITAIRE ET RECHERCHES SCIENTIFIQUES

UNIVERSITÉ DU CEPROMAD

UNIC-Goma

B.P 573 Goma

Faculté des Sciences de l'Information

et de la Communication (SIC)

L'Internet et son Impact dans les organisations de Goma

Cas spécifique de la RVA Goma

Par

HABAMUNGUKITWANDA Samuel

Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention du Diplôme de Licence en Sciences de l'Information et de la Communication.

Option : Communication des Organisations

Directeur

Professeur OLIMBAEMEDI Kavain

Co-Directeur

Assistant HANGI KAURWA Morgan

Année universitaire 2014 - 2015

ÉPIGRAPHE

« L'image alerte, l'écrit persuade ».

Nicolas Hulot, États d'âme

REMERCIEMENTS

Gloire à Dieu Tout - Puissant qui nous a accompagné durant toute cette période de notre formation, voire la période durant laquelle nous menions nos recherches et nous élaborions et présentions ce travail.

Nos dettes morales sont adressées également à nos Autorités Académiques pour la formation de qualité qu'elles nous ont fournie.

Nous remercions tous nos enseignants, en particulier le Professeur OLIMBA Kavain,Directeur de notre travail et l'Assistant Morgan HANGI KAURWA qui ont accepté de nous encadrer et à l'aide de leurs conseils nous avons affronté les problèmes rencontrés pendant la rédaction.

Notre cher père, DéograciasKwitondaBiguri qui nous a donné des notions de base dès notre petite enfance jusqu'à ce niveau présent;nos frères et soeurs, qui nous ont instruit et éduqué, pour nous avoir donné leur affection et bonté, nous les remercions sincèrement.

Nos chers parents spirituels Bishop KambaleKibi, Pasteur Moses Kipuni, Pasteur Mirembe, Prezio Jacques Maghululupour leur soutien moral et matériel, nous leur présentons sincèrement nos sentiments de gratitude ;

Nos reconnaissances s'adressent évidemment à nos amis(es) Aimé Tshombe, Jean-Louis, Soeur FaidaKanyere qui nous ont aidé moralement et spirituellement.

Nous remercions vivement nos grands Amis d'enfance :Bienfait Luseko et BahatiSimba qui nous ontorientés dans ce domaine informatique.

Nous n'oublions pas d'adresser nos sentiments de gratitude à nos compagnons de lutte, à savoir: Ephrem Chiruza, JanuaryWalukumbu, Alice FezaUmande

A tous ceux dont leur trace ne figure pas dans ces lignes, trouvent ici nos sincères gratitudes.

HabamunguKitwanda Samuel

SIGLES ET ABRÉVIATIONS

%  : Pourcentage

AIG : Aéroport international de Goma

ATC  : Air Trafic Control

BNA  : Bureau Navigation Aérienne

CEPROMAD  : Centre pour la Promotion en Management et Développement

CO  : Communication des Organisations

CSAC : Conseil Supérieur de l'Aviation

DME : Distance measuring equipment

E-mail : Electronic mail

FAA : Federal Aviation Administration

H24  : 24 Heures (de travail)

HJ  : Heure de jour

IDF  : Infrastructure Development Found

Internet  : Interconnected network

ISIG  : Institut Supérieur d'Informatique et de Gestion

m  : Mètre

MS Word : Microsoft Word

N°  : Numéro

NDB : Non directional Beacom

NTIC  : Nouvelles technologies de l'information et de la communication

OACI : Organisation de l'Aviation Civile Internationale

P  : Pages

PIB  : Produit intérieur brut

PMAD : Poids maximum autorisé au décollage

PME  : Petites et moyennes entreprises

Pp  : Pages

RDC  : République Démocratique du Congo

RVA  : Régie des voies aériennes

SAC : Service d'Aéronautique Civile

SIC  : Sciences de l'Information et de la Communication

SPSS  : Statistique package of social sciences

Tab. : Tableau

TI  : Technologies de l'information

TIC  : Technologie de l'information et communication

TV  : Télévision

TWR  : Tower

UNIC  : Université du CEPROMAD

UNIGOM  : Université de Goma

VHF  : Very High Frequency

VOR : VHF Omnidirectional Range

VTA : Vérificateur de trafic aérien

YA : Yankee Alpha

YD : Yankee Delta

ZP  : Zoulou Papa

ZT  : Zoulou Tango

CHAPITRE PREMIER : INTRODUCTION GÉNÉRALE

Internet occupe une place de plus en plus grande dans notre vie quotidienne tant dans le monde technique que socio administratif.Les réseaux sociaux sont devenus des véritables lieux de rencontre entre membres d'un site Internet poursuivant un objectif commun ou appartenant à une même communauté. Ils font partie d'un environnement nouveau dans lequel baignent autant d'entrepreneurs, d'hommes politiques, scientifiques, techniciens, etc.

1.1. PROBLÉMATIQUE

Au cours des années quatre-vingt-dix, l'environnement de l'entreprise s'est profondément modifié. La concurrence s'est fortement élargie. L'internet a favorisé l'apparition de nouveaux marchés, de nouvelles relations entre les entreprises, de nouvelles formes de gestion des clients ou des usagers. L'introduction des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) dans les entreprises conduit à s'interroger sur leurs possibles effets sur le travail et les conditions de sa réalisation. En fait, il convient plutôt de parler d'interaction entre les technologies et le travail. Car les nouvelles technologies changent bien sûr la façon de travailler ; de nouvelles organisations du travail appellent en retour l'émergence d'outils adaptés à un contexte en évolution1(*).

Ce qui est apparu ces dernières années, c'est l'utilisation massive de l'internet dans tous les secteurs de l'activité. La matière première est devenue de plus en plus immatérielle :« l'information ». Ce qui change encore aujourd'hui, ce sont les technologies et les outils permettant de traiter toujours beaucoup d'informations, et plus rapidement. De cela, les technologies de l'information apportent parfois de la souplesse et de plus grandes marges de manoeuvre dans l'organisation du travail : ainsi le courrier électronique peut être envahissant, mais il peut aussi réduire le nombre d'interruptions générées par les appels téléphoniques et permettre un traitement en temps différé des demandes. Ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que l'Internet s'insère dans un contexte socio organisationnel préexistant. Il ne crée pas par lui-même de nouvelles formes organisationnelles, mais provoque une réaction de l'organisation préexistante, qui se voit le plus souvent obligée d'évoluer. Les NTIC ne sont pas déterminantes, elles constituent plutôt un catalyseur des changements organisationnels. Les NTIC apparaissent finalement comme porteuses d'ambivalence. Elles peuvent conduire à plus d'autonomie, à un enrichissement des fonctions, à de nouvelles organisations plus flexibles permettant le développement des compétences individuelles, et créer des opportunités pour un meilleur équilibre entre le travail et la vie hors travail2(*).

L'Internet est une technologie relativement récente par rapport au télégraphe, fax, radios, télévisions... Elle a connu un succès important dans les différents domaines d'utilisation. Ce succès s'explique par la facilité de mise en place et d'utilisation de cette technologie par rapport à certaines autres NTIC. Il a pu aussi s'intégrer aux autres technologies grâce à ses propriétés. Il se situe au centre de plusieurs technologies d'information et de communication. Il a utilisé, pour son expansion, les moyens matériels et logiciels les plus récents. Ces moyens, dont les capacités ne cessent de se développer, sont devenus à la portée de la quasi-totalité des utilisateurs3(*)

Àla lumière de ce qui précède, les organisations humanitaires, militaires, culturelles, commerciales y compris la Régie des Voies Aériennespour son travail de transmission des données,ne s'échappent pas à cette réalité. De cela, nous nous sommes posé une question générale de savoir quel est l'impact de l'usage de l'internet au sein des organisations ? Les questions spécifiques ci-après, découlent de ce questionnement général :

- Quel est l'impact de l'internet sur la vie d'une organisation et/ou sa considération dans les entreprises ?

- Quelles sont les conséquences négatives liées à l'internet ?

- Les instances juridiques de l'État s'impliquent-elles dans cette nouvelle technologie de l'information et de la communication ?

1.2. HYPOTHÈSES

L'hypothèse est un ensemble de propositions particulières ou un ensemble des réponses provisoires données aux questions posées dans la problématique4(*)

Pour arriver à résoudre les différents problèmes soulevés, nous avons formulé les hypothèses suivantes:

- L'Internet amènerait une organisation à se démarquer des autres par sa facilitation du travail dans le traitement et transmission rapide des informations, et ainsi, l'Internet serait considéré par ses utilisateurs ;

- Comme toute oeuvre humaine, il est des principes, loi, règle à respecter. Le contraire provoquerait des méfaits. Du même angle, la destruction des foyers et des relations, la délinquance, les fraudes par leshackers ( pirates informatiques) seraient une liste non exhaustive dangers liés à l'internet.

- L'implication des instances juridiques de l'État liée dans cette nouvelle technologie de l'information et de la communication serait loin de sa portée si elles le ne négligeraient ou si elles seraient incapables de LE contrôler. Ceci impliquerait son faible pouvoir dans l'utilisation de l'internet.

1.3. OBJECTIFS

1.3.1. Objectif global

Déterminer l'apport de l'Internet pour l'amélioration du traitement et la transmission des données dans une organisation suite à sa rapidité et la facilité, d'une part, et dans la sauvegarde des données durant un temps très long, d'autres part, voilà nos deux préoccupations qui sous-tendent la réalisation de cette étude.

1.3.2. Objectifs spécifiques

Spécifiquement, notre travail vise :

- À doter les entreprises d'un système de diffusion et de réception des informations d'une façon à réduire le temps, la distance et les moyens.

- À analyser l'importance et/ou la considération qu'apporte l'Internet à une organisation.

- À mesurer le degré d'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication à l'instar de l'Internet, aujourd'hui indissociable du développement dans presque tous les domaines.

- À évaluer la ténacité des conséquences qui découlent de l'utilisation excessive et abusive de l'Internet

1.4. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET

Étant donné que le monde évolue, et que les nouvelles technologies font aussi l'objet des transformations, nous avons mieux jugé d'aborder un sujet d'actualité.

L'Internet entoure l'homme dans sa vie quotidienne sans que celui-ci ne sache qu'il est dans l'atmosphère NTIC. Aujourd'hui, plus d'un homme sur quatre dispose d'un portable GSM (global system for mobil), mais ignore qu'à l'époque du réseau téléphonique avec fil, il fallait un "câble opérateur" pour pouvoir passer son appel. Raison pour laquelle, tout au long de ce travail, nous aurons à dire un mot sur l'Internet qui, de nos jours, fait partie de notre vie, technologies qui, dans ses divers aspects, modifient le monde du travail et donnent ainsi lieu à des nouvelles organisations des métiers et à leurs modifications dans certains cas. Notre intérêt réside dans l'amélioration de l'image de l'entreprise par l'usage de l'Internet à même de faciliter plusieurs travaux au service ou hors service ; et si possible, ouvrir un monde nouveau à ceux qui ne sont pas informés sur l'utilisation de l'internet.

1.5. ÉTAT DE LA QUESTION

Le numérique a profondément transformé nos sociétés. Dans tous les domainesde service, l'impact des nouvelles technologies de l'information et de la communication est perceptible, de façon plus ou moins directe, mais toujours bien réelle, voire omniprésente. En témoignent le développement des réseaux sociaux numériques et l'évolution des modalités de circulation, de diffusion, de stockage et de traitement de l'information, leur intégration dans les techniques de production, leur utilisation au service d'un management plus efficace, ou encore la mise en réseau générale du monde favorisée par la généralisation des échanges électroniques. Les organisations tant locales qu'internationales n'ontpas évidemment restées écartées de ces bouleversements.

Cela étant, l'internet, comme domaine trop vaste, a toujours fait objet de plusieurs recherches et analyses. C'est ainsi que tant de chercheurs ont,différemment, abordé ce champ.

Géraldine RIEUCAU5(*) (Audition au Conseil d'Orientation de l'Emploi)a précisé que des travaux menés aux États-Unis ont montré que dans les premiers temps d'internet, le fait d'utiliser internet pour chercher du travail n'améliorait pas et même arrivait à nuireaux caractéristiques données, à l'efficacité de la recherche d'emploi. Ce constat s'est inversé par la suite. Les personnes qui cherchent du travail sur internet trouvent désormais, toutes choses égales par ailleurs, plus vite, plus facile et à moindre coût que ceux qui recherchent du travail hors ligne. Cela peut s'expliquer par l'amélioration des outils de recherche en ligne et par des externalités de réseaux plus importantes liées à un plus fort taux de connexion à internet.

Dans son mémoire, Michel Matthieu SUNGUMU ANDANTELA renseigne que les employeurs cherchent la perfection dans leur domaine et ceci dans le souci d'augmenter la productivité. Ils exigent de leurs employés des connaissances plus accrues. L'outil informatique, faisant partie du quotidien de tout travailleur, devient de ce fait, le compagnon idéal de l'homme dans le monde du travail tout en lui facilitant certaines tâches qui, jadis, paraissaient comme des corvées. Grâce aux nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC), à l'occurrence de l'Internet, les liens entre les entreprises deviennent de plus en plus étroits et les métiers se transforment, ainsi le monde du travail devient plus petit grâce aux rapprochements issus des NTIC6(*).

De son côté, GANSOUWEWE, dans ses écrits, a réalisé que l'évolution technologique indissociable au processus de mondialisation a donné naissance à l'ère des réseaux. Celle-ci sous-tend une globalisation, un rattachement entre eux des réseaux informatiques et de communication à travers la planète. Et dans cet enthousiasme, l'humanité, depuis quelques décennies, n'a cessé de concevoir des solutions pour améliorer la santé, la productivité et pour faciliter la communication et l'acquisition de la connaissance. Les pays du Nord se sont appropriés la technologie, réalisant sans cesse de nouvelles avancées dans la recherche avec, notamment, dans l'information et la communication soutenus par l'internet. Leur but : vaincre la distance et le temps. Il est alors évident que la technologie constitue un vecteur de développement. Les technologies de l'information et de la communication sont un exemple illustratif du rôle prépondérant de la technologie dans le développement d'une nation. Le téléphone, le fax, la vidéoconférence et, aujourd'hui, l'Internet sont autant d'outils indissociables au fulgurent développement de plusieurs pays dits riches. Ne voulant pas rester en marge de cette technologie de développement, et soucieux d'émerger du sous-développement, les pays en voie de développement se sont, à leur tour, appropriés cette technologie. À l'instar de nombreux pays d'Afrique qui se sont inscrits dans la logique de la consommation de masse due au phénomène de la mondialisation, la téléphonie, l'informatique, l'Internet, font aujourd'hui partie du quotidien. Plus que tous, l'outil Internet reste celui qui fait le plus parler, surtout au sein de la population jeune de plus en plus attirée par le net7(*)

1.6. MÉTHODES ET TECHNIQUES UTILISÉES

Une méthode est une marche à suivre rationnelle de l'esprit pour arriver à la connaissance ou à la démonstration de la vérité8(*). Ainsi, les méthodes que nous aurons à utilisées sont :

1.6.1. Méthodes

Pour notre étude, nous utiliserons la méthode fonctionnelle, historique, statistique et analytico- synthétique.

1.6.1.1. Méthode fonctionnelle

Par cette méthode, le système d'équipements utilisé chez la plupart des entreprises de la ville de Goma n'est pas équilibré. Ainsi, il ya présence des ordinateurs, mais absence des programmes appropriés, soit présence des dictaphones numériques, mais anciens matériels de traitement de son, soit présence des outils appropriés, mais absence d'une main d'oeuvre compétente. Ce qui représente un ensemble non organisé.

En outre, Selon KISANGANI ENDANDA, le fonctionnalisme est une méthode où le savant, pour comprendre les situations que traverse une société donnée, se la représente comme un ensemble organisé, un système totalement intégré.Se basant sur ce même auteur, chaque composante, chaque élément du système occupe une place et joue un rôle ou une fonction qui contribue à maintenir ou à ébranler l'équilibre du système9(*).

1.6.1.2. Méthode historique

Cette méthode nous permettra de saisir et de comprendre l'évolution de l'internet dans les entreprises de Goma. L'intérêt qu'ils y apportent, l'apport de cet outil internet, les stratégies mises au point, les conséquences qui en découlent depuis les années précédentes.

1.6.1.3. Méthode statistique

Cette méthode nous permettra de bien présenter les informations recueillies dans des entreprises de Goma, de transformer les opinions de différents utilisateurs de l'internet ou interviewés, en terme chiffré.

1.6.1.4. Méthode analytico- synthétique

Elle nous sera utile pour analyser et interpréter les données et les informations recueillies au sujet de l'apport de l'internet afin d'en tirer de conclusions.

1.6.2. Techniques de recherche

Roger MICHELLI définit la technique comme une démarche utilisée dans la récolte des données10(*). Dans notre recherche, nous aurons à recouvrir à la technique d'observation, d'interview, de questionnaire et de documentation.

1.6.2.1. Technique d'observation

Cette technique nous permettra d'observer le comportement des médias de la ville de Goma, d'observer les matériels utilisés et les réactions face à l'usage de l'internet.

1.6.2.2. Technique d'interview

SelonLarousse, « l'interview est un entretien avec une personne pour l'interroger sur ses actes, ses idées, etc. »11(*). Cette communication verbale entre l'enquêteur et l'enquêté nous permettra de recueillir les informations brutes pour l'élaboration de notre étude.

1.6.2.3. Technique de questionnaire

Dans notre recherche, nous nous servirons du questionnaire adressé aux agents et entrepreneurs d'une entreprise. Nous aurons à utiliser le questionnaire auto administré et le questionnaire d'interview.

1.6.2.4. Technique documentaire ou indirecte

Grâce à cette technique, nous aurons à consulter un certain nombre de documents renfermant les données nécessaires pour notre travail.

1.7. DÉLIMITATION DU SUJET

La délimitation du sujet est une limite dans le temps et dans l'espace de notre sujet. Dans le cas de notre travail, le cadre temporel va de 2009 à 2014, et le cadre spatial se veut la ville de Goma.

1.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Le présent travail porte sur l'impact de l'usage de l'internet au sein des organisations de Goma. Notre recherche est constituée du premier chapitre qui est l'introduction générale ; le deuxième chapitre parle du cadre théorique et conceptuel.Dans le troisième chapitre, nous allons nous focaliser sur la Régie des Voies Aériennes (RVA) constituant notre milieu d'étude.Le chapitre quatrese basera sur l'analyse des données et discussion des résultats.En fin, la conclusion générale bouclera notre recherche.

1.9. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES

La plupart de bibliothèques de Goma sont moins équipées, surtout concernant la Faculté des Sciences de l'Information et de la Communication (SIC).Peu d'ouvrages figurent sur les répertoires. Aussi, le moyen financier pose souvent problème.

CHAPITRE DEUXIÈME : CADRE THÉORIQUE ET CONCEPTUEL

1.1.1. 2.1. DÉFINITION DES CONCEPTS DE BASE

Une définition est une  proposition qui dit ce qu'est une chose ou ce que signifie un mot. C'est le fait de déterminer les caractéristiques d'un concept, d'un mot, d'un objet, etc., ensemble des propriétés essentielles de quelque chose12(*). De part notre travail, nous allons définir : l'Internet, l'Impact et l'organisation.

2.1.1. Internet

L'internet est le  réseau informatique mondial accessible au public. C'est un réseau de réseaux, sans centre névralgique, composé de millions de réseaux aussi bien publics que privés, universitaires, commerciaux et gouvernementaux, eux-mêmes regroupés, en 2014, en 47 000 réseaux autonomes. L' information est transmise par l'internet grâce à un  ensemble standardisé de protocoles de transfert de données, qui permet l'élaboration d'applications et de services variés comme le  courrier électronique, la  messagerie instantanée, le  World Wide Web et le  pair-à-pair (chaque  client est aussi un  serveur, On parle de  noeud)

2.1.2. Impact

Entrer en collision, heurter.Avoir des conséquences, des répercussions sur quelque chose, affecter, influencer. Impact c'est l'effet produit par quelqu'un ou quelque chose sur quelqu'un ou quelque chose13(*).

2.1.3. Organisation

Une organisation est un groupement d'individus qui se proposent des buts déterminés. Elle est synonyme d'association, entreprise, société, etc14(*).

1.1.2. 2.2. THÉORIE SUR L'INTERNET

Dans cette section nous allons parler l'historique de l'Internet, le commerce électronique, Informatisation du travail et Internet et Entreprise.

2.2.1. Historique de l'internet

Internet est le  réseau informatique mondial accessible au public. C'est un réseau de réseaux, sans centre névralgique, composé de millions de réseaux aussi bien publics que privés, universitaires, commerciaux et gouvernementaux, eux-mêmes regroupés, en 2014, en 47 000 réseaux autonomes. L' information est transmise par Internet grâce à un  ensemble standardisé de protocoles de transfert de données, qui permet l'élaboration d'applications et de services variés comme le  courrier électronique, la  messagerie instantanée, le  pair-à-pair et le  World Wide Web.

Un réseau informatique est un ensemble d' équipements reliés entre eux pour échanger des informations. Par analogie avec un  filet (un réseau est un « petit rets », c'est-à-dire un petit filet), on appelle  noeud l'extrémité d'une connexion, qui peut être une intersection de plusieurs connexions ou équipements (un  ordinateur, un  routeur, un  concentrateur, un commutateur).

2.2.2. Commerce électronique

Le commerce électronique est la vente ou l'achat de marchandises ou de services effectués sur des réseaux informatiques au moyen de méthodes spécifiquement conçues pour la réception ou la passation de commandes. Même si les marchandises ou les services sont commandés par voie électronique, le paiement et la livraison n'ont pas besoin d'avoir lieu en ligne15(*).

La téléphonie mobile, Internet et d'autres formes de technologies de l'information et de la communication (TIC) présentent des avantages considérables pour les activités commerciales courantes de bon nombre de petites et moyennes entreprises (PME) des pays en développement. Ils ont déjà permis des gains de productivité dans plusieurs secteurs. En outre, les gouvernements doivent faire en sorte que les utilisateurs bénéficient non seulement de leur connexion à Internet, mais aussi de tous les progrès technologiques qui peuvent accélérer la circulation des données et contribuer a réduire les couts pour le consommateur.

1) Commerce électronique et PME

Dans les pays développés aussi bien que dans les pays en développement, les PME représentent la majorité des entreprises et emploient la majorité des travailleurs dans le secteur manufacturier et les services. Les PME desservent principalement le marché intérieur, et leur contribution au PIB, bien qu'elle soit normalement très faible, peut varier beaucoup selon la valeur des biens ou des services qu'elles produisent. Alors que la proportion de la maind'oeuvre formelle employée dans les PME du secteur manufacturier est inférieure à 6% en Azerbaïdjan, au Bélarus (Russie Blanche) et en Ukraine, elle dépasse 50% dans d'autres pays en développement tels que le Ghana, la Turquie et l'Équateur. Les recherches indiquent que les pays ayant un large secteur des PME tendent aussi à bénéficier de la contribution élevée des PME au PIB16(*).

Une étude de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) a montré que les PME, tout en étant généralement en retard dans le domaine des TIC, sont celles qui ont le plus à gagner de l'accroissement de la productivité obtenu grâce au commerce électronique. Mais elles risquent concrètement de manquer des occasions d'améliorer à la fois leur productivité et leur rentabilité en ne s'engageant pas dans le commerce électronique. Les PME ont également un rôle important à jouer dans l'économie des pays en développement, car c'est dans ces pays qu'elles peuvent retirer le plus d'avantages du commerce électronique. La mesure dans laquelle elles utilisent les TIC dépend à la fois de leur secteur et de leur taille. En général, les PME tournées vers l'exportation ou l'importation et celles qui font partie du secteur touristique sont plus incitées à investir dans l'adoption des TIC17(*).

Le commerce électronique a été salué par beaucoup comme une possibilité pour les pays en développement de prendre pied plus solidement dans le système commercial multilatéral. Il peut jouer un rôle important en aidant les économies en développement à mieux tirer parti du commerce. Contrairement aux conditions imposées pour gérer une entreprise à partir d'un bâtiment physique, il n'exige pas d'entrepôts, d'assurance ou d'investissements dans une infrastructure de la part du détaillant. La seule condition préalable est une devanture Web bien conçue pour toucher la clientèle. Le commerce électronique permet en outre de réaliser des marges bénéficiaires plus élevées, car le coût d'exploitation de l'entreprise est sensiblement inférieur.

Un autre avantage du commerce électronique est qu'il permet d'offrir à la clientèle un service meilleur et plus rapide. Dans certains cas, les clients peuvent accéder directement à leur compte personnel en ligne et éviter d'appeler l'entreprise au téléphone, ce qui économise du temps et de l'argent. Et l'ajout de services en ligne tels que la livraison exprès en 24 heures peut aussi avoir des avantages commerciaux. À cela peuvent s'ajouter des services de suivi de la livraison qui permettent aux clients de vérifier en ligne où se trouvent leurs colis. Cela aide l'entreprise à satisfaire sa clientèle moyennant très peu d'efforts.18(*)

2) Passer commande sur un site web

Afin de vous permettre d'évoluer en toute confiance sur son site, le prestataire a l'obligation de vous informer de la marche à suivre pour passer commande, étape par étape. Notez que si vous contractez à des fins professionnelles, le prestataire peut déroger à cette obligation.

Généralement, la procédure de commande se déroule comme suit :

Pour commencer, vous pouvez trouver le bien ou le service que vous désirez en consultant, le cas échéant (la date à laquelle une opération doit être réalisée), un catalogue en ligne, disponible sur le site du prestataire (Un prestataire est une personne ou une entreprise capable d'offrir un service appelé prestation) et reprenant par rubriques l'ensemble des biens et services offerts en vente. La consultation de ce catalogue est parfois facilitée par l'utilisation d'un moteur de recherche. Au fur et à mesure de vos recherches, vous pouvez sélectionner un ou plusieurs articles, qui s'accumulent dans votre «panier d'achats».

Une fois votre choix arrêté, vous pouvez décider d'amorcer le processus de conclusion du contrat, en cliquant sur une icône spécifique. Vous êtes alors invité à suivre un itinéraire qui, dans le meilleur des cas, est soigneusement découpé en étapes, chaque passage à l'étape ultérieure étant conditionné par votre approbation, exprimée par un clic sur l'icône appropriée. A chaque instant, si vous le désirez, vous avez la possibilité d'interrompre la procédure et de revenir en arrière, sans conclure le contrat. Ainsi, pas à pas, vous allez remplir le formulaire de commande, introduire vos données à caractère personnel, choisir votre mode de paiement et de livraison, etc. En cours de route, vous pouvez accéder à une foule d'informations, concernant les conditions générales de vente, les tarifs et délais de livraison, les taxes éventuelles, la protection de vos données à caractère personnel, etc.

Il faut toutefois noter que la loi prévoit désormais l'interdiction du précochage sur Internet. En effet, il est interdit à l'entreprise, lors de la conclusion du contrat sur internet, d'avoir recours à des options par défaut que vous devriez refuser pour éviter tout paiement d'un ou de plusieurs produits supplémentaires. Il est en effet pratique courante, lors de la vente par internet, que l'entreprise, lors de l'offre en vente de produits supplémentaires cocher préalablement les cases prévues à cet effet, de sorte que si le consommateur n'est pas vigilant ou oublie de supprimer les croix, il commande sans le vouloir des produits qu'il ne souhaite pas en réalité. Pour éviter cette pratique, un système opt-in (option d'adhésion à, accepter librement) est instauré pour ces produits. Le consommateur devra par conséquent choisir activement lui-même un produit supplémentaire, de sorte qu'il fasse sa commande consciemment et sans influence injustifiée19(*).

Une fois tous les éléments du contrat déterminés, de nombreux sites prévoient qu'un récapitulatif de l'opération apparaît à l'écran. Il est vivement recommandé de vérifier une dernière fois l'exactitude des données, avant de valider définitivement la commande, en cliquant sur l'icône prévue à cet effet. Ce n'est qu'au terme de ce processus que la commande est enregistrée. Parfois, une page web s'affiche à l'écran pour vous confirmer l'enregistrement de votre commande.

De nombreux prestataires fournissent sur leur site des informations destinées à vous familiariser avec l'achat en ligne. La page d'accueil présente parfois une «visite guidée» du site proposant une simulation de commande. Souvent, on peut également trouver une foule d'informations sur le fonctionnement du site, les modalités d'achat, les solutions en cas de problèmes, les astuces de navigation, etc., dans une rubrique d'aide, accessible depuis la page d'accueil, ou en bas de chaque page.

En outre, le prestataire peut facilement réduire les risques en plaçant, tout au long du processus de commande, depuis la sélection d'un article jusqu'à la validation de la commande, des boutons de correction, de modification, d'annulation, de suppression des divers éléments de la commande. Ainsi, vous pouvez modifier votre commande à tout moment, si vous détectez une erreur ou simplement si vous changez d'avis.

3) Gagner sa vie en vendant des objets sur Internet

Il existe de nombreux sites permettant à chacun de mettre en vente des biens et services divers, aux enchères ou à prix fixe. eBay (eBay est une entreprise américaine de courtage en ligne, connue par son site web de ventes aux enchères du même nom) en est un exemple bien connu. Certains parviennent même à retirer des gains importants des ventes qu'ils concluent sur ce genre de plate-forme.

4) On ne peut pas tout vendre et tout acheter sur Internet

D'abord, certains biens sont illicites, comme les biens contrefaits ou les biens volés. Vendre ou acheter de tels biens est un délit pénal. Ensuite, la fourniture de certains biens (alcool, tabac, médicaments, armes...) ou services (banque, assurance, voyages organisés, courtage matrimonial...) est réglementée. Veillez donc à vous renseigner pour vérifier que vous avez le droit de vendre ou d'acheter de tels biens ou services.

2.2.3. Informatisation du travail

Les débats qui entourent les effets des technologies de l'information sur les conditions de travail font ressortir de nombreuses images contradictoires. Ceux qui ont une perception négative entrevoient une ère de l'information caractérisée par un chômage massif et des conditions de travail inhumaines pour ceux qui continueront d'avoir un emploi. Ceux qui ont une perception positive sont d'avis que ces technologies constituent l'occasion de créer une économie postindustrielle de travailleurs qualifiés. Ces débats reprennent des thèmes déjà abordés il y a plus de deux décennies. Deux questions restent toutefois à résoudre : le rythme des changements et la façon dont le passage à une économie de plus en plus technologique axée sur les services a affecté le contenu des emplois et la sécurité d'emploi.

Les discussions relatives aux nouvelles technologies de l'information (TI), que la majorité des gens associent aux ordinateurs personnels, partent généralement du principe que l'adoption et la diffusion de ces technologies se font rapidement et ne cessent de s'accélérer, ce qui donne lieu à des répercussions importantes pour les travailleurs, les entreprises et l'économie dans son ensemble. En fait, la technologie semble avoir modifié l'industrie canadienne de façon considérable.

À partir de deux cycles de l'Enquête sociale générale (ESG), le présent article porte sur les changements qui ont touché les connaissances informatiques entre 1989 et 1994, ainsi que sur l'utilisation accrue de l'ordinateur en milieu de travail. Il aborde en outre la question des effets de la technologie sur le contenu des emplois et la sécurité d'emploi20(*).

2.2.4. Internet et Entreprise

Les puissantes fonctionnalités d'Internet peuvent engendrer de nouvelles pratiques sociales particulièrement originales et intéressantes21(*).

1) Des entreprises plus compétitives

Les entreprises qui s'équipent aujourd'hui en matière de réseaux électroniques et qui systématisent l'usage d'Internet en leur sein se donnent un avantage compétitif certain :

- Accroissement de l'efficacité en interne, stimulation du travail de groupe et réduction des coûts ;

- Approche stratégique renouvelée, conquête de nouveaux marchés et cybermarketing planétaire ;

- Intelligence économique, maîtrise de l'information et interventions plus opportunes ;

- Nouveaux partenariats ;

- Etc.

Mais tout cela n'est possible que si on adopte une attitude résolument novatrice. Il faut changer ses modes d'organisation, abandonner certaines structures trop hiérarchiques ou pyramidales, accepter plus de spontanéité et de mobilisation de la créativité de ses personnels et de ses équipes, oublier les frontières par trop protectrices. Il faut encore investir en outils et équipements appropriés et surtout former les personnels à ces nouvelles approches (ce qui ne va pas sans quelques difficultés).

2) Des emplois perdus, d'autres gagnés

Globalement, on peut attendre des nouvelles technologies de l'information et d'Internet qu'ils changent la structure et la répartition des emplois dans un pays ou une zone donnée.

Il est clair que beaucoup d'emplois traditionnels relevant de certaines formes antérieures d'organisation et de travail vont disparaître, notamment dans tout ce qui relève des opérations d'intermédiation aujourd'hui remplacées par l'informatique et les communications électroniques (secrétariat, dactylographie,..).

Mais dans le même temps on voit apparaître de nouveaux métiers liés au développement des NTI, comme on voit se spécialiser, dans l'entreprise, certaines personnes et certaines équipes autour des usages d'Internet. Il est difficile d'établir aujourd'hui un bilan complet de ces transformations, mais on commence à déceler certains signes avant-coureurs d'une réelle mutation.

Enfin, il faut mentionner les créations d'emploi engendrées indirectement par la conquête de nouveaux marchés du fait d'une compétitivité accrue.

3) De nouvelles modalités d'enseignement

Dans le domaine éducatif, on peut et on doit attendre beaucoup d'une généralisation des usages d'Internet.

C'est d'abord la possibilité de donner un accès plus large, plus universel aux sources de savoir. Les responsables américains en décidant d'équiper toutes les Écoles en accès efficaces au réseau ont bien compris que cette façon d'agir au niveau de l'éducation, c'est donner un avantage certain à long terme à l'économie américaine22(*).

Outre de nouvelles possibilités d'accès à l'éducation et au savoir, Internet permet de repenser l'éducation, l'enseignement, la pédagogie : enseignement à distance, formation in situ (dans l'entreprise ou à domicile), formation tout au long de la vie, tutorat électronique, collectifs d'apprentissage, etc. C'est sur ce terrain qu'il faut s'attendre dans un proche avenir à des innovations majeures, remettant profondément en cause les dispositifs d'éducation et d'enseignement hérités d'un XIXème siècle positiviste et productiviste. Encore faut-il que les milieux enseignants se mettent réellement à utiliser Internet et à en tirer des conséquences dans leur façon de faire : de nombreux rapports, notamment européens, soulignent le caractère fortement conservateur de ces milieux enseignants.

4) Un nouveau regard sur la vie publique et la démocratie

Aujourd'hui les discussions sur les forums électroniques comme dans la presse se focalisent tout particulièrement sur la question de la nouvelle citoyenneté dans la société de l'information. Se pose désormais de façon cruciale la question de l'influence d'Internet sur le développement démocratique et sur les règles du jeu de la vie publique. Il est difficilement acceptable aujourd'hui qu'un gouvernement puisse limiter les conditions d'accès au réseau électronique ou exercer certaines formes de censure. Ce qui est vrai d'un gouvernement l'est tout autant d'un acteur qui aurait une position dominante exclusive (un monopole de fait de tel ou tel opérateur du secteur informatique).

5) Internet au service du développement durable

Il est intéressant de noter un effet incontestable d'Internet dans le domaine du développement durable (sustainabledevelopment). Du fait même de la structure en réseau de la "toile", du fait aussi de la facilité de communication par voie électronique, Internet est un vecteur privilégié de promotion de la notion de développement durable. De nombreux sites permettent de donner accès à de riches informations utiles en la matière ; des forums se multiplient qui aident à concrétiser les plans d'actions pour le développement durable.

En d'autres termes, Internet apparaît clairement comme un moyen de promotion d'idées et de projets sur lesquels se dégagent aujourd'hui de larges consensus politiques mais qui ne trouvent pas toujours de concrétisations pratiques du fait des pesanteurs techniques, administratives ou purement humaines.

2.2.5. Utilisation de l'Internet

2.2.5.1. Importance de l'internet dans la gestion et sauvegarde des données numériques

Comparaison des données diffusées et gardées à l'internet et celles gardées dans des armoires physiques.

Tableau n°1 : Armoire virtuel et armoire physique

Armoire virtuelle

Armoire physique

Audience à tous :

Tout le monde, dont son appareil est connecté à l'internet, peut suivre l'information postée à l'internet peu importe son rang social ou son âge

Audience limitée :

Seules les gens autorisées peuvent avoir accès aux données

Information disponible à tout moment :

Les données postées à l'internet peuvent être suivi par toute personne dont son appareil est connecté à l'internet, aussi longtemps que le serveur hébergeant le site de l'organisation est en marche. C'est un avantage, car, bien qu'on ait raté les exposés pendant les heures prévues, on pourra trouver ces données à l'internet. En outre, on peut suivre une information quelque soit sa période de publication. À condition que cette information ne soit pas encore écrasée.

Données à un temps limité :

Les papiers et autres objets servant de concernés les données imprimées ont un temps limité pour être capable de sauvegarder les éléments. Et plus vite, suite à la rouille, l'incendie et autres catastrophes les données peuvent se détériores perdre.

Information disponible à tout lieu :

Pour suivre l'information publiée à l'internet, peut importe là où on se trouve ou on se dirige. La seule condition est que l'appareil soit connecté à l'internet.

Des zones spécifiques : Les récepteurs radio et TV captent l'information dans une zone fixe. L'éloignement peut couper le signal à d'une chaine.

Source : Notes du cours des réseaux sociaux, L2 SIC, UNIC Goma, p23

2.2.5.2. Les raisons d'ouvrir un site internet

Plusieurs raisons poussent quelqu'un d'ouvrir un site internet : personnelles et professionnelles23(*) :

- Raisons personnelles : Les raisons personnelles de la création du site internet sont souvent le partage des informations personnelles, divertissements, centres d'intérêts

- Raisons professionnelles : Les raisons professionnelles de l'ouverture d'un site internet suivent un but politique, scientifique, informatif, commercial, etc.

TROISIÈME CHAPITRE :

DESCRIPTION DU MILIEU D'ÉTUDE

1.1.3. 3.1. HISTORIQUE DE LA RVA

3.1.1 Appellation et objectifs de la RVA

La RVA (Régies des Voies Aériennes) est une entreprise paraétatique en République Démocratique du Congo, elle oeuvre dans le domaine du ministère de transport et communication, afin de maitriser le contrôle et la gestion de l'espace aérien de la RD Congo. La RVA a été implantée à cause de la circulation aérienne présentant un moyen tout à fait complexe et sécuritaire par rapport à d'autres moyens de transport.

Tout au début, cette tâche avait été confiée aux contrôleurs de trafic aérien (ATC : Air Trafic Control) qui guident les aéronefs au sol et en l'air. Bien entendu, ce service, probablement complexe a fait à sorte que les aéronefs soient dotés d'une division ou d'un service technique selon qu'il s'agissait d'un aéroport international. Cela étant, la communication entre la tour de contrôle et les aéronefs devrait de plus en plus efficace d'où un apport d'une aide nécessaire à la navigation aérienne.

Notons également que la mission de la RVA est complexe, étant donné que cette entreprise réalise les tâches importantes suivantes parmi tant d'autres :

- Construire, aménager, entretenir et exploiter les aéroports et leurs dépendances. Elle veille au bon fonctionnement des équipements de la navigation aérienne, de télécommunication, de balisage et de fourniture d'énergie électrique

- D'assurer la formation et la performance, c'est-à-dire faire le recyclage du personnel de l'aéronautique civile

- De percevoir en son compte des taxes et redevances instituées par les Gouvernement sur les aéroports et leurs dépendances.

3.1.2. Historique de la RVA

La RVA est une autorité aéroportuaire de gestion aérienne en République Démocratique du Congo. Elle est une entre publique qui a pour ancêtre le SAC (Service d'Aéronautique Civile). Le SAC quant à lui, constituait la huitième direction de transport et communication, la quelle dépendait à son tour de travaux publics jusqu'à 1961 lorsque la reforme de février avec l'éclatement de sixième direction en trois ministères dont les travaux publics, pont et chaussées, poste et télécommunications ainsi que les transports et communications.

Ainsi furent retirés du ministère des travaux publics les services de l'aéronautique et la météorologie qui furent attachés à celui de transport et communication. Cette reforme consacrant également la création de la communication dite « politique aérienne » dont le but principal était de formuler les propositions en matière d'aviation civile au Gouvernement. C'est cette commission qui deviendra le Conseil Supérieur de l'Aviation (CSAC) en 1966, une structure qui existe jusqu'aujourd'hui.

Il vient ensuite les moments où les accords étaient signés d'une part avec la FAA (Federal Aviation Administration) est une agence gouvernementale chargée des règlementations et des contrôles concernant l'aviation civile aux États-Unis. Elle dépend du département des Transports des États-Unis) et d'autre part la SOFREAVIA SERVICE qui est un organisme français chargé de l'aéronautique. A la fin de ces accords, ces deux organismes devraient mettre à la disposition de l'État Congolais des techniciens destinés à lancer et à organiser la régie nouvellement créée.

La Régie des Voies Aériennes a été créée par l'ordonnance loi n°072-13 du 21 février 1972. Elle obéit à la loi cadre n°078/002 du 06 janvier 1978 portant disposition applicables des ordonnances n°078/200 du 05/05/1978 et n°82/1981 du 04/12/1982 portant respectivement statut d'une entreprise publique et nomination d'un conseil d'administration des entreprises nationales. La RVA a son siège établie à Kinshasa/N'Dolo.

Trois temps forts nous donnent l'évolution de la RVA :

- 1925 - 1960 : L'Aéronautique civile est sous l'administration coloniale belge

- 1960 - 1967 : Elle passe sous celle du Gouvernement Congolais avec la célèbre reforme de 1961

- Création de la RVA sous l'ordonnance loi n°078-03 du 21 février 1972

1.1.4. 3.2. AÉROPORTS ET AÉRODROMES GÉRÉS PAR LA RVA

3.2.1. Carte des aéroports sous la RVA

http://www.rva-rdc.com/doc/ais.pdf visité le 7 juillet 2015

3.2.2. Carte de navigation

http://www.rva-rdc.com/doc/ais.pdf visité le 7 juillet 2015

Tableau n°2 : La RDC, sous la gestion de la RVA, gère 54 aéroports et aérodromes:

Aéroports

Dimensions (m)

Coordonnées

Altitude (m)

Heure de fonctionnement

Position centre/ville

 

01.

Kinshasa/N'djili

3300 x 60 (Après

04°23'08.11809''S

310

H24

25 Km au SE

 
 
 

décalage du seuil de

015°26'40,884325''E

 
 
 
 
 
 

piste 24 à 1400 m)

 
 
 
 
 

02.

Lubumbashi

240 x 50 (Après

011°35'28,62039''S

1308

H24

8,7 Km NE

 
 
 

décalage du seuil

027°31'51,23356''E

 
 
 
 
 
 

07 décalé à 800 m)

 
 
 
 
 

03.

Kisangani/Bang.

3500 x 45

00°28'54,04167''N

432

HJ

12 Km au SE

 
 
 
 

0025°20'16,67355''E

 
 
 
 

04.

Goma

2650 x 45

01°40'15,07536''S

1538

HJ

2 Km au N

 
 
 
 

029°14'18,25374''E

 
 
 
 

05.

Gbadolite

3200 x 65

04°15'00 W

460

HJ

1 Km au NE

 
 
 
 

020°58'00 E

 
 
 
 

06.

Mbuji-Mayi

2000 x 45

06°07'00 S

677

H24

2 Km SE

 
 
 
 

023°34'00 E

 
 
 
 

07.

Mbandaka

2200 x 45

00°01'21.148255''N

319

HJ

6,5 Km SE

 
 
 
 

018°17'19.520005''E

 
 
 
 

08.

Kananga

2800 x 45

05°54'00.2980''S

653

HJ

7 Km à l'Est

 
 
 
 

022°28'09.1219''E

 
 
 
 

09.

Kinshasa/N'dolo

1300 x 30

04°19'00S

290

HJ

4 KM au SE

 
 
 
 

015°19'00E

 
 
 
 

10.

Kalemie

1750 x 30

05°52'31.89351''S

778

HJ

-

 
 
 
 

029°14'57.72674''E

 
 
 
 

11.

Kolwezi

1750 x 30

10°46'00S

1526

HJ

9 Km à l'Est

 
 
 
 

025°30'00E

 
 
 
 

12.

Bukavu

2000 x 45

02°1832.34591S

1724

HJ

35 Km au N

 
 
 
 

028°4831.74612E

 
 
 
 

13.

Lodja

1620 x 30

03°25'00S

502

HJ

-

 
 
 
 

023°27'00E

 
 
 
 

14.

Gemena

2200 x 45

03°16'00N

420

HJ

1 Km au NE

 
 
 
 

019°46'00E

 
 
 
 

15.

Isiro

2500 x 45

02°49'36N

743

HJ

-

 
 
 
 

027°35'17E

 
 
 
 

16.

Kindu

2200 x 45

02°55'09.26776''S

496

HJ

-

 
 
 
 

025°54'55.33798''E

 
 
 
 

17.

Bandundu

1450 x 45

03°18'00 N

324

HJ

-

 
 
 
 

017°23'00E

 
 
 
 

18.

Kikwit

1750 x 45

05°02'00S

479

HJ

-

 
 
 
 

018°47'00E

 
 
 
 

19.

Kisangani/Simi

2200 x 45

00°31'00N

393

HJ

-

 
 
 
 

025°0917'E

 
 
 
 

20.

Moanda

1480 x 45

05°56'00N

27

HJ

-

 
 
 
 

012°21'00E

 
 
 
 

21.

Matadi

1580 x 30

05°48'00N

340

HJ

-

 
 
 
 

013°26'00E

 
 
 
 

22.

Boma

1100 x 20

05°52'00S

8 m

HJ

-

 
 
 
 

013°04'00E

 
 
 
 

23.

Bunia

1850 x 30

01°33'56.86687''N

1254

HJ

-

 

24.

Tshikapa

1600 x 45

06°26'00S

486

HJ

-

 
 
 

020°48'00E

 
 
 

25.

Bumba

1600 x 45

02°11'00N

361

HJ

-

 
 
 

022°33'00E

 
 
 

26.

Lisala

2200 x 50

02°10'00N

460

HJ

-

 
 
 

021°29'00E

 
 
 

27.

Kamina/Ville

1450 x 20

08°44'00S

1120

HJ

-

 
 
 

024°59'00E

 
 
 

28.

Kongolo

1900 x 20

05°24'00S

564

HJ

-

 
 
 

027°00'00E

 
 
 

29.

Libenge

2100 x 50

03°38'00N

343

HJ

-

 
 
 

018°18'00E

 
 
 

30.

Kabalo

1450 x 50

06°05'00S

561

HJ

-

 
 
 

026°55'00E

 
 
 

31.

Kalima

1190 x 30

02°33'00S

541

HJ

-

 
 
 

026°37'00E

 
 
 

32.

Lusambo

1100 x 50

04°58'00S

429

HJ

-

 
 
 

023°23'00E

 
 
 

33.

Manono

1400 x 50

07°17'00S

633

HJ

-

 
 
 

027°24'00E

 
 
 

34.

Buta Zega

2100 x 30

02°49'00N

420

HJ

-

 
 
 

024°47'00E

 
 
 

35.

Abumumbazi

1200 x 30

03°41'00N

457

HJ

-

 
 
 

022°09'00E

 
 
 

36.

Ikela

1100 x 30

01°12'00S

391

HJ

-

 
 
 

023°17'00E

 
 
 

37.

Tembo

1100 x 60

07°42'00S

645

HJ

-

 
 
 

017°21'00E

 
 
 

38.

Kahemba

900 x 30

07°20'00S

1044

HJ

-

 
 
 

019°01'00E

 
 
 

39.

Inongo

1380 x 40

01°57'00S

317

HJ

-

 
 
 

018°17'00E

 
 
 

40.

Kenge

900 x 30

04°50'00S

551

HJ

-

 
 
 

017°02'00E

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

41.

Beni/Mavivi

1300 x 30

00°35'00N

1072

HJ

-

 
 
 

029°28'00E

 
 
 

42.

Tshumbe

1300 x 20

04°06'00S

#177;350

HJ

-

 
 
 

024°22'00E

 
 
 

43.

Punia

1140 x 30

01°22'00S

531

HJ

-

 
 
 

026°20'00E

 
 
 

44.

Ilebo

1250 x 32

00°19'00S

442

HJ

-

 
 
 

020°36'00E

 
 
 

45.

Nioki

1430 x 40

02°43'00S

318

HJ

-

 
 
 

017°41'00E

 
 
 

46.

Kabinda

1500 x 30

06°07'00S

843

HJ

-

 
 
 

024°20'00E

 
 
 

47.

Lubudi

1200 x 20

09°56'00S

1384

HJ

-

 
 
 

026°00'00E

 
 
 

48.

Kiri

1450 x 30

012°07'00S

310

HJ

-

 
 
 

019°01'00E

 
 
 

49.

Basankusu

1450 x 50

01°13'00N

371

HJ

-

 
 
 

019°48'00E

 
 
 

50.

Boende

1400 x 30

00°14'00S

356

HJ

-

 
 
 

020°52'00E

 
 
 

51.

Butembo

800 x 30

-

-

-

-

52.

Rusthuru

900 x 23

00°47'00S

1140

HJ

-

 
 
 

029°16'00E

 
 
 

53.

Shabunda

1000 x 40

02°41'00S

-

HJ

-

 
 
 

027°20'00E

 
 
 

54.

Kasongo

970 x 40

04°32'00S

-

HJ

-

 
 
 

026°37'00E

 
 
 

Source : http://www.rva-rdc.com/doc/ais.pdf visité le 7 juillet 2015

1.1.5. 3.3. L'AÉROPORT INTERNATIONAL DE GOMA (AIG)

3.3.1. Historique de l'AIG

Quatre étapes caractérisent l'histoire de l'évolution de l'aéroport international de Goma

- De 1948, l'idée remonte l'administration coloniale d'aménager une piste non revêtue sur laquelle devrait se poser de petits aéronefs dont le poids ne dépassait pas 5,7 tonnes

- Réaménagement et à l'asphaltage de la piste déjà existant en 1959. Ces travaux ont permis à cet aérodrome de recevoir les petits et moyens courriers tels que le DC3 et DC4

- En 1966 est celle du prolongement de la piste de 300m, elle passe de 1500 à 2000m, l'aéroport capable d'accueillir le DC6 et les autres du même tonnage.

- Construction d'un aéroport international dans la région de l'ancien Kivu. La zone de Rutshuru était choisie pour abriter ces installations aéroportuaires de dimensions internationales. Mais, juste au début, les travaux étaient interrompus et transférés à Goma.

- Deux raisons ont poussées à cela. La zone de Rutshuru étant située dans la cuvette, les environnantes représentant un danger permanent pour la circulation aérienne, en plus le brouit des aéronefs constituent un élément dangereux à l'environnement du parc.

Les travaux ont débuté à Goma en Mars 1976 et ont duré 19 mois. L'aérodrome est complètement modifié en mars 1978, c'est l'inauguration même de l'aéroport international de Goma qui venait d'adapter toutes les normes conforme à l'aviation civile internationale.

3.3.2. Situation géographique de l'aéroport international de Goma

L'aéroport international de Goma est situé à l'est de la RD Congo, dans la province du Nord-Kivu, plus précisément dans la ville de Goma sur dont les coordonnées sont 1°40'15,07536'' S et 29°14'18,25374'' E. L'aéroport international de Goma se trouve dans la commune de Karisimbi à une distance de 2 km du centre ville de Goma parallèlement à la route qui mène vers Rutshuru à l'Est et à l'Ouest par les quartiers Murara, Virunga et Majengo ; au Sud par le quartier Mikeno (Birere) et au Nord par le quartier Majengo.

Signalons que lors de l'éruption du volcan Nyiragongo en 2002, l'aéroport de Goma a été ravagé par la lave et la piste était réduite de 3000 m à 2000 m.

Le tronçon rénové par l'Allemagne mesure 500 m. En ajoutant 160 m remis à niveau par l'État congolais, la piste mesure désormais plus de 2660 m24(*).

3.3.3. Quelques installations et bâtiments de l'aéroport international de Goma

L'aéroport international de Goma possède 8 bâtiments :

- Bâtiment de la centrale d'énergie électrique

- Bâtiment anti-incendie

- Bâtiment météo

- Bâtiment moyens généraux

- Aérogare passagers

- Hangar de petits porteurs

- Le bloc administratif

L'aéroport possède aussi un château d'eau et les stations VOR (VHF Omnidirectional Range-VHF : Very High Frequency-), DME (Distance measuringequipment), NDB (Non directionalBeacom). En dehors de l'aéroport, la RVA possède aussi des camps d'habitation des travailleurs et stations :

- Camp DUMEZ : On y trouve des maisons d'habitation pour les agents de la RVA

- Centre d'émission radio qui est à Katindo près de l'Hôtel la Frontière Goma

- Camp NDB : Ici on trouve l'équipement NDB ainsi que des maisons d'habitations, ce camp se trouve au bord du lac Kivu à coté de l'Hôtel Ihusi

3.3.3.1. Équipement radio électrique

Pour mener à bien sa mission, la RVA utilise les aides radio à la navigation aérienne, à l'approche et à l'atterrissage des aéronefs. En outre, elle utilise des émetteurs et récepteurs connexes pour les réseaux fixes de télécommunication aéronautique.

La RVA utilise aussi les groupes électrogènes et les équipements d'aide à la navigation aérienne, nous citons : le VHF Omnidirectional Range, le Distance measuringequipment, Non directionalbeacom, Locators, ILS... les ILS sont des radios baliseurs servant aux atterrissages de précisions pour les aéronefs qui atterrissent pendant les mauvais temps ou la nuit. Ces équipements permettent aux avions de connaitre l'axe radio électrique qui coïncide avec l'axe noir de la piste. Ils permettent aussi aux aéronefs de connaitre la pente descente pour arriver à mettre la roue à la zone de toucher de la piste.

1.1.6. 3.4. Fonctionnement de la Régie des Voies Aériennes Goma

3.4.1. Organigramme de la RVA Goma

Commandant (YD)

AssistJuridiq

Div St Coo

Coord. Ex

DivAd

S.Adm

B.Adm

S.Social

B.Social

S.Méd

B.Méd

B.Pharm

Di.Fin

S.Com. Gn

B.Clt&frss

S.Cmp Ana

B.Paie

B.Produ

S.Budg

B.Budg

B.Trésor

B.Charg

B.Concil

S.Trésor

Di.Circ.Aér

S.Circ.Aér

B.TWR

S.Expl.Tél

BNA

B.Stat

S.S.I.S

B.Ant.Inc

B.Observ

BTA

B.Télex

S.Météo

B.Gégl

B.Prév

B.Calcul

Di.Tech

S.NAVAIDS

B.NAVAIDS

S.Balisag

B.Balisag

S.Télécom

B. Télécom

S.Télécom

B. Télécom

Di.MG

S.Entretien

B. Entretien

B.Approv

S.Entretien

B. Entretien

B.Approv

Di.Sur&PG

S.Sureté

B.Sureté

S.Police

B.Police

S.Enq et inv

B. Enq et inv

Div.Facil

S.Falit

B.Falit

Di.Com

S.Recouvr

B.recouv

S.Factur

B.Factur

Cellule VTA

Cellule VTA

CommandantAdj (YA)

Secrétaire

Cellule Informatiq

L'organigramme de l'aéroport international de Goma est du type pyramide et voici sa présentation.

Légende :

- Yankee Delta  : Commandant de l'Aéroport

- Yankee Alpha  : Commandant Adjoint de l'Aéroport

- AJ  : Assistant Juridique

- CI  : Cellule Informatique 

- Div St Coo  : Division staff de coordination

- DivAd : Division administrative

- DiFin : Division de finance

- DiCircAér : Division de circulation aérienne

- DiTech  : Division technique

- DiMG  : Division des Moyens Généraux

- DiSurg&PG  : Division de sûreté et police

- DiFal  : Division de facilitation

- DiCom  : Division de commerce

- SAdm  : Service administratif

- SSoc  : Service social

- SMéd  : Service médical

- Scom : Service commercial

- SCmpAn : Service comptable et analytique

- SBudg : Service de budget

- STré  : Service de trésorerie

- SCircAér  : Service circulation aérienne

- sExpl  : Service d'exploitation

- SSa  : Service de sécurité et Anti-incendie

- SMét  : Service de météo

L'aéroport international de Goma est dirigé par le Commandant d'Aéroport, nommé Yankee Delta (YD), secondé par son Adjoint, le Yankee Alpha (YA) qui sont tous nommés par le Directeur Général de la RVA.

3.4.2. Organisation fonctionnelle de différentes Divisions

3.4.2.1. Yankee Delta

Il est le Commandant de la RVA Goma et représente le Directeur Général de la RVA, il est le garant de la RVA Goma ; il contrôle et supervise toutes les activités au niveau de l'aéroport. Ses attributions :

- Chapeaute toutes les activités de l'aéroport,

- Convoque toutes les réunions de directions au sein de la RVA Goma,

- Représente la RVA et dirige l'entreprise.

3.4.2.2. Yankee Alpha

Il est l'Adjoint du Commandant de la RVA Goma, il exécute ses fonctions en son absence.

3.4.2.3. Division Staff Coordination (DSC)

Cette division est composée des coordonnateurs qui assistent le Commandant et son Adjoint dans la gestion quotidienne de l'aéroport. C'est en effet, les Commandants qui coordonnent toutes les activités de division. En cas d'urgence et à l'absence du Commandant et de son Adjoint, la Division Staff Coordination exerce le pouvoir de la RVA Goma :

- Superviser les services de relève

- Autoriser les accès ponctuels des personnes et des véhicules aux zones réservées (tarmac, aérogares, salon d'honneur)

- Assurer le paiement des taxes et des redevances aéronautiques sur base de formulaires de trafic

- Rédiger le rapport des activités journalières de l'aéroport

3.4.2.4. Division administrative (DIVAD)

Cette division est supervisée par un chef de division administrative qui reçoit les rapports émanant des services à sa compétence qui sont :

1) Le service administrative ou service du personnel qui a pour rôle :

o Orienter les courriers aux bureaux concernés pour disposition

o Vérifier le traitement du dossier avant la transmission

o Assurer la discipline et l'ordre dans le service

o Calculer le salaire et les autres avantages accordés par la hiérarchie

o Mettre en application les codes du travail, la convention collective et tous les instruments émanant de la hiérarchie

o Contrôler les mouvements du personnel (présence, absence, congé, mutation ...)

o Assurer la rémunération du personnel

o Gérer les conflits au lieu du travail

o Assurer la sécurité de l'emploi

2) Le service social s'occupe de :

o La gestion de la cantine

o La gestion des problèmes sociaux

o La gestion des activités sportives

o La gestion de l'assistance aux familles éprouvées et leurs dépendants

o Organiser, avec la division facilitation les activités culturelles

3) Le service médical

Ce service est chapeauté par le chef de service médical du centre au dispensaire de la RVA. Il s'occupe de la santé des agents et est constitué de deux bureaux : Pharmacie et nursing. Attributions !

- Élaborer des réquisitions médicales

- Assurer la surveillance de fourniture et matérielles des malades

- Assurer les soins médicaux

- S'occuper des achats des produits pharmaceutiques

3.4.2.5. Division circulation aérienne

Cette division s'occupe du contrôle et de la réglementation de la circulation aérienne. Elle comprend quatre services :

- Service circulation aérienne :

o Bureau tour de contrôle (TWR), avec son code ZT : Zoulou Tango,

o BNA, Aéroport A

BNA, Aéroport B

TWR, Aéroport B

TWR, Aéroport A

Aéronef de l'Aéroport A vers l'Aéroport B

BNA

BNA

Bureau Navigation Aérienne (BNA), avec son code ZP : Zoulou Papa,

o Bureau statistique

- Service d'exploitation et télécommunication aéronautique : Bureau Trafic Aérien et Bureau Télex

- Service de météorologique : Bureau observation, Bureau prévision et Bureau Calculateur

- Service de lutte contre l'anti-incendie et sauvetage : Bureau anti-incendie et le bureau de réglementation

1) Attributions

- Police aéronautique, c'est-à-dire contrôler la validité des documents des aéronefs et personnel d'appoint des aéronefs. Le personnel d'appoint est constitué par :le pilote, copilote, chef de base, chef de trafic, mécanicien.

- Faciliter les opérations préalables à l'exécution d'un plan de vol dans le cadre de la police aéronautique.

Le Bureau de Navigation Aérienne (BNA) contrôle les documents de l'aéronef ci-après :

- Le certificat de navigabilité de l'aéronef

- La licence de station radio de l'aéronef

- La licence de l'équipage

- La licence du personnel de l'exploitation au sol

- L'autorisation de circulation au dessus du territoire de la RD Congo au cas où l'appareil a une immatriculation étrangère

Dans le cadre des opérations préalables à l'exécution d'un vol. Le commis piste accueille l'exploitant pour le remplissage du plan de vol et du formulaire de trafic.

2) Plan de vol

Contrant entre le pilote commandant de bord de l'aéronef avec les organes de contrôles de la circulation aérienne. Le plan de vol sera déposé 30 minutes avant le décollage.

Le plan de vol est un document standard ou international du modèle OACI (Organisation de l'Aviation Civile Internationale). Il est rempli par le pilote et approuvé par le commis piste.

3) Formulaire de trafic

Document commercial sur lequel on calcule les redevances (redevance de route, fret, stationnement, passagers, d'atterrissage et formulaire de trafic) à payer par l'exploitant pour les services pour les services qui seront rendus à son aéronef pendant le vol et avant le vol.

4) Transmission de l'information : De l'exploitant ou pilote à la Tour de contrôle

L'exploitant retire le plan de vol le formulaire de trafic chez le VTA (vérificateur de trafic aérien) qu'il va remplir.L'exploitant se dirige vers le commis piste (agent du Bureau de la NavigationAérienne-BNA) pour l'approbation et remplissage du plan de vol. Le commis piste transmet par Motorola (radio) le plan de vol vers la TW (tours de contrôle) sous ces mots :

- (ZT) Zoulou Tango de (ZP) Zoulou Papa, Réponse de ZT : Transmettez

- Transmission du plan de vol de 9QCHS l'Antonov 26, ETD (Heure estimée de départ) 08h30 (exprimée en temps universel), niveau de vol IFR (à très haute altitude), destination Bukavu, Durée de vol 15 minutes, premier aéroport de dégagementGoma, deuxième aéroport de dégagement XXX (aéroport proche de Kavumu/Bukavu), terminer. Réponse de ZT: Message reçu ou copié

5) Transmission de l'information de la tour de contrôle vers le BNA

- ZP de ZT, réponse : A l'écoute

- 9QCHD décolle en provenance de Kisangani à 11h00 (GMT), niveau de vol VFR, temps de vol estimé 50 minutes. Réponse de ZP: Copié

6) Information sur le vol d'un aéronef

- Les langues utilisées en aviation civile : Anglais, Français et Polonais

- Deux règles de vols : (1) règle de vol à vue (VFR : Visual flight rules), c'est-à-dire il vol à basse altitude.(2) règle de vol aux instruments (IFR :  Instrument flight rules), il vole à une haute altitude.

- Types de vol : Vols commerciaux, humanitaires, militaires, privés, sanitaires

7) Poids de l'aéronef

Leger : de 2 à 12 tonnes, Moyen : de 12 à 74 tonnes, supérieur : de 74 à 100 tonnes.

8) Niveau de vol de l'aéronef

Niveau de vol est l'altitude au niveau moyen de la mer jusque là se trouve l'aéronef. Il existe deux niveaux de vol en aviation :

- Niveau paire c'est quand l'avion quitte de l'Est à l'Ouest. Exemple Kigali-Goma

- Niveau impaire c'est quand l'avion quitte de l'Ouest à l'Est. Exemple Goma-Kigali

9) Immatriculation des aéronefs en RDC

Le certificat d'immatriculation de l'aéronef est un document qui n'a pas de validité.

Exemple :

- 9QC (lu : Nine/neufQuebec Charli) pour les avions qui font les opérations commerciales.

- 9T (Lu : Nine/neuf Tango) pour les avions militaires

- 9XR : Marque rwandaise

- 9UB : Marque burundaise

- 5X : Marque ougandaise

- TN : Congo Brazza

- F : France

- C : Canada

- ZS : Afrique du Sud

- TL : Centre Afrique

- 5Y : Kenya

10) Route aérienne des aéronefs

Les routes aériennes sont des lignes imaginaires tracées par l'organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI) selon les différentes altitudes codifiées ou identifiées en caractères de 5 ou 6 chiffres et lettres mélangés. Il existe des routes nationales et des routes internationales.

Exemple : UG450F

- Route internationale : Lubumbashi - Bangui - Europe appelée

- Route national : Goma- Kindu

3.4.2.6. Division de finances

Cette division est chargée des affaires financières de l'aéroport. La Difincomprend 4 services :

- Service de comptabilité générale avec le bureau de paie par banque, bureau fiscalité : Rôle, élaborer les états financiers

- Service de comptabilité analytique avec le bureau produits, bureau charges, bureau concile : Rôle, examiner si l'entreprise est rentable

- Service budget et contrôle avec bureau budget : Rôle, veuille au respect des crédits alloués à chaque compte.

- Service trésorerie avec le bureau de trésorerie : Rôle, apprêter le fonds nécessaire pour le bon fonctionnement de l'entreprise.

La division de finances est chargée de l'affaire relative à la gestion financière de l'aéroport : la comptabilité, trésorerie et budgétaire. Elle établi le rapport du trésor, élabore les états de synthèse sur les balances mensuelles et trimestrielles d'exercice comptable provenant du grand livre.

3.4.2.7. Division technique

C'est la division qui s'occupe de la maintenance des équipements et de toutes les installations technique et radio éclectique de l'aéroport : énergie, balisage, télécommunication et aide à la navigation aérienne. Elle a à son sein quatre services :

- Service Navaids avec son bureau Navaids: maintien des équipements

- Service balisage aide à la navigation avec son bureau balisage

- Service de télécommunication avec son bureau de télécommunication

- Service énergie, maintien le circuit électrique d'éclairage de la piste, avec son bureau énergie.

3.4.2.8. Division des Moyens généraux

Elle s'occupe de l'infrastructure : La construction, la conception et entretien des installations aéroportuaires ainsi que l'exploitation du charroi automobile. Les moyens généraux s'occupe de l'entretient et le nettoyage de la piste et la propriété de la cours de l'aéroport. Cette division permet à la RVA de fonctionner normalement à travers les tâches dont elle s'occupe. Elle a trois divisions :

- Service d'entretien avec le bureau d'entretien pour l'aéroport ; il veille sur la propreté et l'hygiène des installations et des bâtiments ainsi que la réalisation des projets dans le cadre de génie civile. Ce service utilise la main d'oeuvre journalière qu'il repartie en différents domaines.

- Service d'approvisionnement pour alimenter les différentes divisions ou services de la RVA en produits selon les états de besoin et stock les biens.

- Service de charroi automobile, pour les l'entretien des engins roulants de la RVA pour différents déplacements des agents au service de la RVA. Ce service a à son sein le bureau de garage qui assure l'entretien des véhicules et l'équipe des chauffeurs.

3.4.2.9. Division sureté et police

La division sureté et police a pour mission de sécuriser les biens et les personnes dans toutes les installations aéroportuaires. Ce sont les bâtiments, les matériels, les passagers, les exploitants et les usagers et, cela, à la réglementation de l'OACI (Organisation de l'Avion Civile Internationale) en rapport avec cette matière. Partant de cette mission, la police a mis des différentes barrières notamment, assurer le contrôle des véhicules avant d'avoir accès au parking : cette division comprend les services :

- Service de sureté : pour la sureté des installations aéroportuaires, appliquer la réglementation des accès dans des zones réservées de l'aéroport, organiser la fouille de sécurité à chaque départ d'aéronef, de garder la sécurité de personne et de leurs biens dans les installations aéroportuaire et ses annexes, veiller à l'exécution des instructions en vigueur en matière d'accès.

- Service d'enquête qui intervient en cas d'infractions

- Service police : assure la sécurité des personnes et de leurs biens ainsi que les aéronefs

Entrée Principal de l'aéroport

Barrière avant le parking

Entrée Aéro départ

Entrée Enregistrement

Entrée fouille

Entrée Aéro arrivée

Services de l'État 

Zone publique

Zone réservée

Parking

Source : Service de la police 

3.4.2.11. Division facilitation

Cette division a à son sein le service de facilitation. Facilite l'accueil des passagers, la communication au départ et à l'arrivée des aéronefs, la délivrance des macarons et des vignettes d'accès à l'aéroport. La facilitation s'occupe de l'accueil, de logement des agents de la RVA en mutation, en mission de service, elle s'occupe de l'information aux passagers, aux exploitants sur les heures de départ et d'arrivée des aéronefs et aussi toute personne nécessitant un service.

3.4.2.12. Division de commerce (DICO)

La DICO était un service de la division administrative, elle a été séparée de celle-ci en 1997. C'est la division qui s'occupe de la facturation et du recouvrement des recettes auprès des clients. Elle a pour mission d'entrer en contact avec l'exploitant de l'aéronef et percevoir des taxes, des redevances instituées par le Gouvernement en relation avec l'utilisation des infrastructures aéroportuaires. La DICO est composée de deux services :

- Service recouvrement : il s'occupe des recouvrements des taxes et des redevances

- Service facturation : il est chargé de l'établissement des factures à adresser aux exploitants des aéronefs.

3.4.2.13. Délégation syndicale

Son rôle :

- Participer aux règlements des problèmes qui posent le maintien de la discipline, du travail du personnel

- D'assurer la sécurité technique, l'hygiène et la salubrité sur le lieu de travail ainsi que la santé de tout agent

- Elle représente l'ensemble des travailleurs

1.1.7. 3.5. Redevances

Les tarifs que nous allons évoquez ci-dessous sont susceptibles d'être révisés (à la hausse ou à la baisse) à tout moment pour tenir compte de différents paramètres intervenant dans leurs calcules ou en fonction des opérations prises par la RVA en matière de la politique tarifaire.

3.5.1. Redevances d'aéroports

Pour l'établissement des redevances d'atterrissage, de stationnement et de routes, le poids de l'aéronef pris en considération pour le calcul et le poids maximum du constructeur PMAD (poids maximum autorisé au décollage). Le PMAD est à arrondir à la tonne supérieure. Les redevances aéronautiques sont à la charge du propriétaire de l'aéronef. Elles ne peuvent être empruntées à un exploitant différent propriétaire qu'après déclaration à la RVA signé conjointement par le propriétaire et l'exploitant. Les compagnies non agrées paient au comptant toutes ces redevances tandis que les compagnies agrées règlent leurs factures à la fin du mois.

Les différences redevances perçues par la Régie des Voies Aériennes sont soit liées directement ou indirectement à l'exploitation de l'aéronef.

3.5.1.1. Redevances d'atterrissage

Calculées suivant le PMAD (Poids maximum Autorisé au Décollage)

1) Redevance d'atterrissage pour les trafics domiciles

- Jusqu'à 25 tonnes  : 1,6$/tonne. R=PMADx1,6$

- De 26 à 75 tonnes  : 3,2$/tonne. R=40+(PMAD-25)x3,5$

- Au-delà de 75 tonnes  : 4,4$/tonne. R=200[+(PMAD-75)x4,4$]

Note: Majoration

Compte tenu de la contrainte une représente une prolongation d'ouverture, la redevance d'atterrissage est majorée de 20% pour tout aéronef qui effectue un atterrissage en dehors des heures normales d'ouverture d'aérodrome.

Exemption

La redevance n'est pas due aux aéronefs qui, ayant quitté l'aéroport pour une destination donnée, sont conduit à effectuer un retour forcé en raison d'incidents techniques ou de circonstances atmosphériques défavorables.

2) Redevance d'atterrissage pour les trafics internationaux

- Jusqu'à 25 tonnes  : 4$/tonne. R=PMADx4$

- De 26 à 75 tonnes  : 8$/tonne. R=100+(PMAD-25)x8$

- Au-delà de 75 tonnes  :11$/tonne. R=500[+(PMAD-75)x11$]

Note: exoneration

Les aéronefs spécifiquement réquisitionnés par les Forces Armées de la RD Congo et la présidence de la RD Congo. Les aéronefs qui, ayant quitté l'aéroport pour une destination donnée, sont conduit à effectués un retour forcé en raison d'incidents techniques ou de circonstances atmosphériques défavorables.

3.5.1.2. Redevances de balisage lumineux

Cette redevance s'applique aux aérodromes équipés d'une installation de balisage lumineux. La redevance est due à tout aéronef qui effectue un mouvement (atterrissage ou décollage) sur un aérodrome dont le balisage a été allumé. Et ce, de nuit ou par une mauvaise visibilité, soit à la demande du Commandant de bord, soit pour des raisons de sécurité, sur l'ordre de l'Autorité Responsable du fonctionnement du balisage. Le taux est fonction du type de balisage installé sur la plate-forme.

Tableau n°3 : Redevance balisage

Redevance balisage

Tariff par movement en $ usd

Balisage simple

249

Balisage catégorie I

260

Balisage catégorie II

300

3.5.1.3. Redevances stationnement avion

La redevance par stationnement est due par tout aéronef stationnant sur les aires de trafic (poste de stationnement sur le trafic) ou dans les hangars de maintenance mis à la disposition de la RVA en zone technique ou entretien. Elle est calculée par tonnage et par heure de stationnement. Le poids pris en compte est le poids maximal du constructeur autorisé au décollage (PMAD) porté sur le certificat de navigabilité de l'appareil. La durée de stationnement est décomposée pour tout aéronef entre l'heure d'atterrissage et l'heure de décollage.

Franchise : Trafic domestique, une franchise de deux heures est accordée. Au-delà de cette durée, toute heure commencé est due. Pour le trafic international, aucune franchise n'est accordée. Toute heure commencée est due. La perception minimale est d'une heure.

Tableau n°4 : Redevancestationnement

Redevancestationnement

Tariff en $ usd

Sur les aires trafic (tarmac)

0,2$/tonne/heure

Hangar technique/entretien

0,12$/tonne/heure

Calculs des redevances de stationnement

ST=0,2$*poids de l'avion*nombre d'heures de stationnement

Heure de st= 2360-H d'arrivée+H de départ

Exemple1 : Un Antonov 26, poids 24 tonnes, arrive à Goma le 10/06/2015 à 11h30 pour décoller le 12/06/2015 à 8h00. Quelles sont ses heures de stationnement et sa redevance due.

Heure de St=2360-1130-0830=2030 (ou 20h30) = 21h.

Redev St. = 0,2$*24*21=100,8$

Exemple2 : Un Antonov 26, poids 24 tonnes, arrive à Goma le 11/06/2015 à 09h20 pour décoller le 20/06/2015 à 13h00. Quelles sont ses heures de stationnement et sa redevance due.

Jours de stationnement 8 ; H de ST = 24h*8=192 heures. H de stationnement = 2360-0920+1300=2740=28h. Heures totales de stationnement = 28h+192h=220h. Red St=0,2$*220*24=1056$

3.5.1.4. Redevances passager 

Pour l'utilisation des installations aménagées pour l'embarquement, le débarquement et l'accueil des passagers et du public.

Tableau n°5 : Redevance passage

Redevance passage

Tariff en $ usd

Trafic domestique

15$ par passager embarquant

Trafic international

25$ par passager embarquant

3.5.1.5. Redevances fret

Pour l'utilisation des installations aménagées pour l'embarquement, le débarquement des frets

Tableau n°6 : Redevance fret

Redevance fret

Tariff en $ usd

Trafic domestique

0,009$ par Kg de fret embarqué ou débarqué en provenance d'un aérodrome non géré par la RVA

Trafic international

0,036$ par Kg de fret embarqué ou débarqué

3.5.1.6. Redevances sécurité 

Calculées individuellement et ceci pour les aéronefs de plus de 20 places sur les vols domestiques au départ.

Tableau n°7 : Redevancesécurité

Redevancesécurité

Tariff en $ usd

Redevance

5$ par passager embarquant

3.5.1.7. Redevance sureté 

Vise de façon générale à contribuer à améliorer les conditions de sureté sur les plates-formes. Les sommes perçues aident à financer les investissements en matière de sureté.

Tableau n° 8 : Redevancesureté

Redevancesureté

Tariff en $ usd

Trafic domestique : passager embarquant l'aéroport ou aérodrome

3$ par passager embarquant

Trafic international ; passager embarquant l'aéroport international et assimilé

6$ par passager embarquant

Trafic international des passagers embarquant sur un vol international

10$ par passager embarquant

3.5.1.8. IDF 

Infrastructure DevelopmentFound (Fonds de développement des infrastructures) de l'aéroport. C'est ce qu'on appelle Go Pass pour les passagers et IDF fret pour les frets. Calculé selon que l'aéronef fait son trafic domestique (aéroport national et aéroport international) ou trafic international.

Tableau n° 9 : IDEF Passager

IDEF Passager

Tariff en $ usd

Trafic domestique (vol national)

3$ par passager embarquant ou débarquant en provenance de l'aéroport non géré par la RVA

Trafic international (vol international)

IDF fret domestique (vol nat.)

0,009$ par Kg de fret embarqué

IDF fret internat. (vol intern.)

0,005$ par Kg de fret embarqué

IDF fret internat. (vol intern.)

0,07$ par Kg de fret débarqué

3.5.1.9. Redevance de service de navigation aérienne (route et survol)

La redevance de route est perçue pour l'usage des aides et services en route fournis par la RVA en espace supérieur (>Fly Level 245) et ou espace inférieur (<Fly Level 245) quelque soit le point de départ (ou point d'entrée) et destination (ou point de sortie) dans l'espace aérien congolais. Les vols en provenance de ou à destination des aéroports non géré par la RVA ne sont pas exonérés du paiement de redevance route. La redevance s'applique aux vols VFR comme aux vols IFR. Le montant à payer est déterminé par la formule ci-après :

R : Redevance

Tu : Taux unitaire

D : Distance parcourue en Kg

PMAD : Poids Maximum Autorisé au Décollage

Le taux unitaire est de :

a) Espace supérieur (>FL 245) 45$ : service de contrôle en route

b) Espace inférieur (<FL 245) 25$ : Service d'information

3.5.2. Redevances extra aéronautique ou domaniales

3.5.2.1. Occupation des locaux

Tableau n°10 : Boutiques, bars, buffets, restaurants, kiosques

Type de surface

Aéroport intern.

Aéroport nat. 1ère classe

Aéroport nat. 2e classe

Aerodrome

Boutiques en zone réservée

12,5$

9$

7,5$

5$

Boutique en zone privée

9$

6$

5,5$

3$

Intérieur aérogare : bars, buffets, restaurants, kiosques

12$

10$

8$

6$

Kiosque extérieur érigé par la RVA

7,5$

6$

5$

3$

Kiosque extérieur érigé par le client perception minimum

1,5$

100$

1$

84$

0,8$

70$

0,5$

50$

Tableau n°11 : Bureau, locaux, entrepôts, ateliers, hangars

Type de surface

Aéroport intern.

Aéroport nat. 1ère classe

Aéroport nat. 2e classe

Aerodrome

Bureau, locaux

7$

6$

4,5$

3$

Entrepôts, ateliers

3$

2,5$

2$

1$

Hangars

2$

1,6$

1,5$

1$

3.5.2.2. Autres espaces et locaux pour redevances extra aéronautique

- Occupation des terrains nus

- Installations des stockages et distribution de carburant

- Vitrines

- Publicité

- Distribution automatique

- Redevance commerciale

- Titre d'accès en zone réservées (badges et vignettes)

- Tarif du stationnement des véhicules dans le parking

- Assistance anti-incendie

- Comptoir d'enregistrement

- Prise des vues

- Formation

- Statistique trafic

- Information aéronautiques

CHAPITRE V. ANALYSE, PRÉSENTATION ET INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS

1.1.8. 4.0. INTRODUCTION

Dans ce chapitre, nous allons présenter les variables ressorties de notre enquête. Premièrement, nous présenterons notre population d'étude, détermination de la taille d'échantillon et outils techniques utilisés et deuxièmement de l'interprétation des résultats de l'enquête menée auprès du personnel de la RVA.

1.1.9. 4.1. POPULATION D'ÉTUDE

V.1.1. Présentation de la population d'étude

La population de notre étude est constituée de tous les agents de la Régie des Voies Aériennes (RVA) Goma qui est une entreprise qui oeuvre dans plusieurs domaines : l'administration, finances, police, sécurité, technique, approvisionnement des outils, le commerce, circulation aérienne, météorologique. La RVA a, au total, 189 agents dont 173 permanents et 16 temporaires.

4.1.2. Détermination de la taille d'échantillon

Selon le professeur Docteur NTABE NAMEGABE (2014), dans son cours de recherche action : la détermination de la taille de l'échantillon se calcul en utilisant la formule de LYNCH ou FISHER. Dans ce présent travail, nous allons utiliser la formule de LYNCH qui est comme suit :

Avec :

n = taille d'échantillon

N = Nombre d'habitants (population)

P = Prévalence attendue, comme cette prévalence est inconnue, nous prenons p = 50%

d = marge d'erreur que nous décidons de choisir soit 5% (0.05)

z = valeur de la déviation standard qui est de 1.96

Nous avons alors :

4.1.3. Outils techniques utilisés pour la récolte et le traitement des données 

Nous avions utilisé les logiciels SPSS et MS Word pour bien traiter nos données portant du questionnaire.

4.1.3.1. Déroulement de l'enquête proprement dite

Le questionnaire a été administré sous forme d'interview à la quelle le répondant a fourni des éléments de réponses relatifs à l'utilisation de l'outil internet au sein de l'entreprise Régie des Voies Aériennes. Un questionnaire a été utilisé pour interroger 127 sujets notre échantillon.

4.1.3.2. Traitement et analyse des données avecSPSS

Après collecte des données quantitatives, les informations récoltées ont été saisies et analysées en utilisant le logiciel SPSS. La saisie du travail a été élaborée en utilisant le logiciel Word.

1.1.10. 4.2. PRÉSENTATION DE L'ÉCHANTILLON

Ici il sied de présenter le résultat de l'enquête menée au personnel de la Régie des Voies Aériennes dans différents tableaux selon les opinions de notre échantillon comme spécifié ci-haut.Ce point constitue la partie pratique par laquelle nous présentons et analysons les résultats obtenus auprès de 127 enquêtés de notre recherche.

4.2.1. Identification des répondants

Tableau n°13 : Répartition de nos enquêtés selon le genre

 

Effectifs

Pourcentage

Féminin

86

67,7

Masculin

41

32,3

Total

127

100,0

Source : Données de notre enquête sur SPSS récoltée auprès de notre population d'étude, Septembre 2015.

Commentaire : Il ressort de ce tableau que 86 soit 67,7% des nos répondants sont des femmes et 41 sujet soit 32,3% des hommes.

Tableau n°14 : Représentation de nos enquêté selon leur tranches d'âge

 

Effectifs

Pourcentage

18 à 30 ans

35

27,6

31 à 40 ans

83

65,4

Plus de 41 ans

9

7,1

Total

127

100,0

Source : Données de notre enquête sur SPSS récoltée auprès de notre population d'étude, Septembre 2015.

Commentaire : Il ressort de ce tableau que 83 sujets soit 65,4% de nos enquêtés sont dans la tranche l'âge de 31 à 40 ans, 35 sujets soit 27,6% ont l'âge compris entre 18 et 30 ans et 9 sujets soit 7,1% ont plus de 41 ans.

Tableau n°15 : Nos enquêtés selon leurs niveaux d'étude

 

Effectifs

Pourcentage

D6N

26

20,5

Université

98

77,2

Autre formation

3

2,4

Total

127

100,0

Source : Données de notre enquête sur SPSS récoltée auprès de notre population d'étude, Septembre 2015.

Commentaire : A la lumière de ce tableau, nous remarquons que la majorité des agents de la RVA, 98 sujets soit 77,2%, sont universitaires et 26 soit 20,5% sont D6N (Diplôme d'État en 6e année Secondaire) et ceux qui ont fait autres formations sont 3 sujets soit 2,7%.

Tableau n°16 : Nos enquêtés selon leurs domaines de service

 

Effectifs

Pourcentage

Administration

27

21,3

Technique

61

48,0

Sécurité

23

18,1

Finance

4

3,1

Moyens Généraux

8

6,3

Division Commerciale

4

3,1

Total

127

100,0

Source : Données de notre enquête sur SPSS récoltée auprès de notre population d'étude, Septembre 2015.

Commentaire : Ce tableau nous montre que 61 sujets soit 48,0% sont des techniciens, 27 sujets soit 21,3% oeuvrent dans l'administration, 23 sujets soit 18,1% de la sécurité, les Moyens généraux 8 sujets soit 6,3%, finance 4 sujets soit 3,1% et division de commerciale 4 sujets soit 3,1%.

Tableau n°16 : Nos enquêtés selon l'ancienneté au service

 

Effectifs

Pourcentage

1 à 4 ans

28

22,0

5 à 10 ans

60

47,2

11 à 20 ans

31

24,4

Plus de 21 ans

8

6,3

Total

127

100,0

Source : Données de notre enquête sur SPSS récoltée auprès de notre population d'étude, Septembre 2015.

Commentaire : Ce tableau nous montre que la majorité des agents de la RVA qui ont déjà réalisé entre 5 et 10 anssont 60 sujets soit 47,2%, ceux ayant totalisé entre 11 à 20 ans au service de la RVA sont 31 sujets soit 24,4%. Nos répondants entre 1 à 4 ans d'ancienneté sont 28 sujets soit 22,0% et ceux qui ont plus de 21 ans sont 8 sujets soit 6,3%.

1.1.11. 4.3. PRÉSENTATION DES RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE

Voici ci-dessous les opinions de notre échantillon d'une manière logique selon les différentes questions soumises à nos enquêtés suivies des commentaires avant d'interpréter les résultats.

Tableau n°17 : Avez-vous fait la formation en informatique?

 

Effectifs

Pourcentage

Oui

70

55,1

Non

57

44,9

Total

127

100,0

Source : Données de notre enquête sur SPSS récoltée auprès de notre population d'étude, Septembre 2015.

Commentaire : Ce tableau nous dit que 70 sujets soit 55,1% de nos répondants ont fait la formation en informatique alors que ceux qui n'en ont pas fait sont 57 sujets soit 44,9%.

Tableau n°18: Pourquoi vous n'avez pas fait la formation en Informatique?

 

Effectifs

Pourcentage

Pas nécessaire

23

18,1

Pas du temps

34

26,8

Total

57

44,9

Absentions

70

55,1

 

127

100,0

Source : Données de notre enquête sur SPSS récoltée auprès de notre population d'étude, Septembre 2015.

Commentaire : Il ressort de ce tableau que 70 sujets soit 55,1% de nos répondants se sont abstenus car ils ont fait la formation en informatique. 34 sujets soit 26,8% de nos répondants ont affirmé qu'ils n'avaient pas du temps de suivre la formation en informatique et en fin 23 sujets soit 18,1% ont dit que la formation en informatique n'était pas nécessaire.

Tableau n°19: Avez-vous un ordinateur pour vos services?

 

Effectifs

Pourcentage

Oui

75

59,1

Non

52

40,9

Total

127

100,0

Source : Données de notre enquête sur SPSS récoltée auprès de notre population d'étude, Septembre 2015.

Commentaire : À la lumière de ce tableau, nous constatons que 75 sujets soit 59,1% de nos répondants ont des ordinateurs pour leurs services contre52 sujets soit 40,9% qui n'en n'ont pas ce qui peut handicaper et alourdir leurs services.

Tableau n°20: Pourquoi n'avez-vous pas d'ordinateur pour vos services?

 

Effectifs

Pourcentage

Pas nécessaire

17

13,4

Pas d'ordinateurs suffisants

32

25,2

Autre

3

2,4

Total

52

40,9

Absentions

75

59,1

Total

127

100,0

Source : Données de notre enquête sur SPSS récoltée auprès de notre population d'étude, Septembre 2015.

Commentaire : Selon ce tableau, 75 sujets enquêtés soit 59,1% se sont abstenus parce qu'ils possèdent des ordinateurs pour leurs services. 32 sujets soit 25,2% n'ont pas d'ordinateurs parce que, affirment-ils, que ces outils sont insuffisants dans l'entreprise; 17 sujets soit 13,4% ont dit que l'ordinateur n'est pas nécessaire pour leurs services et 3 sujets soit 2,4% ont répondu autrement.

Tableau n°21: Vous connectez-vous à l'internet (par ordinateur, tablette, Smartphone, téléphone)?

 

Effectifs

Pourcentage

Oui

119

93,7

Non

8

6,3

Total

127

100,0

Source : Données de notre enquête sur SPSS récoltée auprès de notre population d'étude, Septembre 2015.

Commentaire : Il ressort de ce tableau que 119 sujets soit 93,7% des agents de la RVA se connectent à l'internet par ordinateur, tablette, Smartphone ou téléphone et 8 sujets soit 6,3% ne se connectent pas à l'internet.

Tableau n°22: Que vous fournit la connexion internet?

 

Effectifs

Pourcentage

Actualité

44

34,6

Courriers électroniques (E-mails)

70

55,1

Divertissement

3

2,4

Autre

2

1,6

Total

119

93,7

Absentions

8

6,3

Total

127

100,0

Source : Données de notre enquête sur SPSS récoltée auprès de notre population d'étude, Septembre 2015.

Commentaire : Ce tableau nousprouve que la plus part des agents de la RVA, 70 sujets soit 55,1%, utilisent la connexion internet pour la transmission des E-mails (lettres administratives, rapport d'activités ; 44 sujets soit 34,6% l'utilisent pour l'actualité ; 3 sujets soit 2,6% de nos répondants se divertissent à l'internet et 2 sujets soit 1,6% ont répondu autrement.

Tableau n°23: Opinion des enquêtés face à l'importance de l'internet à la RVA

 

Effectifs

Pourcentage

Faciliter le travail

115

90,5

Augmenter les recettes

4

3,1

Faire tomber l'entreprise

5

4

Informer les clients

3

2,4

Total

127

100,0

Source : Données de notre enquête sur SPSS récoltée auprès de notre population d'étude, Septembre 2015.

Commentaire : La lecture de ce tableau stipule que l'internet facilite le travail à la RVA, affirment115 sujets enquêtés soit 94,5%, faire tomber l'entreprise d'après 5 sujets enquêtés soit 4%, l'augmentation des recettes selon 4 sujets soit 3,1% et en fin, l'internet informe les clients d'après sujets soit 2,4%.

Tableau n°24: Pourquoi, certains agents ne se connectent pas à l'internet?

 

Effectifs

Pourcentage

Ignorance

113

89,0

Escroquerie

9

7,1

Pas important

4

3,1

Autre

1

0,8

Total

127

100,0

Source : Données de notre enquête sur SPSS récoltée auprès de notre population d'étude, Septembre 2015.

Commentaire : L'ignorance pousse certaines personnes de ne pas se connecter à l'internet, selon 113 sujets enquêtés soit 89,0% de nos enquêtés ; 9 sujets soit 7,1% ont affirmé que certains ne se connectent pas à l'internet pour éviter l'escroquerie ; 4 sujets soit 3,1% de nos répondants ont dit que l'internet n'est pas importants et 1 sujet soit 0,8% ont évoque autres causes.

Tableau n°25: Opinion de l'échantillon face aux dangers de l'internet

 

Effectifs

Pourcentage

Délinquance

47

37,0

Fraude

11

8,7

Détruire les foyers et relations

67

52,8

Autre

2

1,6

Total

127

100,0

Source : Données de notre enquête sur SPSS récoltée auprès de notre population d'étude, Septembre 2015.

Commentaire : À la lumière de ce tableau, nous constatons que le danger de l'internet sont la destruction des foyers et relations, d'après 67 sujets soit 52,8%, la délinquance selon 47 sujets soit 37,0% d'enquêtés, la fraude pour 11 sujets soit 8,7% et autres dangers évoqués par 2 sujets soit 1,6%.

Tableau n°26: Selon vous, l'État (instances juridiques) s'implique-t-il dans (contrôle) ce domaine?

 

Effectifs

Pourcentage

Oui

5

3,9

Non

122

96,1

Total

127

100,0

Source : Données de notre enquête sur SPSS récoltée auprès de notre population d'étude, Septembre 2015.

Commentaire : Il ressort de ce tableau que les instances juridiques de l'État ne s'impliquent pas dans le contrôle de ce qui se passe à travers cette nouvelle technologie de l'information et de la communication, témoignent 122 sujets enquêtés soit 96,1% par contre 5 sujets soit 3,9% constate que l'État s'y implique.

Tableau n°27: Pourquoi l'État ne s'implique pas dans le contrôle de l'internet?

 

Effectifs

Pourcentage

Pouvoir limité

9

7,1

Négligence

67

52,8

Incompétence

45

35,4

Autre

1

0,8

Total

122

96,1

Absentions

5

3,9

Total

127

100,0

Source : Données de notre enquête sur SPSS récoltée auprès de notre population d'étude, Septembre 2015.

Commentaire : de ce tableau, il se note que 67 sujets soit 52,8% de nos répondant témoignent que l'État néglige et n'arrive pas à dénicher les aspects immoraux qui sont publiés sur la toile, en outre, abordant le même logique 45 sujets soit 35,4%parlent de l'incompétence de l'État, limite du pouvoir de l'État selon 9 sujets soit7,1%et 1 sujet soit 0,8% de nos enquêtés a évoqué autre cause.

A la lumière de ce qui précède, pour clore ce chapitre, voici ci-dessous une interprétation statistique susceptible aux deux variables « niveau d'étude » et « domaine de service ».

4.2.3. Interprétations statistiques « Test de KHI2 »

Les résultats issus du test de Khi2 nous permet de constater queles variables « niveau d'étude » et « domaine de service » de nos enquêtés ont des liens d'association avec la variable « se connecter à l'internet (par ordinateur, tablette, Smartphone, téléphone) » étant donné que la valeur du khi deux calculé est supérieure au khi deux de la table.Autrement dit nous avons rejeté l'hypothèse d'indépendance de sous échantillon. Ceci nous permet d'affirmer que le fait de se connecter à l'internet via les appareils électronique est associable auniveau d'étude  et domaine de service. Comme le confirme les tableaux suivants :

Tableau n°28: Vous connectez-vous à l'internet (par ordinateur, tablette, Smartphone, téléphone)? * Niveau d'étude

Tableau croisé

 

Niveau d'étude

Total

D6N

Université

Autre form

Vous connectez-vous à l'internet (par ordinateur, tablette, Smartphone, téléphone)?

Oui

Effectif

19

97

3

119

% du total

15,0%

76,4%

2,4%

93,7%

Non

Effectif

7

1

0

8

% du total

5,5%

0,8%

0,0%

6,3%

Total

Effectif

26

98

3

127

% du total

20,5%

77,2%

2,4%

100,0%

KHI-DEUX=23,565, Degré de liberté (ddl)=2, P=0,00025(*)

Source : Données de notre enquête sur SPSS

Commentaire : De ce tableau nous remarquons que le niveau d'étude joue sur le fait de se connecter ou non à l'internet. Ainsi, la valeur du Khi-deux issu du croisement des variables se connecter à l'internet (par ordinateur, tablette, Smartphone, téléphone) et niveau d'étude de l'enquêté est de 23,565 à 2 degré de liberté. Or à ce degré le p-value est de 0,000 largement inférieur à 5% notre seuil de significativité. Cela nous pousse à rejeter l'hypothèse d'indépendance de sous échantillon et par là confirmé qu'il y a un lien d'association entre les variables croisées. En d'autres termes, le fait de se connecter à l'internet est lié au niveau d'étude.

Tableau n°29:Vous connectez-vous à l'internet (par ordinateur, tablette, Smartphone, téléphone)? * Domaine de service

Tableau croisé

 

Domaine d'étude de l'enquêté

Total

Admin

Techn

Sécur

Finan

Moy.Gén

Div Com

Vous connectez-vous à l'internet (par ordinateur, tablette, Smartphone, téléphone)?

Oui

Effectif

26

61

16

4

8

4

119

% du total

20,5%

48,0%

12,6%

3,1%

6,3%

3,1%

93,7%

Non

Effectif

1

0

7

0

0

0

8

% du total

0,8%

0,0%

5,5%

0,0%

0,0%

0,0%

6,3%

Total

Effectif

27

61

23

4

8

4

127

% du total

21,3%

48,0%

18,1%

3,1%

6,3%

3,1%

100,0%

KHI-DEUX=28,184Degré de liberté (ddl)=5 P=0,000

Source : Données de notre enquête sur SPSS

Commentaire : Ce tableau nous permet de constater que le domaine de service influence le fait de se connecter ou non à l'internet. Ainsi, la valeur du Khi-deux issu du croisement des variables se connecter à l'internet (par ordinateur, tablette, Smartphone, téléphone) et domaine de service de l'enquêté est de 28,184 à 5 degré de liberté. Or à ce degré le p-value est de 0,000 largement inférieur à 5% notre seuil de significativité. Cela nous pousse à rejeter l'hypothèse d'indépendance de sous échantillon et par là confirmé qu'il y a un lien d'association entre les variables croisées. Autrement dit, le fait de se connecter à l'internet est lié au domaine de service.

1.1.12. 4.4. INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS

Dans ce point, nous allons affronter les résultats obtenus auprès de nos enquêtés et les hypothèses émises à l'introduction de notre travail.

Eu égard aux résultats présentés et analysés ci-haut, rappelons que cette étude relève de « l'Internet et son Impact dans les organisations de Goma, Cas spécifique de la Régie des Voies Aériennes (RVA) Goma ».

Toutefois, il est utile de signifier que la pertinence de l'usage de la connexion Internet au sein des organisations regorge une logue liste des avantages dans presque tous les domaines de la vie en faveur de l'entreprise et son public cible par rapport aux innovations actuelles.

En effet, les résultats de cette recherche indiquent que notre échantillon était constitué de 127 sujets tous agents au sein de la RVA Goma, dont 67,7% de femmes et 32,8% des hommes (tab.13). Parmi eux 64,4% ont l'âge variant, 27,6% sont entre 18 et 30 ans, 27,6% et 7,1% leur âge est plus de 41 ans (tab.14).

A la lumière du tableau n°15, nous remarquons que la majorité des agents de la RVA, soit 77,2%, sont des universitaires et 20,5% sont D6N (Diplôme d'État en 6e année Secondaire) et ceux qui ont fait autres formations sont 2,7%. Nous remarquons que 48,0% de notre population d'étude sont dans le domaine technique, 21,3% oeuvrent dans l'administration, ceux des Moyens généraux évoluent à 6,3%, nos répondants dans le domaine de finance et commerciale sont égaux, soit 3,1% pour chaque secteur. Pour la majorité de nos répondants, soit 47,2% leur ancienneté varie entre 5 et 10 ans, 24,4% ont totalisé entre 11 à 20 ans du service de la RVA, 22,0% ont entre 1 à 4 ans d'ancienneté et 6,3% ont plus de 21 ans d'ancienneté (tab.16).

À la question « d'avoir fait la formation en informatique », les avis de nos enquêtés sont mentionnés dans le tableau n°17 qui nous prouve que 55,1% ont fait cette formation et 44,9% disent le contraire. Cette réalité est prouvée par le tableau n°18 où55,1% de nos enquêtés se sont abstenus par ce qu'ils ont fait la formation en informatique. Par contre, 26,8% ont affirmé qu'ils n'ont pas du temps pour faire la formation en informatique et en fin 18,1% ont dit que la formation en informatique n'était pas nécessaire. A la lumière de ce qui précède, 59,1% de nos répondants ont des ordinateurs et 40,9% de l'échantillon n'en n'ont pas. Ce qui prouve qu'à la RVA tous les bureaux n'ont pas d'ordinateurs (tab.19). Cette réalité est visible dans le tableau n°20 où la majorité de ceux qui n'ont pas d'ordinateurs soit 25,2% ont affirmé que ces outils sont insuffisants, 13,4% ont dit que l'ordinateur n'est pas nécessaire pour leurs services.

S'agissant de la connexion internet, les résultats du tableau n°21 montrent 93,7% des agents de la RVA se connectent à l'internet pardifférents outils : ordinateur, tablette, Smartphone ou téléphonecontre 6,3% qui ne se connectent pas à l'internet.

A ce qui concerne les avantages qu'ont les utilisateurs de l'internet à la RVA, les opinions de l'échantillon prouvent en suffisance que beaucoup l'utilisent pour la transmission de leurs courriers électroniques (les E-mails) à 55,1%, découverte de l'actualité à 34,6% indique le tableau n°22. Cet avantage est visible dans le tableau n°23 l'internet facilite le travail dans une organisation à 90,5%, augmente les recettes et informe les clients. Les résultats de ces deux tableaux confirment notre hypothèse selon laquelle l'internet amène l'organisation à se démarquer des autres par sa facilitation du travail, dans le traitement et transmission rapide et simples des informations.

Ce pourquoi, en voyant notre originalité de réseau des réseaux pour la bonne évolution de l'entreprise 89,0% de notre échantillon conclu, pendant nos enquêtes, que : « ne pas avoir l'habitude de se connecter à l'internet est lié à son l'ignorance » indique le tableau n°24.

En revanche, la façon de s'échanger sur l'internet aurait également des dangers tel que la destruction des foyers et relations à 52,8%, la délinquance (surtout pour les adolescents) à 37,0% et la fraude à 8,7% indique le tableau n° 25. De ces résultats des désavantages, nous confirmons notre deuxième hypothèse selon laquelle la destruction des foyers et des relations, la délinquance, les fraudes par leshackers ( pirates informatiques) seraient une liste non exhaustive dangers liés à l'internet.

Cependant, de ces inconvenants liés à l'immoralité d'origine personnelle, sociale ou d'ordre organisationnel, voir tableau n°26, montre d'ambleur comment les enquêtés témoignent que l'État ne s'implique pas au contrôle de ce média de mass d'après 96,1% pour les enquêtés, l'État aurait une négligence à 52,8% incompétence à 35,4%, pouvoir limité à 7,1% indique le tableau n°27. Les résultats de ces tableaux n°26 et n°27 confirme notre troisième hypothèse qui stipule que l'implication des instances juridiques de l'État liée dans cette nouvelle technologie de l'information et de la communication serait loin de sa portée si elles le ne négligeraient ou si elles seraient incapables de le contrôler. Ceci impliquerait son faible pouvoir dans l'utilisation de l'internet.

S'agissant de l'Interprétation statistique du test de KHI2 selon le tableau n° 28 nous remarquons que le niveau d'étude joue sur le fait de se connecter ou non à l'internet. Ainsi, la valeur du Khi-deux issu du croisement des variables se connecter à l'internet (par ordinateur, tablette, Smartphone, téléphone) et le niveau d'étude de l'enquêté est de 23,565 à 2 degré de liberté. Or à ce degré le p-value est de 0,000 largement inférieur à 5% notre seuil de significativité. En ceci, nous rejetons l'hypothèse d'indépendance de sous échantillon et par là confirmé qu'il y a un lien d'association entre les variables croisées.

En outre, le tableau n°29 nous permet de constater que le domaine de service influence le fait de se connecter ou non à l'internet. Ainsi, la valeur du Khi-deux issu du croisement des variables se connecter à l'internet (par ordinateur, tablette, Smartphone, téléphone) et domaine de service de l'enquêté est de 28,184 à 5 degré de liberté. Or à ce degré le p-value est de 0,000 largement inférieur à 5% notre seuil de significativité. Par conséquent nous rejetons l'hypothèse d'indépendance de sous échantillon et confirmons qu'il y a un lien d'association entre les variables croisées. Autrement dit, le fait de se connecter à l'internet est lié au domaine de service.

CONCLUSION GÉNÉRALE

Nous voici au terme de notre travail portant sur : « L'Internet et son Impact dans les organisations de Goma, Cas spécifique de la Régie des Voies Aériennes (RVA) Goma ».

Pour mener cette étude, nous nous sommes posé trois questions :

- Quel est l'impact de l'internet sur la vie d'une organisation et/ou sa considération dans les entreprises ?

- Quelles sont les conséquences négatives liées à l'internet ?

- Les instances juridiques de l'État s'impliquent-elles dans cette nouvelle technologie de l'information et de la communication ?

Pour répondre à ces questions, nous avons émis des hypothèses suivantes, que nous avions vérifiées tout au long de notre investigation à l'aide des méthodes et techniques choisies :

- L'Internet amènerait une organisation à se démarquer des autres par sa facilitation du travail dans le traitement et transmission rapide des informations,et ainsi, l'Internet serait considéré par ses utilisateurs ;

- Comme toute oeuvre humaine, il est des principes, loi, règle à respecter. Le contraire provoquerait des méfaits. Du même angle, la destruction des foyers et des relations, la délinquance, les fraudes les hackers (pirates informatiques) seraient une liste non exhaustive dangers liés à l'internet.

- L'implication des instances juridiques de l'État liée dans cette nouvelle technologie de l'information et de la communication serait loin de sa portée si elles le ne négligeraient ou si elles seraient incapables de LE contrôler. Ceci impliquerait son faible pouvoir dans l'utilisation de l'internet.

Il convient de rappeler que nous nous sommes fixé comme objectif de:Déterminer l'impact de l'Internet pour l'amélioration du système de traitement et transmission des données dans une organisation suite à sa rapidité et la facilité, d'une part, et dans la sauvegarde des données durant un temps très long, d'autres part, voilà nos deux préoccupations qui sous-tendent la réalisation de cette étude.

Pour la récolte des données suivant les objectifs à atteindre et les informations à recueillir, les méthodes fonctionnelle combinées aux approches historiques, statistique et la méthode analytico- synthétique nous ont été utiles ensemble avec les techniques d'observation, d'interview, de questionnaire, Technique de documentation nous ont permis de récolter, auprès des nos enquêtés, des opinions nécessaires en rapport avec notre objet d'étude. Les logiciels SPSS et MS Office (Word) nous ont été indispensables pour la saisie, le dépouillement et l'analyse statistiques des résultats.

A l'issu du dépouillement, les principaux résultats obtenus auprès de 127 sujets enquêtés au sein de la Régie des Voies Ariennes (RVA) sont les suivants :

- A la lumière de ce qui précède, 59,1% de nos répondants ont des ordinateurs et 40,9% de l'échantillon n'en n'ont pas. Ce qui prouve qu'à la RVA tous les bureaux n'ont pas d'ordinateurs (tab.19). Cette réalité est visible dans le tableau n°20 où la majorité de ceux qui n'ont pas d'ordinateurs soit 25,2% ont affirmé que ces outils sont insuffisants, 13,4% ont dit que l'ordinateur n'est pas nécessaire pour leurs services.

- S'agissant de la connexion internet, les résultats du tableau n°21 montrent 93,7% des agents de la RVA se connectent à l'internet par différents outils : ordinateur, tablette, Smartphone ou téléphone contre 6,3% qui ne se connectent pas à l'internet.

- A ce qui concerne les avantages qu'ont les utilisateurs de l'internet à la RVA, les opinions de l'échantillon prouvent en suffisance que beaucoup l'utilisent pour la transmission de leurs courriers électroniques (les E-mails) à 55,1%, découverte de l'actualité à 34,6% indique le tableau n°22. Cet avantage est visible dans le tableau n°23 qui témoigne que l'internet facilite le travail dans une organisation à 90,5%, augmente les recettes et informe les clients. Les résultats de ces deux tableaux confirment notre hypothèse selon laquelle l'internet amènerait l'organisation à se démarquer des autres par sa facilitation du travail, dans le traitement, transmission rapide et simples des informations.

- En revanche, la façon de s'échanger sur l'internet regorge également des dangers tel que la destruction des foyers et relations à 52,8%, la délinquance (surtout pour les adolescents) à 37,0% et la fraude à 8,7% indique le tableau n° 25. De ces résultats des désavantages, nous confirmons notre deuxième hypothèse selon laquelle la destruction des foyers et relations, la délinquance, les fraudes par les hackers ( pirates informatiques) seraient une liste non exhaustive des dangers liés à l'internet.

- Cependant, nos enquêtés témoignent dans le tableau n°26 que l'État ne s'implique pas au contrôle de ce média de mass d'après 96,1% pour les enquêtés, l'État aurait une négligence à 52,8% incompétence à 35,4%, pouvoir limité à 7,1% indique le tableau n°27. Les résultats de ces tableaux n°26 et n°27 confirme notre troisième hypothèse qui stipule que l'implication des instances juridiques de l'État liée dans cette nouvelle technologie de l'information et de la communication serait loin de sa portée si elles le ne négligeraient ou si elles seraient incapables de le contrôler. Ceci impliquerait son faible pouvoir dans l'utilisation de l'internet.

Les résultats issus du test de Khi2 nous permet de constater queles variables « niveau d'étude » et « domaine de service » de nos enquêtés ont des liens d'association avec la variable « se connecter à l'internet (par ordinateur, tablette, Smartphone, téléphone) » étant donné que la valeur du khi deux calculée est supérieure au khi deux de la table.Autrement dit nous avons rejeté l'hypothèse d'indépendance de sous échantillon. Ceci nous permet d'affirmer que le fait de se connecter à l'internet via les appareils électronique est associable auniveau d'étude  et domaine de service. Comme le confirme les tableaux suivants Eu égard de ces résultats, nous considérons que nos objectifs sont atteints et que les hypothèses au préalables sont confirmées.

En terme, le domaine de l'internet étant très vaste, nous ne nous prétendons pas avoir tout épuisé. Nous ouvrons les horizons et encourageons d'avance, tout chercheur qui voudra nous compléter ou approfondir cette recherche.

RECOMMANDATIONS

A l'issue de ce travail et compte tenu des observations faites, nous pouvons nous permettre de formuler les recommandations suivantes:

- À la Régie des Voies Aériennes Goma

Nous recommandons d'augmenter les ordinateurs car plus de 40% des agents n'en n'ont pas, alors que la RVA est une grande entreprise de technique et communication, c'est un dérapage et un déraillement non négligeable. Par ce que plus de la moitié de ce 40% ont témoigné que les ordinateurs sont insuffisants. De rendre effectif la connexion internet à tous ses agents en vue de faciliter la communication de l'internet et externe et d'autres services. De conscientiser ses agents sur l'utilisation de l'internet qui n'est pas un outil de divertissement mais un outil du travail et de l'information. De recruter un personnel qui a au moins atteint le niveau universitaire ayant des avancées dans le domaine de l'informatique.

- Au Gouvernement Congolais (Central et Provincial)

Que le Gouvernement Congolaisrecycle les agents au sein du ministère de Média et Télécommunication dans le but d'augmenter la capacité du contrôle et gestion du domaine de l'internet. Ainsi, les instances juridiques auraient augmenté leur pouvoir de manager les conséquences liées à l'internet.

- Aux chercheurs, étudiants et élèves

Que les chercheurs, les étudiants, les élèves s'en servent de ce condensé des données pour enrichir leurs travaux. D'utiliser l'internet pour des faits utiles, notamment un centre des bibliothèques, un centre de rencontre, un centre du savoir, un centre de nouer les relations et de gagner la vie. D'utiliser les logiciels récents qui faciliteront leurs travaux à l'instar de MS Office, SPSS.

- Aux parents en responsables des familles

D'instruire leurs enfants, dès le bas âge, sur l'utilisation positive et profitable de l'internet et ainsi d'éviter la délinquance que l'internet provoquerait, de lutter conter et réduire le nombre de hackers et fraudes.

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1.1.13. I. OUVRAGE, NOTES DE COURS ET MÉMOIRE

1. ACOE_ (Audition au Conseil d'Orientation de l'Emploi) de Géraldine RIEUCAU à partir des travaux de Géraldine Rieucau et Emmanuelle MARCHAL, le 18 novembre 2014.

2. DAMAK,B., l'internet au service de l'expert comptable, Mémoire,Université de SFAX pour le Sud, 2004

3. CHIMERE, D., Cours d'initiation à la recherche scientifique, Cours inédit, G2 ISIG-Goma, 2010-2011.

4. MWEZE CHIRHULWE NKINGI,D., Histoire de la communication, cours, Facultés Catholiques de Kinshasa, 1995.

5. Elie Michel « Le fossé numérique. L'Internet, facteur de nouvelles inégalités ? », Problèmes politiques et sociaux,in « La Documentation française », n° 861, août 2001.

6. GANSOUWEWE, Influences socio-éducatives de l'Internet sur les jeunes scolarisés des enseignements secondaires de Cotonou, mémoire online, inédit, 2006-2007

7. Graham, S., Lowe,Travail et informatisation, Alberta-Canada,1997

8. Grawitz, M. et Pinto, méthodes des sciences sociales, 3e Ed, Paris, Dolloz, 1964

9. OMARI SAIDY, J.C., Intégration des nouvelles technologies de l'information et de la communication dans les entreprises médiatiques, mémoire, inédit, UNIC Goma, 2009 - 2010.

10. MICHEL, J., l'impact d'internet sur le développement culturel, social et économique, BELGRADE, MAI 1997

11. MARTHOZ, J.P.,Et maintenant, le monde en bref, les médias et le nouveau désordre mondial, Paris, 2000

12. KISANGANI, E., Initiation à la Recherche Scientifique, cours, G2, UNIGOM,2011-2012.

13. SUNGUMUANDANTELA, M.M.,Les nouvelles organisations et transformations du travail: Les métiers face aux nouvelles technologies de l'information et de la communication : Mémoire online, Université Protestante au Congo, inédit, 2007

14. Notes du cours des « réseaux sociaux », L2 SIC, UNIC Goma, 2014-2015.

15. OMC, Le commerce électronique dans les pays en développement possibilités offertes aux petites et moyennes entreprises et difficultés rencontrées, 2013.

16. PARAIRE Philip et Allié, Géant de Communication, Livre de 10 à 15 ans, Morris HACHETTE

17. MASSANT, R., Guide pour les utilisateurs d'Internet, Bruxelles, Centre de Recherches Informatique et Droit,2011.

1.1.14. II. DICTIONNAIRES

- Petit ROBERT,Paris, Le Robert, 1990

- LAROUSSE, Mini dictionnaire de Français, Edition 2004.

- Micro ROBERT, Canada, Montréal, le Robert, 1991.

1.1.15. III. WEB

- http://fr.wikipedia.org/wiki/Explication

- http://www.rva-rdc.com/doc/ais.pdf visité le 7 juillet 2015

- Larousse online, www.larousse.fr/dictionnaires/francais/définition/22700?q=Définition#22580 visité le 11 septembre 2015.

- http://fr.wikipedia.org/wiki/Cha%C3%AEne_de_t%C3%A9l%C3%A9vision

Liste des tableaux

Tableau n°1 : Armoire virtuel et armoire physique 20

Tableau n°2 : La RDC, sous la gestion de la RVA, gère 54 aéroports et aérodromes: 25

Tableau n°3 : Redevance balisage 42

Tableau n°4 : Redevance stationnement 42

Tableau n°5 : Redevance passage 43

Tableau n°6 : Redevance fret 43

Tableau n°7 : Redevance sécurité 43

Tableau n° 8 : Redevance sureté 43

Tableau n° 9 : IDEF Passager 44

Tableau n°10 : Boutiques, bars, buffets, restaurants, kiosques 45

Tableau n°11 : Bureau, locaux, entrepôts, ateliers, hangars 45

Tableau n°13 : Répartition de nos enquêtés selon le genre 48

Tableau n°14 : Représentation de nos enquêté selon leur tranches d'âge 48

Tableau n°15 : Nos enquêtés selon leurs niveaux d'étude 48

Tableau n°16 : Nos enquêtés selon leurs domaines de service 49

Tableau n°16 : Nos enquêtés selon l'ancienneté au service 49

Tableau n°17 : Avez-vous fait la formation en informatique? 50

Tableau n°18: Pourquoi vous n'avez pas fait la formation en Informatique? 50

Tableau n°19: Avez-vous un ordinateur pour vos services? 50

Tableau n°20: Pourquoi n'avez-vous pas d'ordinateur pour vos services? 51

Tableau n°21: Vous connectez-vous à l'internet (par ordinateur, tablette, Smartphone, téléphone)? 51

Tableau n°22: Que vous fournit la connexion internet? 51

Tableau n°23: Opinion des enquêtés face à l'importance de l'internet à la RVA 52

Tableau n°24: Pourquoi, certains agents ne se connectent pas à l'internet? 52

Tableau n°25: Opinion de l'échantillon face aux dangers de l'internet 53

Tableau n°26: Selon vous, l'État (instances juridiques) s'implique-t-il dans (contrôle) ce domaine? 53

Tableau n°27: Pourquoi l'État ne s'implique pas dans le contrôle de l'internet? 53

Tableau n°28: Vous connectez-vous à l'internet (par ordinateur, tablette, Smartphone, téléphone)? * Niveau d'étude 54

Tableau n°29: Vous connectez-vous à l'internet (par ordinateur, tablette, Smartphone, téléphone)? * Domaine de service 55

TABLE DES MATIÈRES

Table des matières

ÉPIGRAPHE i

REMERCIEMENTS ii

SIGLES ET ABRÉVIATIONS iii

CHAPITRE PREMIER : INTRODUCTION GÉNÉRALE 1

1.1. PROBLÉMATIQUE 1

1.2. HYPOTHÈSES 3

1.3. OBJECTIFS 3

1.4. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET 4

1.5. ÉTAT DE LA QUESTION 4

1.6. MÉTHODES ET TECHNIQUES UTILISÉES 6

1.7. DÉLIMITATION DU SUJET 8

1.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL 8

1.9. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES 9

CHAPITRE DEUXIÈME : CADRE THÉORIQUE ET CONCEPTUEL 10

2.1. DÉFINITION DES CONCEPTS DE BASE 10

2.2. THÉORIE SUR L'INTERNET 11

TROISIÈME CHAPITRE : 22

DESCRIPTION DU MILIEU D'ÉTUDE 22

3.1. HISTORIQUE DE LA RVA 22

3.2. AÉROPORTS ET AÉRODROMES GÉRÉS PAR LA RVA 24

3.3. L'AÉROPORT INTERNATIONAL DE GOMA (AIG) 27

3.4. Fonctionnement de la Régie des Voies Aériennes Goma 30

3.5. Redevances 40

CHAPITRE V. ANALYSE, PRÉSENTATION ET INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS 46

4.0. INTRODUCTION 46

4.1. POPULATION D'ÉTUDE 46

4.2. PRÉSENTATION DE L'ÉCHANTILLON 48

4.3. PRÉSENTATION DES RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE 50

4.4. INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS 56

CONCLUSION GÉNÉRALE 59

RECOMMANDATIONS 62

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES 63

I. OUVRAGE, NOTES DE COURS ET MÉMOIRE 63

II. DICTIONNAIRES 64

III. WEB 64

Liste des tableaux 65

TABLE DES MATIÈRES 66

Annexe

* 1GANSOUWEWE, Influences socio-éducatives de l'Internet sur les jeunes scolarisés des enseignements secondaires de Cotonou, mémoire online, inédit, 2006-2007

* 2 GANSOUWEWE, IDM

* 3Bacem DAMAK, L'INTERNET AU SERVICE DE L'EXPERT COMPTABLE, Mémoire online

* 4 CHIMERE, D., Cours d'initiation à la recherche scientifique, Cours inédit, G2 ISIG-Goma, 2010-2011 :10.

* 5 Audition au Conseil d'Orientation de l'Emploi de Géraldine RIEUCAU à partir des travaux de Géraldine Rieucau et Emmanuelle MARCHAL, le 18 novembre 2014.

* 6Michel Matthieu SUNGUMUANDANTELA, Les nouvelles organisations et transformations du travail: Les métiers face aux nouvelles technologies de l'information et de la communication, Mémoire online, Université Protestante au Congo, 2007

* 7GANSOUWEWE, Influences socio-éducatives de l'Internet sur les jeunes scolarisés des enseignements secondaires de Cotonou, mémoire online, inédit, 2006-2007

* 8CHIMERE, D., Op.cit: 11.

* 9 KISANGANI, E., UNIGOM, Initiation à la Recherche Scientifique, cours, G2, 2011-2012 :73.

* 10 Roger MUCHELLI, cité par MUKUMBIKANYA BATABARO, op.cit :7.

* 11 LAROUSSE, Mini dictionnaire de Français, Edition 2004 :120.

* 12 Larousse online, www.larousse.fr/dictionnaires/francais/définition/22700?q=Définition#22580, visité le 11 septembre 2015.

* 13 Dictionnaire Micro Robert, Nouvelle édition, Montréal, Canada, 1991 :653

* 14 Idem, p 878

* 15 OMC : Organisation Mondiale du Commerce, Le commerce électronique dans les pays en développement possibilités offertes aux petites et moyennes entreprises et difficultés rencontrées, 2013 :1

* 16 OMC, Op.cit. 2013 : p2

* 17 IDEM

* 18OMC, Op.cit. 2013 :2

* 19Regis MASSANT, Guide pour les utilisateurs d'Internet, Centre de Recherches Informatique et Droit,Bruxelles, 2011 :169

* 20Graham S. Lowe(University of Alberta-Canada),Travail et informatisation, Albetra Canada, 1997 :2

* 21Jean MICHEL, l'impact d'internet sur le développement culturel, social et économique, Belgrade, mai 1997 :8

* 22Jean MICHEL, Op.cit :11

* 23 Dominique Mweze Chirhulwe Nkingi, Histoire de la communication, cours, Facultés Catholiques de Kinshasa, 1995 :190

* 24 http://reliefweb.int/report/democratic-republic-congo/rdc-nouvelle-piste-pour-la-roport-de-goma-espoir-de-d-veloppementvisité le 7 juillet 2015

* 25Dans un  test statistique, la valeur-p (en anglais p-value) est la probabilité d'obtenir la même valeur (ou une valeur encore plus extrême) du test si l' hypothèse nulle était vraie. Contrairement à ce qui est parfois écrit, la valeur-p n'est pas la probabilité que l'hypothèse nulle soit vraie.






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