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Intervention ergonomique pour l'amélioration de conditions de travail dans l'entreprise minière KICC


par Celestin MUTEBA LWANDANDA
Université de Lubumbashi - Licence en psychologie du travail 2018
  

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1.4. Théorie sur les conditions de travail

Dans les explications artisanales, rien n'était pas pris en considération, l'ouvrier travaillait dans les conditions établies par les maîtres que le milieu du travail soit chaud ou froid, le travail doit être exécuté, par la température du milieu de travail ne doit en aucun cas empêcher le déroulement des travaux, la durée du travail est fonction de l'achèvement des tâches exigées par le responsable ou les passions, elles peuvent aller de 12 à 15heures par jour parfois même jusqu'à 17 ou 20 heures, pour certains, les risques d'accidents du travail étaient nombreux et ne dépendant pas de la prudence de l'ouvrier lui-même dans le sens que ce dernierdevrait être prudent pour éviter les accidents, pour les maladies professionnelles on n'y mettait par l'accent ou cette situation était négligé, le non-respect de l'équipement adapté aux conditions de travail.

A ce niveau nous voulons signifier que l'avènement de la législation internationale du travail où le droit international du travail qui avait et a pour but et objectif la réglementation du travail salarié et surtout l'amélioration des conditions générales du travail, pour assurer la survie et le respect de cette réglementation du travail, l'ONU a procédé à la création à son sein d'un organisme spécialisé en matière du travail connu sous le nom de l'organisation international du travail (OIT) en sigle, ayant son siège à Genève en Suisse ; les objectifs qui ont assignée de cette organisation visait surtout l'amélioration des conditions du travail en générale, ainsi que la justice sociale dans le monde du travail.

C'est toujours dans le même ordre d'idée que plusieurs conférences internationales ont contré leurs intérêts sur l'amélioration des conditions du travail et la protection des travailleurs.

En république démocratique du Congo, le premier décret sur le contrat du travail fut promulgué en 1933 et l'exécution des dispositifs et celle des textes qui les modifient, étaient confiée aux services qui avancer dans les attributions :

- Le maintien de l'ordre du travail n'est pas respecté au Congo tandis que l'élaboration de la législation relevait du servie des affaires étrangères et de la main d'oeuvre sur le plan international.

Après la deuxième guerre mondiale, l'autorité compétente autorise la création d'un service du travail ayant pour mission l'élaboration des textes de la législation de travail.

Le décret-loi du 16 mars 1950 institua l'inspiration du travail, celle-ci devrait veiller à l'application des disparitions légales en matière d'organisation ce travail et de la protection des travailleurs dans l'exercice de leurs professions.

En se conformant aux conditions internationales de travail leurs recommandant la tenue de l'évolution des problèmes de travail, il fut promulgué le 18 juillet 1963, décret-loi portant création et organisation de l'inspection de travail, complète depuis le 05 Août 1965 par l'ordonnance loi n°63/310 institua le code du travail (Code du travail congolais):

Ce code du travail renferme l'ensemble des ordonnances loi, décret et arrêtés qui réglementent les conditions de travail qui s'attachent à la protection du travail en général.

Dans l'ouvrage intitulé : « Gestion des ressources humaines une approche globale et intégrée », nous lisons : l'expression condition de travail sont extrêmement ambiguë, elle prend tous les sens qu'on veut attribuer et inclus... tous les éléments qu'on veut bien y mettre d'une manière très générale et globalisante, ont l'usage de le définit en les regroupant en cinq blocs distincts 

- Le travail lui-même

- Les avantages sociaux

- L'environnement physique

- L'environnement social

- L'environnement organisationnel

Le Bureau international du travail (BIT) dans l'ouvrage intitule « introduction à l'étude du travail » ce qui suit, des multiples facteurs déterminent les conditions générales de travail : l'emplacement du bâtiment, le type de construction, l'implantation, la ventilation, la température, l'éclairage, l'hygiène, la nature des planches et escaliers, le matériel installé.

La santé est le confort des travailleurs exigent une ventilation correcte des locaux, ceci montre bien l'importance de la qualité de l'air, des températures trop élevée et une ventilations insuffisante réduisent la productivité en diminuant la vitalité des travailleurs et en augmentant leur confort et même des risques des maladies, il est évident qu'aucun ouvrier ne peut exécuter sa tache efficacement s'il n'a pas assez d'espace pour travailler, pour déposer les outils, les accessoires et pour effectuer leur déplacement. Il y a trop de difficultés en gênant ces camarades de travail ou tout autre objet, la posture (ou position débout pendant un long moment est l'une des causes les plus fréquentes et les plus facilement évitables de fatigue et d'inconfort.

Améliorer les conditions de travail est une préoccupation majeure pour plusieurs employeurs. Les objectifs visés desservent autant les intérêts de l'employeur que ceux de l'employé : I. le maintien de la santé physique et mentale ; II. La motivation au travail de l'employé ; III. La réduction des accidents.

Quelle que soit la démarche à entreprendre, il importe de décrire les conditions de travail dans toute intervention ergonomique. Celles-ci peuvent être décrire par le contenu du travail et les effets qu'il peut avoir sur la santé et sur la vie personnelle et sociale des travailleurs. Les éléments recouverts par cette notion sont à la fois physiques (conditions physiques de travail, milieu ambiant, aménagement du poste, durée et rythmes de travail, etc.) et psychique (intérêt et perception du travail, intégration dans un groupe, travail mental, etc.)

Tableau 3. Comme l'indique Jardillier (1979), on distingue dans les conditions de travail différentes rubriques, notamment :

Les conditions résultant du travail lui-même

-conception du poste de travail

-contenu du travail

-Dépenses physiques et mentales,

-Hygiène et sécurité

Les conditions résultant de l'environnement immédiat :

-environnement physique

-environnement psychosocial

-Mode de rémunération

Les conditions résultant de l'insertion de l'entreprise dans son milieu :

-Horaire

-Trajet

Source : J.P. Citeau, GRH : Principes généraux et cas pratiques, P. 169.

Avenant que les conditions de travail ne répondent pas aux besoins sécuritaires des travailleurs, il en résulte de la gêne, de la pénibilité, de l'inconfort ; et ces éléments peuvent devenir plus ou moins directement des facteurs de risque d'accidents du travail ou de maladies professionnelles. Si les conditions de travail sont bonnes, on constate moins d'absences, de fatigue physique ou nerveuse, de risques d'accidents ou de maladies, un accroissement de la production, de bonnes relations subordonné-supérieur immédiat.

Les conditions de travail ont longtemps été assignées à des mesures d'ordre ergonomique et sécuritaire. Les conceptions classiques de sécurité mettaient l'accent, davantage, sur les mesures de prévention matérielle et physiologique, dans l'unique souci d'adapter le matériel ou l'équipement aux exigences physiques des travailleurs. Cette vision occultait énormément les dimensions organisationnelle et psychologique et reflétait un handicap de taille quant à la conception de l'homme au travail.

De nos jours les notions de « conditions de travail »englobent une multitude d'aspects et de facteurs en interaction, représentant l'ensemble des caractéristiques internes et externes dans lequel s'inscrit le travail.

Selon H. Savall les conditions de travail comprennent :

· les conditions intrinsèques du travail directement liées aux structures et aux processus mis en oeuvre dans la réalisation d'un travail particulier,

· les conditions extrinsèques du travail associées aux dispositifs statutaires entourant la relation du salarié à son travail,

· l'environnement global du travail.

De son côté M. de Montmollin considère que les conditions de travail expriment tout ce qui caractérise une situation de travail et favorisent, ou freinent l'activité des travailleurs, à savoir: les conditions physiques, organisationnelles et sociales. Enfin pour schématiser globalement ce concept, J. Leplat considère que les conditions de travail résument l'ensemble des facteurs, à l'exclusion des caractéristiques individuelles des travailleurs, qui peuvent influencer les conduites au travail (J.P. Citeau, 2002).

1.4.1 Scenario du travail

Le grand problème de l'intervention ergonomique est d'identifier avec précision les différentes inadéquations entre l'homme et ses activités, ses conditions et ses milieux de travail.

On peut en suivant un cheminement simple proposé par Jacques Dumain, qu'il appelle le scénario du travail, détecter les anomalies possibles dans un système homme-machine. Le schéma de Jacques Dumaine comprend neuf rubriques. Considérons-les successivement :

1. Pour qu'un travail s'exécute, il faut qu'il y ait en présence au moins un individu I disposant d'un équipement E (outil, matière, machine, objet...) par exemple un mécanicien I et son équipement E (spane, pince, clés de roux,...)

I E

Individu Equipement

Figure 2 : Equipement

L'individu comporte toutes ses caractéristiques intrinsèque (aptitudes, effort, adaptation) et l'équipement avec toutes ses caractéristiques techniques (taille, dimension, grandeur, etc.)

2. Quand l'individu (un mécanicien par exemple) commence son travail, apparait la tâche (ou procédure de travail ou mode opératoire) T qui est la relation homme-Equipement. Celle-ci peut être représentée par l'intersection de deux facteurs précédents puisque la tâche est à la fois déterminée par l'individu et par l'équipement.

I T E

Figure 3 : Tâche

3. Cette tâche se déroule dans le temps suivent un mode opératoire spécifique : prenons par exemple la tâche d'un maçon (préparation du mortier, pose de briques, manutention), elle comporte donc des phases successives de travail liées aux facteurs temps H

I T E H

Figure 4 : Temps

A cette tâche se rapportent les principaux facteurs valorisant du travail notamment :

a. Les facteurs motivateurs (réussite personnelle, reconnaissance publique des mérites, contenus du travail, responsabilités confiés, progression professionnelle.

b. Les facteurs d'hygiène (sécurité d'emploi, rapport avec autrui, salaire, condition matérielles,...)

4. Le travail se déroule dans un décor au milieu environnant Mi dont les caractéristiques dimensionnelles et physique sont données : c'est l'emplacement du travail (au poste de travail)

I

T

E

I T E H

Le milieu environnant Mi

Figure 5 : Milieu

A ce milieu environnant correspond les conditions physiques de la brille dans laquelle évalue le travail

5. MI

Le travail peut être accompli non plus par un moins deux individus ayant chacun une tâche et travaillant en équipe. Il apportait alors un facteur de liaison L entre les deux exécutants qui doivent coordonner leur travail, chacun de deux individus ayant chacun sa propre tâches T1 et T2

E

T1

I1

I1

T2

Figure 6 : Liaison

A ce facteur « liaison » correspondent les informations (signaux, codes, langage, moyens de communication de l'information) permettant d'accomplir un travail coordonné.

6. Mais le poste de travail aussi reconstitué n'est pas totalement indépendant, un autre poste d travail peut se trouver à proximité et, bien que n'ayant pas le même objectif, peut influencer le poste précédent au fait de cette proximité. Ainsi un soudeur L3 travaillent à proximité des maçon, peut créer un risque (projection d'étincelles) ou une nuisance (éblouissement des maçon) par interaction de proximité IAP inversement, les maçon peuvent constituer un risque ou une nuisance pour le soudeur (projection d'éclats de brique).

Poste P1

E

I1 T1

L

IAP

T2

I2

MI2

I3

T3 E3

Poste P2

H

Interaction de proximité

Ce facteur introduit les notions de risques et de nuisance réciproques à la proximité de plusieurs postes de travail.

7. En outre, les deux postes de travail précédents P1 et P2 situés dans le même atelier AT peuvent être influencés dans leur déroulement par un autre poste de travail P3 situé dans un autre atelier de l'usine mais dont l'influence organisationnelle est déterminante. Par exemple, un magasin qui doit fournir les outils ou les matériaux, un poste de commandement qui donne des informations. C'est ce qu'on appelle « interaction organisationnelle » IAO. Ce facteur introduit l'élément organisationnel comme étant non seulement une source possible des risques dans l'exécution d'un travail et une source de nuisances physiques mais aussi des nuisances morales lorsque des anomalies entrainant des tensions psychologiques.

USINE

Interaction organisationnelle

Poste P1 ATELIER

Poste P2

I1 T1T1

L

E

T2

I2

T3E3

I3

IAP

IAO MAGASIN

POSTE P3

E4

I4 T4

Figure 8 : interaction organisationnelle

8. Suivant le moment de la journée de travail, l'homme se trouvera dans de situations spatiales. En activité à son poste, en déplacement hors de son poste mais à l'occasion du travail, en conclusion pour rejoindre ou quitter son poste de travail, les situations transitoire ST (vestiaire, douche, réfectoire, salle de repos, etc.). à l'intérieur de l'entreprise, en circulation (trajet domicile-travail), à l'extérieur de l'entreprise.

9. Enfin, à cette situation spatiale il y a lieu d'ajouter le déphasage temporel, par rapport aux rythmes biologique acquis, qui ont comme l'ont démontré les professeur WISNER et CAZAMIAN, une influence sur la fatigue mentale, donc sur la réceptivité et sur la défense de l'individu contre les risques et les nuisances qui se pressent à lui au cours de son travail. c'est ce que Jacque Dumaine appelle le déphasage chrono biologique (DC).

CIRCULATION

Dans poste

Hors poste

Hors Atelier

Situations transitoires

Hors usine

Poste P1 ATELIER A1

Poste P2

USINE

T1E1

T2

I1 T1

L

I2

T3E3

IAP

I3

H

IAO ATELIER A2

POSTE P3

I4

T4E4

Autres locaux ST

Figure 9 : Déphasage chrono biologique

0h 8h 16h 24h

ST= Situation diverses suivant déroulement de la journée

DC= Déphasage chronobiologique Activité principale Activités hors entreprise

Suivant le moment de la journée de travail, l'homme se trouvera dans de situation.

En résumé, ce schéma de référence regroupe les facteurs principaux du scénario de travail :

I : les individus

E : les équipements

T : les tâches aux procédures de travail avec leurs phases successives au cours du temps H

Mi : le milieu environnent du poste

L : les liaisons entre exécutants

IAP : les interactions de proximité

IAO : les interactions organisationnelles

ST : les situations transitoires, spatiales de l'individu lors de sa journée de travail

DC: le déphasage chrono biologique

C'est donc à travers le scénario de travail qu'il faut analyser la conception d'installation nouvelle ou la correction d'installation existante. A travers le développement de ce scenario de travail, la recherche des anomalies possibles et la conception des corrections d'installation peuvent être systématisées.

1.4.2 Anomalie et action possibles

Selon Szekery cité par Tshilonda, toute situation de risque ou de nuisance correspond à une anomalie dans le modèle que nous venons de voir. Chaque situation de risque ou de nuisance peut alors se définir comme une variation ou un dysfonctionnement par rapport à un modèle idéal imaginable et réalisable. On peut donc porter du modèle pour déceler les anomalies possibles dans le cadre d'une création future.

Le tableau ci-après résume les conclusions de J.Dumaine en ce qui concerne les anomalies et les actions possibles en rapport avec les facteurs ergonomique identifient dans les scenarios du travail de J.Dumaine.

Tableau 4 : les anomalies et actions possibles en fonction des facteurs ergonomiques.

FACTEURS ERGONOMIQUES

ANOMALIES POSSIBLES

ACTIONS POSSIBLES

1

Individu

I

-Aptitude, adaptation et évolution des aptitudes

-déficiences physiques ou mentales

-sélection

-orientation

-formation

-Suivi médical et social, ou le recrutement

2

Equipement

E

-Adaptation dimensionnelle de l'équipement à l'opérateur

-Adaptation fonctionnelle de l'équipement au travail à exécuter

-Risque spécifiques des équipements et outillages

-Chois et l'identification des substances et produits

-Etude des postures de travail

-Etude d'outillages et produits adaptés

-Méthodes de protection de prévention de réglementation, etc.

-Identification étiquetage et fiches réglementation

3

Tâche T ou procédure de travail

-Répétitivité à cycles courts

-Manque d'autonomie individuelle

-Relations de travail

-Absence d'éléments valorisation

-Fatigue physique

-Fatigue mentale ou nerveuse

-Risques liés aux gestes et postures imposées

-Définition ou l'absence de définition de posture

-Enrichissement et restructuration des tâches

-Etude des risques potentiels

-Définition des procédures consignes et règlements

4

Milieu

Mi

-Eclairage naturel ou artificiel

-Encombrement en termes de visibilité et de circulation

-Bruits et vibrations

-Atmosphère (vapeurs, fumées et poussière

-Température et intempéries

-Qualité de l'air

-Etat des surfaces de circulation

-Projections éventuelles des matières

-Aspect des surfaces environnement (laideur, tristesse ou absence des couleurs)

-Etude d'amélioration des conditions physiques du travail (éclairage, ombre, insonorisation, ventilation, dépoussiérage et protection diverse)

- Esthétique industrielle et conditions psychologiques

5

Liaisons entre l'exécutant

L

-Moyens de signalisation optiques ou sonore, les gestes ou les voix

-Méthodes de transmission d'information (codes ou langages normalisées)

-Travail isolé et sans liaison

-Diverses techniques de rationalisation des liaisons

6

Interaction de proximité

IAP

-Protection et isolation des postes de travail contre les chutes d'objets, les projections, les éblouissements, les bruits, les chaleurs, les fumées, les poussières, et les vapeurs

-Introduction d'écran, de cloison, des planchers de masques ainsi que d'autres dispositifs protecteurs

-Insonorisation, l'isolation et la ventilation

7

Interactions organisationnelles

IAO

-Etat des stocks (ruptures de stocks)

-Transmission, information et d'instruction

-Absence d'économie de groupe

-Rationalisation des relations organisationnelle et la

-Restructuration des tâches

8

Situation transitoire spatiales

ST

-Encombrement des surfaces de circulation,

-Eclairage ou l'état des surfaces de circulation

Cfr Mi

9

Déphasage chrono biologique

D.C

-Périodes de repos

-Limitation du travail de nuit

-Programme de reclassement

-Suivi médical

-Hygiène et vie

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore