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Facteurs associés à  l'opération de la surveillance épidémiologique dans la région du sud-Cameroun.


par Jean NDIBI ABANDA
Université Catholique d'Afrique Centrale - Master en Santé publique option: épidémiologie 2019
  

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4.2. PARTIE 2 : RESULTATS DANS LES FORMATIONS SANITAIRES

Dans cette section, il sera question de présenter les résultats obtenus après la collecte des données primaires. Cette présentation s'articule autour de plusieurs niveaux d'analyses : univariée, bivariée et multivariée explicative.

4.2.1. Analyse univariée

L'analyse bivariée nous a aidés à identifier les variables à faible taux de réponse, les variances nulles et les valeurs aberrantes de notre étude. La distribution des modalités des variables dans l'échantillon a ainsi rendu compte des tendances dans notre échantillon. Après la présentation des paramètres de tendance centrale et de dispersion, celles relatives aux variables sociodémographiques, professionnelles, organisationnelles, institutionnelles et communautaires ont été ventilées.

4.2.1.1. Caractéristiques et typologie des structures sanitaires

4.2.1.1.1. Typologie des structures sanitaires

La catégorie de la structure, le secteur d'activités, milieu d'implantation, caractéristiques de fonctionnement. Le sexe, l'âge, et la catégorie professionnelle ont été ventilés dans les caractéristiques

sociodémographiques et professionnelles. Tableau 6:Caractéristiques des structures de santé

 
 

Caractéristiques

Effectif (N)

Proportion(%)

Privé

12

12.50

Public

84

87,50

Total Rural

96

54,55

Privé

33

41,25

Public

47

58,75

Total Urbain

80

45,45

Secteur sanitaire

 
 

Privé

45

25,57

Public

131

74,43

Total

176

100,00

Catégorie de la structure

 
 

CSI/Assimilés

122

69,3

CMA/Assimilés

41

23,3

Hôpitaux de District/Assimilés

13

7,4

 

Source : Données de terrain, 2019.

NDIBI ABANDA Jean, Maitre en Santé Publique Option Épidémiologie

Université Catholique d`Afrique Centrale /École des Sciences de la Santé 68

Facteurs associés à l'opérationnalisation de la surveillance épidémiologique dans les Districts de Santé de la région du Sud-Cameroun

L'enquête au sein des formations sanitaires a montré une prédominance des établissements publics qui occupent les trois-quarts du poids de l'échantillon. Cette prédominance se fait ressentir tant bien en milieu urbain avec une proportion d'environ 58,75% qu'en milieu rural où elles représentent plus de trois-quarts du poids total.

De manière plus globale, les établissements sanitaires situés en zone rurale représentent 56, 5% de l'ensemble des structures enquêtées contre 45,5 % en milieu urbain. Notre enquête a porté sur les Centres de santé intégrés (69,3%) ; les CMA (23,3%) et les Hôpitaux de district (7,4%).

Variables relatives à l'organisation et au fonctionnement des structures sanitaires

Figure 5: Distribution selon l'organisation des séances de restitution

Figure 4 : Participation aux réunions de coordinations

Oui au niveau du district de sante uniquement

75,6

36,0

Oui au niveau de l'aire de sante uniquement

0,6

64,0

oui au niveau de l' aire et du district

21,6

Non

2,3

Non Oui

0,0 50,0 100,0

Source: Données de terrain, 2019

2,3% ne participent pas aux réunions de coordination. Parmi celles qui y participent, plus du tiers n'organisent pas à leurs personnels des séances de restitution ou de briefing de manière systématique après chaque réunion de coordination.

Facteurs associés à l'opérationnalisation de la surveillance épidémiologique dans les Districts de Santé de la région du Sud-Cameroun

Figure 6 : Distribution des formations sanitaires selon quelques caractéristiques de fonctionnement

Connais les delais de transmission des rapports...

Dispose toujours des registre de consultation

connais les objectifs qui li sont assignés

recois les équipe de supervision

0,0 20,0 40,0

60,0 80,0 100,0

52,8

65,9

94,9

97,2

98,3

NDIBI ABANDA Jean, Maitre en Santé Publique Option Épidémiologie

Université Catholique d`Afrique Centrale /École des Sciences de la Santé 69

Source: Données de terrain, 2019.

Nous constatons que près de la moitié des responsables en charge de la surveillance épidémiologique n'ont pas été formés sur la gestion informatisée des données sanitaires. Même si la grande majorité maitrise les délais de transmission des rapports d'activités ; reçoivent les équipes de supervision et ont une idée claire des objectifs qui leurs sont assignés.

Transmission des rapports d'activité à temps (promptitude) Figure 7.Transmission des rapports d'activité à temps

Toujours

Parfois ou rarement

jamais

18,2

29,0

52,3

0,0 10,0 20,0 30,0 40,0 50,0 60,0

Facteurs associés à l'opérationnalisation de la surveillance épidémiologique dans les Districts de Santé de la région du Sud-Cameroun

Figure 8:Raisons de la non transmission des rapports d'activité

manque de moyen de transport

Charge de travail

distance elevée

autre

0 5 10 15 20 25 30 35

11,1

26,7

31,1

31,1

Figure 9. Moyen de transmission des rapports

Non déclaré

Téléphone

Moyen électronique

Formulaire papier

0,6

4,5

28,4

66,5

NDIBI ABANDA Jean, Maitre en Santé Publique Option Épidémiologie

Université Catholique d`Afrique Centrale /École des Sciences de la Santé 70

0,0 10,0 20,0 30,0 40,0 50,0 60,0 70,0

Source: Données de terrain, 2019 ? Conservation des données

Figure 10:Moyen de conservation des données

Non déclaré

0,6

Support numérique

Papier ou registres

Les deux (numerique et papiers)

0,0 10,0 20,0 30,0 40,0 50,0 60,0 70,0 80,0

5,7

72,2

21,6

Source: Données de terrain, 2019.

Facteurs associés à l'opérationnalisation de la surveillance épidémiologique dans les Districts de Santé de la région du Sud-Cameroun

Le principe de promptitude dans la transmission des rapports est respecté dans plus du quart des formations sanitaires interrogées, tandis que 18,22% environ ne le respectent. Les raisons évoquées ici étant principalement le manque de moyen de transport et la charge de travail ; la distance entre le lieu du dépôt de rapports et les formations sanitaires.

Près des trois-quarts de ces structures sanitaires acheminent toujours leurs rapports d'activités sur les supports biodégradables. Et seulement le tiers fait recours aux moyens électroniques

Pour ce qui est de l'archivage, les données collectées sont conservées aux trois-quarts sur les supports biodégradables en l'occurrence les papiers et les registres ; l'archivage numérique ne représentant qu'une proportion marginale.

? Variables relatives à la participation communautaire

Figure 11 : Existence des structures de dialogue

90,0

80,0

70,0

60,0

50,0

40,0

30,0

20,0

10,0

0,0

9,1

12,5

78,4

Non NSP Oui

Figure 12: Implication des responsables des structures de dialogue dans les activités de santé

Oui

NSP

Non

23,8

32,5

43,8

0,0 20,0 40,0 60,0

Source: Données de terrain, 2019.

NDIBI ABANDA Jean, Maitre en Santé Publique Option Épidémiologie

Université Catholique d`Afrique Centrale /École des Sciences de la Santé 71

Facteurs associés à l'opérationnalisation de la surveillance épidémiologique dans les Districts de Santé de la région du Sud-Cameroun

La communauté est représentée dans trois-quarts formations sanitaires par la présence des structures de dialogue. Même si Malheureusement, près de la moitié ne s'impliquent pas de manière effective dans les activités de santé.

? Variables sociodémographiques et professionnelles des chefs de structures

9,09

Figure 13: Distribution des formations sanitaires selon le sexe de leur responsable

Figure 14 : Répartition des formations sanitaires selon le grade du chef de structure

femme

35%

homme

65%

femme homme

Technicien de laboratoire

Infirmier Supérieur

Aide-soignant

Médecin

IDE

0,00 10,00 20,00 30,00 40,00

0,57

25,57

31,82

32,95

NDIBI ABANDA Jean, Maitre en Santé Publique Option Épidémiologie

Université Catholique d`Afrique Centrale /École des Sciences de la Santé 72

Source. Données de terrain, 2019.

Les responsables des structures sont majoritairement les aides-soignants ; suivis des IDE, et le quart est occupé par les médecins ; les techniciens de laboratoire.

NDIBI ABANDA Jean, Maitre en Santé Publique Option Épidémiologie

Université Catholique d`Afrique Centrale /École des Sciences de la Santé 73

Facteurs associés à l'opérationnalisation de la surveillance épidémiologique dans les Districts de Santé de la région du Sud-Cameroun

Tableau 7 : Caractéristiques des responsables de structure

Tendance centrale et de Dispersion

Paramètres

Moyenne

45.5

Maximum

66

Minimum

27

Ecart-Type

8,30

Ancienneté professionnelle

 

Moyenne

19.70

Maximum

59

Minimum

2

Ecart-type

9.63

Ancienneté dans le district

 

Moyenne

10.86

Maximum

32

Minimum

1

Ecart-Type

6,12

 

Source. Données de terrain, 2019.

La moyenne d'âge des chefs de structures est de 45,5 ans, avec une ancienneté professionnelle moyenne de 20 ans. Ils ont passé en moyenne 11 ans dans le district de santé au moment de l'enquête.

? Caractéristiques des chargés de la surveillance autres que les responsables de structures

Tableau 8 : Distribution des formations sanitaire selon l'âge du responsable de la surveillance

Tendance centrale et de Dispersion

Paramètres

Moyenne

37.95

Maximum

58

Minimum

21

Ecart-Type

9,13

Ancienneté professionnelle

 

Moyenne

12.34

Maximum

34

Minimum

1

Ancienneté dans le district

 

Moyenne

8.46

Maximum

30

Minimum

1

Ecart-Type

6,18

 

Source : Données de terrain, 2019.

NDIBI ABANDA Jean, Maitre en Santé Publique Option Épidémiologie

Université Catholique d`Afrique Centrale /École des Sciences de la Santé 74

Facteurs associés à l'opérationnalisation de la surveillance épidémiologique dans les Districts de Santé de la région du Sud-Cameroun

Le personnel en charge de la surveillance épidémiologique dans la région du Sud-Cameroun a un âge compris entre 21 et 58 ans, avec un écart entre les individus de #177; 6.18. Ce personnel a une ancienneté moyenne de 8.46annéespassées dans l'un des DS de la région au moment de l'enquête.

Tableau 9 : Caractéristiques des responsables de la surveillance autres que les chefs de structures

Caractéristiques sociodémographiques

Effectif (N)

Proportion (%)

Sexe chargé de la surveillance

 
 

Femme

41

63,1

Homme

24

36,9

Total

65

100,0

Grade du chargé de la surveillance

 
 

Aide-soignant

33

50,77

IDE

23

35,38

Infirmier Supérieur

1

1,54

technicien de laboratoire

8

 

Total

65

100,00

Existence d'un responsable de la surveillance autre que le chef de la structure

 

Non

111

63,1

Oui

65

36,9

Total

176

100,0

 

Source : Données de terrain, 2019

La quasi-totalité des formations sanitaires enquêtées ont déclaré effectué de la surveillance épidémiologique. Néanmoins, il est important de noter que dans plus de la moitié, le responsable de la surveillance n'est autre que le responsable de la structure lui-même. Parmi les structures ayant un chargé spécifique de la surveillance épidémiologique, il ressort que plus de la moitié sont des aides-soignants, près du tiers sont des techniciens de laboratoire ; la moyenne d'âge est de 37, 95 ans, avec une ancienneté professionnelle de 12, 34 ans et une durée moyenne de 8,46 années passées dans le même district au moment de l'enquête. Cet échantillon est dominé par les personnels de sexe féminin (63,1%) que masculin (36,9%) soit un sexe ratio (Homme /Femme) de 1,7 3.

NDIBI ABANDA Jean, Maitre en Santé Publique Option Épidémiologie

Université Catholique d`Afrique Centrale /École des Sciences de la Santé 75

Facteurs associés à l'opérationnalisation de la surveillance épidémiologique dans les Districts de Santé de la région du Sud-Cameroun

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard