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Facteurs associés à  l'opération de la surveillance épidémiologique dans la région du sud-Cameroun.


par Jean NDIBI ABANDA
Université Catholique d'Afrique Centrale - Master en Santé publique option: épidémiologie 2019
  

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CHAPITRE 1

CADRAGE THÉORIQUE DE L'ÉTUDE

Facteurs associés à l'opérationnalisation de la surveillance épidémiologique dans les Districts de Santé de la région du Sud-Cameroun

NDIBI ABANDA Jean, Maitre en Santé Publique Option Épidémiologie

Université Catholique d'Afrique Centrale /École des Sciences de la Santé Page 4

NDIBI ABANDA Jean, Maitre en Santé Publique Option Épidémiologie

Université Catholique d'Afrique Centrale /École des Sciences de la Santé Page 5

NDIBI ABANDA Jean, Maitre en Santé Publique Option Épidémiologie

Université Catholique d'Afrique Centrale /École des Sciences de la Santé Page 6

Facteurs associés à l'opérationnalisation de la surveillance épidémiologique dans les Districts de Santé de la région du Sud-Cameroun

1.1.CONTEXTE DE L'ÉTUDE

La surveillance épidémiologique qu'elle se déroule au niveau des frontières, ports et aéroports constitue un enjeu économique, heuristique, social et scientifique de portée générale. Elle mobilise d'importantes ressources à la fois financières, humaines et matérielles et communicationnelles pour assurer la sécurité sanitaire des populations au sens du RSI 2005. Les problèmes liés à l'opérationnalisation de la surveillance épidémiologique s'observent dès lors aussi bien au niveau Mondial, Africain que Camerounais.

1.1.1. Niveau Mondial

L'Organisation Mondiale de la Santé (2002), recommande que chaque pays évalue de manière régulière son système général de surveillance afin que celui-ci continue de refléter les priorités nationales en ce qui concerne la lutte contre les maladies. Le but étant de conserver un niveau adéquat d'efficacité en utilisant au maximum les possibilités d'intégrer les activités. En 2005, l'OMS recommande que le système de surveillance épidémiologique intégré fasse l'objet d'une modification de l'intérieur par les acteurs eux-mêmes pour obtenir une transformation durable dans leurs pratiques sanitaires. Ces différentes recommandations poursuivent un objectif commun, adapter les activités de surveillance épidémiologique au contexte local.

De manière globale, l'on assiste dans la plupart des pays à une production importante de données sanitaires avec cependant très peu d'information épidémiologique à tirer. Ce qui a poussé l'OMS en 2002 à recommander la collecte de l'information qui est nécessaire pour atteindre les objectifs de la lutte. C'est la caractéristique de flexibilité qui est ainsi mis en avant. Pour se faire, il revient à chaque pays de définir des politiques réalistes de santé qui soient en congruence avec les ressources disponibles sans pour autant mettre de côté l'efficacité et surtout l'efficience ainsi recherchées. Il convient dès lors de monter des systèmes plus résilients jouissant d'une certaine autonomie. Ce qui constitue en effet un challenge. En effet, la plupart des systèmes de santé reste entièrement dépendant du financement extérieur apporté par les partenaires. Politique qui a une influence sur la mise en oeuvre et le respect des cahiers de charges des activités liées à la surveillance au niveau local. Malheureusement, c'est un système de surveillance qui rencontre plusieurs difficultés. Outre le problème de financement, le manque de ressources communicationnelles la problématique de développement quantitatif et qualitatif de la ressource humaine en santé se pose avec insistance et apparait même comme un impératif pour l'atteinte des objectifs de santé publique. La pénurie est estimée à environ 2,3 millions de médecins, d'infirmières et de sages-femmes, et à plus de 4 millions d'agents de santé au total. Dans certaines régions, notamment en Afrique sub-saharienne, les effectifs actuels du personnel de santé doivent être augmentés de près de 140 % pour

Facteurs associés à l'opérationnalisation de la surveillance épidémiologique dans les Districts de Santé de la région du Sud-Cameroun

surmonter les crises sanitaires (Poz, Gupta, Quain, Soucat, 2009). Cette même ressource reste insuffisante, mal utilisée et peu motivée, bien que le secteur de la santé soit reconnu comme étant prioritaire par les Gouvernements (Naoundangar, 2010).

Au regard de ce tableau, les mécanismes de collecte des données de surveillance, leur analyse pour prise de décision politique et stratégique et même opérationnelle restent à questionner lorsque nous savons que l'information, l'éducation et la mobilisation des ressources pour la prise de décisions éclairées constitue un facilitateur de la demande en données et informations sanitaires de qualité (Ndongo et Ongolo-zogo, 2010)

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault