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Les incidences de la croissance démographique sur le niveau de pauvreté en Haà¯ti (période 1980-2003)


par Joseph Junior Guerrier
Centre de Techniques de Planification et d'Economie Appliquée - Diplome d'Etudes Supérieures en Economie 2004
  

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2.1.1.- Objectifs et mesures relatifs à la natalité et à la fécondité

À travers le document de politique de population élaboré dans les années 80, le gouvernement s'était fixé pour objectif en matière de natalité et de fécondité de réduire le niveau de telle sorte que le taux brut de natalité puisse passer de 36 pour 1000 à 20 pour 1000 en l'an 2000 et le nombre moyen d'enfants nés vivants de 5,48 à 3 enfants par femme.

Il était prévu aussi que soit accordée une attention particulière à la diminution du niveau de la fécondité des femmes en milieu rural. Concernant cette catégorie, le gouvernement s'était proposé de réduire le nombre moyen d'enfants nés vivants de 6,16 à 3,40 enfants par femme rurale en l'an 2000, soit une réduction de 45 % en une vingtaine d'années.

En milieu urbain, le nombre d'enfants nés vivants devait passer de 3,97 à 2,40 enfants en l'an 2000, soit une réduction de 40 %.

En ce qui concerne les mesures, le gouvernement avait prévu de ne pas avoir recours à la coercition pour parvenir à réduire le taux de natalité, mais plutôt comptait, à travers certains programmes, de fournir à chaque couple, sur toute l'étendue du territoire de la République, les moyens d'assurer la régulation des naissances.

D'une manière plus détaillée, on peut citer dans l'éventail des mesures prévues :

1. La mise en oeuvre de programme de protection materno-infantile et de planification familiale en vue de faire passer le pourcentage de femmes utilisant la contraception de 25 % à 60 % en l'an 2000 ;

2. La promotion de l'allaitement maternel ;

3. Amendement de la loi sur l'avortement pour permettre aux femmes souhaitant le pratiquer de bénéficier des facilités offertes par les hôpitaux et les cliniques.

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En considérant la stratégie gouvernementale pour réduire le taux de natalité et le taux de fécondité, il y a lieu de constater que, si effectivement les mesures envisagées n'étaient pas de nature contraignante, elles n'étaient pas non plus de nature incitative. Le fait de mettre en place des programmes ne signifie nullement que les concernés vont trouver de l'intérêt pour s'y adhérer. Avant tout, le choix d'avoir un certain nombre d'enfants, comme évoqué précédemment, est lié à des considérations d'ordre économique. Pour porter les familles à modifier leurs décisions préalables, des mesures incitatives d'ordre économique ne devaient pas être négligées.

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