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Etude de l'anxiété préopératoire et du comportement postopératoire de l'enfant tunisien.


par Monia Triki
MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE CENTRE NATIONAL DE FORMATION PEDAGOGIQUE DES CADRES DE LA SANTE - Diplôme de professeur de l'enseignement paramédical 2005
  

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I. Historique de l'anxiété préopératoire et des troubles du comportement postopératoire

Il y a prés de 50 ans, Eckenhoff a reconnu en 1958 (1), un lien entre l'induction anesthésique insatisfaisante et des troubles du comportement en postopératoire dans une étude rétrospective de plus de 600 enfants. Cette découverte a mené à une reconnaissance de l'importance de la prise en considération de l'anxiété de l'enfant dans la période préopératoire.

Dans les années 1960 et 1970, les questions de présence parentale et la préparation de l'enfant pour la chirurgie ont été examinées dans plusieurs travaux, mais les résultats étaient difficilement interprétables par manque de mesure valide et fiable de l'anxiété de l'enfant. Les premières échelles d'anxiété chez l'enfant ont été développées par Venham et al. (1) en 1970 pour les enfants ayant un traitement dentaire ; celles-ci ont été utilisées plus tard dans la mesure de l'anxiété à l'induction anesthésique.

Les études mentionnées ci-dessus ont été publiées principalement dans des journaux de pédiatrie, de psychologie et de chirurgie dentaire. C'est seulement dans la dernière décade que le travail dans ce champ est paru dans la littérature d'anesthésie de façon intéressante. Cela a coïncidé avec le développement des échelles de l'anxiété spécifiquement à l'induction anesthésique (4,5).

II. Définition de l'anxiété

L'anxiété préopératoire est caractérisée par une sensation subjective de tension, appréhension, nervosité et angoisse (6). Bien que plusieurs chercheurs aient suggéré qu'une anxiété préopératoire légère ou modérée soit associée à une amélioration comportementale et à un meilleur rétablissement postopératoire chez l'adulte, la plupart d'entre eux assurèrent qu'un score d'anxiété élevé en préopératoire est associé à des résultats psychologiques et physiologiques défavorables.

Chez l'enfant l'anxiété préopératoire est associée en postopératoire à de nombreux comportements négatifs incluant cauchemars, troubles du comportement alimentaire et méfiance vis-à-vis du corps soignant. L'anxiété préopératoire chez l'adulte est corrélée à une augmentation de la douleur postopératoire, des besoins en antalgique et une prolongation du séjour à l'hôpital (4).

II.1. Différentes modalités d'expression de l'anxiété

Les réactions d'anxiété se manifestent le plus souvent selon

différentes modalités. C'est ainsi que :

? Au niveau comportemental, l'anxiété peut s'observer

par des comportements d'évitement, de fuite, ou par

des compulsions ;

? Au niveau cognitif, elle se manifeste par des

ruminations, des interprétations erronées ou des

obsessions ;

? Au niveau affectif, elle engendre des sentiments de

peur, d'angoisse, de panique ou de détresse ;

? Et au niveau physiologique, elle entraîne diverses

réactions somatiques (changement du rythme

respiratoire ou du rythme cardiaque, sueurs froides, crampes d'estomac) (7).

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld