WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Approche des droits sociaux en Haiti au regard de la constitution haitienne de 1987 et des conventions internationales et leurs applications effectives de 1987 à  nos jours.


par Carnes BELLE-VIL
Université d'état d'Haiti /Ecole de droit de Jacmel - Licence de droit 2019
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CONCLUSION

SIGLES ET ABREVIATIONS

PIDSC : Pacte International relatif aux Droits Sociaux et Economiques PIDCP : Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement HCDH : Haut-commissariat aux Droits de l'Homme

EPU : Examen Périodique Universel

Rédigé et soutenu par Carnes Belle-vil/Ecole de Droit de Jacmel(EDJ) Page 14

2019

Approche des droits sociaux en Haïti au regard de la constitution haïtienne de 1987 et des conventions internationales et leurs applications effectives de 1988 à nos jours.

CDH : Conseil des Droits de l'Homme

OPC : Office de la protection du citoyen

MSPP : Ministère de la santé public et de la population

PUF : Presses Universitaires de France

UNESCO : Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture

ONU : Organisation des Nations Unies

OIT : Organisation Internationale du Travail

DUDH : Déclaration Universelle des Droits de l'Homme

DESC : Droits Economiques, Sociaux et Culturels

EPU : Examen Périodique Universel

ONG : Organisations Non Gouvernementales

OEA : Organisation des Etats Américains

Ed. : Edition

Op. Cit : opere citato (Ouvrage déjà cité)

Id. : idem (de même)

AG : Assemblée Générale

Art. Cit : Article déjà cité

GLOSSAIRE

Dans un souci de clarification, il nous convient de définir certains termes utilisés dans le cadre de ce travail de recherche académique pour les fins de notre analyse.

1. Droits humains

Les droits humains constituent un cadre commun de valeurs et de normes universellement reconnues et établissent l'obligation qui revient aux États d'agir d'une certaine manière ou de renoncer à certains actes. Il s'agit d'un instrument important pour amener les États, et de plus en plus les

Rédigé et soutenu par Carnes Belle-vil/Ecole de Droit de Jacmel(EDJ) Page 15

2019

Approche des droits sociaux en Haïti au regard de la constitution haïtienne de 1987 et des conventions internationales et leurs applications effectives de 1988 à nos jours.

acteurs non étatiques, à répondre des violations des droits ainsi que pour mobiliser les efforts collectifs visant le développement de communautés et de structures mondiales favorables à la justice économique, au bien-être sociale, à la participation et à l'égalité. Les droits humains sont universels, inaliénables, interdépendants et indivis

2. Droit au développement

La Déclaration sur le droit au développement a été adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies en 1986. Son article 1, alinéa 1, énonce ceci : « Le droit au développement est un droit inaliénable de l'homme en vertu duquel toute personne humaine et tous les peuples ont le droit de participer et de contribuer à un développement économique, social, culturel et politique [...] et de bénéficier de ce développement. » Lors de la Conférence mondiale sur les droits de l'homme tenue à Vienne en 1993, le droit au développement a été adopté à l'unanimité. Il l'a toutefois été dans le cadre d'une déclaration, ce qui ne crée pas d'obligation juridique.

3. Droit à l'eau

L'eau est une ressource vitale et l'accès à l'eau potable et à des installations sanitaires de base est indispensable à la vie, à la santé et à la dignité humaine. Bien que le droit à l'eau ne soit pas expressément reconnu comme un droit de l'homme, l'accès à l'eau potable et à des installations sanitaires de base constitue la condition pour exercer d'autres droits. Diverses conventions internationales confèrent dès lors des obligations correspondantes aux Etats. La Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes contraint ainsi les Etats parties à assurer aux femmes « le droit de bénéficier de conditions de vie convenables, notamment en ce qui concerne le logement, l'assainissement, l'approvisionnement en électricité et en eau [...] ».

4. Droit au minimum vital

Ce droit a pour objectif de couvrir les besoins matériels essentiels de tout être humain, comme le droit à l'alimentation, à l'habillement, au logement et aux soins médicaux de base. Il s'agit d'une condition indispensable sans laquelle un être humain ne pourrait pas exercer ses autres droits, notamment le droit à la vie. L'art. 25 de la Déclaration universelle des droits de l'homme et l'art. 11 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels reconnaissent le droit de toute personne à un niveau de vie suffisant

Rédigé et soutenu par Carnes Belle-vil/Ecole de Droit de Jacmel(EDJ) Page 16

2019

Approche des droits sociaux en Haïti au regard de la constitution haïtienne de 1987 et des conventions internationales et leurs applications effectives de 1988 à nos jours.

5. Droit à la vie

Le droit à la vie est le droit de l'homme suprême et le plus fondamental. Il est la condition préalable à l'exercice de tous les autres droits de l'homme. Le droit à la vie est protégé en droit international par un ensemble de garanties variées. Ainsi, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques stipule que le droit à la vie est inhérent à la personne humaine. Il impose aux Etats de protéger ce droit dans la loi. Bien que le droit à la vie doive être respecté même dans les situations d'urgence (dérogation, limitation des droits de l'homme), le droit international connaît des exceptions à l'interdiction de tuer. L'exécution d'une peine capitale suite à un procès équitable ne contrevient dès lors pas au droit à la vie. La Suisse milite pour l'abolition de la peine de mort dans le monde entier.

6. Droit au logement

Tout le monde a le droit au logement. Un logement suffisant, en tant qu'élément du droit à un niveau de vie suffisant, est essentiel à l'exercice de tous les droits économiques, sociaux et culturels. Il ne devrait pas être interprété comme se limitant à un simple abri. Les États devraient plutôt promouvoir la mise en place de cadres nationaux appropriés pour la réalisation de ce droit, notamment en parant aux menaces immédiates pesant sur le logement, en adoptant des politiques et des pratiques visant à répondre aux besoins à long terme de populations qui changent en matière de logement et en règlementant l'offre de logements du secteur privé

7. Droit à l'éducation

Tout le monde a le droit à l'éducation. L'éducation vise, entre autres, à assurer le plein épanouissement et la dignité de chaque personne, à permettre une participation utile à la société et à renforcer le respect des droits humains. L'éducation est importante en soi et est aussi souvent appelée un droit "multiplicateur", compte tenu que le degré d'accès à l'éducation a une incidence sur le niveau d'exercice d'autres droits humains.

Le droit à l'éducation comporte des exigences précises à différents niveaux d'enseignement. L'enseignement primaire doit être obligatoire et gratuit pour tous, ce qui suppose de prendre en compte les coûts directs et indirects liés à l'éducation. La nature obligatoire de l'enseignement

Rédigé et soutenu par Carnes Belle-vil/Ecole de Droit de Jacmel(EDJ) Page 17

2019

Approche des droits sociaux en Haïti au regard de la constitution haïtienne de 1987 et des conventions internationales et leurs applications effectives de 1988 à nos jours.

primaire empêche les parents ou les gouvernements de porter atteinte à ce droit, élimine la discrimination économique et fait disparaître les incitations au décrochage. Les États devraient élaborer un cadre national permettant de développer et d'améliorer progressivement le système éducatif et d'instaurer successivement la gratuité scolaire à tous les autres niveaux d'enseignement, notamment secondaire, supérieur et de base.

8. Droit à la santé

Tout le monde a le droit à la santé. Ce droit concerne à la fois le droit qu'ont les personnes de bénéficier d'un certain niveau de santé et de soins de santé et l'obligation qui incombe à l'État d'assurer un certain niveau de santé publique à la communauté en général.

L'Organisation mondiale de la santé définit le droit à la santé comme étant « un état de complet de bien-être physique, mental et social, et pas seulement l'absence de maladie ou d'infirmité ». Les États doivent garantir tant les libertés que les droits. Parmi les libertés se trouvent le droit de contrôler sa santé et son corps, ce qui comprend la liberté sexuelle et génésique, et le droit à l'intégrité, par exemple, le droit de ne pas être soumis à la torture et de ne pas être soumis sans son consentement à un traitement ou une expérience médicale. Les droits comprennent le droit d'accès à des établissements et à des soins de santé adéquats, ainsi que l'adoption par l'État de mesures appropriées concernant les déterminants socio-économiques de la santé, tels que l'alimentation, l'eau et l'assainissement, la sécurité et l'hygiène au travail, le logement et la pauvreté.

Le droit à la santé est étroitement lié à de nombreux autres droits humains, dont le droit à l'alimentation, à l'eau, au logement, au travail, à l'éducation, à la vie, à la non discrimination, au respect de la vie privée, l'accès à l'information, l'interdiction de la torture, entre autres.

9. Droit à l'alimentation

Tout le monde a le droit à l'alimentation. Le droit à l'alimentation est essentiel à une vie digne et fondamentale pour la réalisation de plusieurs autres droits, dont le droit à la santé et à l'éducation. L'alimentation est importante non seulement pour la survie, mais aussi pour le plein développement des capacités physiques et mentales de chacun.

Les États sont tenus d'adopter, individuellement et au moyen de la coopération internationale, différentes mesures de production, de conservation et de distribution des aliments de façon à ce que

Rédigé et soutenu par Carnes Belle-vil/Ecole de Droit de Jacmel(EDJ) Page 18

2019

Approche des droits sociaux en Haïti au regard de la constitution haïtienne de 1987 et des conventions internationales et leurs applications effectives de 1988 à nos jours.

tout le monde ait accès à une nourriture suffisante pour être à l'abri de la faim et de la malnutrition. Pour la réalisation du droit à l'alimentation, il faut aussi prêter attention à des concepts comme la sécurité alimentaire (la durabilité de l'accès à l'alimentation pour les générations présentes et futures) et la souveraineté alimentaire (le droit des peuples à définir leurs propres systèmes alimentaires et agricoles). Le droit à l'alimentation ne se limite pas simplement à avoir un certain nombre de calories et les nutriments nécessaires dans son alimentation ; il suppose que toute personne ait physiquement et économiquement accès, à tout moment, à une nourriture suffisante ou aux moyens de se la procurer.

10. Droit à la sécurité sociale

Tout le monde a le droit à la sécurité sociale. En assurant des services de protection ou d'aide sociale, les États doivent garantir la protection de toute la population, en particulier des membres les plus vulnérables de la société, en cas de chômage, de maternité, de maladie, de handicap, de vieillesse ou autres circonstances du même genre. Les États doivent assurer progressivement la réalisation du droit à la sécurité sociale en offrant une protection, en espèces ou en nature, qui permette aux personnes et aux familles de bénéficier au moins de soins de santé essentiels, d'un hébergement et d'un logement de base, de l'approvisionnement en eau et de l'assainissement, de denrées alimentaires et des formes les plus élémentaires d'enseignement.

En raison de son effet ré-distributif, le droit à la sécurité sociale est un facteur important de l'insertion et de la cohésion sociale et de la réduction de la pauvreté. La sécurité sociale doit être offerte sans discrimination, quoique les moyens de financer et d'assurer la sécurité sociale varient d'un État à l'autre.

11. Droit au travail

Tout le monde a le droit au travail. Le droit au travail est à la base de la réalisation d'autres droits humains et d'une vie digne. Il comprend la possibilité de gagner sa vie par un travail librement choisi ou accepté. Pour assurer la réalisation progressive de ce droit, les États sont tenus d'assurer l'accès à l'orientation et à la formation technique et professionnelle et prendre les mesures nécessaires pour instaurer un environnement propice à la création d'emplois productifs. Les États doivent garantir la non-discrimination dans tous les aspects du travail. Le travail forcé est interdit en vertu du droit international.

Rédigé et soutenu par Carnes Belle-vil/Ecole de Droit de Jacmel(EDJ) Page 19

2019

Approche des droits sociaux en Haïti au regard de la constitution haïtienne de 1987 et des conventions internationales et leurs applications effectives de 1988 à nos jours.

12. Déclaration universelle des droits de l'homme

La Déclaration universelle des droits de l'homme a été adoptée le 10 décembre 1948 par l'Assemblée générale des Nations Unies. Premier document international traitant de ce sujet, elle énonce en quelque sorte le « programme général en matière de droits de l'homme ». Elle pose les bases des droits civils et politiques (Pacte international relatif aux droits civils et politiques) ainsi que des droits économiques, sociaux et culturels (Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels).

13. Droits civils et politiques

Les droits civils et politiques sont définis dans le pacte du même nom, qui a été conclu en 1966 et est entré en vigueur pour Haïti le 7 janvier 1991. Ces droits jouissent en principe d'une application directe, c'est-à-dire que l'Etat n'a pas besoin de prendre des mesures pour les mettre en oeuvre. Du point de vue historique, les droits civils et politiques sont les premiers droits introduits dans la Constitution des Etats occidentaux. Voilà pourquoi on les appelle aussi droits de la première génération. Ils comprennent notamment le droit à la vie et à la sécurité, le droit à ne pas être soumis à la torture, le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion, le droit à la liberté d'expression ainsi que le droit d'association.

14. Droits économiques, sociaux et culturels

Les droits économiques, sociaux et culturels sont inscrits dans le Pacte international du même nom datant de 1966, qui est entré en vigueur pour Haïti le 27 juillet 2012. On accorde souvent à ces droits une valeur moins contraignante parce que, contrairement aux droits civils et politiques, ils ne sont pas suffisamment concrets pour être justiciables, c'est-à-dire qu'il est difficile de les invoquer en justice. Les Etats sont néanmoins tenus de garantir ces droits à tous et de conduire une politique active en faveur de leur mise en oeuvre (dimension programmatrice). Les droits économiques, sociaux et culturels sont les droits de l'homme qui offrent actuellement le potentiel de développement le plus important.

15. Gouvernance

Rédigé et soutenu par Carnes Belle-vil/Ecole de Droit de Jacmel(EDJ) Page 20

2019

Approche des droits sociaux en Haïti au regard de la constitution haïtienne de 1987 et des conventions internationales et leurs applications effectives de 1988 à nos jours.

Les droits de l'homme sont étroitement liés aux conditions juridiques et politiques qui règnent dans un Etat. C'est ce que l'on appelle la « gouvernance », qui comporte notamment les éléments suivants

:

Les décisions politiques sont prises au cours de processus transparents et participatifs et dans un souci d'utilisation efficace des ressources publiques.

Les responsabilités sont partagées de manière claire (obligation de rendre des comptes) et les tâches de l'Etat sont assumées de manière intègre.

Les services publics sont efficaces et tiennent compte des besoins des catégories de la population marginalisées.

Le système juridique est accessible, professionnel, indépendant et conforme aux principes de l'Etat de droit ; il permet le développement d'une économie de marché et définit les responsabilités des acteurs privés et des acteurs publics.

Une opinion publique critique exerce un contrôle politique.

Tous ces domaines de la gouvernance ont un lien avec les droits de l'homme.

Les droits civils et politiques constituent par exemple le fondement de l'Etat de droit, car ils sont indispensables pour que les processus de décision soient transparents et participatifs et pour qu'une opinion publique pluraliste puisse contrôler la conduite de l'Etat. Aujourd'hui, les droits de l'homme sont à la fois le but et l'instrument d'une coopération au développement efficace. Les conventions relatives aux droits de l'homme sont légitimées en ceci qu'elles constituent le fondement contraignant et librement accepté de l'action des pays donateurs et des pays bénéficiaires pour améliorer les conditions politiques et juridiques et pour lutter contre la pauvreté.

16. Pauvreté

Les deux tiers de la population mondiale vivent dans la pauvreté. Ils sont privés de droits de l'homme fondamentaux tels que le droit à l'alimentation, à l'eau, à la santé et à l'éducation, mais aussi du droit de participer à la vie politique et de l'égalité des droits. Plus d'un milliard de personnes doivent survivre avec moins d'un dollar par jour. Selon le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), un enfant sur cinq dans le monde ne termine même pas l'école primaire. Près de 800 millions de personnes, soit 15 % de la population mondiale, souffrent de famine chronique.

Rédigé et soutenu par Carnes Belle-vil/Ecole de Droit de Jacmel(EDJ) Page 21

2019

Approche des droits sociaux en Haïti au regard de la constitution haïtienne de 1987 et des conventions internationales et leurs applications effectives de 1988 à nos jours.

La pauvreté n'est pas uniquement due à un manque de revenus. C'est aussi la conséquence des discriminations subies par les personnes concernées, qui sont largement exclues de la vie économique, sociale et politique.

Les instruments de protection des droits de l'homme servent aussi à lutter contre la pauvreté. L'interdiction de la discrimination ainsi que les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels (pacte international) constituent un cadre de référence international bien établi. Les Etats sont tenus de protéger leurs citoyennes et leurs citoyens des abus de pouvoir et de permettre aux catégories défavorisées de la population d'accéder au marché, aux services, aux ressources publiques et au pouvoir politique.

17. Le Conseil des droits de l'homme

Le Conseil des droits de l'homme est un organe intergouvernemental du système des Nations Unies, composé de 47 états qui ont la responsabilité de renforcer la promotion et la protection des droits de l'homme autour du globe. Le Conseil a été créé par l'Assemblée générale de l'ONU, le 15 mars 2006, avec le but principal d'aborder des situations de violations de droits de l'homme et d'émettre des recommandations à leur encontre.

18. Examen périodique universel

L'examen périodique universel (EPU) est un nouveau mécanisme créé par la résolution 60/251 de l'Assemblée générale [mars 2006], qui a mis en place le Conseil des droits de l'Homme.

Rédigé et soutenu par Carnes Belle-vil/Ecole de Droit de Jacmel(EDJ) Page 22

2019

Approche des droits sociaux en Haïti au regard de la constitution haïtienne de 1987 et des conventions internationales et leurs applications effectives de 1988 à nos jours.

Introduction

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle