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Les retombées de la tertiarisation sur la croissance économique de la rdc


par Fidele Elumba Ngama
Université Officielle de Mbujimayi (U.O.M) - Licence en sciences économiques et de gestion, option : économie industrielle 2020
  

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I.2.2 Etat de l'art empirique sur la tertiarisation

Loin de nous de prétendre avoir lu tous sur la thématique tertiarisation, néanmoins nous allons mettre en évidence quelques travaux empiriques ayant abordé le thème de la tertiarisation sous divers aspects et les résultats auxquels ils ont aboutit.

1. La conception post industrielle

[P. Cahuc et M. Debonneuil, (2004)] parlant de« Productivité et emploi dans le tertiaire », ces deux auteurs cherchent à déterminé la productivité du secteur tertiaire sous le chapitre de l'emploi. Ils partent d'un premier constat selon laquelle la France, en comparaison internationale, a un faible taux d'emploi et ceci résulte principalement des évolutions enregistrées dans le secteur des services, qui représente aujourd'hui environ les trois quarts de la part de l'emploi total dans les pays de l'OCDE.

Alors que la France avait un taux d'emploi inférieur à celui des États-Unis de l'ordre de 1 point seulement au début des années soixante-dix, l'écart s'élevait à plus de 17 points en 2001 : 64 % contre 81 %.

Cette moindre performance résulte pour partie majeur d'une plus forte baisse de l'emploi industriel en France, mais l'essentiel s'est joué dans les services : la presque totalité de l'écart de taux d'emploi constaté en 2001 venait de ce secteur.

En définitive, la France avait le même taux d'emploi que les États-Unis dans l'ensemble de ces trois secteurs, elle aurait 3,4 millions d'emplois supplémentaires, ce qui suffirait à résorber le chômage ; la même comparaison avec l'Allemagne aboutit à 1,2 million d'emplois, concluent-ils.

[Pierre-Yves LEO et Jean PHILIPPE, (2008)], ayant abordé sous le thème « Villes moyennes face à la tertiarisation de l'économie », une étude menée dans quatre villes Européenne à savoir Avignon, Grenade, Ljubljana et Tarbes.

En considèrent l'ensemble des activités économiques, le secteur tertiaire emploie dans ces quatre villes entre 77 et 83 % des actifs. Il est donc difficile de les différencier sur un indicateur aussi global.

Mis à part Grenade où le secteur manufacturier s'est très peu développé, les villes moyennes étudiées conservent des spécialisations industrielles ponctuelles issues de leur passé : l'aéronautique et la céramique technique à Tarbes, l'industrie agro-alimentaire et la céramique pour Avignon, les industries mécaniques et diverses à Ljubljana.

Ce passé industriel paraît encore très présent dans les mentalités à Tarbes, beaucoup moins à Avignon ou à Ljubljana. A Grenade, l'industrie, sans grande tradition pourtant, paraît aussi comme un élément central des projets de développement futurs.

Les économies locales de ces villes s'appuient principalement sur des piliers tertiaires et la distinction a priori entre activités « motrices » et activités destinées à la population a du mal à s'imposer au niveau d'une monographie locale, notamment du fait du poids considérable du secteur des commerces de détail.

Ce secteur bénéficie en effet d'une aire de chalandise beaucoup plus étendue que la seule aire urbaine qu'il abrite. Cela peut provenir d'une fréquentation temporaire de type touristique ou du rayonnement de la ville sur un hinterland étendu. Chaque ville rencontre cependant ses limites en se heurtant à la concurrence spatiale des autres villes, comme c'est particulièrement le cas pour Tarbes.

[OCED, (2015)], Dans leur rapport portant sur « Les services et la croissance économique : Emploi, Productivité et Innovation »

Il appert de ce rapport que le secteur des services représente aujourd'hui plus de 70 % de l'emploi total et de la valeur ajoutée dans les économies de l'OCDE. Il assure la quasi-totalité de la croissance de l'emploi dans la zone OCDE.

En dépit du poids grandissant de ce secteur, dans beaucoup de pays membres, la croissance de la productivité des services a été lente et la part de la population d'âge actif employée dans les services reste faible.

Par ailleurs, il est remarquer qu'accélérer la croissance n'est pas le seul impératif pour les responsables de l'action gouvernementale; il se pourrait que les pays de l'OCDE sont également confrontés à une mondialisation grandissante des services et des activités manufacturières et à des mutations technologiques rapides. Si ces évolutions ont suscité des doutes sur la capacité des économies de l'OCDE de créer de nouveaux emplois, elles offrent aussi de nouvelles perspectives pour les échanges et les investissements internationaux.

Afin de relever ces défis et de renforcer la capacité des services de stimuler l'emploi, la productivité et l'innovation, il faudra s'appuyer sur des paramètres macroéconomiques fondamentaux robustes et mettre en oeuvre un ensemble de politiques structurelles.

[Mario Polèse, (1988)], ayant abordé sous le thème : « la transformation des économies urbaines : tertiarisation, délocalisation et croissance économique », un article paru aux éditions de Cahiers de recherche sociologique. L'auteur révèle qu'on assiste ainsi à la transformation des structures économiques urbaines, des structures d'emploi et de production. Les uns appelleront ce phénomène tertiarisation, les autres le nomment désindustrialisation.

En effet quel que soit le nom qu'on lui donne, il s'agit toujours de caractériser le déclin (relatif ou absolu) du secteur manufacturier et la montée, en contrepartie, du secteur tertiaire. Il se révèle que L'économie montréalaise n'échappe pas à ce mouvement; environ 75% des Montréalais travaillent aujourd'hui dans le secteur tertiaire comparativement à 63% il y a quinze ans.

Polèse note par ailleurs que la tertiarisation des structures d'emploi touche toutes les grandes villes du monde industrialisé. C'est ainsi par exemple que, en une dizaine d'années, la part du secteur manufacturier dans l'emploi total est passée de 28,9% à23, 7% dans la région bostonaise, de 22,1% à 17,2% à Atlanta, de 35,4% à 26,0%à Chicago et de 19,5% à 14,0% à San Francisco. Au cours de la même période, larégion new-yorkaise a perdu, en termes absolus, 280 000 emplois manufacturiers,la région de Philadelphie 110 000 emplois et la région de Detroit 156 0002.

Quelques villes américaines ont vu augmenter le nombre d'emplois manufacturiers(Boston, Minneapolis, Dallas, San Diego), mais même dans ces cas, la partrelativede ce secteur a tendance à diminuer. Bref, la tertiarisation progressepartout, même dans les villes dont le secteur manufacturier manifeste undynamisme nouveau.

[Jean-Louis DAYAN, (2014)], dans son article publié aux éditions Descartes intitulé «Au-delà de la tertiarisation : 30 ans de modifications du tissu productif », il ressort dans son étude qu'entre 1980 et 2009, le tissu productif français s'est modifié en profondeur. Le nombre d'emplois salariés a augmenté considérablement, 5.5 millions d'emplois sont crées en trente ans, leur répartition se révèle fort inégale selon la forme des entreprises, les secteurs et les territoires considérés.

Il est constaté que la croissance de l'emploi tertiaire a favorisé l'augmentation du nombre des petites entreprises. Ce phénomène a été amplifié par les stratégies d'externalisation des grandes entreprises.

Parallèlement, la montée en puissance des groupes observés depuis les années 1980, traduit une modification de statuts juridiques des unités productives bien plus qu'une transformation des formes d'organisation de la production : entre 1986 et 2009, les plus grands groupes ont peu contribué à la croissance de l'emploi dans le secteur privé marchand.

Le nombre et les effectifs des groupes de petite taille ont augmenté de manière exceptionnellement forte, mais ce phénomène est moins le signe d'un bouleversement productif que le produit du changement du cadre légal et fiscal de l'organisation des entreprises.

[Rapport, (1996)],Dans ce rapport de la Direction de l'analyse de la conjoncture Industrielle, au sein du Ministère de l'Industrie, du Commerce, de la Science et de la technologie, il est mené une étude portant sur «La tertiarisation de l'économie du Québec ». Ce rapport cherche à évalué l'incidence de la prépondérance des services sur l'économie du Québec. Il se révèle donc que l'économie du Québec, depuis trente ans, est de plus en plus axée sur la production des services.

En effet, la croissance de l'emploi, durant cette période, est essentiellement attribuable au secteur tertiaire. Cette tendance majeure entraîne des changements considérables dans la nature des emplois.

Les activités qui prennent le plus d'ampleur se retrouvent dans le tertiaire moteur (surtout les services aux entreprises), dans les services publics et dans certains domaines traditionnels comme les soins personnels, l'hébergement et la restauration.

Le progrès technologique, la libéralisation des échanges, les changements dans les habitudes de consommation, de même que l'importance accordée à l'éducation et à la santé représentent les principales causes de l'avènement d'une économie de services.

Ainsi, la conséquence majeure de la tertiarisation des activités se traduit par une certaine polarisation de l'emploi: d'une part, des emplois hautement spécialisés, bien rémunérés et stables, et, d'autre part, des emplois peu qualifiés, relativement mal rémunérés et précaires.

[Rapport ICEDD, (2009)], ce rapport de l'Institut de Conseil et d'étude en développement durable, a analysé la thématique :« Le secteur tertiaire : situation environnementale des entreprises en région Wallonne », une étude qui couvre les aspects socio-économiques et présentant les impacts environnementaux du secteur selon une approche input-output, pour le compte de la direction générale opérationnelle de l'Agriculture, de Ressources Naturelles et de l'Environnement en Wallonie.

Ce rapport analyse les intrants du système de production, que ce soit en termes de main d'oeuvre, d'investissements ou de consommables tels que l'eau ou l'énergie, ainsi que ce qui sort du processus de production, c'est-à-dire la contribution à la croissance économique de la Wallonie et les impacts environnementaux tels que les émissions atmosphériques, les rejets en eau ou les déchets.

L'étude des impacts environnementaux directs du secteur tertiaire est complétée par l'analyse de certains impacts indirects tels que les déplacements induits par les activités de services ou encore l'espace au sol utilisé.

Par contre, l'analyse des impacts environnementaux du secteur tertiaire est rendue difficile par les caractéristiques mêmes des activités des services ainsi que par les lacunes dans la disponibilité d'informations.

La grande diversité des activités appartenant au secteur tertiaire est la source d'impacts environnementaux diversifiés, que ce soit en terme de volume, de caractéristiques ou même de domaine environnemental touché.

Il se révèle donc que les activités de soins de santé générant assez bien de déchets dangereux n'engendrent pas les mêmes dommages environnementaux que les activités de transport qui consomment de grandes quantités d'énergie et sont aussi à l'origine d'émissions des polluants atmosphériques.

En somme les activités étudiées et les regroupements d'activités divergent d'une étude à l'autre et d'une enquête à l'autre. Ainsi, en fonction de la source de données quantitatives ou qualitatives, l'approche du secteur sera différente, dans la mesure où cette approche va dépendre de l'impact environnemental étudié (consommation d'eau, consommation d'énergie, génération de déchets, etc.).

[Vincent Hecquet, (2013)], dans une recherche mené en France portant sur « Emploi et territoire de 1975 à2009 : tertiarisation et rétrécissement de la sphère productive », il a été constaté qu'entre 1975 et 2009, le nombre d'emplois a fortement progressé en France métropolitaine passant d'après le recensement de la population de 20,8 millions à25,7 millions.

Pendant ces trente-quatre ans, ajoute-t-il que le monde du travail a été reconfiguré à travers un profond mouvement de tertiarisation. Plus de 8,8 millions d'emplois ont étés crées dans les activités tertiaires. Cependant, il constate qu'à l'opposé, l'industrie a perdu 2,5 millions d'emplois, l'agriculture en a perdu 1,4 millions.

Cette montée en puissance du tertiaire s'est opérée au détriment de tous les autres secteurs. La part de l'industrie a diminué de moitié, passant de 29% à 14% des emplois ; celle de l'agriculture a été divisée par trois, descendant de 10% à 2,9%

Il s'est révélé qu'au recensement de 1975, l'emploi industriel dépasse 5,9 millions des personnes, soit 300000 de plus qu'à celui de 1968. Dès lors, il a continuellement baissé avec les gains de productivité, le déclin des activités minières sidérurgiques, l'externalisation et la concurrence accrue des pays à moindre coût de la main d'oeuvre.Cette baisse s'est intensifiée dans les années 1980 où la plupart des industries des biens intermédiaires (sidérurgie, métallurgie, chimie, textile, bois et papiers).

[P. Petit, (1994)],dans son article intitulé « les modalités de la croissance des services au Japon » souligne que le mouvement de la tertiarisation observée au Japon n'est pas pour autant une réplique des évolutions constatées en Europe et aux Etats-Unis.

Par contre il fait remarquer que dans la première moitié du siècle, la croissance du Japon était encore plus faible que celle observée en Europe ou aux Etats-Unis. Cependant une particularité du Japon dans cette première période est assez évidente : les activités des services y apparaissent plus productives et dynamique que les autres activités.

Dans la seconde moitié du siècle, l'économie Japonaise à l'inverse se distingue par l'intensité de son rythme de croissance en particulier sur la période 1950 à 1973 avec des gains de productivité deux fois plus importants que la moyenne : 9,5% l'an dans l'industrie (versus 5,2%), et 4,0% l'an dans les services (versus 2,5%).

2. La conception néo-industrielle

[A. Screiber et A. Vicard, (2008)] , dans leur étude menée en France portant sur : « La tertiarisation de l'économie Française et le ralentissement de la productivité entre 1978 et 2008 » , Il se révèle qu'en France, comme dans de nombreux pays industrialisés, les gains de productivité du travail ont connu un ralentissement régulier lors des trois dernières décennies: dans le secteur marchand, la productivité du travail mesurée comme le rapport entre la valeur ajoutée produite et le nombre des personnes en emploi a augmenté de 2,6 % en moyenne par an de 1979 à 1989, de 1,9 % de 1990 à 1999 et de 1,0 % par an de 2000 à 2008.

Parallèlement, ils démontrent également que le processus de tertiarisation s'est poursuivi depuis 1978, environ 150 000 postes sont créés en moyenne chaque année dans les services marchands, alors que 60 000 sont détruits dans l'industrie, ce qui porte à croire que la tertiarisation est présentée comme un des facteurs à l'origine du ralentissement de la productivité.

Cependant, la répartition sectorielle des emplois dans le secteur marchand était restée la même de 1978 à 2008, les gains annuels moyens de productivité apparente du travail auraient été de 2,0 % sur la période, alors qu'ils ont été en réalité de 1,9 %, soit un niveau seulement très légèrement inférieur.

Ainsi, les deux auteurs aboutissent à une conclusion selon laquelle le processus de tertiarisation n'est pas le canal principal du ralentissement tendanciel de productivité observé lors des trente dernières années. Ce dernier se manifeste davantage au sein des grandes branches (agriculture, services marchands, construction, et, dans une moindre mesure, industrie) et de leurs sous-branches, et ce tout particulièrement entre les années 1990 et 2000.

[Camal GALLOUJ et Faridah DJELLAL, (2004)], dans leur ouvrage intitulé« Introduction à l'économie des services », les deux auteurs analysent les théories qui cherche à expliquer l'exceptionnelle croissance des services dans les économies contemporaines.

Ils font une démarcation entre les théories de croissance post-industrialisme et néo-industrialisme qui sont à l'origine de très forte divergence quant au rôle des services dans la dynamique économique et quant aux enjeux de la croissance tertiaire.

A la suite des travaux précurseurs d'Allan Fisher, Colin Clark et Jean Fourastié, les deux auteurs sont venus enrichir deux conceptions de l'économie et de la société de service : une conception post industrialiste et une conception de nature néo-industrialiste.

Au sein de ce débat, ils démontrent que si certaines approches étaient relativement nuancées, l'essentiel des recherches continues de faire jouer à l'industrie un rôle moteur. Ainsi, ils proposent une mise en perspective historique des principales théories explicatives de la croissance des services.

La crispation industrialiste n'est pas absente des approches les plus récentes autour de la notion d'information, de connaissance et d'économie de l'immatériel. Là encore, en insistant sur les NTIC, la R&D et l'innovation (envisagée essentiellement comme changement technologique), on sous-entend que c'est l'industrie qui est au coeur de la croissance économique.

[Mario Polèse, (1974)]ayant abordé la tertiarisation sous le thème « le secteur tertiaire et le développement économique régional : vers un modèle opérationnel des activités motrices », affirme que la société postindustrielle n'est donc plus dans le domaine de la prospective mais elle y est.

Il ajoute que les activités tertiaires fournissent environ le deux tiers de la production et de l'emploi. Il reconnait volontiers au secteur tertiaire le rôle de moteur de la croissance d'où la nécessité d'une définition opérationnelle de la notion de motricité.

Ainsi avance-t-il une hypothèse de base sur laquelle repose la notion d'activité motrice selon laquelle la croissance économique d'une région s'explique en partie par ses activités. De ce fait, la vérification d'un modèle opérationnel du tertiaire moteur exige donc l'utilisation des résultatsde ce modèle pour tester si les régions qui possèdent un fort pourcentage d'activités à haute motricité sont des régions de haute croissance.

[C. Lichtenstein, (1993)] dans son étude intitulé « les relations industrie-services dans la tertiarisation des économies », l'auteur veut interpréter la relation industrie-service comme unesimple tentative d'évaluation de la validité des thèses de tertiarisation et dedésindustrialisation. Pour ce faire, deux étapes sont mises en exergue. La première repose sur le fondement même de ces thèses, à savoir la représentation dusystème économique comme articulation de trois secteurs ; primaire, secondaire ettertiaire. C'est en effet ce découpage qui permet de penser l'évolution économiquecomme une suite de périodes caractéristiques, marquées par des décroissancesrelatives successives des secteurs primaire et secondaire.

Dans cette optique, l'auteur montre comment est née la représentation évoquée. En d'autres termes, il renoue avec la problématique d'auteurs dont les textessont aujourd'hui plus invoqués qu'analysés et qui sont à l'origine du découpage sectoriel de l'économie. Son étude permet de mettre en évidence unereprésentation beaucoup plus fine et nuancée des secteurs et ainsi de relativiserle degré de généralité et la portée du découpage trisectoriel.

Dans une deuxième étape, il remet en cause l'idée d'une dissociation stricte entre secteur industrielet secteur des services. En s'appuyant sur un certain nombre de travaux récents, il démontre que ces deux secteurs sont, en réalité,fortement connectés et que l'une des caractéristiques majeures de l'évolution des économies développées contemporaines est précisément la croissance des services à l'industrie. Ainsi dément-il l'idée d'une tertiarisation corrélative, d'une désindustrialisation de ces économies.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand