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Surveillance des infections nosocomiales en pédiatrie au CHU Béni Messous Alger


par Anis Saidoun
Faculté de médecine d'Alger  - Doctorat en pharmacie 2020
  

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Introduction et objectifs

Malgré tout le progrès que la médecine humaine connaît, et d'après des études réalisées dans des pays très industrialisés, les infections nosocomiales restent une cause majeure, ou du moins peu négligeable de morbidité et même de mortalité.

Une enquête de prévalence réalisée par l'OMS, dans 55 hôpitaux de 14 pays différents, représentant quatre régions OMS, a montré qu'en moyenne 8,7 % des patients hospitalisés sont touchés par une infection nosocomiale. A tout moment, plus de 1,4 million de personnes à travers le monde souffrent de complications infectieuses acquises à l'hôpital. [4]

Les organismes internationaux de santé sont dans une posture de lanceurs d'alerte en ce qui concerne la microbiologie humaine moderne. « Nous sommes dans une course aux armements contre les microbes » martelait Sally Davies, médecin en chef du Royaume-Uni, dans une tribune au magazine Nature.

Ce lexique va-t'en guerre pourrait, au premier abord, s'apparenter à vision dystopique ; mais les récentes données sur l'étonnante « plasticité génomique » des bactéries semblent étayer ce paradigme de la microbiologie humaine.

L'OMS est catégorique ; la résistance aux antibiotiques est l'un des défis majeurs auquel fait face l'humanité et selon une étude prospective, elle pourrait être responsable d'ici 2050 de 10 millions de morts par un (soit bien plus que le cancer).

« Le monde risque de sombrer dans une ère post-antibiotiques : le moment est venu de prendre
des mesures énergiques »

Que se passe-t-il quand la résistance aux antibiotiques, de plus en plus grandissante, rencontre des hôpitaux insalubres et très gourmands en antibiothérapie empirique.

Les infections nosocomiales ont des coûts, leurs impacts étant directs et indirects (augmentation de la durée d'hospitalisation, mobilisation du personnel, létalité, handicaps temporaires ou permanents, nombre de jours non travaillés par patient etc.)

Où en est la situation dans notre pays quant aux infections nosocomiales et plus précisement en pédiatrie ? La littérature ne semble pas vraiment foisonnante concernant ce sujet et même si les autorités compétentes ont, semble-t-il, prit des mesures pour la lutte contre les Infection Nosocomiales à travers l'installation de réseaux de surveillance, l'efficience de ces réseaux a-t-elle été dûment éprouvée ?

Les chiffres officiels ne semblent pas dans la dénégation de la gravité de ce problème de santé publique ; Selon le ministère de la santé, de la population et de la réforme des hôpitaux Algérien, la prévalence est estimée à environ 15 % en moyenne à travers le territoire national.

Dans un système de santé où les soins sont gratuits et accessibles à tous, et dans une perspective économique qui s'annonce déjà tortueuse, il semble qu'en plus d'épargner à nos patients des souffrances inutiles et d'alléger le fardeau économique de ce problème, endiguer ce phénomène est non seulement un devoir éthique mais aussi, à terme, un investissement.

Aussi, un retour d'information régulier et rapide joue un rôle important dans la motivation des professionnels hospitaliers. En effet, pouvoir mesurer de manière concrète et observer l'impact réel des mesures correctives entreprises permet de renforcer les bonnes pratiques.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille