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Déclenchement artificiel de travail d'accouchement a HGR charité maternelle de Goma/RDC du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2018


par Alex-Pers MOBILE KASSA
Université de Conservation de la Nature et de Développement de Kasugho a Goma <<UCNDK/Goma>>  - Doctorat de Médecine Humaine 2019
  

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Every pregnant woman imagines the moment when she will lose the waters, perhaps in the middle of the night, and arrive at the maternity anxious but happy and impatient to give life.

Among them, some will be deprived of this exceptional moment and will have to content themselves with an artificial activation of work, much more Cartesian and medicalized to the extreme.

This work aims to:

ü Determine the frequency of artificial induction of labor.

ü Determine the pregnancy profile benefiting from the artificial induction of labor.

ü Determine indications of artificial induction of labor

ü Determine the methods of artificial triggering of the most used labor

ü Determine maternal and fetal prognosis after labor induction

ü Determine trigger success rates

To achieve these objectives, we conducted a cross-sectional descriptive study in Goma from 1st January 2018 to 31st December 2018.

Of the 1425 pregnant women admitted to work, 196 were on artificial induction, ie a frequency of 13.73%; the age group of 20-25 years was the most represented with 47%; 84% pregnant were married; 32% were without education; 42% were pauciparous; the main indication was the term overrun with 50%; the most used method is amniotomy associated with oxytocin at 59.2%; the maternal-fetal prognosis very good, we did not register any maternal or fetal deaths following the artificial induction of work; 87.6% of newborns had an APGAR =7 at the 5th minute the success rate was 97.9%.

Thus, when local conditions are favorable, Syntocinon infusion and RAPE are the methods of choice. When conditions are unfavorable, local prostaglandins are currently the most used to hope for a good maternal-fetal prognosis

Key words: Trigger, labor, childbirth

0. INTRODUCTION

0.1. PROBLEMATIQUE

Malgré la médicalisation croissante de l'accouchement, les femmes continuent globalement à souhaiter donner naissance à leur enfant le plus physiologiquement possible.

Le déclenchement artificiel du travail a suscité de nombreuses réflexions. Véritable progrès pour certains, atteinte à la nature pour d'autres, il fut longtemps l'objet de multiples polémiques.

Le déclenchement du travail est l'induction artificielle des contractions utérines avant leur survenue spontanée dans le but d'obtenir un accouchement par les voies naturelles chez une femme qui n'était pas jusque-là en travail. [2]

Il est réalisé soit pour des indications maternelles ou foetales afin de diminuer la morbidité et la mortalité périnatale sans augmenter la morbidité maternelle soit pour des raisons de convenance. La date d'accouchement est souvent fixée à la 40e semaine de grossesse. Cependant, il n'est pas possible de déterminer la date exacte du début du travail. Celui-ci devrait débuter spontanément entre la 37e et la 42e semaine. Il est donc tout à fait normal qu'une grossesse puisse se rendre jusqu'à 41 semaines et 6 jours. À partir de 41 semaines, une évaluation régulière du bien-être foetal permet de déterminer si un déclenchement du travail est nécessaire. Le travail devrait être déclenché, s'il ne débute pas spontanément avant 41 semaines pour raisons médicales seulement, à partir de 41 semaines, seulement si le col de l'utérus est favorable et un peu avant la 42e semaine s'il n'a toujours pas débuté, que le col soit ou non favorable en raison du risque de complications pour le foetus. Associées à la baisse de l'efficacité du placenta à oxygéner le foetus. Si le col de l'utérus n'est pas favorable, il est indiqué de procéder à une maturation du col avant de recourir à un déclenchement du travail. La maturation du col peut se faire par des moyens mécaniques ou pharmacologiques. Le déclenchement est indiqué lorsque les risques associés au prolongement de la grossesse, tant pour la mère que pour le foetus, sont supérieurs aux risques associés au déclenchement et à l'accouchement. L'indication doit toutefois être convaincante et appuyée par de la documentation et par un consentement de la femme [1; 2].

Lorsqu'il est pratiqué correctement et pour de bonnes raisons, le déclenchement s'avère utile et avantageux pour la femme et pour le foetus. Pratiqué de façon incorrecte ou inappropriée, il peut entraîner des risques inutiles.

Dans tous les cas de déclenchement du travail, la femme, sa famille et le fournisseur de soins doivent bien comprendre les risques et les avantages possibles d'une telle intervention. « La mère est-elle à ce point incompétente pour assurer le bien-être de son foetus au cours du processus de naissance, qu'il faille la remplacer ? » Disait CLAUDE ET.

Cependant, le déclenchement du travail est associé aux risques suivants [1] :

o Accouchements nécessitant une intervention chirurgicale (césarienne, ventouse ou forceps) ;

o Contractions utérines excessives, parfois plus fortes et plus longues amenant un inconfort et une douleur accrus;

o Anormalités du rythme du coeur foetal;

o Accouchement avant terme en raison d'une erreur de datation;

o Procidence du cordon ombilical à la suite d'une rupture artificielle des membranes (amniotomie);

o Rupture utérine

o Hémorragie après l'accouchement.

Les indications du déclenchement artificiel du travail d'accouchement sont nombreuses et variées. Il peut s'agir indications médicales et non médicales [13] :

o Le dépassement du terme

o La rupture prématurée des membranes

o Le diabète sucré

o Les grossesses gémellaires

o La suspicion de macrosomie foetale

o Le retard de croissance intra-utérin

o L'antécédent d'accouchement rapide

o L'hypertension artérielle et la pré-éclampsie

o Mort foetale in utero

Il existe différentes méthodes de déclenchement artificiel du travail d'accouchement telles que les méthodes médicamenteuses et non médicamenteuses [6] :

o Le décollement des membranes

o La maturation cervicale

o L'ocytocine et l'amniotomie

o Les prostaglandines

o L'anti progestérones

Actuellement, plusieurs méthodes s'offrent aux obstétriciens pour induire le travail. Afin de déterminer laquelle est la plus adaptée pour une patiente donnée, différents facteurs ont été étudiés. A partir de ceux-ci ont été établis différents scores. Aujourd'hui, c'est le score de Bishop qui est largement utilisé. Il reste le meilleur facteur prédictif d'accouchement par voie basse. Lors d'un déclenchement de l'accouchement avec un Bishop = 6, le taux de césarienne est identique à celui d'un travail spontané. A l'inverse, lorsque le Bishop est inférieur à 6, le risque de césarienne est multiplié par 3 ou 4, d'où l'importance de son utilisation [8].

D'après l'HAS, le col est favorable pour un Bishop = 7. S'il n'est pas favorable, une maturation par prostaglandines E2 sera nécessaire.

Les méthodes de déclenchement les plus utilisées sont les prostaglandines (le dispositif intra vaginal, Propess® ou le gel intra vaginal Prostine E2®) lorsque les conditions locales sont défavorables (Bishop inférieur à six, selon les recommandations de la HAS) et l'ocytocine (Syntocinon®) qui est utilisée lorsque les conditions locales sont favorables (Bishop supérieur à six) [27].

Aujourd'hui, nous rencontrons encore de nombreux échecs de déclenchement artificiel du travail. Dans la littérature, les taux d'échec varient entre 10 et 30% [10;28;11].

Les cliniciens doivent tenir compte de l'augmentation du taux de césariennes (chez les femmes nullipares) par rapport aux raisons pour déclencher le travail. Le taux de césariennes est de 7,0 % lorsque le travail est spontané, de 17,5 % en cas de déclenchement non urgent et de 17,7 % en cas de déclenchement pour des motifs médicaux [8]

Le déclenchement du travail est actuellement au Québec une pratique fréquente. La fréquence varie d'un établissement de soins à l'autre et au sein d'une même région. En 2010-2011, il était de 24,9 % dans les centres hospitaliers du Québec 3. Au Canada, le taux de déclenchement du travail était d'environ 24% [25]

Le taux de déclenchement artificiel du travail d'accouchement était de 2,49% en 2001 dans le service de gynécologie et d'obstétrique de l'hôpital du « Point G » Bamako [12] 2,31% entre 1994et1995, au centre hospitalier universitaire de Cocody à Abidjan [26], 19,7% en 2003 en France métropolitaine [13], 15% en 2008 au Pakistan [22].

Le déclenchement artificiel du travail en France est un acte médical de plus en plus réalisé et fait partie des pratiques courantes en salle d'accouchement. D'après l'enquête nationale périnatale de 2010, la prévalence des déclenchements artificiels a augmenté en passant de 19,7 % en 2003 à 22,7% en 2010 [12, 5].

En regard de ce qui précède, considérant que la pratique de déclenchement du travail est courante dans nos milieux mais qui n'est pas démontrée, nous nous sommes proposés de conduire cette étude à Goma dans le but de savoir les indications, les méthodes et le taux de réussite du déclenchement artificiel du travail.

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"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo