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La participation des diasporas camerounaises de France et de Grande-Bretagne à la vie politique nationale: émergence et consolidation de la citoyenneté à distance

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par Ruth Mireille Manga Edimo
Université Yaoundé II - DEA en science politique 2008
  

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G. TECHNIQUES DE RECHERCHE

Notre recherche est le fruit d'un ensemble d'entretiens et d'interviews de plusieurs individus (acteurs, observateurs, professionnels, sympathisants, chercheurs) et d'une exploitation intense de documents fondamentaux, généraux et spécialisés.

D'abord, le passage en revue des ouvrages sur la participation politique, le système politique camerounais et des articles de référence sur les diasporas nous a permis de nous imprégner de notre problématique et de faire l'état de la question. Ensuite une série d'entretiens accordés par quelques anciens membres de la diaspora camerounaise nous a donné un aperçu historique de la question. Il s'agit bien évidemment des échanges que nous avons eus avec d'anciens étudiants camerounais en France et membres de l'UNEK, et de la section France de l'UPC. Des données recueillies des sites Web de partis politiques et les interviews réalisées auprès de quelques militants de partis politiques (RDPC, parti au pouvoir et de la majorité présidentielle ; et SDF, principal parti d'opposition) nous ont permis de dresser une organisation de ces deux entreprises partisanes camerounaises en France et en Grande-Bretagne. Enfin, des échanges avec des membres actuels de la diaspora camerounaise de France et d'Allemagne à travers Internet nous ont renseigné sur leurs activités et leurs réseaux.

Cependant, nous n'avons pu rentrer en contact avec aucun membre de l'administration publique, anciens membres de la diaspora camerounaise, disposés à nous parler de leur intégration au sein du système politique camerounais.

Pour acheminer cette étude, nous avons bénéficié de la collaboration de nos professeurs, notamment en ce qui concerne l'encadrement scientifique. Nous avons beaucoup travaillé avec les différents sites Web des mouvements de diasporas camerounaises et quelques partis politiques camerounais représentés à l'étranger, des informations sur l'Afrique et le Cameroun en particulier. Les documents de premières sources ont en effet constitué notre principale base de données. L'éloignement de notre principal objet d'étude (les diasporas camerounaises de France et de Grande-Bretagne) a constitué un grand handicap à la présentation de l'analyse dans ce travail. Les difficultés d'obtention des données chiffrées, la participation de ''diasporiques'' francophones plus que d'anglophones ont eu un impact majeur dans la présentation de notre travail.

H. ANNONCE ET JUSTIFICATION DU PLAN

Notre hypothèse principale, nous a conduit à privilégier dans ce travail une articulation autour de trois chapitres, comportant chacun deux sections et deux paragraphes.

Le premier chapitre, tremplin et flash-back historique met en exergue le début de l'implication des Camerounais de l'étranger dans la lutte pour l'indépendance de leur pays. Bien que consciente du caractère déjà pluriel de la diaspora camerounaise entre 1948 et 1990, nous avons choisi de nous appesantir sur les rapports entre les étudiants camerounais de France et de Grande-Bretagne avec le mouvement nationaliste au Cameroun dans les années 1950,1960,et 1970. Le choix de cette population est dû au fait qu'elle constituait à cette période, la principale caractéristique des Camerounais de l'étranger.

Le second chapitre vient conforter notre hypothèse principale de la citoyenneté à distance en mettant en relief l'organisation des Camerounais de l'étranger par rapport à la vie politique. Tout en se concentrant sur les années 1990 (période de libéralisation de la vie politique au Cameroun et de l'accélération des flux transnationaux lié au développement des Nouvelles technologies de l'information et de la communication), l'attention est donnée à l'animation dans les partis politiques et quelques mouvements et associations politiques de la diaspora, non sécessionnistes. Cependant nous n'avons pas fait une étude exhaustive de tous les partis et mouvements politiques camerounais représentés à l'étranger. Nous avons observé deux partis politiques dont l'un parti de la majorité présidentielle (RDPC) et l'autre, principal parti d'opposition (SDF). De même, deux mouvements de la diaspora camerounaise ont retenu notre attention. Cependant, la deuxième section de ce chapitre démontre que l'intégration ne fait pas qu'à travers l'animation dans les partis et mouvements associatifs mais également à partir de certaines modalités étatiques.

Enfin, le troisième chapitre tout en confirmant que les Camerounais de la diaspora sont des acteurs de la vie politique nationale, essaie tout de même dégager l'impact aussi bien pratique que théorique de l'investissement des Camerounais de la diaspora dans la vie politique nationale.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry